Sortez les mouchoirs : un musée dédié aux “broken relationships” a ouvert ses portes début juin à côté du Walk of fame, à Hollywood. On pourrait croire que c’est le premier, mais non : un autre musée consacré aux ruptures amoureuses existe à Zagreb, en Croatie, depuis 2010.
Dans cet espace sobre et lumineux, les stars hollywoodiennes sont absentes. Le musée n’expose que les histoires intimes d’anonymes prêts à partager cette expérience universelle : le chagrin d’amour.
Le principe est simple : un objet et un texte. « Tout le monde a conservé quelque chose, ou connait quelqu’un qui a conservé quelque chose après une rupture », explique Amanda Vandenberg, co-directrice du Museum of broken relationships de Los Angeles.
Le bouche à oreille a suffi pour que 350 objets accompagnés d’une lettre arrivent de partout aux Etats-Unis. Après un tri subjectif, 100 ont été retenus pour l’exposition : du briquet Zippo à l’ustensile de cuisine, en passant par une guitare, un appareil photo, des poèmes, des dessins ou un pot de concombres.
Les textes ont parfois des allures de romans, d’autres tranchent comme un coup de rasoir. « J’ai détesté cet état et l’état dans lequel tu m’as mis », dit un mot placé à côté d’une plaque d’immatriculation du Texas. « La bouteille était à boire pour le jour où nous allions quitter nos conjoints » raconte un autre, placé près d’une bouteille de vin non entamée.
“J’aime comment chaque objet simple cache une histoire, et chaque histoire est… wow !”, s’étonne Jacklyn, qui visite le musée des cœurs brisés à peine débarquée de Singapour. « Il y a cette robe chinoise, j’ai l’impression d’être en résonance avec ce qu’elle raconte », confie-telle. La robe est le vestige d’une passion adolescente entre une jeune fille de 14 ans et un garçon tourmenté qui finit par se suicider.
David, originaire de l’état de New York, est venu accompagné de sa petite amie. “C’est intéressant de regarder comment d’autres gens ont géré ce genre de crise, que tout le monde traverse, nous dit-il. Vous pouvez entrevoir les raisons qui ont fait que la relation a échoué. Et peut peut-être mieux traverser les crises que vous vivez vous-même.” Liz, son amie, avoue avoir réfléchi à l’objet qu’elle amènerait si elle se séparait de David – « mais c’est très difficile à imaginer quand on est très amoureux », glisse-t-elle.
Le musée est né grâce à John B. Quinn, un avocat de renom tombé en arrêt devant le musée de Zagreb et qui a décidé de créer le même dans sa ville, Los Angeles. Tout comme à Zagreb, le musée est doté d’un confessionnal caché au fond de la salle principale où vous êtes invité à vous livrer dans un cahier blanc.
En à peine trois semaines, le livre s’est déjà rempli d’écritures. Petit florilège non exhaustif de témoignages trouvés à l’intérieur du carnet : « On s’aimait, mais c’est tout ce qu’on avait en commun » ; « la chose la plus cruelle au monde est de désirer quelqu’un qui ne vous désire pas » ; « il ne se rappelait jamais mon anniversaire » ; « fuck you, fuck you, a million times fuck you ».
A Los Angeles, un musée des coeurs brisés et des amants éconduits
La fille de Nina Simone donne un concert gratuit à Brooklyn
Quand on parle de musique jazz afro-américaine, comment ne pas mentionner le nom de Nina Simone, icône du jazz, de la soul et du blues. À la fois pianiste, chanteuse et compositrice, son style a marqué plusieurs décennies. Une passion dont a hérité sa fille, Lisa Simone.
Elle se produira le mardi 28 juin au Herbert Von King Park à Brooklyn dans le cadre du festival Summerfest. Pour l’occasion, le film biographique “What Happened, Miss Simone?”, qui explore la vie de Nina Simone, sera projeté. L’événement se déroulera de 7pm à 10pm.
Lisa Simone a plusieurs cordes à son arc. Comédienne, elle se produit sur Broadway avant de se lancer dans une carrière musicale. Elle sort son premier album solo (intitulé “All is well”), à l’âge de 52 ans. Il est suivi de “My World” en 2016.
En 1996, elle chante dans le groupe Liquid Soul, qui sera nominé aux Grammy Awards en 2001 pour son album “Here’s the deal” . En 2008, elle enregistre un album nommé “Simone on Simone” en hommage à sa mère décédée en 2003, et entreprend une tournée internationale en 2009.
Spectacles, French Morning et foot au Bastille Day du FIAF à New York
Venez nous dire “bonjour” ou, mieux, nous claquer la bise. Cette année encore, French Morning aura un stand au traditionnel Bastille Day du FIAF sur la 60e rue de Manhattan, le 10 juillet. Si vous voulez nous offrir un cadeau ou nous dire tout le bien que vous pensez de nous, ne pas se retenir. Ça nous fait toujours plaisir.
Votre site préféré ne sera pas l’unique raison pour se déplacer. Spectacles, stands de nourriture, présentation de vieilles Citroën, activités pour les enfants: pour cette grande foire de rue tricolore qui attire 40.000 personnes, le FIAF a vu les choses en grand. Temps fort de cette édition 2016: le show d’une partie du cast du musical “An American in Paris”. Dans un autre genre, retrouvez aussi sur scène le trio d’accordéonistes de Myriam Phiro pour un hommage à Edith Piaf. Et il y aura bien sûr une performance de can-can car la France ne serait pas vraiment la France sans can-can, en tout cas pour les Américains.
Les enfants pourront assister à un spectacle de marionnettes (“Les Trois Petits Cochons”) et leurs parents, participer à une séance de dédicaces avec l’écrivain Marc Levy.
Les fans de foot l’auront noté: “Bastille Day on 60th Street” tombe le même jour que la finale de l’Euro. Et comme tout le monde sait que la France sera en finale, le FIAF a prévu de projeter le match sur écran géant dans sa grande salle de spectacle, le Florence Gould Hall. C’est gratuit.
Si vous voulez participer à une dégustation de champagne (Moët & Chandon, Perrier-Jouët, Piper-Heidsieck…), c’est possible pour 75$ (tarif pour les non-membres) dans le Skyroom, la salle de réception logée au dernier étage du FIAF, de 12:30pm à 2pm, puis de 3pm à 4:30pm. Si vous êtes plutôt “vin-fromage-bière”, c’est un peu moins cher (25 dollars pour tout le monde) et c’est dans le Tinker Auditorium, aussi dans le bâtiment du FIAF. Dégustation de vins Sud de France, Ricard, Kro, fromages Président et baguettes vous y attendent de midi à 4:30pm. Prenez vos tickets en avance. Le FIAF organise aussi une tombola pendant la journée avec plusieurs prix à gagner, dont un voyage à Paris.
Eric Ripert: "Je ne voulais pas faire un livre pour me regarder"
Eric Ripert avait signé des livres de cuisine. Mais une auto-biographie, jamais. C’est désormais chose faite 32 Yolks. L’ouvrage, sorti en mai, est déjà New York Times Bestseller.
Le chef du Bernardin en est le premier surpris. “J’étais très hésitant car je pensais que je n’avais pas d’histoire inspirante à raconter. Pour me convaincre, ça a pris deux ans. J’ai écrit sur un papier les étapes de ma vie. Et je me suis dit que j’avais des choses à dire. Mais je ne voulais pas faire un livre sur moi ou pour me regarder. Je voulais qu’il serve d’inspiration” , souligne-t-il.
Le résultat est passionnant. L’ouvrage retrace l’enfance du Français dans le sud de la France et en Andorre, puis ses premières expériences en cuisine – à la Tour d’Argent et Jamin, avec Joël Robuchon. Il se termine avec l’embarquement à bord de l’avion pour les Etats-Unis, où la gloire l’attend. Pour écrire l’ouvrage, il s’est assis après les heures de service avec l’écrivaine Veronica Chambers dans la petite salle de conférence au sous-sol du restaurant le Bernardin. Ensemble, ils ont plongé dans l’intimité du chef: le divorce de ses parents, la mort de son père alors qu’il n’avait que 11 ans, les relations conflictuelles avec son beau-père, avec lequel il se battait. Et le choc venu d’un prêtre qui a tenté de l’embrasser lorsqu’il était élève dans une école où, rebelle et cancre, il avait été envoyé pour être discipliné. “C’est un peu comme faire de la thérapie gratuite. Mais je me suis jamais caché sur les épisodes difficiles de ma vie. J’avais déjà fait de la thérapie sur moi-même et je m’étais réconcilié avec mon passé.”
La cuisine est omniprésente dans l’ouvrage. Eric Ripert découvre l’amour des bons produits par sa mère et ses grands-mères, mais aussi grâce à un certain “Jacques”. Ce chef haut-en-couleur rencontré en Andorre, où il vivait avec sa mère après la mort de son père, l’a pris sous son aile alors qu’il n’avait que 11 ans. Après l’école hôtelière, il se plonge pour la première fois dans la brutalité des grandes cuisines à la Tour d’Argent en 1982. Brimades, moqueries, violence physique, stress deviennent son lot quotidien. Au milieu de l’enfer, il y a les petites victoires qui font qu’il s’accroche, comme réussir à faire une sauce hollandaise avec 32 jaunes d’oeufs (d’où le titre de son livre 32 Yolks).
Eric Ripert était à l’époque un adolescent turbulent. Mais “la discipline de la cuisine me plaisait. Je comprenais qu’il fallait discipliner une équipe de jeunes de 18-20 ans un peu rebelles. Une cuisine n’est pas forcément une démocratie, se souvient-il. Et j‘avais trouvé ma passion, et une fois qu’on a trouvé sa passion, qu’on a la feu, on met toute son énergie dans le travail. D’un seul coup, on peut accepter n’importe quoi. Je ne m’attendais pas à ce que les cuisines soient un Club Med. C’est physique, il n’y a pas beaucoup d’espace. C’est chaud, humide. On est debout toute la journée mais quand on est jeune, on est fort et flexible au niveau de l’esprit. J’étais prêt pour l’aventure” .
Une partie importante du livre est logiquement consacrée aux deux années que le jeune Ripert a passé à Jamin, le restaurant de Joël Robuchon. Un passage pendant lequel ce dernier est devenu le plus jeune chef à recevoir trois étoiles au Michelin. Mais à quel prix ? Le chef-star, raconte Eric Ripert au fil des pages, faisait régner la terreur dans sa cuisine. Les anecdotes savoureuses sont nombreuses, mais si l’on devait en retenir qu’une, c’est celle d’un Robuchon exigeant de ses employés qu’ils pointent pour aller aux toilettes pour limiter leur temps en dehors de la cuisine. Le dispositif a été abandonné quand Libération a sorti l’affaire. “Il m’arrive toujours de faire des cauchemars, de penser que j’ai raté ma carrière aux Etats-Unis et que je dois retourner travailler pour Joël, sourit-il. J’ai essayé d’écrire le livre comme si j’avais 22 ans dans la cuisine de Joël. Quand je regarde les choses aujourd’hui, je les vois d’une manière un peu différente. Les cuisines en France était violentes, comme l’école ou dans les familles, où les enfants étaient giflés et se prenaient des fessées. La cuisine était une extension de ça. Robuchon était différent. Il était contre la violence physique, il n’était pas un gueulard, mais il avait des standards très élevés et il fallait qu’il trouve une manière de nous discipliner. Quand il trouvait que quelque chose n’était pas à la hauteur, il nous mettait une pression psychologique. Il était très dur avec lui-même et très dur avec nous” .
Perd-on en qualité en étant moins “dictatorial” ? “Non. Si vous avez un gars qui tremble et un gars qui ne tremble pas et qui est heureux d’être aux fourneaux, lequel des deux sera le meilleur ? C’est plus difficile d’avoir une cuisine sans stress ni anxiété. Le processus est plus dur, plus long, mais sur le long terme, c’est ce qu’il faut faire.”
Après Jamin, Eric Ripert s’envole pour les Etats-Unis pour travailler avec Jean-Louis Paladin à Washington. Il rejoint le Bernardin en 1991 et décroche trois étoiles au Michelin et quatre au New York Times. A la fin de l’ouvrage, le chef mentionne sa découverte du bouddhisme, une “philosophie” qui lui amené une sorte de paix intérieure. “Ça a complètement changé ma vie. Ca fait une dizaine d’années pour je suis très sérieux. J’ai une salle de méditation chez moi. Un moine vient toutes les semaines. J’ai cette chance. Quand le Dalaï Lama vient à New York, je vais à son enseignement” explique-t-il.
Ecrira-t-il un deuxième livre pour raconter son ascension américaine ? “J’ai dit non à l’éditeur et je ne pense pas que je vais changer d’avis, dit-il catégoriquement. J’ai une règle: ne pas exposer mon fils, ma femme aux médias et auprès de mon fan club s’il existe. J’ai décidé ça dès le départ” .
Visite de l'étonnant Drawing Center, paradis du dessin à New York
Si tous les grands musées disposent d’un département d’arts graphiques, ceux-ci ont généralement peu de moyens pour mettre en valeur les trésors qu’ils possèdent. Raison pour laquelle la fondatrice du Drawing Center, Martha Beck, a quitté le MoMA pour créer sa propre institution en 1977.
Le dessin a un statut un peu à part dans l’histoire de l’art. Il est principalement réputé pour les études et esquisses préalables à la réalisation des grandes œuvres : celles de Michel-Ange pour la Chapelle Sixtine ou de Géricault pour le “Radeau de la Méduse”, par exemple. Rares sont les artistes comme Degas dont les dessins et pastels sont aussi connus du grand public. Ceux de Picasso ou Matisse demeurent pour leur part mal compris parce qu’ils sont, dit-on, techniquement à la portée des enfants. Si le dessin était la preuve du savoir-faire des grands artistes classiques, son usage par les artistes contemporains déroute. Il est pourtant d’une richesse exceptionnelle.
Dédier une institution au dessin, montrer cette richesse, était un pari risqué, mais un pari réussi. Installé au cœur de SoHo, le Drawing Center fait partie des premières institutions à participer à la grande transformation du quartier. D’abord installé dans une Warehouse au 37 Greene Street, il déménage en 1988 dans sa localisation actuelle sur Wooster Street. Ayant cherché à s’agrandir durant les années 2000, il fut question de l’installer au sein de Ground Zero, mais une vive polémique a fait avorter ce projet, par crainte de la présentation d’œuvres anti-américaines dans ce lieu hautement symbolique. Malgré la recherche de nombreux autres espaces, le Cast Iron du 35 Wooster Street, que le Drawing Center occupe depuis vingt ans, est finalement restauré en 2012.
Ce qu’on aime à propos du Drawing Center ? C’est une institution à taille humaine. Une petite heure de visite suffit pour explorer tranquillement les trois espaces. Aucune crainte de se perdre dans un dédale de salles et de se confronter à une quantité d’œuvres qu’on aura oubliées à la sortie. Avec l’entrée à cinq dollars seulement, on envisage aisément de repartir avec le catalogue de l’exposition, d’autant que le programme du musée est d’une qualité exceptionnelle.
L’espace n’ayant pas de collection en propre, l’ensemble des fonds dont il dispose est dédié aux expositions temporaires – c’était un choix de Martha Beck. Elles couvrant autant la période classique ou moderne que contemporaine, le dessin d’art que l’architecture, les artistes les plus reconnus et les nouveaux talents. Ainsi, Rembrandt, Henri Matisse y côtoient Louise Bourgeois, Jennifer Bartlett et Rachel Goodyear.
Le Drawing Center est reconnu par ses nombreux partenaires comme une institution d’une exceptionnelle expertise. Ses expositions ont voyagé dans les plus grands musées d’Europe et d’Amérique du Nord. Il a réussi à fidéliser un vrai public réalisant pas moins de 55.000 entrées par an.
Un espace à voir et à revoir pour ses expositions d’une très grande qualité, son engagement exemplaire pour un médium mal compris, son espace d’une grande humanité et un accueil particulièrement chaleureux.
Pourquoi les Américains adorent-ils les pailles ?
Elle vous est proposée partout aux Etats-Unis. Dans les bars et les restaurants, que vous souhaitiez boire un verre d’eau, un soda ou un iced-coffee. Pourquoi les Américains aiment-ils tant boire à la paille? C’est la question bête de la semaine.
Si la première paille semble avoir été utilisée par les Sumériens de Syrie au IVème millénaire avant Jésus Christ, il aura fallu attendre 1888 pour qu’un inventeur américain, Marvin Stone, dépose le premier brevet de paille, peut-on lire dans les archives en ligne du National Museum of American History. Avant cette date, les pailles étaient fabriquées en ivraie, dont le goût et les morceaux se répandaient facilement dans les boissons. Pas très pratique. Marvin Stone, alors fabricant de support à cigarettes en papier, eut l’idée d’utiliser une feuille de papier qu’il enroula autour d’un stylo pour créer une forme cylindrique, puis retira le stylo et colla les extrémités du papier. La première paille en papier vit ainsi le jour avant qu’une version améliorée en paraffine soit brevetée. Le produit eut tellement de succès aux Etats-Unis que Marvin Stone vendit plus de pailles que de supports à cigarettes.
Le deuxième Américain a avoir développé la paille aux Etats-Unis fut Joseph Friedman en 1936. Observant sa fille éprouver des difficultés à boire son milkshake avec une paille rigide, l’inventeur dessina et breveta la paille articulée, beaucoup plus pratique. La “Flex straw” eut d’abord du succès dans les hôpitaux, permettant aux malades de s’alimenter plus facilement. Elle fut ensuite développée pour le grand public.
Si l’origine américaine de la paille moderne peut expliquer en partie son succès commercial, Lana Rozenberg, dentiste, y voit surtout un cas de santé publique. “L’hygiène et l’esthétique dentaires sont particulièrement importantes pour les Américains. Boire à la paille permet de minimiser le contact des colorants contenus dans les boissons sur les dents. Ces colorants les tâchent et favorisent l’apparition des caries” . Pour rappel: on vous a déjà expliqué d’où venait l’obsession américaine pour les dents blanches.
“C’est particulièrement vrai pour des boissons comme le vin rouge ou le thé vert, très nocifs pour les dents” précise Rudolf Morgan, également dentiste à Manhattan. Victoria Bennett, de la société Straws and Stripes, fabricant de pailles en Floride, indique quant à elle que “les Américains n’ont jamais eu pour habitude de boire directement depuis le verre ou la cannette car ceux-ci pourraient être mal nettoyés et contenir des bactéries” . Au delà de l’hygiène, Victoria Bennett ajoute que “les Américains ont l’habitude de consommer leur boisson à emporter, qu’ils marchent ou qu’ils soient au bureau. Ajoutez à cela le fait que la plupart des boissons contient des glaçons, il est très difficile de boire sans paille” . D’ailleurs, on vous a aussi expliqué pourquoi les Américains adoraient les glaçons.
Si la paille rencontre un succès fou aux Etats-Unis, avec pas moins de 500 millions d’exemplaires fabriqués chaque jour -de quoi remplir 46.400 bus scolaires par an- son impact sur l’environnement n’est pas négligeable. Selon l’ONG américaine The Ocean Conservancy, les pailles font partie des dix déchets que l’on retrouve le plus dans les océans, un problème pour les animaux comme les tortues de mer qui en ingèrent régulièrement. L’organisation multiplie ainsi les campagnes de sensibilisation pour encourager les Américains à diminuer leur consommation. Entre 5 et 65 ans, un Américain utilise 38.000 pailles, précise l’association américaine de recyclage Eco-Cycle. C’est l’heure de dire “paille-paille” à la paille.
Comprenez-vous les menus aux US ? Faites notre quiz
Vous êtes au restaurant. Votre belle-mère de France vous demande ce que veut dire “scallion”. Et là, c’est le blanc.
Pour tester votre connaissance des menus américains, faites ce quiz concocté avec amour par French Morning. Trouvez les traductions des termes américains suivants et voyez si vous êtes plutôt Daniel Boulud ou si vous feriez mieux de vous acheter un dictionnaire français-anglais.
Tour de Fort Worth : du vélo à n'en plus finir dès le 26 juin
A vos vélos, prêts, partez ! Le Tour de Fort Worth a lieu du 26 juin au 17 juillet cette année. Inspiré du Tour de France, les courses sont destinées aux cyclistes amateurs. Pas moins de 400 personnes ont participé l’an dernier, sur 21 jours au total.
Huit courses/balades sont prévues. Certaines auront lieu sur des routes piétonnes et seront adaptées aux enfants. Les jours où aucune course n’est organisée, le magasin de vélos partenaire du Tour, Bicycle Inc., prévoit des randonnées de 21 km.
Le départ de la première course du Tour est prévu à 7:30am le 26 juin devant le restaurant mexicain Joe T.Garcia’s. Après 19km d’effort, les coureurs pourront récupérer lors d’une soirée qui aura lieu au même endroit.
Quel que soit votre niveau, les courses sont ouvertes à tous. La programmation comprend également des itinéraires pour les marcheurs et les coureurs. Et deux des sorties cyclistes organisées sont taillées sur mesure pour les familles avec des escales prévues au Musée de la Science et de l’Histoire le mercredi 13 juillet à 6pm, et une soirée Cinéma à Bicycle Inc, le samedi 2 juillet à 6pm.
Le Tour s’achèvera le 17 juillet avec une dernière course au Central Market (4651 West Freeway) et une cérémonie de clôture.
Gad Elmaleh à Oakland en septembre
Le roi de l’humour français Gad Elmaleh sera de passage dans la Baie de San Francisco en septembre prochain. C’est à Oakland plus exactement qu’il entend bien donner quelques crampes aux mâchoires. On le retrouve au Fox Theater, le samedi 10 septembre à 8pm.
Considéré aux Etats-Unis comme le “Jerry Seinfeld de la comédie française” , Gad Elmaleh est sans doute l’humoriste le plus apprécié de l’Hexagone. Depuis septembre 2015, il fait rire les foules en anglais. Son spectacle “Gad Elmaleh: All in English ” cartonne aux US. Après avoir fait salle comble dans 16 grandes villes américaines en 2015, il a joué son show au Joe’s Pub de New York jusqu’à la mi-juin. A guichets fermés.
Dès le 1er septembre 2016, il repart en tournée aux Etats-Unis avec quelques dates prévues : Washington, Boston, Seattle, Los Angeles, Oakland et New York en février 2017.
Le "Jardin éternel" de Claire Basler à Houston
On aura sans doute l’impression de se promener dans un grand jardin au Houston Design Center, du 8 juillet au 5 août. La galerie Yvanomor Palix organise “Jardin Éternel“, l’exposition de l’artiste peintre française Claire Basler.
Cette dernière a grandi en France et a suivi une formation artistique à l’école Nationale des Beaux-Arts de Paris. À la fois peintre et dessinatrice, elle a montré son travail à l’international, notamment en France et en Chine. Dans cette exposition houstonite, elle rend hommage aux pouvoirs exceptionnels de la nature et de la végétation. Ses oeuvres représentent la beauté des jardins français et d’autres paysages d’arbres et de fleurs. C’est la première fois qu’elle présente une exposition sur le sol américain. L’artiste sera présente lors du vernissage le vendredi 8 juillet de 10am à midi, et participera à une séance de questions-réponses et de dédicaces.
Les 5 meilleures plages de New York et ses environs
On sait que vous l’attendiez avant d’aller faire trempette. Nous avons passé les plages de New York au peigne fin pour vous proposer ce guide des meilleures plages de New York. C’est parti pour notre top 5 de 2016.
5. Coney Island (Brooklyn)
C’est la plage légendaire de Brooklyn. Coney Island est prise d’assault par les New-Yorkais pendant l’été. Pas toujours facile de trouver une place sur le sable, donc. Pour devancer tout le monde, on vous conseille de marcher vers la droite quand vous arrivez sur la promenade qui longe l’océan. On aime l’ambiance rétro, le parc d’attraction, le “funkiness” des lieux, autrefois un haut-lieu de la fête à New York et qui fait un “comeback” depuis quelques années… Plusieurs activités ont lieu cet été, dont des concerts dans le tout nouveau Amphitheater et le traditionnel concours de gobage de hot-dogs le 4 juillet. Faites un tour au nouveau biergarten du coin, le Steeplechase. Coney Island vous attend sur les lignes D, F, N et Q.
4. Rockaway Park Beach (Queens)
Arrivés au terminus de la ligne A, prenez le shuttle et descendez à Rockaway Park-Beach 116th St (Beach 116). Cette année encore, Rockaway Beach accueille de nombreuses manifestations: yoga on the beach (à 108th St) les samedis à 8am jusqu’au 10 septembre, ateliers de zumba les mardis à 5pm du 5 juillet au 9 août, projection de “Grease” le 7 juillet à 8pm sur la plage au niveau de 94th St… Des stands de nourriture vous attendent aussi le long de la promenade. Si vous êtes à Beach 98, on vous conseille de faire un tour dans la cour intérieure du Playland Motel et de commander un de leurs burgers, très copieux. Sachez que la zone de baignade est limitée à Beach 116 jusqu’en juillet.
3. Long Beach (Long Island)
Non, il ne s’agit pas du Long Beach californien – il y a beaucoup moins de palmiers. Mais cette plage tranquille de Long Island vaut le détour. Ici, l’accès est payant (15 dollars pour les plus de 13 ans, gratuit en dessous). C’est le prix à payer pour la tranquillité. La plage est située à une vingtaine de minutes à pied de la gare du Long Island Railroad (LIRR) dans le centre-ville, où vous pourrez trouver des restaurants, des cafés et des banques. On vous conseille cependant de prendre la voiture si vous le pouvez.
2. Fire Island (Long Island)
On tombe forcément sous le charme de cette île au large du Long Island, où les voitures sont bannies. Ici, dans ce paradis prisé des New-Yorkais en quête de verdure, les maisons en bois se perdent dans les pins et la plage s’étend à perte de vue. L’île compte 17 “communautés” distinctes, avec chacune sa “vibe”, ou spécialité (Cherry Grove et Fire Island Pines sont prisées des LGBT; Saltaire accueille principalement des familles; Fair Harbor est connu pour son atmosphère bobo, etc). Un véritable havre de paix à moins de deux heures de New York. Pour y aller, il faut prendre le Long Island Railroad jusqu’à Bayshore, Patchogue ou Sayville puis prendre un ferry. Il y a des magasins et des restaurants sur l’île, mais on vous conseille de prendre votre panier pique-nique car sur place, tout est cher.
1. Sandy Hook (New Jersey)
Sandy Hook est notre plage favorite. Elle se trouve sur une presqu’île du New Jersey, au sud de New York. Sa particularité: elle est restée sauvage et offre de grandes étendues de sable où se dorer la pilule (et même une plage naturiste nommée Gunnison). Cerise sur le gateau: l’eau est propre. Mais comme tout petit bijou, Sandy Hook se mérite. Le ferry, qui part d’East 35th St et Wall Street, coûte 45 dollars l’aller-retour, et 5 dollars de plus si vous avez un vélo. Des discounts sont offerts dans certains cas. Sur place, une navette vous emmène aux différentes plages, mais vous pouvez aussi vous y rendre à pied. On vous conseille de venir avec vos victuailles. Il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent là-bas.
Autres plages:
- Fort Tilden (Queens): Située près de Rockaway Beach, cette plage est accessible en ferry depuis Pier 11 (Wall Street) et en métro.
- Orchard Beach (Bronx): On y trouve des terrains de beach volley et de basket notamment. La page est ouverte sur le Long Island Sound et est surnommée la “Riviera de New York”. Salsa les dimanches après-midi à partir du 10 juillet. Prendre le métro ligne 6 jusqu’à Pelham Bay Park et le bus Bx21 jusqu’à Orchard Beach.
- South Beach (Staten Island): Une promenade, une longue plage, des restaurants, des musiciens et surtout une superbe vue sur le Verrazano Bridge.
- Jones Beach (Long Island): Plage sauvage accessible en LIRR.
- Montauk (Long Island): Au bout de Long Island. Baignez-vous en admirant l’immensité de l’océan Atlantique. Faites un tour au célèbre phare. Accessible en LIRR aussi.
- Point Pleasant (New Jersey): Plage familiale très animée accessible de Penn Station avec le NJ Transit.
- Atlantic City (New Jersey): On vient ici surtout pour les casinos. Un univers vraiment particulier où la Jersey Shore se retrouve autour de la machine à sous. Plusieurs compagnies de bus s’y rendent et vous offrent une mise de départ à dépenser dans certains casinos.