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Les rooftops à faire (et à éviter) cet été à New York

French Morning continue sa croisade pour rappeler que les rooftops de New York ne se limitent pas au 230 5th. Comme chaque année, nous vous proposons notre sélection estivale des rooftops qui valent le détour. Avec les nouveautés de 2016.

Les nouveaux

Rooftop Reds (note: 4/5 – 5/5 étant la meilleur note)

Ce rooftop-vignoble qui a ouvert le 1er avril se trouve dans un endroit complètement improbable: l’ancien chantier naval du Brooklyn Navy Yard. Pour y accéder, il faut passer la sécurité et se faufiler entre les entrepôts et les conteneurs – ce qui est une expérience en soit – à la recherche du bâtiment numéro 275. Passée la porte du toit, un paysage complètement fou s’offre à vous: près de 200 pieds de vignes dans des bacs, des hamacs et des petites tables avec chaises hautes et un bar qui se trouve dans un local intimiste. On aperçoit l’Empire State, le One World Trade Center et… les grandes cheminées de l’usine voisine.
On a aimé. L’expérience est complètement inédite à New York: boire du vin (et uniquement du vin) sur un rooftop-vignoble, au milieu d’un ancien port. Surtout, il n’y avait que cinq (cinq!) clients lors de notre passage un mercredi soir, ce qui est aussi rare à New York qu’un Parisien qui ne se plaint pas – cependant, l’espace se remplit le week-end. Les jeunes fondateurs de ce rooftop insolite, Chris Papalia et Devin Shomaker, deux Américains enthousiastes qui se sont rencontré lors de leurs études de viticulture, étaient donc très disponibles pour parler de leur vision et expliquer que faire pousser des vignes sur un toit new-yorkais n’est pas si différent que de le faire à Bordeaux. On vous conseille de tester les hamacs, très confortables, et en profiter pour faire le point sur la vie avant que des milliers de New York ne vous rejoignent. Côté vins, il y a deux formules: dégustations de trois vins pour 6 dollars, de six vins pour 12. La quinzaine de vins (rouges, blancs, rosés) est disponible au verre aussi pour 7-10 dollars. Un menu avec charcuterie et pain est proposé aussi.
On a moins aimé. Ce vignoble en hauteur n’a pas commencé à produire son vin. La carte est donc composée de vins faits Upstate New York. Sur les six vins goûtés, nous n’avons été emballés que par un vin blanc. Autre bémol: Rooftop Reds se trouve en haut d’un bâtiment de quatre étages, ce qui n’est pas très haut, et n’est ouvert que jusqu’à 9pm car les visiteurs ne sont plus admis au sein du Brooklyn Navy Yard après cette heure-là.  Le rooftop n’est pas ouvert les lundis et mardis pour permettre aux viticulteurs de travailler sur les vignes. Brooklyn Navy Yard. Site
Yotel Rainbow (note: 2/5)

Ouvert début 2016, le Yotel Rainbow est une grande terrasse haute-en-couleur, avec des tons de rose, bleu, vert et jaune fluo qui s’étalent des coussins aux tapis. Des guirlandes type kermesse et des petits lumignons sont suspendus sous le patio, où vous pourrez siroter cocktails et vins sur des grandes tables de bois. Vous l’aurez compris, l’ambiance est plutôt jeune et décontractée.
On a aimé. Le service est de qualité, avec un personnel à l’écoute et présent. Les prix sont convenables. Comptez minimum $6 pour une bière et $12 pour un cocktail. Aussi, le bar propose des snacks en tout genre et des plats à partager comme un plateau de charcuterie et de fromage, mais aussi des pizzas exotiques à l’ananas et au jalapeño. Le Yotel propose également un happy hour tous les jours de 3pm à 5pm: deux bières ou vins pour le prix d’un.
On a moins aimé. La musique archi-commerciale laisse à désirer. Si vous aimez les belles vues, passez votre chemin. Le rooftop se trouve au quatrième étage, en vis-à-vis avec les immenses buildings voisins. La carte des boissons n’est pas très longue –  une dizaine de breuvages. 570 Tenth Avenue, au quatrième étage du YOTEL, 646-449-7790. Site
St. Cloud (note: 3/5)

Voilà un endroit qui porte bien son nom : en pénétrant dans le St.Cloud, vous réalisez que le ciel sera votre unique plafond. D’emblée, on se laisse séduire par la vue majestueuse sur Times Square, ses écrans, ses buildings colossaux…
On a aimé. Ouvert depuis environ un an, ce rooftop au 17ème étage de l’hôtel historique « The Knickerbocker » (entre la 42e et Broadway) se veut chic et décontracté. L’espace, entrecoupé par de grands piliers, est aménagé de nombreuses tables et canapés qui donnent envie de s’y avachir après une longue journée de travail. Les murs de verdure fleurie apportent une touche « nature », appréciable dans ce repaire entouré d’acier. Une DJette mixe, la musique est punchy sans être prise de tête. Vous aurez aussi l’option vin ou bières artisanales. Les affamés pourront se tourner vers de petites assiettes à partager : huîtres, bagels, fajitas et autres tapas… L’endroit, spacieux, est idéal pour un “afterwork” en couple ou entre amis, et vaut le coup d’oeil.
On a moins aimé. Le choix des cocktails est assez large, mais il faudra y mettre le prix (18$ l’unité). 6 Times Square, New York – 212.204.4980 (fermé le dimanche). Site
Kimoto (note: 1/5)

Situé au Aloft Hotel sur Duffield Street, Kimoto Rooftop se veut à la fois restaurant asiatique et jardin de bières. Nous étions impatients de le découvrir, car c’est l’unique rooftop de Downtown Brooklyn et il nous promettait des vues “à couper le souffle” de la Statue de la Liberté et l’Hudson River notamment. Résultat: on était pressé d’en repartir.
On a aimé. Nous avions fait une réservation pour six personnes pour dîner. Le manager peut remercier la serveuse, souriante et attentionnée pour avoir été le seul élément positif de notre passage là-bas.
On a moins aimé. A peu près tout le reste. La table pour six avait été dressée prés du bar dans l’entrée du rooftop. Bref, au milieu du passage. Cela donnait l’impression que la table n’avait été installée que pour honorer la réservation, au mépris du confort des clients. Plats en retard, boissons non disponibles, verres en plastique, couteaux absents: l’expérience que nous avons eue nous a laissé avec une impression de “cheap” et d’amateurisme à tous les niveaux. Les salades commandées faisaient la tronche et le burger (15 dollars) était servi sans frites. Quant au rooftop ? Il est petit et la vue ne réveillerait pas un mort. Bref, un endroit à éviter. 216 Duffield Street, Brooklyn Site
Rock & Reilly’s (note: 3/5)

Le Rock & Reilly’s a ouvert à New York fin mai, perché dans les hauteurs du Renaissance Hotel.
On a aimé. Pub irlandais oblige, il propose un assortiment impressionnant d’une soixantaine de whiskys à partir de $8 et de bières à $6. Vous aurez également le choix entre plusieurs cocktails aux noms évocateurs, dont le Ginger Bitch à base de whisky, citron et de ginger ale. Côté menu, on ne trouve que des valeurs sûres: des burgers, tacos ou des nachos. Parfait pour accompagner le bar, ouvert de 6pm à 2am. Déco boisée et poutres apparentes, l’atmosphère est intimiste, rajoutant cachet et authenticité au bar. Petit plus: ce pub spacieux dispose d’un toit rétractable. Idéal pour les soirées pluvieuses.
On a moins aimé. Le manque de luminosité et l’altitude (nous ne sommes qu’au cinquième étage). 218 West 35th Street. 212-239-0014. Site

A venir cet été

SLS Park Avenue

Le SLS Hotel ouvrira cet été sur Park Avenue et la 30e rue, dans le quartier de Nomad. Le rooftop sera luxueux, à l’image de ce futur hôtel de 14 étages décoré par le Français Philippe Starck. 444 Park Ave South, New York. Site
The Bernic

C’est dans le quartier de Turtle Bay que l’hôtel The Bernic ouvrira officiellement ses portes le vendredi 15 juillet, à quelques blocks du Chrysler Building, de Grand Central et des Nations Unies. Le rooftop sera un restaurant italo-américain, Allora, avec une “vue à 360 degrés de la ville” et un bar en marbre, selon le site de l’hôtel. 145 East 47th Street. 844-885-2376. Site

Nos petits favoris

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Penthouse808
  • Penthouse808: Depuis le rooftop du Ravel Hotel à Long Island City, on embrasse toute la skyline de l’Upper East Side, Roosevelt Island et Queens et, surtout, on a le nez sur le magnifique Queensborough Bridge. Ce rooftop peu connu fait partie de nos coups de coeur. Penthouse 808, 8-08 Queens Plaza South, Long Island City. Site
  • B 54, au Hyatt Times Square: La vue depuis ce rooftop est superbe, et pour cause: B 54, située au 54e étage du Hyatt Times Square, est le rooftop le plus élevé de la ville. 54 Rootop Lounge, 135 W. 45th St. Site
  • Jimmy, at The James NY: On aime bien cette terrasse de SoHo, au sommet de l’hôtel James New York. Pas très haute (18ème étage), avec une piscine au centre et des chaises longues, elle offre une belle vue dégagée sur le sud de Manhattan. Jimmy, at the James New York, 15 Thompson St. Site
  • Berry Park: Si vous cherchez une ambiance décontractée, pas prise de tête, ce rooftop de Greenpoint est pour vous. 4 Berry St, Brooklyn. Site
  • The Refinery rooftop: Pas très haut mais tout mignon, ce roof plein de plantes vous permettra de profiter d’une pleine vue sur l’Empire State. Rooftop Terrace at The Refinery Hotel – 63W 38th Street. Site


Par Nathalie Bhoyrub, Emmanuelle Rivière et Alexis Buisson

Pourquoi les douches sont-elles fixées au mur aux US ?

La douche est synonyme de plaisir, mais pas pour les expatriés français aux Etats-Unis. Bon nombre de douches aux Etats-Unis sont équipées de pommes (fixées au mur) alors que nous autres Français sommes habitués à utiliser des pommeaux de douche (amovibles) – ou “douchettes” – qui peuvent se prendre en main et sont reliées au système d’eau par un tuyau.
Le résultat: contorsions dans tous les sens pour se laver, galères pour rincer les murs couverts de shampooing… Bref, une vraie douche froide. Pourquoi les Américains préfèrent-ils les pommes de douche à notre bonne vielle “douchette”? C’est la question bête de la semaine.
Pour David Malcom, fondateur de High Sierra Showerheads, une entreprise californienne de pommes de douches économiques, c’est une question de pression. « Ici, les gens sont habitués à se doucher avec une forte pression d’eau, contrairement aux Européens. Cette pression élevée nécessite une pomme de douche plus éloignée du corps afin de mieux pouvoir se rincer. A l’inverse, la pression d’eau plus faible en Europe implique un pommeau près du corps , donc amovible, avance-t-il, sans certitude. Le système de tuyauterie interne est plus ancien en Europe qu’aux Etats-Unis. Les tuyaux européens seraient donc davantage susceptibles de lâcher si la pression de l’eau était aussi élevée qu’ici” .
Autre hypothèse: acheminer l’eau dans les étages supérieurs des maisons ou des immeubles nécessite un système de pompe. Avoir une douche directement incrustée dans le mur affecte moins la pression de l’eau qui en sort que si elle était relié au système par un tuyau.
Pour Janel Laban, “cela s’explique par une raison très simple: les pommes de douches sont tout simplement ce qui a été installé en premier lieu dans de nombreux appartements et maisons, et même si c’est assez simple et relativement peu coûteux de les changer, cela implique une corvée et une dépense supplémentaire lors d’un emménagement. Par ailleurs, comme les pommeaux de douche sont plus rares, moins de personnes les ont utilisés en grandissant. Ils ne ressentent pas le besoin d’en avoir et n’en veulent pas. »
L’an dernier, Apartment Therapy a publié un article intitulé Sérieusement, pourquoi n’utilisez-vous pas un pommeau de douche ?  dans lequel la journaliste s’étonnait de voir autant de ses compatriotes utiliser des douches stationnaires, qu’elle jugeait moins pratiques. Et d’énumérer les différents avantages de la douchette: “c’est ajustable pour permettre à des personnes de tailles différentes de se doucher confortablement; cela permet de cibler des zones spécifiques de la baignoire; c’est plus simple pour donner un bain à mon chien et rincer tout le shampooing sur ses poils…” 

L’article a déclenché de nombreux commentaires pour et contre. Les “anti” ont avancé la faible pression de l’eau sortant des pommeaux, le fait que les enfants s’en servaient pour arroser toute la salle de bain et le confort de ne pas avoir à tenir quelque chose pendant la douche. Dans le camp opposé, ceux qui avaient osé faire la transition vers le pommeau de douche se disaient ravis du changement.

« D’après les retours sur notre site, beaucoup de lecteurs préfèrent la douchette et ont voulu faire ce changement dans leur maison donc, clairement, la popularité des pommeaux de douche est en hausse, au moins chez les personnes qui sont partantes pour réaliser un rapide projet DIY (Do It Yourself), ce qui décrit bien notre lectorat, poursuit Janel Laban. Je sais que les salles de bain des nouveaux bâtiments comprennent des options de pommeaux de douche haut-de-gamme combinées avec des douches fixes à effet pluie. C’est un bonus de luxe (…) qui était bien moins courant il y a vingt ans.” La changement est en marche.

 

Loi Travail: le droit à la déconnexion français fascine le New Yorker

Revue de presse. La Loi El Khomri a beaucoup d’opposants. Mais il y a au moins une personne qui lui trouve du bon: la journaliste du New Yorker Lauren Collins.
Dans un article publié le 24 mai, elle met en lumière une disposition peu connue de ce texte controversé: son article 25 relatif au droit à la déconnexion. Son objectif: “suggérer aux entreprises – suivant l’exemple de Volkswagen, qui éteint ses serveurs après le travail, et Daimler, qui autorise ses employés à supprimer automatiquement les e-mails reçus pendant les vacances – de négocier des politiques pour limiter les intrusions du travail dans les foyers des travailleurs (ou dans les bingo halls, les clubs de salsa ou n’importe quel endroit où ils se trouvent quand ils ne sont pas au bureau.
Selon la journaliste, cet article “propose une solution face au problème des appels incessants, à tout moment de la journée, et aux boîtes mails saturées” . Avec l’essor d’internet et le développement des technologies de l’information et de la communicationce phénomène peut “avoir un impact sur la santé des travailleurs”. “D’une certaine manière, la loi cherche à réglementer une question simple: personne ne veut travailler gratuitement. Mais il y a une dimension métaphysique séduisante dans l’idée de reconnaitre que tout – nos appareils et donc nous – ne peut pas être “on” en permanence. Que chacun à le droit de s’effacer de temps en temps. Le droit de se déconnecter est, en effet, le droit d’être oublié entre 6pm et 9am” , écrit-elle.
Pour Lauren Collins, cette disposition ne devrait pas être utilisée pour montrer que les Français sont paresseux. Au contraire. Louant la productivité française, elle note qu’ “en France, la vie personnelle n’est pas une entité passive, les restes d’une existence qui n’a pas été rongée par le travail, mais une entité séparée dont la souveraineté vaut le coup d’être défendue, même si cela veut dire de ne pas finir un tableur excel à l’heure. Une étude récente a trouvé que 67% des travailleurs américains ont ressenti des appels fantômes – ils étaient inquiets que quelqu’un voulait les joindre, même s’ils étaient libres. “Le droit de se déconnecter n’est pas un problème français, mais plutôt une réponse française à un problème contre lequel nous luttons tous” .
“Mais qu’adviendrait-il si nous mettions nos portables en mode silencieux, si nous laissions nos ordinateurs portables prendre la poussière pendant les vacances. Et si nous le faisions, serions-nous plus heureux ?” , s’interroge la journaliste. Le droit de se déconnecter “est une opportunité pour avoir un peu plus d’espace pour respirer et de réaliser que le monde ne va pas s’arrêter de tourner pour autant…”

10 choses à faire à New York si vous restez pour Memorial Day

Ce week-end, votre rêve le plus fou devient réalité: New York sera vide. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’y aura rien à faire. Petite guide pour survivre à New York pendant Memorial Day Weekend.
1- Pique-niquer sur Governors Island
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C’est reparti : Governors Island ouvre pour la saison ce week-end. Pour s’y rendre, on prend le bateau à Wall Street ou à Brooklyn (Pier 6), et quelques minutes plus tard, on débarque sur cet îlot de verdure sans voitures d’une soixantaine d’hectares, avec d’immenses pelouses, des jeux pour enfants, une ferme, et une vue imprenable sur Manhattan et la Statue de la Liberté. On peut louer des vélos sur place, ou batifoler dans des hamacs. Pour déjeuner, plusieurs food-trucks sont regroupés dans une petite allée. Chaque week-end, différents évènements sont organisés : dimanche 29 mai, il y aura des concerts de musique classique ainsi que des animations pour les enfants (magie, art, lectures). Pour la programmation 2016, lire notre articleGovernors Island, Plus d’infos ici.
2- Voir l’exposition Moholy-Nagy au Guggenheim
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Peintre, photographe, réalisateur de films avant-gardistes, Laszlo Moholy-Nagy fut l’un des éléments moteur du Bahaus. Et l’un des représentants les plus célèbres de l’art moderne des années 30. Hongrois naturalisé américain, cet artiste décédé en 1946 a également fondé le Chicago Institute of Design. L’exposition du Guggenheim, première rétrospective consacrée à cet artiste depuis 50 ans, débute le 27 mai, et se termine le 7 septembre. Moholy-Nagy : Future Present, Guggenheim Museum, 1071 5th Ave, New York. Plus d’infos ici.
3-  Se laisser emporter par de la danse africaine au BAM
BAM
Le festival DanceAfrica est, au BAM, une vraie tradition, organisé cette année pour la 39ème édition. Pendant quatre jours (du 27 au 30 mai), vous pourrez assister à des spectacles de danse afro (dont celui du fameux Ballet African Renaissance), des concerts, des performances. Un grand marché africain est aussi organisé du 28 au 30 mai, avec de l’artisanat et de la nourriture. DanceAfrica, BAM, 30 Lafayette Ave, Brooklyn. Plus d’infos ici.
4- Tenter le marché aux puces de Bushwick
Bushwick
Un petit marché aux puces (50 vendeurs environ) sympathique, qui vous donnera l’occasion de visiter de jour le quartier de Bushwick, à Brooklyn. Après avoir fait un tour parmi les marchands de robes et bijoux vintage, allez jeter un oeil aux diverses fresques murales éparpillées autour du métro Morgan. Avant de bruncher dans l’un des restaurants branchés du coin, autour du métro Jefferson St. Bushwick Flea Market, au coin de Wyckoff Ave. et Willoughby Ave. Samedi et dimanche, à partir de 10am. Plus d’infos ici.
5- Admirer de belles robes au Met
Saint-Laurent
Depuis début mai, le Metropolitan Museum accueille une exposition consacrée à la mode et la technologie. Ou comment de nouvelles techniques ou matériaux, combinés au génie de créateurs de mode, ont donné naissance à de folles créations depuis un demi-siècle. Parmi les clous de l’exposition, une somptueuse robe conçue par Karl Lagerfeld pour Chanel, une robe en plumes aérienne réalisée par Saint-Laurent en 1969, une robe Dior en nylon… Manus X Machina, Metropolitan Museum, jusqu’au 14 août. 1000 5th avenue. Plus d’infos ici.
6- S’échapper une journée à Dia:Beacon
Bourgeois
Pour sortir de la ville, prenez le train à Grand Central ou Harlem 125th et descendez à Beacon, une petite ville au nord de New York. De là, vous pourrez visiter Dia:Beacon, l’un des musées d’art contemporain les plus intéressants de la région. On peut y voir des oeuvres et installations de maîtres de l’art contemporain comme Louise Bourgeois, Walter De Maria, Donald Judd, Sol LeWitt, Bruce Nauman… Le trajet en train lui-même vaut la peine : on longe pendant une heure les rives de l’Hudson, à quelques mètres de l’eau. Dia:Beacon. Plus d’infos ici.
7- Voir le dimanche soir tomber à Mister Sunday
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Mister Sunday a quitté Industry City pour s’installer chez Nowadays, à Ridgewood (un quartier de Queens, à la frontière de Bushwick). Au programme : DJ et danse pour tout le monde, bières, tacos, burgers et plats végétariens, le tout à l’extérieur et en plein après-midi, jusqu’à la tombée de la nuit. Mieux vaut prendre son ticket à l’avance. Mister Sunday, 56-06 Cooper Avenue, Dimanche de 3pm à 9pm. Plus d’infos ici.
8- Ressortir son maillot 
Coney Island
Le week-end de Memorial Day lance officiellement la saison des plages. Maintenant que vous pouvez porter shorts, espadrilles et pantalons blancs, aller donc tâter la température de l’eau sur l’une des plages de New York ou des environs. Coney Island, les Rockaways et Sandy Hook sont facilement accessibles pour une journée, en métro ou en bateau. Et oui, vous pourrez vous baigner !
9- Acheter un objet bizarre à Gowanus
Morbid
Le Morbid Anatomy Museum, un musée consacré aux choses bizarres et glauques (pensez animaux empaillés, monstres, vieux instruments de médecine, momies, squelettes et grimoires) organise un marché aux puces dimanche 29 mai dans l’après-midi, avec des vendeurs et collectionneurs d’objets morbides. Pour qui cette collection de dents ? Ce flea market aura lieu à The Bell House, de 12pm à 6pm. Morbid Anatomy Flea Market, 149 7th St, Brooklyn. Plus d’infos ici.
10-  Décortiquer des pattes de crabe à Red Hook
Brooklyn CRAB
Pour prendre l’air tout en restant en ville, une balade à Red Hook, à Brooklyn, est une bouffée d’oxygène. Le meilleur moyen de s’y rendre, depuis Manhattan (Pier 11), est de prendre le bateau Ikea (gratuit), et de descendre en face du Fairway. De là, on gagne les petites rues de Red Hook, et on commande des calamars, des crabes et des frites chez Brooklyn Crab, dans une ambiance de cabane de pêcheurs. Les carnivores invétérés opteront pour Hometown, l’excellent barbecue au feu de bois situé juste à côté, qui accueille familles et groupes d’amis sur des tables communes. Brooklyn Crab, 24 Reed St, Brooklyn. Hometown, 454 Van Brunt St, Brooklyn.

Mathilde Piton, la Française qui veut vous donner les clés de Boston

« Beaucoup de gens me demandaient : quand est-ce que tu fais ton guide ?  J’avais envie d’un nouveau défi, et je me suis lancée » , explique la blogueuse Mathilde Piton, 33 ans, qui vient de publier son premier e-book, Boston, le nez en l’air.
Un guide de Boston qui s’adresse particulièrement aux expatriés qui arrivent ou vivent à Boston, ou aux touristes qui vont y passer quelques jours. Il est découpé en 50 fiches de promenades, idées de sorties ou d’activités, avec des bonnes adresses, des infos, des petits encadrés avec des anecdotes… Et de jolies illustrations, à base de photos, cartes ou de dessins, donnant à l’ensemble un petit côté scrapbook. Un peu plus de trois semaines après sa sortie, Mathilde Piton en a vendu 120.
Une pierre de plus dans le jardin de cette Française, qui s’est installée à Boston en janvier 2012 avec son mari chercheur en neurosciences (“on s’est mariés un mois avant”). Elle avait alors 28 ans, venait de démissionner de son poste dans l’édition de manuels pratiques, à Paris. Elle lance alors Le Blog de Mathilde, tourné vers l’exploration de Boston, de la côte est, et plus généralement des Etats-Unis.
Un site au design de qualité avec de belles photos, des conseils de voyages, des observations rigolotes sur la société américaine, un ton agréable : il n’en fallait pas plus pour que le blog s’envole. Le Blog de Mathilde compte aujourd’hui 68.000 visiteurs uniques par mois, dit-elle.
Les photos, ce sont souvent son mari qui les fait – son compagnon de voyage avec qui elle a parcouru le Colorado, le Texas, le Montana, l’Arizona ou la Floride. Et qui est aussi mordu de voyages qu’elle.
Boston le nez en l'air ebook-2
Forte du succès de son blog, Mathilde Piton a réussi à en tirer parti pour gagner sa vie. Elle a monté une entreprise parrallèle qui organise des visites guidées thématiques de Boston en français – elle vient d’embaucher une personnes pour l’aider sur ce front. « J’aime beaucoup cela, cela me permet de rencontrer du monde. Les gens se parlent aussi entre eux,  je leur fais vivre une vraie expérience », observe-t-elle.
Mathilde Piton se passionne également pour le yoga (au point de dédier à cette pratique un blog spécial), et travaille en free-lance pour des éditeurs français. Ces derniers temps, elle a rédigé des quizz pour les éditions Larousse, une actualisation du Guide Vert de la Nouvelle Angleterre, des manuels…
Vous pourrez la croiser le nez derrière son MacBook dans divers cafés de Boston, en particulier à Fenway, où elle habite. “Cette nouvelle vie, je trouve cela très cool. Même si des fois je me dis, c’est pas possible, c’est trop cool ! Je fais du yoga, je voyage, j’écris, je rencontre plein de gens… Les clients sont là et ça roule. Mais comme tout travailleur indépendant, je dois travailler beaucoup, et un peu tout le temps…” Mathilde Piton a d’autres projets en tête. A commencer par une version papier du guide, si le succès est au rendez-vous.

Brasserie Séoul, un Coréen à l'accent français à Brooklyn

Un restaurant qui propose à la fois un croque-madame et du bibimbap coréen, ça ne court pas les rues. Pourtant, c’est le pari de Brasserie Séoul, une tablée franco-coréenne qui a ouvert mi-mai à Boerum Hill (Brooklyn).
Nous avons décidé de nous baser sur le concept de la brasserie car notre menu propose une offre large et élaborée avec un service clientèle haut-de-gamme. Tout le monde est très enthousiaste et trouve l’idée intéressante” , explique Yura Cho, sa co-fondatrice.
Originaire de Séoul, elle a vécu plusieurs années au Canada avant de s’installer définitivement dans la Grande Pomme pour des raisons professionnelles. Diplômée de l’université américaine NYU en Liberal Arts, elle a passé une année d’échange sur le campus de l’université à Paris. “C’est une très belle ville. J’ai eu quelques connaissances de français par le passé, mais il est malheureusement difficile de le pratiquer ici.”
La jeune femme, avec un agenda digne d’une ministre, jongle entre deux établissements. En effet, Yura Cho dirige aussi le restaurant coréen Kristalbelli ouvert en 2012 à Manhattan. Avec son associé Joon Kim, ils espèrent créer leur propre chaîne de restauration. “Brasserie Séoul n’est donc que la deuxième étape de notre projet.”
Même si le lieu se présente comme “un restaurant de cuisine française avec un twist coréen”, la carte concoctée par le chef issu du French Culinary Institute est essentiellement coréenne voire asiatique. On y trouve un tartare de boeuf wagyu, des plats à base de canard et de nouilles servis avec de la salade kimchi. En plat principal, laissez vous tenter par le “Duck Gujeolpan” , un plat de canard servi en tranches accompagné de légumes et d’oeufs. En dessert, on vous recommande les succulentes madeleines dans leur bocal. La carte des vins est, elle, essentiellement française. Mais les amateurs de liqueur y trouveront aussi la fameux soju coréen, à base de riz.
 
 
 
 

Un déjeuner sur l'histoire des oeuvres d'art volées avec la FACC Houston

La chambre de commerce franco-américaine de Houston (FACC) organise le 7 juin un luncheon intitulé “The Art of Business” qui reviendra sur l’histoire des oeuvres d’art volées, pillées ou perdues.
Avocat spécialiste d’art chez Norton Rose Fulbright et membre du conseil d’administration du Museum of Fine Arts, Andrius Kontrimas est l’invité de cette conférence-déjeuner qui aura lieu à l’Hotel Granduca à partir de midi. Son expertise porte notamment sur les poursuites judiciaires relatives aux oeuvres pillées ou volées pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Rencontrez l'inventeur de l' "Uber de la psychothérapie"

Rejoignez-nous pour le premier “Mix & Mingle” co-organisé par French Morning et FrenchFounders et découvrez Oren Frank, le co-fondateur de Talkspace, une start-up qui fait parler.
Fondée il y a quatre ans par Oren Frank et son épouse, Talkspace propose la psychothérapie en ligne. Les patients s’abonnent (pour 25$ par semaine) et peuvent échanger par text à toute heure du jour et de la nuit avec un psycho-thérapeute.
Pour certains, “l’Uber des psys” et ses concurrents sont en train de révolutionner la psychothérapie. Un Américain sur cinq souffrirait de problèmes de santé mentale qui restent pour la majorité non traités. C’est le marché de Talkspace, qui a déjà levé 13 millions de dollars pour financer son développement et revendique plus de 200.000 utilisateurs et quelque 500 thérapeutes.
Mercredi 1er juin, Oren Frank viendra nous parler des défis d’une start-up dans cet univers très traditionnel plus habitué aux divans qu’aux smart phones.
 
 

Expos, drones, jazz: que faire sur Governors Island cet été ?

Voici venu le temps des rires et des chants sur l’île…des gouverneurs. Comme chaque année à l’occasion du week-end de Memorial Day, Governors Island rouvre ses portes au public – le samedi 28 mai cette année. L’île est accessible en ferry depuis Battery Park ou Brooklyn (Pier 6).
Au-delà des activités et installations permanentes (mini-golf, visite guidée de la partie historique de l’île, vélos, hamacs), l’endroit offre un éventail d’évènements et de divertissements. La programmation n’a jamais été aussi riche qu’en 2016.
En 2016, on retrouvera la désormais traditionnelle Jazz Age Lawn Party. Ce spectacle de jazz et de danse des années 20 et 30 reprend ses droits les 11-12 juin et le 13-14 août. La musique sera très présente sur l’île tout au long de l’été avec différents rendez-vous organisés par Make Music New York. Des groupes de blue grass, folk, Americana prendront place sur les marches de certaines petites maisons de l’île l’après-midi du 18 juin. La communauté punk a rendez-vous le lendemain pour Punk Island.
Côté expos et installations, venez découvrir “Sky Cannon”. L’artiste Brad Farwell a placé des miroirs dans les becs de cinq canons utilisés pendant la Guerre Civile. Chacun est positionné de façon à ce que la personne qui regarde au travers voit le ciel. Du 7 juillet au 25 septembre, la New-York Historical Society présente une exposition sur les magnifiques aquarelles de John James Audubon, l’ornithologue et peintre qui signa The Birds of America. Et tous les jours jusqu’au 25 septembre, découvrez à Nolan Park une exposition sur les découvertes archéologiques faites sur l’île. Elles racontent l’histoire de ce petit morceau de terre et ses occupants, des “Native Americans” à l’armée britannique.
Insolite aussi: du 5 au 7 août, un championnat de course de drones aura lieu dans les airs de Governors Island. Plusieurs pilotes américains (et leurs engins volants) tenteront de franchir la ligne d’arrivée aussi rapidement que possible pour décrocher une place pour les championnats du monde. C’est du sérieux.
Les sportifs ne seront pas en reste. Les amateurs de badminton pourront venir faire virevolter leurs volants lors d’un grand tournoi par équipes (samedi 18 juin) et les fans de baseball pourront assister le 30 juillet à un match joué dans les conditions de 1864, sans gants.
Cette année, la grande nouveauté sur l’île, c’est « The Hills »: quatre collines artificielles offrant une vue panoramique de la Baie et la Statue de la Liberté. Armez vous de votre selfie stick. Il sera possible de visiter le site en avant-première les trois jours du long week-end de Memorial Day. Autrement, il faudra patienter jusqu’à l’ouverture officielle le 19 juillet.
Si vous êtes un aficionado du rosé, impossible de passer à côté de Pinknic, un pique-nique géant et festival de musique dédiés à la boisson de l’été (samedi 9 et dimanche 10 juillet). Pensez à reserver votre place au préalable.
En plus de venir vous faire dorer la pilule sur la pelouse, vous pourrez aussi pour la première fois, venir faire griller vos ribs. Aux tables de pique-nique déjà en place s’ajoutent six nouveaux barbecues à disposition des visiteurs. Anniversaire, réunion de famille, fiesta entre amis, vous pouvez réserver un coin de l’île rien que pour vous.
Vous avez jusqu’au dimanche 25 septembre pour venir découvrir ce petit coin de paradis vert aux abords de la ville.

Maison Crêpes, une crêperie française au milieu des musées de Houston

Vous avez une raison supplémentaire de faire un tour au Museum District : une crêperie française, tenue par une cuisinière aguerrie, Delphine Montandon, vient d’y ouvrir ses portes.
Située sur Main Street, à quelques encablures du Museum of Fine Arts notamment, Maison Crêpes comblera les nostalgiques de la crêpe (surtout dans sa version blé noir, trop rare).
Delphine Montandon, une Savoyarde qui vit aux Etats-Unis depuis dix ans. Elle est passée auparavant par l’Australie, à la suite d’études de CAP cuisine et restauration. En ouvrant son établissement, elle réalise un vieux rêve : “J’avais depuis longtemps le projet d’ouvrir ma crêperie, ou quelque chose d’approchant comme une “boutique” de snacks à emporter de qualité. Je me disais: ‘après que mon enfant entre en primaire…’ J’ai commencé par des ateliers de cuisine française qui ont beaucoup plu. Je dévoilais les mystères de recettes françaises, comme le coq au vin, le boeuf bourguignon ou le gratin dauphinois. Des choses un peu élaborées. Seulement, ce qui intéressait le plus mes clients américains, c’étaient les crêpes. La demande revenait constamment. Alors j’ai débuté un service de crêpes façon traiteur à domicile.
Si elle a fait du domicile pour des soirées privées – et pour le Consul notamment – elle décide sauter le pas en septembre et de se lancer dans l’ouverture d’un restaurant, encouragée par plusieurs chefs français connus de Houston. “C’était formidable de recevoir le soutien de Jacques Fox (propriétaire d’Artisans, ndr) ou du chef de l’Olivier. Ils m’ont donné plein de tuyaux, en toute simplicité. Alors un changement de vie plus tard, je me lançais avec l’aide financière de mes parents. Bien sûr au début, c’était difficile, mais je vis mon rêve.
Pourquoi le quartier des musées ?” lui demande-t-on souvent. “Je fréquente beaucoup cet endroit avec mes enfants et il n’y avait rien sur Main Street, pas de café ni aucun point de restauration rapide pour une collation après une sortie en famille. Cela m’a donc semblé le bon endroit pour m’installer.
Le décor sobre de café parisien branché, aux chaises et tabourets métalliques, invite à un micro-voyage en France.
J’ai fait exprès de faire un décor minimaliste pour se concentrer sur ce qu’il y a dans l’assiette, précise-t-elle. Je ne travaille qu’avec des produits frais, et propose une fois par mois une “spéciale” selon mon inspiration.” Venez choisir votre galette salée et crêpe sucrée, comme en Bretagne, tous les jours de la semaine, de 9am à 4pm.
 

À Atelier Emmanuel, les cheveux sont dans le vent

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(Article partenaire) Créé par le coiffeur français Emmanuel Noel, Atelier Emmanuel est l’un des salons de beauté les plus populaires de San Francisco. Fondée il y a plus de 13 ans, cette petite entreprise a su constamment se réinventer pour rester compétitive et être “plus qu’un salon de beauté” .

Leur coeur de métier est (bien sûr) d’offrir à leurs clients tout un éventail de services de qualité : de la coiffure aux manucures, en passant par les soins du visage et l’épilation. Le tout dans une atmosphère professionnelle et en assurant une expérience client impeccable. Un maître-mot : savoir-faire (‘craftsmanship’ en anglais). Mais cela ne suffit pas pour se différencier parmi les nombreuses options disponibles à San Francisco (plus d’une centaine de salons rien que dans le quartier d’Union Square!). Atelier Emmanuel s’est aussi développé grâce à la diversité de ses activités ‘extra curriculum’, telles que l’éducation continue de ses employés et son implication au sein de la communauté mode et beauté de San Francisco. En voici quelques exemples :

AE Academy : tous les lundis, Emmanuel dédie son temps à de jeunes diplômés d’écoles de cosmétologie pour approfondir leurs compétences sur les différents aspects du métier. Pour faire une analogie rapide, c’est comme si des diplômés Bachelor intégraient une Graduate School. Ainsi, Emmanuel leur transmet les standards exigeants de la coiffure française. Côté spa, l’éducatrice Shelley Costantini fait de même pour les jeunes esthéticien(ne)s. Former les cosmétologistes de demain, Emmanuel compte sur cela pour rester un salon jeune, trendy mais toujours “quali” .

Never stop learning : pour les coiffeurs et esthéticiennes expérimentés aussi, Atelier Emmanuel propose régulièrement des cours afin de les former sur les dernières techniques et les nouveaux produits. Et ces classes peuvent être animées par des employés qui ont ainsi l’opportunité d’ajouter une corde à leur arc. Investir dans l’éducation, et apporter de la valeur ajoutée à ses équipes: un deuxième pilier pour renforcer son business.

Les évènements : Atelier Emmanuel encourage ses employés à sortir de leur zone de confort et aller aiguiser leurs compétences hors du salon. Défilés de mode, séances photos, mariages, évènements d’entreprises permettent de stimuler la créativité et la rapidité d’exécution. L’objectif : sortir de la norme et repousser ses limites. Comme la transition Haute Couture – Prêt-à-porter, ce passage des évènements à ‘la chaise’ permet de proposer à la clientèle des variantes toujours fraîches de la coiffure traditionnelle.

Au-delà des évènements hors salon, Atelier Emmanuel met aussi régulièrement son bel espace à disposition de ses partenaires. D’une pierre deux coups, cela permet de rendre service à la communauté et d’accroître la visibilité du salon auprès de clients potentiels.

Ces évènements sont aussi l’occasion de créer des synergies avec d’autres entreprises locales. À terme, cela engendre de jolies collaborations et nourrit le cercle vertueux en créant de nouveaux évènements, de nouveaux concepts.

En conclusion: créer un environnement qui empêche de se reposer sur ses lauriers, s’impliquer dans sa communauté, rester en avant des tendances, et favoriser l’éducation pour surprendre ses clients et valoriser ses employés. Voilà quelques secrets d’un Small Business pérenne à San Francisco.

Pour en savoir plus: 

Le site d’Atelier Emmanuel

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French American Business Awards: Bluefox et Calso sacrées

Ils développent leurs business dans les logiciels, le social, le mobile, l’alimentation, l’agriculture, en mode B-to-B, le B-to-C, voire les deux… Les 18 entreprises franco-américaines récompensées dans 10 catégories, lors de la troisième édition des French-American Business Awards, sont un kaléidoscope de vocations et de projets. 
La cérémonie, organisée mercredi 25 mai par la French American Chamber of Commerce de San Francisco, a attiré quelque 300 personnes : nouveaux arrivants de la Baie, visiteurs de passage dans la Silicon Valley et habitants de longue date s’y sont retrouvés. On parle projets, carrières, visas, le tout dans un esprit de franche camaraderie.
En anglais, depuis la tribune, les entrepreneurs s’adressent aux entrepreneurs. Et certains conseils viennent du coeur. « Il faut travailler sans relâche et toujours garder espoir », estime Guillaume de la Tour, fondateur de la start-up Bluefox, née en Bretagne et qu’il développe aux Etats-Unis. Elle a été désignée “Start-up de l’année” (prix du public). “On ne peut pas tenir sans le soutien d’un conjoint, d’une famille”, confie également Guillaume de la Tour. Le succès d’une entreprise, “c’est un travail d’équipe”, avec ses proches.
Le pitch de Bluefox : détecter des smartphones en temps réel. Une option qui doit séduire les marques (pour mieux comprendre et interagir avec leurs consommateurs), mais aussi les assurances (savoir combien il y a personnes dans une pièce), les banques… 
Toujours dans la catégorie start-up de l’année, le prix du jury est revenu mercredi soir à la start-up à but non lucratif Calso, qui crée des programmes de réinsertion. Un exemple ? Son programme Drone and Good, qui offre à ceux qui sont loin du marché du travail une formation au pilotage de drones et une aide à la recherche d’emploi. Créé en 2014 par le multi-entrepreneur social Nicolas Hazard, Calso a aussi lancé deux accélérateurs : Tarmac TX et Tarmac SF. 

La bonne idée, seule, ne suffit pas. « Il faut avoir de la ressource… mais aussi de la chance », lance pour sa part Frédéric Stemmelin, de Symphony, récompensée dans la catégorie « High Tech, plus de 30 millions de dollars en revenus ou financement ». Frédéric Stemmelin, qui est aussi président de la French American Chamber of Commerce de San Francisco, relevait : « L’une des difficultés en tant que créateur d’une entreprise, c est que vous êtes seul ». Pour autant, il ne faut pas hésiter « à parler de ses doutes, de ses peurs et de ses rêves ; cela m’a aidé à prendre les bonnes décisions »

Symphony, dont le CEO David Gurlé a lui-même reçu une mention spéciale dans la catégorie “personnalité de l’année”, propose un système de communication et de gestion des tâches en équipe, via le cloud, qui veut concurrencer Bloomberg.

Le fondateur de La Boulange, l’incontournable Pascal Rigo, nommé « personnalité de l’année » propose un conseil d’un autre genre : « il ne s’agit pas de vendre très cher votre compagnie. Non, le truc, c’est de la racheter pour vraiment très peu ! », ironise-t-il, pour le plus grand plaisir de l’audience, complice, qui applaudit ce clin d’oeil au rachat par Starbucks puis à la revente de ses boulangeries.
Le jury des FABA avait enfin choisi cette année de distinguer, sous le titre “lifetime achievement”, Philippe Kahn. Inventeur, innovateur, créateur de quatre entreprises de la tech, musicien, Philippe Kahn est notamment connu pour une photo de la naissance de sa fille, que l’on estime être la première photo prise par un téléphone et partagée instantanément et publiquement. C’était en 1997. Il baigne aujourd’hui dans l’Internet des objets et les wearables, en tant que CEO de Fullpower.