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À Atelier Emmanuel, les cheveux sont dans le vent

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(Article partenaire) Créé par le coiffeur français Emmanuel Noel, Atelier Emmanuel est l’un des salons de beauté les plus populaires de San Francisco. Fondée il y a plus de 13 ans, cette petite entreprise a su constamment se réinventer pour rester compétitive et être “plus qu’un salon de beauté” .

Leur coeur de métier est (bien sûr) d’offrir à leurs clients tout un éventail de services de qualité : de la coiffure aux manucures, en passant par les soins du visage et l’épilation. Le tout dans une atmosphère professionnelle et en assurant une expérience client impeccable. Un maître-mot : savoir-faire (‘craftsmanship’ en anglais). Mais cela ne suffit pas pour se différencier parmi les nombreuses options disponibles à San Francisco (plus d’une centaine de salons rien que dans le quartier d’Union Square!). Atelier Emmanuel s’est aussi développé grâce à la diversité de ses activités ‘extra curriculum’, telles que l’éducation continue de ses employés et son implication au sein de la communauté mode et beauté de San Francisco. En voici quelques exemples :

AE Academy : tous les lundis, Emmanuel dédie son temps à de jeunes diplômés d’écoles de cosmétologie pour approfondir leurs compétences sur les différents aspects du métier. Pour faire une analogie rapide, c’est comme si des diplômés Bachelor intégraient une Graduate School. Ainsi, Emmanuel leur transmet les standards exigeants de la coiffure française. Côté spa, l’éducatrice Shelley Costantini fait de même pour les jeunes esthéticien(ne)s. Former les cosmétologistes de demain, Emmanuel compte sur cela pour rester un salon jeune, trendy mais toujours “quali” .

Never stop learning : pour les coiffeurs et esthéticiennes expérimentés aussi, Atelier Emmanuel propose régulièrement des cours afin de les former sur les dernières techniques et les nouveaux produits. Et ces classes peuvent être animées par des employés qui ont ainsi l’opportunité d’ajouter une corde à leur arc. Investir dans l’éducation, et apporter de la valeur ajoutée à ses équipes: un deuxième pilier pour renforcer son business.

Les évènements : Atelier Emmanuel encourage ses employés à sortir de leur zone de confort et aller aiguiser leurs compétences hors du salon. Défilés de mode, séances photos, mariages, évènements d’entreprises permettent de stimuler la créativité et la rapidité d’exécution. L’objectif : sortir de la norme et repousser ses limites. Comme la transition Haute Couture – Prêt-à-porter, ce passage des évènements à ‘la chaise’ permet de proposer à la clientèle des variantes toujours fraîches de la coiffure traditionnelle.

Au-delà des évènements hors salon, Atelier Emmanuel met aussi régulièrement son bel espace à disposition de ses partenaires. D’une pierre deux coups, cela permet de rendre service à la communauté et d’accroître la visibilité du salon auprès de clients potentiels.

Ces évènements sont aussi l’occasion de créer des synergies avec d’autres entreprises locales. À terme, cela engendre de jolies collaborations et nourrit le cercle vertueux en créant de nouveaux évènements, de nouveaux concepts.

En conclusion: créer un environnement qui empêche de se reposer sur ses lauriers, s’impliquer dans sa communauté, rester en avant des tendances, et favoriser l’éducation pour surprendre ses clients et valoriser ses employés. Voilà quelques secrets d’un Small Business pérenne à San Francisco.

Pour en savoir plus: 

Le site d’Atelier Emmanuel

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

French American Business Awards: Bluefox et Calso sacrées

Ils développent leurs business dans les logiciels, le social, le mobile, l’alimentation, l’agriculture, en mode B-to-B, le B-to-C, voire les deux… Les 18 entreprises franco-américaines récompensées dans 10 catégories, lors de la troisième édition des French-American Business Awards, sont un kaléidoscope de vocations et de projets. 
La cérémonie, organisée mercredi 25 mai par la French American Chamber of Commerce de San Francisco, a attiré quelque 300 personnes : nouveaux arrivants de la Baie, visiteurs de passage dans la Silicon Valley et habitants de longue date s’y sont retrouvés. On parle projets, carrières, visas, le tout dans un esprit de franche camaraderie.
En anglais, depuis la tribune, les entrepreneurs s’adressent aux entrepreneurs. Et certains conseils viennent du coeur. « Il faut travailler sans relâche et toujours garder espoir », estime Guillaume de la Tour, fondateur de la start-up Bluefox, née en Bretagne et qu’il développe aux Etats-Unis. Elle a été désignée “Start-up de l’année” (prix du public). “On ne peut pas tenir sans le soutien d’un conjoint, d’une famille”, confie également Guillaume de la Tour. Le succès d’une entreprise, “c’est un travail d’équipe”, avec ses proches.
Le pitch de Bluefox : détecter des smartphones en temps réel. Une option qui doit séduire les marques (pour mieux comprendre et interagir avec leurs consommateurs), mais aussi les assurances (savoir combien il y a personnes dans une pièce), les banques… 
Toujours dans la catégorie start-up de l’année, le prix du jury est revenu mercredi soir à la start-up à but non lucratif Calso, qui crée des programmes de réinsertion. Un exemple ? Son programme Drone and Good, qui offre à ceux qui sont loin du marché du travail une formation au pilotage de drones et une aide à la recherche d’emploi. Créé en 2014 par le multi-entrepreneur social Nicolas Hazard, Calso a aussi lancé deux accélérateurs : Tarmac TX et Tarmac SF. 

La bonne idée, seule, ne suffit pas. « Il faut avoir de la ressource… mais aussi de la chance », lance pour sa part Frédéric Stemmelin, de Symphony, récompensée dans la catégorie « High Tech, plus de 30 millions de dollars en revenus ou financement ». Frédéric Stemmelin, qui est aussi président de la French American Chamber of Commerce de San Francisco, relevait : « L’une des difficultés en tant que créateur d’une entreprise, c est que vous êtes seul ». Pour autant, il ne faut pas hésiter « à parler de ses doutes, de ses peurs et de ses rêves ; cela m’a aidé à prendre les bonnes décisions »

Symphony, dont le CEO David Gurlé a lui-même reçu une mention spéciale dans la catégorie “personnalité de l’année”, propose un système de communication et de gestion des tâches en équipe, via le cloud, qui veut concurrencer Bloomberg.

Le fondateur de La Boulange, l’incontournable Pascal Rigo, nommé « personnalité de l’année » propose un conseil d’un autre genre : « il ne s’agit pas de vendre très cher votre compagnie. Non, le truc, c’est de la racheter pour vraiment très peu ! », ironise-t-il, pour le plus grand plaisir de l’audience, complice, qui applaudit ce clin d’oeil au rachat par Starbucks puis à la revente de ses boulangeries.
Le jury des FABA avait enfin choisi cette année de distinguer, sous le titre “lifetime achievement”, Philippe Kahn. Inventeur, innovateur, créateur de quatre entreprises de la tech, musicien, Philippe Kahn est notamment connu pour une photo de la naissance de sa fille, que l’on estime être la première photo prise par un téléphone et partagée instantanément et publiquement. C’était en 1997. Il baigne aujourd’hui dans l’Internet des objets et les wearables, en tant que CEO de Fullpower. 

Vendée Globe: Nathalie Renoux sur le pont pour Initiatives-Coeur à New York

Je vais finir par croire que j’ai le pied marin” s’exclame Nathalie Renoux. On connaissait l’intérêt de la présentatrice du JT de M6 pour le foot, moins pour la voile.
La journaliste a fait un passage éclair à New York pour soutenir Tanguy de Lamotte, à la barre du bateau Initiatives-Coeur dont elle est la marraine. Mercredi matin, elle s’est offert une sortie dans la Baie de l’Hudson à bord du monocoque que le skipper de 36 ans utilisera dès dimanche 29 mai pour effectuer la Transat New York- Les Sables-d’Olonne. Cette traversée – première du genre – est le dernier tour de chauffe avant le départ du dantesque Vendée Globe, le 6 novembre. “C’est une course qui est tellement dure qu’il faut vraiment le vouloir. Il y a des marins qui resteront à quai. Je mesure ma chance d’y participer” , glisse le Versaillais devenus Lorientais.
Depuis 2003, le skipper vogue aux couleurs rouges et blanches de Mécénat Chirurgie Cardiaque, une association qui permet à des enfants atteints de malformations cardiaques de se faire opérer en France. Il est l’un des premiers navigateurs à “courir” pour une association. Un “projet fort” qui a séduit Nathalie Renoux, que le navigateur avait rencontré lors d’une convention annuelle de M6. “Le Vendée Globe, ce sont des grands souvenirs, confie-t-elle. Les départs sont très émouvants. Dans mon entourage, tout le monde les suivaient. C’est plus qu’un challenge sportif car quand on voit les marins partir, on se dit pourvu qu’ils reviennent entiers, vivants, en bonne santé, avec un bateau pas cassé. Ce sont des gars qui vont dans des endroits de la terre où personne ne va.

Il y a plus de personnes qui ont fait l’Everest que le Vendée Globe” , ajoute Tanguy de Lamotte. Pourtant, le mythique tour du monde en solitaire “n’était pas un objectif de carrière” pour ce Versaillais qui, enfant, préférait le judo à la voile. Une blessure l’oriente vers la mer, puis l’architecture navale. Il part faire ses études à Southampton (Angleterre) où il travaille sur la préparation du Vendée Globe de la légendaire navigatrice Ellen MacArthur. Une expérience déterminante qui lui donne envie de se jeter dans le grand bain. 2009: il remporte la Solidaire du Chocolat. 2010: première Route du Rhum. 2011: première Transat Jacques Vabre… Il fait son premier Vendée Globe en 2013 et termine en dixième place après 104 jours de tour du monde. “Mon but au départ était de faire mon propre bateau et de faire une Transat. De fil en aiguille, j’ai fait des bateaux plus grands et le Vendée Globe est devenu une réalité. Il y a plein de skippers qui en rêvent depuis leur première course en optimiste. Moi, c’est venu progressivement. 
Alors que Nathalie Renoux retrouvera à Paris le JT et la préparation de l’Euro 2016 de foot, ce papa d’un garçon d’un an-et-demi sera à pied d’oeuvre avec six autres personnes pour préparer le départ du New York-Les Sables-d’Olonne, le 29 mai à 11am sous le Pont Verrazano. Le public pourra voir les quatorze skippers en lice quitter North Cove à 9am et les suivre depuis Battery Park ou le littoral de Brooklyn. “Je vais m’élancer de New York pour rentrer à la maison, sourit Tanguy de Lamotte. C’est sympa comme sensation.

Ceci-Cela quitte Nolita pour le Lower East Side

Nolita il y a 20 ans, c’était un quartier sulfureux, nous dit Laurent Dupal. “Ah, c’était chaud, très italien… Un type s’est fait tirer dessus devant un kiosque à journaux juste à côté de la pâtisserie, sur Spring Street.”
C’est dans cette rue, aujourd’hui pleine de boutiques branchées, que Laurent Dupal a ouvert sa pâtisserie française en juillet 1992, à une époque celles-ci ne courraient pas les rues de New York. Il avait alors 25 ans.
Depuis, Ceci-Cela n’a pas bougé de Spring Street. Mais le propriétaire a décidé de tirer le rideau à la fin de son bail – d’ici un an. “Je paie un loyer en dessous du marché, et je ne peux pas aller au-delà. Il fallait partir”, affirme le pâtissier originaire de Nancy, qui, avant d’arriver aux Etats-Unis, officiait dans les cuisines du Club Med en Guadeloupe et en Tunisie.
Que les fans se rassurent : une nouvelle pâtisserie Ceci-Cela va prendre le relais. Laurent Dupal vient de l’ouvrir dans le Lower East Side, sur Delancey, à un block de son appartement. “J’aime beaucoup ce quartier, ça me fait d’ailleurs un peu penser à Nolita il y a 20 ans”, raconte Laurent Dupal, avec ses airs de bon vivant farceur.
La nouvelle version de Ceci-Cela reste dans le même esprit que sa première enseigne. Les croissants – qu’on a testés et qui sont très bons – sont fabriqués directement dans la pâtisserie. La femme de Laurent Dupal, une Texane, prend votre commande derrière le comptoir. On peut aussi déguster des brioches, des pains au chocolat, siroter un cappuccino ou grignoter des salades et sandwichs sur des tables, à côté de touristes japonais.
Ceci Cela
Car si Laurent Dupal est bien connu dans la communauté française de New York, il est aussi une petite célébrité en Asie. “J’ai énormément de touristes asiatiques qui viennent à la pâtisserie. Des Chinois, des Coréens, des Japonais… Il y a plein de guides asiatiques qui parlent de Ceci-Cela, et surtout, il y a un groupe de pop coréen qui s’appelle Ceci-Cela.”
Le nom de sa pâtisserie, c’est toute une histoire. C’est son associé, Hervé Grall, qui l’a proposé, après en avoir demandé l’autorisation au chanteur Renaud, son ami d’enfance. “Sur le répondeur de Renaud, sa fille Lolita avait enregistré un message où elle disait ‘vous pouvez laisser un message ceci-cela’. C’est resté… Et c’était aussi le nom de la maison de disques du frère de Renaud.”
Renaud a aussi laissé sa trace dans la déco de Ceci-Cela, au travers d’un incongru arrêt de bus parisien vintage (“Rennes – Littré”), planté dans la pâtisserie de Spring Street. Laurent Dupal promet qu’il le déménagera bientôt dans le nouveau local de Delancey. “C’était Renaud et Hervé qui l’avaient piqué il y a très longtemps, Hervé l’a gardé comme objet de déco dans son appartement avant de l’amener ici.”
Outre sa pâtisserie, ce père de trois enfants gagne son beurre en fournissant en croissants et pains au chocolat 450 clients – principalement des hôtels, coffee-shops, boutiques et restaurants de la ville, comme Dean & DeLuca ou l’hôtel Marriott Marquis. Il possède une grande cuisine à Brooklyn, et emploie au total 40 personnes. “Je pourrais ouvrir d’autres pâtisseries, mais c’est pas mon truc. C’est comme les femmes, je suis très bien avec une”, rigole Laurent Dupal.
Quant à son associé Hervé Grall, il a pris la clé des champs. Il s’occupe de la grande ferme qu’il possède avec Laurent Dupal dans les Catskills, où il invite régulièrement ses amis. “On élève des volailles, des pintades, on fournit des copains qui ont des restaurants à New York, explique Laurent Dupal. On a aussi des chevaux, des plantations, et une truffière qu’on a mise en route il y a quatre ans.” Un coin de tranquillité, bien loin des touristes japonais et des grandes avenues du Lower East Side.

Du saxophone et des cordes au Carnegie Hall

Pour clore sa saison en beauté, le Classical Saxophone Project (CSP) est de retour au Carnegie Hall.
Fondé par le chef d’orchestre français Jean-Pierre Schmitt et le saxophoniste Javier Oviedo, CSP est une association qui promeut les morceaux de classique qui utilisent le saxophone. Un répertoire peu connu, mais vaste.
La quinzaine de musiciens de l’orchestre jouera sur la scène du Weill Recital Hall, mercredi 8 juin à 8pm. Au programme: morceaux de Bach, Berlioz, Mozart, Glazunov et une première américaine du compositeur, chef d’orchestre et bassiste américain Kellach Waddle, trois fois nommé au Prix Pulitzer.

A San Francisco, la fondation Petits Frères Des Pauvres organise une soirée pour lever des fonds

Pour marquer ses 25 ans d’existence à San Francisco, l’antenne américaine de la fondation française Petits Frères Des Pauvres organise une soirée le jeudi 23 juin au Sir Francis Drake. L’occasion de collecter de nouveaux fonds pour continuer sa mission.
Au programme de cet évènement : des cocktails, des petits-fours, et des histoires et portraits de personnes âgées qui ont été aidées par l’association.
Little Brothers – Friends of the Elderly tente de remédier à l’isolement des personnes âgées qui vivent seules ou qui se trouvent en situation de handicap dans la région de la Baie. Les bénévoles ont pour mission de sensibiliser, conseiller et accompagner ces personnes.

Un Bordelais se fait livreur de bières artisanales dans la Baie de San Francisco

Côté rue, la boutique Hopsy vend des bières locales. Mais c’est côté cour que tout se passe. Dans l’arrière-boutique, séparée du magasin par une grosse chambre froide qui ronronne bruyamment, des growlers (bouteilles d’un litre) s’empilent.

Lancé en janvier 2016, Hopsy, un service de vente en ligne et de livraison à domicile de bières artisanales, compte déjà 2 500 clients. Des particuliers, et une centaine d’entreprises, qui veulent s’approvisionner pour des événements internes. La croissance du chiffre d’affaires d’Hopsy atteint 20% par mois, et la start-up a étendu la livraison à San Francisco, après un test initial sur Oakland et Berkeley, s’enthousiasme Sébastien Tron, le co-fondateur d’Hopsy, originaire de Bordeaux. Un fidèle de l’East Bay, et un grand fan d’IPA.

Le créneau est porteur. « Le marché de la bière est en pleine explosion depuis 5-10 ans, en particulier celui de la craft beer », affirme-t-il. La bière artisanale compte parmi ses consommateurs 30 % de millenials. Des jeunes qui « n’aiment pas la budweiser », résume Sébastien Tron, qui a installé sa boutique et le siège de son entreprise à Albany, au nord de San Francisco. 

De l’autre côté de la chaîne, il estime qu’environ 160 micro-brasseurs de la Baie distribuent « eux-mêmes, notamment via leur taproom… Ils sont en quelque sorte condamnés à rester petits ». C’est ce qu’Hopsy veut changer. L’entreprise travaille pour l’instant une douzaine de brasseurs et micro-brasseurs partenaires.

Le Bordelais partage avec un enthousiasme communicatif l’histoire de la régulation de l’alcool depuis la fin de la Prohibition, et de la logistique de la bière fraîche en milieu urbain. On s’étonne d’apprendre qu’il n’est tombé dans la marmite que récemment.

DR Frédéric Neema / Neema Photography
DR Frédéric Neema / Neema Photography

Diplômé d’HEC, le jeune homme souriant, au look relax et soigné, a « fait du conseil en marketing pendant six ans à Paris » avant de venir aux Etats-Unis. « Avec ma femme, on avait envie d’avoir une expérience à l’étranger, découvrir un pays aux codes différents. Et à trente ans, je me sentais l’envie de prendre des risques pour faire quelque chose qui me passionne vraiment », confie-t-il.

Inspiré par plusieurs séjours aux Etats-Unis, le couple choisit de s’établir à Los Angeles avec « l’idée de monter un concept retail ». Le MBA de Berkeley dans lequel il est accepté les ramène dans la Baie en août 2013. « Il m’a fallu un an et demi pour arrêter mon choix sur une idée », qui deviendra Hopsy.

Une réflexion alimentée par des stages, notamment chez les services de livraison Munchery, Spoonrocket -devenu Sprig– et Naked Wines (vente de vin en ligne), où il rencontre ses deux futurs co-fondateurs américains.

Mais étudier et observer ne suffisent pas ; Sébastien Tron a surtout appris sur le tas. « A des connaisseurs, on peut proposer des doble, triple IPAs, ou des imperial stouts. Pour les événements corporate, il faut être plus large ; on a appris à adapter la carte des bières au public, c’est très stratégique », dit-il. 
Il faut aussi savoir vivre en apnée : investir dans des bureaux alors que les autorisations administratives ne sont pas toutes garanties, garder la foi quand l’enquête de voisinage s’éternise, ou encore… apprendre à être papa. « Il faut bien avoir une vie », sourit le jeune homme.

Comment voir la finale de la Ligue des Champions aux US ?

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Real Madrid-Atlético: c’est l’affiche 100% madrilène de la finale de la ligue des Champions, qui aura lieu samedi 28 mai à 2:45pm heure de la côte est (11:45 PST).
Aux Etats-Unis, il n’y a pas 36.000 options pour voir la rencontre entre les hommes de Zinédine Zidane et l’équipe du talentueux Antoine Griezmann. La finale sera retransmise sur FOX à partir de 2pm et en espagnol sur la chaîne sportive ESPN Deportes.
FOX propose également deux services pour voir la rencontre en streaming: FOX Soccer 2 Go pour voir le match en direct ou en replay (coût: 19,99 dollars par mois ou 100 dollars par an) et Fox Sports GO qui permet de voir la finale en live streaming si vous vous êtes abonnés à la FOX (via votre abonnement au cable). Le site de l’UEFA, organisatrice de la compétition, propose également de suivre le match en streaming sur son site UEFA.com (payant). Plusieurs internautes dans les forums mentionnent également Sling, qui comprend FOX dans le bouquet des chaînes offertes (abonnement à 19,99 dollars par mois après un période d’essai gratuite de sept jours).
Si cela ne marche pas, il y a toujours l’option VPN, une extension payante qui vous permet de vous connecter à un site étranger qui retransmet la confrontation.

Hommage à Simone Weil et Joséphine Baker au Ojai Music Festival

Cela fait exactement 70 ans que la vallée d’Ojai accueille un festival de musique classique et contemporaine chaque mois de juin. Au programme du Ojai Music Festival 2016, organisé du 9 au 12 juin : quatre jours de concerts à ciel ouvert dans un site naturel, à 120 kilomètres au nord-ouest de Los Angeles.
Cette année, c’est le metteur en scène américain Peter Sellars qui est chargé de la programmation artistique. Il a invité la compositrice d’origine finlandaise Kaija Saariaho avec laquelle il a collaboré à plusieurs reprises, et qui vit à Paris depuis 35 ans.
Celle-ci vient présenter deux de ses œuvres, dont « La passion de Simone », un oratorio qui raconte la vie et les écrits de la philosophe française Simone Weil, sur un livret d’Amin Maalouf et mis en scène par Peter Sellars. C’est la jeune soprano américaine Julia Bulock qui interprétera la pièce.
Julia Bullock elle-même rendra hommage lors d’une soirée à Josephine Baker, autre personnalité féminine qui a marqué l’histoire contemporaine française.

Pink Martini jouera deux soirs cet été avec le San Francisco Symphony

Envie de swinguer ? Le groupe Pink Martini, originaire de Portland, fait son show à San Francisco, où ils joueront avec le San Francisco Symphony. Deux dates sont annoncées : le jeudi 28 et vendredi 29 juillet.
Défini par la presse comme étant un véritable “melting-pot musical”, le groupe-orchestre, créé en 1994, est composé de douze musiciens aux influences rétro, jazz et soul.
En 1997, le groupe est couronné double disque d’or en France grâce à leur titre “Je ne veux pas travailler”, figurant dans leur premier album Sympathique.
La chanteuse jazz-rock Storm Large, qui sera au centre des deux concerts de Pink Martini en ce mois de juillet, a rejoint le groupe en 2011. Elle alterne des prestations avec son propre groupe et des tournées avec Pink Martini.
Le groupe a l’habitude de chanter dans différentes langues, avec des textes en anglais, français, espagnol, croate, italien, japonais et même en mandarin.

Que faire si la terre tremble à Los Angeles ?

Les spécialistes le disent : la faille de San Andreas va bientôt bouger. Dans le sud de la Californie, le dernier séisme majeur a eu lieu il y a 140 ans, et l’énergie accumulée doit forcément être évacuée. Seule chose à faire avant ce possible tremblement de terre : s’organiser. Voici quelques conseils pratiques pour s’y préparer, et éviter la panique.
1- Avoir les bonnes informations
Mieux on connait son environnement, plus on limite les dangers. Dans la liste des choses à connaître : la caserne de pompier, le commissariat de police et l’hôpital le plus proche de chez vous (composer le 211 pour obtenir ces informations). La localisation des arrivées de gaz, d’eau et d’électricité à l’intérieur de votre maison. Les endroits judicieux où s’abriter quand la terre se met à trembler (à l’abri des objets qui tombent, c’est à dire sous une table, et pas dans l’encadrement d’une porte contrairement aux idées reçues). Les voies d’évacuation de votre immeuble et/ou de votre lieu de travail.
2- Organiser sa maison
Certains objets peuvent se retourner contre vous en temps de séisme… Pour les empêcher de mettre à exécution leur funeste projet, soyez prévoyant. Vérifiez que vos étagères sont bien fixées au mur, de même que le ballon d’eau chaude. Repérez tous les objets suspendus (tableaux, miroirs), et prévoyez de vous tenir à distance si la terre tremble. Il serait dommage de se faire assommer par le cadre de votre groupe de musique préféré.
3- Se fabriquer un kit de survie
Vous aimez le camping sauvage ? Alors vous êtes prêt pour le chaos post-séisme. Préparez vous un carton de survie. Dedans : de l’eau en quantité (idéalement trois litres par personne), des aliments non périssables, quelques vêtements et chaussures, une trousse de premiers soins, un peu d’argent liquide… Et si vous êtes un vrai de vrai : un sifflet, une pochette avec copies de documents pour s’identifier, des lampes torches et une radio qui fonctionne avec des piles. Astuce : sachant qu’à Los Angeles la probabilité de se trouver sur la route au moment du séisme est relativement forte, ne pas hésiter à mettre la petite sœur du kit survie de votre maison dans le coffre arrière de votre voiture.
4- Prévoir un programme pour le jour J
A part le séisme et le grand moment de solitude qui l’accompagne, la suite reposera sur les échanges et les contacts. Les spécialistes recommandent d’installer chez vous une ligne fixe, raccordée directement à la prise, qui marchera quand les réseaux de portable seront saturés. Vous pouvez aussi désigner, en accord avec elle, une “personne contact” qui vit en dehors de la Californie, et qui fera le relai pour donner des nouvelles à vos proches. Parlez de la potentialité du séisme avec ceux qui vivent avec vous, et mettez-vous d’accord sur le rôle de chacun au moment du jour J (qui récupère le kit survie, qui s’occupe du chat..)… Et sur un lieu de réunion au cas où vous ne vous trouviez pas ensemble quand cela arrive.
« On fait comme on a dit !» ne saurait suffire à assurer le bon déroulement d’un plan. Il faut réviser régulièrement son “programme séisme” et mettre à jour ses contacts, rafraîchir son kit de survie, rencontrer ses nouveaux voisins…
Pour plus d’infos, consulter le site de la Croix Rouge, avec laquelle le consulat de Los Angeles vient de signer un accord de partenariat. Autres sites à regarder : celui du Emergency Survival Program, ainsi que NotifyLA pour recevoir les messages de la ville de Los Angeles en cas de séisme.

Pommes Frites renaît de ses cendres dans le West Village

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En mars 2015, Pommes Frites partait en fumée, et des milliers de fans des cornets de frites pleuraient ce petit local belge, où l’on se rendait en sortant de boîte. Pommes Frites avait été emporté par l’effondrement d’un immeuble, dû à une fuite de gaz, sur la 2ème avenue.
Comme le phénix, Pommes Frites ressuscite : l’équipe (américaine) qui avait ouvert son local d’East Village en 1996 s’est téléportée dans le West Village, sur Macdougal Street. Un Pomme Frites tout neuf a ouvert lundi 23 mai. Les propriétaires y servent toujours leurs épaisses frites coupées au couteau, à déguster dans des cornets en papier avec de la mayo ou du ketchup, comme à Bruxelles.
Pour financer sa ré-ouverture, l’établissement a capitalisé sur la sympathie de ses clients, et monté une campagne de fundraising. L’équipe prévoit aussi de lancer de nouvelles sauces, de servir des bières belges, et promet de préserver “l’expérience européenne” de Pomme Frites.