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A L'Appart, la cuisine est presque comme à la maison

En ouvrant les portes de L’Appart, Le District apporte à sa halle française son ultime pièce, et sans doute sa pièce maîtresse: un restaurant transformé en appartement pour dîner chez un chef français.

A L’Appart, vous êtes invité à manger chez un ami. Mais pas n’importe lequel puisque le chef français Nicolas Abello, qui a fait ses armes chez Gérard Vié, Pierre Gagnaire et Daniel Boulud, se trouve derrière les fourneaux. Passées les portes de cet appartement aménagé au coeur du District, vous êtes accueilli par le maître d’hôtel George Thomas et son cocktail à l’hibiscus en guise d’apéritif. Avant de rejoindre votre table, il vous invite à saluer le chef à travers sa cuisine ouverte sur la salle à manger. Tournées vers le plan de travail, les tables vous permettent de suivre la danse de la brigade -composée de seulement trois personnes- tout au long de votre repas. Nicolas Abello, lui, multiplie les coups d’oeil vers la salle pour saisir la réaction de vos papilles.

L'Appart Le District New York

Banquettes et coussins, tapis, étagères décorées de cadres et de vases, tableaux, plantes vertes et armoire remplie de vaisselle, la décoration laisse penser qu’on se trouve dans la salle à manger d’un appartement chic. Pour un service personnalisé, L’Appart ne sert que 28 convives par soir. Mieux qu’à la maison, si vous êtes végétarien, pescétarien ou si tout simplement un plat du menu ne vous inspire pas, indiquez-le à votre hôte et le chef improvisera une autre recette. Et pour cela, il ne manque pas de provisions. Implanté dans Le District, il peut piocher à l’envie dans tous les produits que la halle française a à offrir.

Atmosphère détendue

On répond aux besoins de chaque client mais sans pour autant être pompeux, affirme George Thomas. On ne veut pas être snob ou prétentieux, l’atmosphère ici est détendue.” Dans la salle à manger, les conversations entre amis vont bon train. Au risque, pour certains, de passer à côté de ce concept de cuisine ouverte qui vous invite à vous déplacer et à échanger avec le chef. A la fin du service, celui-ci prendra le temps de s’adresser à ses convives et de s’installer à une table pour faire connaissance.

Si l’atmosphère n’est pas guindée, l’exigence, la rigueur et le travail se retrouvent néanmoins dans les assiettes pour nous offrir une cuisine d’excellence. Asperges vertes et vinaigrette saupoudrée, devant nous, de copeaux de truffe fraîche, turbot fumé accompagné de fenouil confit ou encore crème et glace au citron sur un biscuit chocolat. Le pain lui, sorti du four “au moment où vous passez la porte de l’établissement“, est servi encore chaud accompagné d’un beurre du Vermont et d’un sel à la truffe. Délicats et savoureux, les mets sont sublimés par des accompagnements à la fois originaux et percutants.

Un menu différent chaque semaine

Je pars sur ce que j’ai envie de cuisiner et en fonction des produits de saison, explique Nicolas Abello. Je n’aime pas quand il y a trop de goûts en même temps. Je choisis un produit et je le décline selon différentes textures.” Chaque semaine, des changements sont apportés au menu pour coller au mieux aux produits de saison et proposer des plats différents aux clients qui reviennent. Le menu dégustation, présenté dans un carnet griffonné des recettes et dessins du chef, se décline en trois formules, de six à douze plats. Chef de son premier restaurant, on ne serait surpris de voir Nicolas Abello bientôt décoré d’une étoile Michelin.

Mais ne dîtes pas au maître d’hôtel qu’il s’agit d’un restaurant français! Si le chef est français, il est bien le seul. “Ne vous attendez pas à manger un boeuf bourguignon ou un steak-frites, s’offusque comiquement George Thomas. Nicolas Abello n’est pas un traditionaliste. Il utilise et respecte les techniques de la cuisine française mais n’en est pas prisonnier”, ajoute-t-il avant de mimer un vieux maître d’hôtel grincheux représentant selon lui les restaurants français où personne ne sourit.

George Thomas aux commandes, votre expérience promet d’être haute en couleur. Mais le rire et l’excentricité de cet ancien de Bouley, Daniel, Alain Ducasse et Del Posto n’empiète en rien sur la qualité du service. Une attention constante vous est portée, jusqu’à la petite boîte de chocolats remise à votre départ. Ceux qui voulaient faire “comme à la maison” ont réussi à faire mieux.

 L'Appart Le District New York

Le touchant "No Home Movie" de Chantal Akerman à Austin et Houston

“No Home Movie” , le fameux documentaire de la Belge Chantal Akerman sur sa mère, sera montré à Austin et Houston (les 15 et 18 mai à l’Austin Film Society Cinema et les 20 et 22 mai au MFA à Houston).
Ce documentaire touchant retrace les dernières années de la vie de la mère de la documentariste, survivante de l’Holocauste et personnage central des travaux de Chantal Akerman. On la voit dans son appartement à Bruxelles, discutant et partageant des souvenirs avec ses filles. Le documentaire, dans lequel transparaît la relation fusionnelle que Chantal Akerman entretenait avec sa mère, a été décrit comme un chef d’oeuvre.

French Tech: les sacs Rebagg lèvent 8 millions de dollars

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Rebagg, une start-up qui revend des sacs de luxe d’occasion, vient de marquer un nouveau point.
Elle vient de lever huit millions de dollars auprès de différents investisseurs – moins d’un an après avoir levé 4 millions de dollars pendant l’été 2015 avec les mêmes partenaires. La machine tourne bien : Rebagg a multiplié son chiffre d’affaires par sept en 2015, affirme Charles Gorra, 32 ans et diplômé du MBA d’Harvard, qui nous a raconté comment il avait atterri, un peu par hasard, dans le business des sacs à main. 
“C’est une très belle étape, car le marché n’est pas facile en ce moment au niveau du fundraising. Cela valide notre forte traction”, commente Charles Gorra, qui veut investir ces huit millions de dollars dans l’expansion commerciale. “On va lancer de nouvelles villes au niveau de notre service de pick-up de sacs chez les vendeurs : LA, San Francisco, Chicago. On va aussi ouvrir un entrepôt sur la West Coast, probablement à Los Angeles. Et continuer à faire grandir notre équipe. On est 30, on sera 50 ou 60 d’ici 12 ou 15 mois. C’est une croissance très rapide, et le défi sera d’arriver à la gérer sur les deux côtes, est et ouest.”
Malgré cela, Charles Gorra garde la tête froide. “On n’a pas vraiment fêté la levée de fonds, on a fait un petit office drink, mais c’est tout. La vérité, c’est que ce n’est qu’une étape. Ça fait seulement un an et demi qu’on est là. Il nous reste plein de choses à faire.” 
 
 

Une conférence sur "L'étranger" de Camus à Stanford

The Stanger, ou L’Étranger pour les francophones est le premier roman d’Albert Camus. Il au centre d’une conférence donnée par l’historienne et écrivaine américaine Alice Kaplan, le jeudi 12 mai de 5:30pm à 7pm à Stanford.
Aussi bien écrivain, philosophe, dramaturge que journaliste militant durant la Résistance française, Albert Camus publie son permien L’Étranger roman en 1942. Divisé en deux parties, ce roman met en scène un personnage-narrateur sous le nom de Meursault vivant en Algérie française. Adapté au cinéma, en musique et en illustration, ce roman est l’un des plus connus de la littérature française.
Alice Kaplan, professeur à Stanford et spécialiste de la littérature française du début du 20ème siècle, a enseigné la littérature et l’histoire à l’université Duke et le français à l’université de Yale. Elle a également créé le Duke Center for French and francophone studies et appartient au comité éditorial du South Atlantic Quarterly.

A San Francisco, réunion sur les programmes "after-school" du CNED

Pas facile, pour un enfant scolarisé dans une école américaine, de maintenir un lien fort avec la culture française, ou tout simplement de garder un bon niveau écrit et oral de français.
Pour relever ce défi, certaines familles se tournent vers les cours à distance du CNED, organisme spécialisé dans ce type d’enseignement, partenaire de l’éducation nationale française. Mais il n’est pas toujours évident, pour des parents, d’en assurer le suivi à la maison, et de motiver son enfant pour ouvrir le week-end son cahier du CNED.
Une solution possible : déléguer cette tâche à des pros. A partir de la rentrée 2016, l’Alliance française de San Francisco proposera ainsi des “after-school” CNED du CP à la 5ème (deux sessions par semaine), avec tout le matériel et des professeurs pour assurer l’encadrement des élèves inscrits dans ces formations à distance.
Une réunion d’information à ce sujet est organisée à l’Alliance Française de San Francisco le mardi 24 mai à 6pm.

Ce que vous pourrez voir au nouveau SFMOMA

Depuis les Yerba Buena Gardens, l’expansion du MOMA de San Francisco est clairement visible. Un bâtiment blanc massif surplombe désormais le musée en briques datant de 1995. L’agence d’architecture norvégienne Snøhetta a imaginé une façade faite de creux, de bosses et de lignes courbes qui rappellent le brouillard, les collines et les courants marins si caractéristiques de San Francisco.
Samedi 14 mai, après une fermeture de trois ans, le San Francisco Museum of Modern Art rouvrira ses portes au public. A l’intérieur, 43 000 mètres carrés, dont 13 500 mètres carrés de galeries. Soit le triple par rapport au précédent musée.
Le SFMOMA surpasse le MOMA de New York et devient l’un des plus grands musées d’art moderne aux Etats-Unis. Sa transformation a coûté 610 millions de dollars, financés par des entreprises et des particuliers.

Détails de la façade, vus depuis le café du cinquième niveau
Détails de la façade, vus depuis le café du cinquième niveau

Les 33 000 oeuvres se répartissent sur sept étages et terrasses. Au total, 19 expositions différentes sont installées pour la réouverture du SFMOMA. Les 5 000 tickets gratuits prévus pour le premier jour ont déjà tous été distribués, mais on peut encore prendre ses places, payantes cette fois, pour le dimanche 15 mai ou plus tard.
Malgré le gigantisme du nouveau musée, tout a été pensé pour que l’on navigue facilement d’une collection à l’autre. Les portes des ascenseurs affichent le contenu de chaque étage et des plans sont disponibles en plusieurs langues, y compris en français.
Audioguides géolocalisés
Grâce à un système de géolocalisation, les audioguides savent à tout instant où l’on se trouve et permettent d’explorer en détail les oeuvres de la salle, d’une simple pression sur l’écran tactile. Disponibles uniquement en anglais pour le moment, ils proposent également de faire une visite du musée en 40 oeuvres incontournables.
On entre dans le SFMOMA soit par 3rd street, soit par la nouvelle entrée sur Howard street, où l’on peut admirer “Sequence”, la gigantesque sculpture de Richard Serra, et un mobile de Calder qui oscille gracieusement au sommet de l’atrium.
"Sequence", de Richard Serra
“Sequence”, de Richard Serra

Au deuxième niveau, les habitués du MOMA retrouveront des oeuvres familières : “No14” de Mark Rothko, “Frida and Diego Rivera” de Frida Kahlo, “Les femmes d’Alger” de Picasso, ou “Femme au chapeau” de Matisse.
Le Pritzker Center for Photography occupe le troisième niveau. C’est la plus grande galerie dédiée à la photo, avec 17 800 oeuvres, datant de 1839 à nos jours. L’exposition inaugurale est consacrée à “California and the West”, illustrée entre autres par les incontournables Ansel Adams et Dorothea Lange. La terrasse extérieure abrite un autre chef d’oeuvre: un mur végétal de 40 mètres, dont la création par le paysagiste David Brenner a pris plus de deux ans.

Les quatrième, cinquième et sixième niveaux sont dédiés à la collection Fisher. Donald et Doris Fisher, fondateurs de Gap et passionnés d’art, ont fait don de plus de 1 100 oeuvres au SFMOMA.
De l’art non figuratif de De Koonings, Guston, Ellsworth Kelly, Agnes Martin, Sol Lewitt au Pop Art de Warhol et Lichtenstein, et aux portraits géants de Chuck Close, la richesse de cette collection nous ferait passer des heures à chaque étage.

Les artistes modernes allemands ne sont pas en reste: les peintures sur photos de Gerhard Richter sont fascinantes, tout comme l’avion en plomb, oeuvre d’Anselm Kiefer baptisée “Melancholia”, et les photos de Thomas Struth.
Le dernier niveau est réservé à des oeuvres plus contemporaines, des ballons de basket en lévitation de Jeff Koons aux installations lumineuses de Doug Aitken.

Quatre heures n’auront pas suffi à visiter tout le musée en détail, d’autant que les nombreuses terrasses et les deux cafés invitent à la contemplation. Contrairement à son prédécesseur, le SFMOMA est très ouvert sur l’extérieur, avec de nombreuses fenêtres donnant sur la ville, comme des respirations entre les différentes galeries.
Le “membership” s’avère judicieux pour pouvoir revenir et prendre son temps. L’entrée est en effet à 25 dollars par personne, tandis que l’abonnement annuel revient à 100 dollars pour deux adultes. Les moins de 18 ans entrent gratuitement.

Anne Fontaine défend les forêts par la photo à New York

 
La fondation Anne Fontaine organise la troisième édition d’ “Objectif arbres”, une exposition de photographies d’arbres destinée à attirer l’attention sur l’importance des forêts.
L’exposition aura lieu du 18 au 24 mai à Sotheby’s New York (avec la possibilité d’enchérir sur les oeuvres). Une vente aux enchères aura lieu le 25 pour soutenir la mission de l’association fondée en 2011 par la créatrice franco-brésilienne pour protéger la forêt atlantique brésilienne et lutter contre la déforestation.
Les photos, époustouflantes pour certaines, ont toutes été données par des artistes internationaux. Les Américains Andrew Moore et Beth Moon (auteure de la photo ci-dessus), les Brésiliens Vincent Rosenblatt, Julia Kater, Valdir Cruz et Oskar Metsavaht et le Français Christophe d’Yvoire participent à cette édition 2016, rejoignant une liste d’une trentaine de photographes reconnus ayant participé à l’opération depuis 2013.

La pièce "Le père" de Florian Zeller en piste pour un Tony Award

C’est un départ sur les chapeaux de roue. La pièce The Father (Le père) de Florian Zeller, à l’affiche depuis le 14 avril à Broadway, a déjà été nommée dans la catégorie “meilleure pièce” pour les Tony Awards, qui seront remis le 12 juin.
Le père, une pièce sur la vieillesse, la démence et les rapports entre générations, a déjà connu un grand succès à Paris. Elle a été montée pour la première fois en 2012 avec Robert Hirsch dans le rôle principal, et remporté un Molière en 2014. Elle a également connu un fort succès à Londres.
Son auteur, le Français Florian Zeller, n’a que 36 ans et déjà une longue carrière d’auteur de pièces et romans derrière lui. Voir Le père montée à Broadway, c’est un peu un rêve. “Symboliquement, Broadway, c’est très chargé. New York est la capitale du théâtre, capitale du rêve, et c’est donc une excitation particulièrement grande”, dit-il par téléphone.
Si la pièce avait été incarnée par Robert Hirsch à Paris, c’est un autre monstre sacré de la scène qui interprète à New York le rôle principal : Frank Langella. L’acteur est également nommé dans la catégorie “meilleur acteur” pour son rôle dans The Father. 
“Je l’ai rencontré en amont, et c’est un homme qui m’a beaucoup touché. J’ai compris pourquoi il avait choisi cette pièce. Il l’a prise avec beaucoup de conviction et d’humilité, et je pense que le texte a eu une certaine résonance dans sa vie personnelle”, commente Florian Zeller, qui a apprécié la puissance et parfois la “violence” de son jeu.
La pièce se déroule dans un décor d’appartement bourgeois parisien. “Ici, on me dit que la pièce est très européenne mais quand je l’ai vue à Broadway, je l’ai trouvée très américaine. A cause de la langue, bien sûr, mais aussi à cause de l’incarnation, le fait que les acteurs n’ont pas peur d’explorer certains territoires, et vont très loin dans leur jeu.”

"Un Fil à la Patte" vient faire rire le théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles

Les rideaux du théâtre Raymond Kabbaz vont s’ouvrir sur des situations cocasses, des péripéties burlesques déclenchant l’hilarité générale.
Mis en scène par Pierre Leloup, « Un fil à la patte » de Georges Feydeau sera joué par la troupe d’acteurs professionnels du TRK, le théâtre du Lycée Français de Los Angeles, le jeudi 2 et vendredi 3 juin, à 7:30 pm.
Dans ce vaudeville, on va de rebondissements en rebondissements. La veille de son mariage, Fernand de Bois-d’Enghien décide de rompre avec sa maîtresse, Lucette Gautier. Ne résistant pas aux charmes de cette femme frivole et expansive, il n’arrive pas à lui annoncer sa décision. Les choses vont prendre un tournant inattendu, car la belle-mère du futur marié a engagé Lucette pour chanter lors de la réception. Cette dernière ignore que le futur époux n’est autre que son amoureux…
Cette pièce détonne avec les spectacles précédents, la troupe d’acteurs aimant passer d’un répertoire à l’autre, de “L’île des esclaves” de Marivaux aux “Serviteurs” de Jean-Luc Lagarce. “C’est un plaisir théâtral de passer d’un type d’énergie à un autre. C’est mon goût pour le contraste qui m’a poussé à choisir Feydeau“, argue Pierre Leloup, le directeur artistique du théâtre du lycée français, qui a mis toute son énergie dans ce projet. 
«La pièce est réglée à la seconde près. Les didascalies sont extrêmement précises, et les effets comiques reposent sur le rythme et sur une parfaite dose de caricature des personnages. » Il a alors peaufiné l’interprétation, offrant une mise en scène « entre le boulevard et un peu d’hystérie », avec des décors simples, mais des costumes d’époques.
Créée en 1992, la troupe du TRK présente une pièce en français chaque année. La première fut jouée au Stage Theater Hollywood. Depuis l’ouverture du théâtre Raymond Kabbaz en 2000, ils y ont élu résidence. Et pour la seizième année consécutive, le public pourra y découvrir le talent de cette troupe d’acteurs.

Isabelle Lambert, la madame cinéma de Miami

Entre Isabelle Lambert et le cinéma, c’est une longue histoire. Elle démarre à Paris dans les années 90 où elle officie comme scénariste aux éditions Le Fleuve noir et Le Seuil.
Parallèlement, chez Cinédition, elle met ses talents au service de la société dédiée aux producteurs de cinéma pour développer les marchés européens mais aussi américains, et diriger des équipes de scénaristes. Arrivée en 1999 à Miami, elle continue d’être le lien vers les USA et l’Amérique latine pour une société rachetée par Canal +. Et en 2006, cette diplômée en droit des affaires et droit de la succession passée par une école de mode lance “Romance in a Can”, le festival du film romantique européen de Miami.
L’événement annuel permet aux cinéphiles de découvrir plus de 150 films dans plusieurs salles de la ville. Après six années, le rendez-vous s’arrête. Et Isabelle Lambert se concentre désormais sur l’association à but non lucratif Red Chemistry « pour promouvoir le cinéma indépendant européen et offrir aux écoles un programme éducatif d’apprentissage de la critique de film et de l’écriture scénaristique».
Plusieurs ateliers sont lancés. Un d’eux est monté en lien avec l’antenne Miami du Service culturel de l’ambassade de France et la FIPA (French International Program Association) pour les élèves du CM2 à la Terminale inscrits dans les programmes français de Sunset et Coconut Elementary school, Carver Middle school et ISCHS. Dans ces ateliers, les étudiants apprennent notamment la critique cinématographique et l’art du court-métrage autour de thématiques actuelles. Ce module connaît un franc succès et se développe actuellement en langue espagnole. « Il est imaginé en étroite relation avec les professeurs pour coller aux sujets que les enfants vont aborder dans l’année », explique Isabelle Lambert.
Via l’incontournable fondation Urgent Inc, financée par le comté de Miami Dade, Red Chemistry projette aussi des films dans les écoles et enseigne la réalisation de courts-métrages à des élèves de 16 à 24 ans. « Cet atelier est l’aboutissement d’un travail et de discussions commencés il y a dix ans déjà… »
L’association organise une compétition de courts-métrages européens. Les élèves de Terminale du Hialeah High School visionnent ainsi chaque année 25 créations en classe et aiguisent leur sens critique. En majorité issus de milieux défavorisés, ils découvrent qu’ils partagent un bon nombre de problématiques avec les Européens qu’ils voient évoluer dans ces films. En juin, le réalisateur vainqueur se verra remettre un prix de 350$. Les films primés sont d’ailleurs visibles sur le site de Red Chemistry.
Isabelle Lambert est épaulée par une dizaine de volontaires ainsi que par trois réalisateurs qui interviennent dans les écoles. Depuis le début de ses ateliers à Miami, elle a vu passer environ 5.000 élèves. « C’est très gratifiant de repenser à tous ces jeunes qui ont maintenant un autre regard sur le cinéma et le monde qui les entoure. »

Combien ça coûte un massage à New York ?

Aïe, crampes, maux de dos, pieds en compote. Un massage à New York peut coûter cher, très cher. Ou pas du tout. Les tarifs ci-dessous ne comprennent pas le tip.
First class
Quand on a un budget illimité, il est plus facile de piocher parmi les spas les plus luxueux de la ville. Le spa 5 étoiles du Mandarin Oriental figure parmi les meilleurs spas de la ville. Il s’agit là d’un véritable havre de paix, avec des séances allant jusqu’à 7h30. Mais le paradis se paie au prix fort: une fourchette comprise entre 500 et environ 1.500 dollars selon la formule choisie. Un spa réservé à l’élite ou pour les occasions très spéciales. La Prairie Spa au Ritz-Carlton est un autre établissement luxueux pour se faire chouchouter. Amateur de caviar ? Ce spa est réputé pour son célèbre masque à l’extrait de caviar blanc. Comptez $275 les 60 minutes et $350 les 90 minutes.
Tout aussi “chic”, le Cornelia Spa at The Surrey et Ohm Spa & Lounge offrent des soins légèrement moins chers. Des prestations comprises entre $150 et $350 vous donneront accès à des massages intégraux. Le spa Ohm fait bénéficier ses clients d’offres promotionnelles. Vous pouvez par exemple profiter de 15 minutes de massage supplémentaires du lundi au mercredi grâce au Mon-Wed Spécial. Au Setai Wall Street, un spa situé à quelques pas du Stock Exchange, le massage “signature” coûte 185 dollars pour une heure (même prix en semaine et le week-end). 
La célèbre entreprise française de cosmétiques française propose aussi des massage et d’autres possibilités pour se faire cocooner au Caudalie Vinotherapie Spa de Manhattan. Le prix minimum pour un massage se chiffre à $120. Dans le même ordre de prix, rendez-vous à Aire Ancient Baths, un spa aux allures gréco-romaines présent dans plusieurs villes (il doit ouvrir à Paris en 2017). Le message est accompagné d’un accès aux bains pour un minimum de $133 en semaine.
Classe éco
Budgets un peu plus serrés, c’est par ici. Privilégiez les grandes chaînes de spa. Elles offrent un éventail plutôt large de massages, gommages, soins en tous genres, moins luxueuses mais également moins onéreuses. Massage Envy dispose d’offres adaptées aux moyens et petits budgets. Un massage d’une heure représentera $69,99. Cette chaîne de massage est présente dans plusieurs quartiers de Manhattan, Brooklyn, Queens et dans le New Jersey.
Bliss Spa, présent à Midtown et Lower Manhattan, offre des massages de 49 minutes pour 125 dollars dans son site de Midtown, mais les prix peuvent grimper à 225 pour certaines formules. A Body by Brooklyn, le message suédois d’une heure coûte 99 dollars en semaine, 109 dollars le week-end.
Low cost
On dit souvent que les massages “thaï” ont des vertus insoupçonnées. Taiji Body Work est une mini-chaîne de massages à Manhattan qui vous offrira le luxe d’un massage thaïlandais pour la modique somme de $48-55, selon la formule de massage choisie. Cette offre est valable tous les jours, pour hommes et femmes. En plein West Village, ShunFa Relaxing propose des massages du dos d’une heure pour 39 dollars. Terre de jeu des masseurs low cost, Chinatown regorge d’options. Citons notamment Renew Regal Spa et ses massages du corps d’une heure à 36 dollars.
Si vous vous baladez dans Central Park, vous croiserez peut-être des masseurs ambulants dont le tarif des prestations varie. Aussi, l’option mini-massager est toujours sur la table.
Débrouille
Il est vrai qu’on n’a pas tous la chance d’avoir un ami masseur. Cependant, certains salons proposent des services gratuits au moment de leur ouverture. Gardez l’oeil ouvert. Sinon, attendez votre anniversaire et glissez l’idée à votre chouchou(te).

Où se faire une toile en plein air à Los Angeles?

Avis aux amateurs de cinéma, pop corn, grand air et voie lactée : de nombreux festivals proposent des séances en plein air à Los Angeles dès le mois de mai.
Vous frissonnerez avec la Great Horror movie night au zoo abandonné de Griffith park, vivrez un moment hors du temps lors du Cinespia au Hollywood Forever cemetery, allierez plaisir des papilles à vos séances au Street Food cinema et au Eat/See/Hear ou en prendrez plein la vue avec le Rooftop film club.
1- Au Great Horror movie night, pour une séance angoissante
Old zoo
Il ne vous reste plus de temps pour hésiter… Ce vendredi 13 mai, ce sera la dernière session de la Great Horror movie night. En ce jour de superstitions, le film d’horreur “Vendredi 13” (“Friday the 13th”) hantera le Old Zoo de Los Angeles. Animée par des créatures effrayantes, la soirée se déroulera dans les cages désormais vides. Pensez à prendre vos couvertures et votre pique-nique (alcool interdit) pour cette séance au clair de lune. 
Great Horror Movie Night, “Vendredi 13”, le vendredi 13 mai, de 7:45 à 10 pm. Griffith Park Old Zoo, 4730 Crystal Springs Dr, Los Angeles. Prix: 15 dollars, parking gratuit. Tickets ici
2- Dans un cimetière mythique à Cinespia
cinespia
Il n’y a pas qu’à Halloween où le cimetière d’Hollywood est pris d’assaut. Chaque été, les projections rassemblent des hordes de cinéphiles, emportant chaises pliantes et pique-nique. Cinespia diffuse des films cultes dans ce lieu sacré, où reposent de grands noms d’Hollywood tels que Rudolph Valentino et Bugsy Siegel. Vous pourrez ainsi y visionner “Le silence des agneaux” (“The silence of the lambs”) le samedi 21 mai, “Chantons sous la pluie” (“Singin’in the rain”) le samedi 28 mai ou ” E.T” le dimanche 29 mai. Un conseil : arrivez en avance. Ce cinéma en plein air n’effraye pas la foule.
Cinespia, Hollywood forever cemetery, 6000 Santa Monica Blvd, Los Angeles. Prix: 16 dollars, parking payant. Tickets ici.
3- Au Street food cinema, avec des snacks
street food cinema
Un film, un lieu, un groupe, des food trucks : c’est le concept de Street Food Cinéma, qui se déroulera dans douze parcs de Los Angeles jusqu’à l’automne. Les spectateurs s’y déplacent autant pour la profusion de food trucks que le film projeté. Des anniversaires sont célébrés : les 35 ans d’Indiana Jones, avec la projection des “Aventuriers de l’arche perdue” (“Raiders of the lost ark”) le samedi 14 mai; celui de “Hook” le samedi 28 mai ou de “Rocky” le samedi 20 juillet. Vous pourrez y découvrir des nouveautés comme “Mad Max: Fury road” le 23 juillet et des classiques tels que “Pulp fiction” le samedi 17 septembre. Prenez chaises pliantes et plaids. En bonus, le concert d’un groupe local programmé en première partie.
Street Food cinema. Projections tous les samedis jusqu’au 29 octobre. Différents parcs de la ville. Prix: de 5 à 21 dollars, parking gratuit. Tickets ici
4- Au Rooftop cinema club, avec une belle vue
rooftop cinema club
Pour une vue imprenable sur le skyline, on peut compter sur le toit du Ricardo Montalban Theatre. A l’occasion de la nouvelle saison du Rooftop cinéma club, des projections de films récents et classiques se suivront. Comme ce rendez-vous est très populaire, la plupart des séances affichent déjà complet. Mais vous pourrez encore visionner, allongé dans un transat, “Trainspotting” le jeudi 2 juin, “Titanic” le samedi 4 juin, “Psycho” le mercredi 8 juin ou encore “Interstellar” le vendredi 24 juin.
Rooftop Cinema Club. Projections jusqu’au jeudi 30 juin. Ricardo Montalban Theater, 1615 Vine St, Los Angeles. Tickets ici.
5- Au Eat/See/Hear, avec des tacos et de la musique
eat see hear
A l’instar du Street Food cinema, le festival estival Eat/See/Hear sait allier gastronomie et septième art. Depuis cinq ans, chaque samedi soir, les cinéphiles se rassemblent afin de visionner un film culte sur l’écran gonflable installé, tout en savourant burgers, sushis ou tacos (alcool interdit). Vous pourrez (re)voir “The Big Lebowski” le samedi 28 mai, “Crazy Amy” (“Trainwreck”) le samedi 18 juin ou “Coming to America” le samedi 2 juillet. Avant d’en prendre plein les yeux, les téléspectateurs en prendront plein les oreilles lors des concerts d’introduction.
Eat/See/Hear. Projections tous les samedis jusqu’au samedi 17 septembre. De 6 à 23 dollars, parking gratuit. Tickets ici.