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Expatriés : investir en France malgré le FATCA

(Article partenaire) Si vous êtes résidents aux Etats-Unis, vous avez sans doute déjà entendu parler du FATCA. Cet article du code fiscal américain oblige désormais les banques françaises à transmettre au fisc américain des renseignements sur vos comptes.
Quelles sont les conséquences pour les expatriés français aux USA ? Est-ce un frein pour ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier locatif en France ? Voici tout ce qu’il faut savoir sur le FATCA.
Qu’est-ce-que le FATCA ?
Le « Foreign Account Tax Compliance Act » est un dispositif de lois américaines qui visent à lutter contre l’évasion fiscale et à accroître la transparence vis-à- vis de l’Administration américaine chargée de la collecte des impôts (IRS). Entré en vigueur au 1er juillet 2014, il oblige les institutions financières étrangères à transmettre aux autorités américaines des informations sur les comptes bancaires détenus par les contribuables américains. Après la signature d’une convention entre la France et les Etats-Unis, le texte de l’accord FATCA a été publié au Journal Officiel le 2 janvier 2015.
Qui est concerné par le FATCA ?
Le FATCA concerne toutes les personnes considérées par l’administration fiscale américaine comme répondant aux critères des « US Person ». Ce terme désigne notamment :

  • Les citoyens américains même s’ils résident à l’étranger ;
  • Les personnes qui résident aux Etats-Unis, y compris les détenteurs de la carte verte;
  • Certaines personnes qui passent plus de 183 jours par an aux Etats-Unis (sous certaines conditions);
  • Les sociétés, partenariats et trusts américains ;

Vous l’aurez compris, les expatriés français résidant aux Etats-Unis sont donc concernés par ce dispositif. Si vous détenez des comptes ou produits bancaires en France, votre banque est désormais tenue de fournir annuellement des renseignements sur vous et vos comptes à l’administration française qui les transmettra ensuite à l’IRS (si le solde de votre compte est supérieur à 50.000 dollars).
Quelles conséquences pour les résidents américains de nationalité française ? 
Principale conséquence de ce dispositif : certaines banques françaises, prétextant des coûts trop importants, ont préféré fermer les comptes de leurs clients répondant aux critères “US Person” plutôt que de se mettre en conformité avec les obligations entrainées par le FATCA. Mais d’autres établissements, mieux armés et conscients de la valeur de leurs clients « américains », ont mis en place les procédures nécessaires pour répondre aux demandes de l’IRS.
Si c’est le cas de votre banque, celle-ci vous a sans doute demandé de remplir un formulaire fiscal américain ou une déclaration sur l’honneur attestant de votre statut au regard du FATCA et a transmis les informations liées à votre compte à l’administration fiscale française.
Il est important de noter que la législation FATCA ne remplace pas les règles fiscales existantes. Lors de votre déclaration d’impôts aux Etats-Unis, n’oubliez pas de déclarer vos revenus perçus en dehors du territoire américain et vos comptes détenus à l’étranger (aux valeurs totales supérieures à 10 000 dollars). Dans le « Foreign Bank Account Reporting », indiquez le nom et l’adresse de la banque ainsi que le numéro de compte et la valeur créditrice de celui-ci. Des accords entre la France et les Etats-Unis vous protègent contre la double-imposition mais vous devez quand même déclarer ces revenus à l’IRS afin de ne pas risquer de lourdes pénalités. Mais quoi qu’il arrive, vos revenus fonciers tirés de la location d’un appartement situé en France seront imposés en France, et non pas aux Etats-Unis.

Si vous résidez aux USA et que vous souhaitez réaliser un investissement locatif en France, ne vous inquiétez pas. Il est toujours possible, en étant bien accompagné, de trouver une banque partenaire en France tout en respectant les règles imposées par l’administration fiscale américaine. Notre société My expat, spécialiste des investissements immobiliers en France pour les expatriés, entretient des relations privilégiées avec certains établissements financiers et vous aide à réaliser votre projet à distance, sans même avoir à vous déplacer.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le New York Philharmonic se promène dans les parcs de New York

C’est le moment de sortir votre nappe et votre panier pique-nique. Comme chaque été depuis 1965, le mythique orchestre philharmonique de New York entame sa série de concerts en plein air “Concerts in the Parks”. Les deux premières soirées auront lieu à Central Park, les mercredi 15 et jeudi 16 juin.
Rossini, Mozart et R. Strauss seront à l’honneur mercredi 15 juin sur la Great Lawn. Le chef d’orchestre, Alan Gilbert, dirigera le concerto de clarinettes de Mozart, accompagné par le clarinettiste Anthony McGill, ancien du Metropolitan Opera Orchestra, connu comme l’un des plus grands solistes et chambriste au monde. Le lendemain, place aux airs de Beethoven en ouverture avec “Fidelio” (1814), suivi de “Tristan & Isolde” de Wagner.
L’orchestre migrera à Prospect Park (Brooklyn) vendredi 17 juin. Tous les concerts commencent à 8pm, et seront suivis par des feux d’artifices. L’entrée est gratuite. Pensez à arriver tôt. Les carrés de pelouse sont prises d’assaut.

Et les Prix de l'Innovation de la FACC Floride vont à…

Sous les ors du Cruz Building à Coconut Grove, quatre entreprises sont reparties, jeudi 19 mai, avec les Innovation Awards de la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC).
Dans la catégorie “Digital” , Séverine Gianese-Pittman, présidente de la FACC, a remis un trophée à la société Koffeed qui propose de rendre plus dynamique votre présence sur les réseaux sociaux grâce à la création d’un fil d’actualités alimenté par vos mots-clés (que vous soyez artiste, restaurateur, membre d’une association ou encore chef d’entreprise). « Nous avons créé un outil qui donne aux petites entreprises une solution qui a un impact direct sur ​​leurs activités et les aide à rivaliser avec les leaders de l’industrie pour un coût très réduit, a souligné David Azar , co-fondateur de Koffeed. Nous sommes très heureux et honorés de remporter ce Prix ».
Dans la catégorie “Environment”, c’est l’entreprise Le Griddle Sisteria qui a été récompensée. Le grill a séduit le jury de la FACC en proposant un processus de cuisson qui ne brûle pas les aliments sur la plaque et réduit les risques d’incendie par rapport à un barbecue classique.

Innovation Awards de la FACC Miami. Photo C.Bouteloup
Innovation Awards de la FACC Miami. Photo C.Bouteloup

Cette année, la lauréate de la catégorie “start up” est Fitting Box. Cette jeune pousse s’est illustrée grâce à son concept d’essayage virtuel de paires de lunettes. Depuis votre canapé, à l’aide d’une webcam, vous capturez votre image et essayez les paires qui vous plaisent avant de les commander. Depuis 2006, la société accumule les récompenses (1er prix national Oseo – Anvar en 2008, prix de la création d’entreprise 2008 par HEC et Challenges Magazine en 2008, Septuor 2010 de Young Entrepreneur…).
Enfin, dans l’univers “Art de vivre”, la société Musart a remporté le trophée grâce à sa collection d’objets issus de grands musées. Le concept: vendre des répliques de qualité ou des objets dérivés d’œuvres célèbres, à un tarif raisonnable afin de rendre l’art accessible. Un gnome Ottmar Hörl ou une réplique miniature de fauteuil Le Corbusier dans le salon, c’est possible.
Pour la première fois, cette soirée de gala affichait complet avant le Jour J. 330 convives avaient fait le déplacement dont Frédéric Lefebvre, député des Français d’Amérique du Nord, Philippe Létrillart, consul général de France à Miami et les conseillers consulaires Jacques Brion, Franck Bondrille, Xavier Capdevielle. L’an dernier, un seul entrepreneur – Françoise Goubron pour Climhair  – avait reçu le Prix de l’Innovation, attribué à une société innovante au sein du réseau de la FACC.
La FACC de Floride a le vent en poupe en ce moment. Sa présidente, Séverine Gianese-Pittman, s’est félicitée de voir le nombre d’entreprises membres augmenter pour atteindre 324 aujourd’hui.

Pourquoi les calories sont-elles affichées dans les fast foods à New York ?

Auriez-vous le réflexe de commander un double cheese burger supplément cheddar si on vous mettait les calories sous le nez ? À New York, les chaînes de restauration rapide sont sommées d’afficher le nombre de calories présentes dans les plats servis. Pourquoi, et surtout pour quel impact? C’est la question bête de la semaine.
L’affichage des calories est entré en vigueur en mars 2008 à New York sur fond d’augmentation des taux d’obésité. New York est devenue la première ville à adopter une telle mesure. Des lois similaires ont aussi été passées en Californie et dans une vingtaine d’États américains. Pourquoi se concentrer sur les calories? “Les New-Yorkais ingèrent un tiers de leurs calories en dehors de leur domicile. Le manque d’informations disponibles dans les établissements de restauration facilite la consommation de calories sans le savoir. Accumuler 100 calories de plus chaque jour peut aboutir à 10 livres de plus par an. Les problèmes de poids peuvent causer le diabète et l’obésité, deux problèmes de santé majeurs en augmentation à New York City, ainsi que des problèmes cardiaques ” peut-on lire dans un document du New York City Health Departement. 
Même si elle a suscité l’engouement des nutritionnistes, la loi est loin d’avoir fait l’unanimité chez les chaînes de restauration rapide. Ces dernières avaient été identifiées comme les principales sources d’obésité et concentraient à elles seules un tiers de la fréquentation totale dans les restaurants new-yorkais (même si elles ne représentaient que 10% des établissements). Les associations de restaurateurs ont attaqué la loi, utilisant le Premier amendement sur la liberté d’expression pour affirmer que le gouvernement n’avait pas le droit de faire dire à leurs membres des choses qu’ils “n’avaient pas envie de dire” , pour reprendre une formulation issue d’une étude publiée dans la revue Health Affairs. L’expérience new-yorkaise a entraîné le passage de lois et de règlements dans l’Ohio, en Californie et dans l’Etat de Washington interdisant l’affichage des calories.
Plus de sept ans après son entrée en vigueur, la loi n’a pas eu les effets escomptés. Le NYU Langone Medical Center a montré dans une étude réalisée à New York et dans le New Jersey que les clients de la restauration rapide consommaient environ le même niveau calorique en 2014 qu’en 2008. En outre, ils sont de moins en moins attentifs: en 2008, 51% des sondés faisaient attention à l’affichage, contre seulement 37% en 2014. La part des New-Yorkais en surpoids est relativement importante (34%) et 22% sont obèses pour couper court aux controverses.
Autre souci: la fiabilité des chiffres affichés. “Des études montrent des variations moyennes de 10 à 20%. Mais les décomptes de calories sont des chiffres approximatifs de toute manière et sont difficiles à réaliser de manière précise” , explique Marion Nestlé, professeure de nutrition et de santé publique à NYU. Les mesures sont effectuées par des laboratoires privés auxquels les restaurants envoient un échantillon via FedEx ou UPS, comme nous le raconte MarketPlace. Le laboratoire visité par le site d’information économique facture jusqu’à 700 dollars par échantillon.
Après l’entrée en vigueur en 2017 d’une loi fédérale imposant l’affichage des calories dans les chaînes de restaurants sur l’ensemble du territoire, les restaurants devraient dépenser la coquette somme de 85 millions de dollars sur les vingt prochaines années pour réaliser ces examens – une estimation de la Food and Drug Administration (FDA). On comprend donc mieux l’hostilité des lobbies de la restauration rapide, qui sont parvenus à faire repousser l’application de la loi à mai 2017. L’American Pizza Community, qui représente Domino’s, Papa John’s et Pizza Hut notamment, est vent debout contre cette réglementation découlant d’Obamacare. Le lobby dénonce pèle-mêle une mesure inefficace et non-fiable requérant d’importants moyens humains et financiers. On a du mal à l’avaler.

L'Etat donne 30.000 dollars aux écoles deshomologuées de Miami

Frédéric Lefebvre est venu aux Innovation Awards de la FACC Floride, jeudi, avec quelques bonnes nouvelles pour les programmes bilingues de Miami deshomologués l’an dernier.
Le député des Français d’Amérique du Nord – et candidat déclaré à la primaire de la droite pour la présidentielle – a annoncé aux plus de 300 convives présents que l’Etat avait accordé, via l’Ambassade de France à Washington, une enveloppe de 30.000 dollars pour la rentrée prochaine.
Cette somme est destinée à Sunset et Coconut Elementary ainsi que Carver Middle school. Elle s’ajoute aux 70.000 dollars déjà réunis grâce aux différentes actions de levée de fonds de la FIPA (l’association qui gère ces programmes) et aux 25.000 dollars issus de la réserve parlementaire du député. Frédéric Lefebvre a déclaré s’être « battu pour faire figurer les trois écoles de Miami en haut de la liste des établissements internationaux deshomologués qui vont être labellisés » par le ministère de l’Education nationale.
La bataille n’est pas pour autant gagnée puisqu’il manque encore 20.000 dollars par école pour engager trois professeurs et désengorger les classes. « J’attends une réponse de Miami Dade, avant la fin d’année je l’espère, pour que l’on puisse entamer sereinement la rentrée, explique Roger Pardo, président de la FIPA. L’une des solutions serait notamment que la FIPA devienne l’employeur de ces professeurs venus de France. Nous avons déjà obtenu l’aide du département de l’Enseignement afin d’attribuer des visas J-1 aux enseignants concernés. »
L’an prochain, tout sera à recommencer puisque les subventions ont été allouées pour une année scolaire. Pas plus. Roger Pardo entrevoit pourtant une solution: « Si les parents versent 400 dollars par an et par enfant, ce problème n’existe plus. 400 dollars pour une année scolaire riche d’un enseignement d’exception, ce n’est rien par rapport aux dizaines de milliers de dollars qu’il faut verser dans les écoles privées françaises aux Etats-Unis. »

Céline Dion en concert gratuit au Rockefeller Center mais…

On a une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne: Céline Dion fait un concert gratuit au Rockefeller Center. La star québécoise, interprète des hits “That’s the way it is” , “Power of Love” et “I’m alive” pour ne citer qu’eux, se produira en plein air au Rockefeller Center (48eme rue entre 5 et 6eme avenue) le vendredi 22 juillet.
Son concert fait partie des Citi Concert Series du Today Show, qui rassemblera cet été d’autres stars de la chanson comme Nick Jonas (10 juin), Steven Tyler (le 24 juin), Jessica Simpson (26 août) et Alicia Keys (2 septembre).
La mauvaise nouvelle ? Il est conseillé aux fans de venir dès 5 heures du matin pour assister au concert. Les premiers arrivés sont les premiers servis.  Les organisateurs indiquent que, “généralement” , les concerts ont lieu quelle que soit la météo.
Céline Dion doit sortir en août un nouvel album, le premier depuis la mort de son mari René Angelil. L’opus en français comporte une chanson que lui a écrite Jean-Jacques Goldman, “Encore un soir”

Le Vendée Globe à New York: le programme

Les amateurs de voile sont gâtés en ce moment à New York. Après l’America’s Cup et la Transat Bakerly, ils ont rendez-vous fin mai avec les skippers du futur Vendee Globe et leurs voiliers monocoques IMOCA.
“L’Everest des mers” débutera le 6 novembre, mais la compétition s’invite à New York pour une course préliminaire, dernier tour de chauffe avant le Vendée Globe. Celle-ci s’élancera du Pont Verrazano le 29 mai pour gagner les Sables d’Olonne autour du 5 juin. C’est la première fois que cette transat en solitaire est organisée.
Certains des quatorze skippers (ci-dessous) qui participeront à la course sont déjà arrivés à New York et sont amarrés à North Cove Marina (près de Brookfield Place). Sur terre, il ne faut pas s’attendre à un quelconque village ou des animations comme lors de l’America’s Cup. Seuls des totems et panneaux seront installés en surplomb des pontons pour permettre au public d’identifier les skippers. Les organisateurs indiquent que les passants sont libres d’aller discuter avec les équipages (ils seront accessibles du 23 au 28 mai à partir de 11am). Les curieux auront probablement l’occasion de les rencontrer lors d’une séance de dédicaces le 25 mai à 3pm à la Colgate Sailing School à Chelsea Piers, mais le rendez-vous doit encore être confirmé. Parmi les skippers participants se trouvent des noms connus comme Jérémie Beyou, Jean-Pierre Dick, Sébastien Josse ou encore Vincent Riou.
Les bateaux participeront aussi le 27 mai, dans la Baie de l’Hudson, à une “Charity Race”, une régate d’exhibition où chaque skipper est associé avec une oeuvre caritative. Le vainqueur remportera une dotation de 5.000 dollars qu’il offrira à l’oeuvre caritative de son choix. Départ des pontons à partir de 10:45 am. Le départ officiel sera donné à midi devant la Statue de la Liberté et le retour des bateaux est prévu à 1:30pm à North Cove.
Le 29 mai, ils quitteront North Cove à partir de 9am. Le public pourra les apercevoir depuis Battery Park ou de la Statue de la Liberté alors qu’ils progresseront vers le Pont Verrazano, où le départ officiel sera donné à 11am. La traversée durera 3.100 milles.
La liste des participants:

– Fabrice Amedeo – NEWREST MATMUT (France)
– Jérémie Beyou – MAITRE COQ (France)
– Conrad Colman – 100% NATURAL ENERGY (Nouvelle-Zélande/USA)
– Tanguy de Lamotte – INITIATIVES COEUR (France)
– Jean-Pierre Dick – StMICHEL-VIRBAC (France)
– Yann Eliès – QUEGUINER-LEUCEMIE ESPOIR (France)
– Pieter Heerema – NO WAY BACK (Pays-Bas)
– Sébastien Josse – EDMOND DE ROTHSCHILD (France)
– Morgan Lagravière – SAFRAN (France)
– Armel Le Cléac’h – BANQUE POPULAIRE VIII (France)
– Paul Meilhat – SMA (France)
– Vincent Riou – PRB (France)
– Kojiro Shiraishi – SPIRIT OF YUKOH (Japon)
– Alex Thomson – HUGO BOSS (Grande-Bretagne)

 
 
 

La présidentielle de 1960 à l'honneur au Sixth Floor Museum de Dallas

Replongez dans l’atmosphère de la campagne présidentielle de 1960, véritable tournant de l’histoire politique américaine. Du 21 mai au 13 novembre, le Sixth Floor Museum de Dallas lui consacre une exposition: « A Time for Greatness » .
A travers des films et des photographies de l’époque, elle dresse le portrait révélateur de la première campagne présidentielle moderne où se sont affrontées trois des figures politiques les plus charismatiques de l’histoire du pays : Lyndon B. Johnson, John Fitzgerald Kennedy et Richard Nixon. La campagne sera également marquée par l’apparition des débats politiques télévisés et par la possibilité pour les cinquante Etats et territoires fédéraux de voter. A l’issue de cette campagne folle, le plus jeune président des Etats-Unis sera élu.
Une conférence gratuite avec l’historien David Pietrusza aura lieu le 23 mai (6pm à 8pm) et donnera un aperçu des candidats clés, des conflits nés à l’intérieur de chaque parti et remettra dans son contexte l’un des duels politiques les plus serrés de l’histoire présidentielle américaine. Il sera accompagné de Stephen Fagin, conservateur du musée, avec qui il abordera le rôle joué par cette campagne à l’échelle du pays et les traces qu’elle a laissées aujourd’hui.

Madeleine Peyroux chante avec l'Orchestre symphonique de San Francisco

Avis aux amateurs de jazz et de musique classique. Jeudi 21 juillet, la chanteuse de jazz Madeleine Peyroux se produira avec l’Orchestre symphonique de San Francisco. Le temps d’une soirée, elle transportera ses auditeurs en interprétant des morceaux d’An American in Paris du compositeur américain George Gershwin.
Bien avant son succès, Madeleine Peyroux se produisait dans les rues de Paris, ville dans laquelle elle a vécu. Adolescente, elle jouait et chantait avec des musiciens de rues sur les pavés du Quartier Latin. À l’âge de 15 ans, elle quittait l’école pour rejoindre un groupe de jazz/blues.
À 22 ans, Madeleine Peyroux est révélée par un Français, Yves Beauvais, qui l’a vu chanter dans un club de New York. Après avoir signé en 1996 avec le label Atlantis, la jeune femme sort son premier album “Dreamland” , co-produit par Yves Beauvais.
En 2007, elle fait une apparition dans le film “Lucky You” où elle chante un morceau du compositeur canadien Leonard Cohen, “Dance Me to The End of Love” . Le film “Diplomacy” et la série “Deadwood” reprennent également certains morceaux de l’artiste.
Le producteur Larry Klein à produit son dernier projet en date : l’album The Blue Room, sorti en 2013, dans lequel elle rend hommage au légendaire chanteur Ray Charles. Sa voix est souvent comparée à celle de l’artiste jazz Billie Holiday.

Clubbing et baguettes à la soirée FrancoFun à Mountainview

Si vous connaissez par coeur les paroles du tube français “Marcia Baila” des Rita Mitsouko ou encore les aventures de Bob Morane d’Indochine, alors FrancoFun est pour vous.
Cette première soirée est basée sur le thème des années 80 en France. Organisée le jeudi 26 mai dans le club Opal de Mountain View, l’événement se déroule en deux temps: de 7:30pm à 9pm, buffet-networking et présentation de Bread Xpress, une machine à baguettes créée par le Français Benoît Hervé; puis de 9pm à 11:30pm, place au DJ et à la piste de danse pour danser au rythme des années 80.
 

Une nouvelle maternelle bilingue voit le jour à Barker Cypress-Houston

Le français a le vent en poupe dans les établissements scolaires de Houston.
Après la Mark White Elementary et The Village School, une nouvelle école maternelle bilingue, affiliée à Church on the Rock Katy sur Barker Cypress – et développée selon les souhaits du Pasteur colombien Jorge Cardenas – prépare actuellement sa première rentrée. Eagles on the Rock Bilingual Academy accepte en ce moment les inscriptions pour les classes de Pre-K3 (Petite Section), Pre-K4 (Moyenne Section) et Pre-K5 (Grande Section).
Eagles of the Rock ne se contente pas d’être un établissement d’immersion en français: l’espagnol aussi y sera enseigné. Les enfants seront exposés aux mêmes livres en français et espagnol, et alterneront les journées d’enseignement dans chaque langue (avec deux heures d’anglais en moyenne et grande sections l’après-midi). Cette année, l’école propose aussi deux summer camps mixtes autour des thèmes “On s’amuse au soleil : Plage et Camping” du 11 au 28 juillet et “Voyages autour du monde” du 1er au 18 août.
Le concept d’une maternelle gérée et développée par une église est un modèle très courant au Texas, mais Eagles on the Rock Bilingual Academy est le premier type d’établissement bilingue de ce type à ouvrir à Houston. La directrice Dorothée Henderson, passée par Apple, l’Université d’Austin et le Board des Realtors de la ville, précise que “le pasteur voulait développer depuis longtemps un programme original, en français tout d’abord, car c’est une langue d’avenir et la langue des arts et des sciences selon lui, et en espagnol également, car il est colombien et avait des demandes de cet ordre au sein de sa communauté. Cette école maternelle est alignée sur les critères d’excellence du système français. D’ailleurs nous avons décliné les directives du Ministère de l’Education Nationale, et nous nous basons sur le CNED et les Cours Pi. Nous souhaitons développer l’apprentissage du français et de l’espagnol par le biais d’activités peu pratiquées comme le théâtre, ou plus inattendues à travers notre mini-ferme et ses animaux.
La rentrée officielle se fera fin août pour les classes de Petite à Grande section, avec une moyenne de 6 enfants par enseignant (ils seront deux par classe). Dorothée Henderson précise que l’école bilingue française a ouvert en pilote une classe de Pre-K3 début mai, que fréquente son propre fils. L’école est autorisée à accueillir des enfants de 18 mois à 12 ans. Des classes supplémentaires (Crèche, TPS, CP) ouvriront en 2017-2018 et le CE1 verra le jour en 2018-2019. “Nous poursuivons notre recrutement d’enseignants pour faire face à la demande. Il y a un réel intérêt de la communauté internationale pour le français, c’est très motivant” , poursuit Dorothée Henderson.
Cette Française qui vit et travaille aux Etats-Unis depuis 12 ans a enseigné elle-même à Austin, puis à La Maternelle à Houston à la suite de la mutation professionnelle de son mari américain. “Mon remplacement de congé maternité à La Maternelle se terminait, et des parents colombiens dont j’avais le fils comme élève, m’ont parlé du projet du Pasteur Cardenas. Cela m’a plu tout de suite, d’autant que j’habite à proximité.”
Dorothée Henderson s’est plongée dans le projet l’an dernier pour définir les contenus éducatifs. “Cela répond à une demande de scolarité façon école privée avec un peu d’enseignement religieux, comme on en a en France, et que certains parents français ne trouvaient pas ici. Nous répondons donc à une demande différente.
 

"M" à New York pour les Vieilles Charrues

Pour son quart de siècle, le légendaire festival des Vieilles Charrues s’exporte à New York. Et il s’offre un habitué en « guest star »: le chanteur Mathieu Chedid, alias “M”. Les organisateurs ont annoncé sa participation mercredi.
Déjà présent à maintes reprises sur la scène du festival, le compositeur-interprète qui fait salle comble en France enflammera cette fois-ci les pelouses de Central Park le 1er octobre. Un lieu que Mathieu Chedid connaît bien: il avait participé à l’édition 2014 de SummerStage au sein du parc new-yorkais. L’endroit peut accueillir jusqu’à 5.000 spectateurs.
Cette manifestation exceptionnelle est le résultat d’une rencontre coup de coeur entre les organisateurs du festival et les membres de l’association bretonne BZH New York.
Les groupes bretons The Celtic Social Club et Krismenn & Alem seront aussi de la partie, tandis qu’un quatrième nom devrait venir compléter l’affiche dans les semaines qui viennent.