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Isabelle Lambert, la madame cinéma de Miami

Entre Isabelle Lambert et le cinéma, c’est une longue histoire. Elle démarre à Paris dans les années 90 où elle officie comme scénariste aux éditions Le Fleuve noir et Le Seuil.
Parallèlement, chez Cinédition, elle met ses talents au service de la société dédiée aux producteurs de cinéma pour développer les marchés européens mais aussi américains, et diriger des équipes de scénaristes. Arrivée en 1999 à Miami, elle continue d’être le lien vers les USA et l’Amérique latine pour une société rachetée par Canal +. Et en 2006, cette diplômée en droit des affaires et droit de la succession passée par une école de mode lance “Romance in a Can”, le festival du film romantique européen de Miami.
L’événement annuel permet aux cinéphiles de découvrir plus de 150 films dans plusieurs salles de la ville. Après six années, le rendez-vous s’arrête. Et Isabelle Lambert se concentre désormais sur l’association à but non lucratif Red Chemistry « pour promouvoir le cinéma indépendant européen et offrir aux écoles un programme éducatif d’apprentissage de la critique de film et de l’écriture scénaristique».
Plusieurs ateliers sont lancés. Un d’eux est monté en lien avec l’antenne Miami du Service culturel de l’ambassade de France et la FIPA (French International Program Association) pour les élèves du CM2 à la Terminale inscrits dans les programmes français de Sunset et Coconut Elementary school, Carver Middle school et ISCHS. Dans ces ateliers, les étudiants apprennent notamment la critique cinématographique et l’art du court-métrage autour de thématiques actuelles. Ce module connaît un franc succès et se développe actuellement en langue espagnole. « Il est imaginé en étroite relation avec les professeurs pour coller aux sujets que les enfants vont aborder dans l’année », explique Isabelle Lambert.
Via l’incontournable fondation Urgent Inc, financée par le comté de Miami Dade, Red Chemistry projette aussi des films dans les écoles et enseigne la réalisation de courts-métrages à des élèves de 16 à 24 ans. « Cet atelier est l’aboutissement d’un travail et de discussions commencés il y a dix ans déjà… »
L’association organise une compétition de courts-métrages européens. Les élèves de Terminale du Hialeah High School visionnent ainsi chaque année 25 créations en classe et aiguisent leur sens critique. En majorité issus de milieux défavorisés, ils découvrent qu’ils partagent un bon nombre de problématiques avec les Européens qu’ils voient évoluer dans ces films. En juin, le réalisateur vainqueur se verra remettre un prix de 350$. Les films primés sont d’ailleurs visibles sur le site de Red Chemistry.
Isabelle Lambert est épaulée par une dizaine de volontaires ainsi que par trois réalisateurs qui interviennent dans les écoles. Depuis le début de ses ateliers à Miami, elle a vu passer environ 5.000 élèves. « C’est très gratifiant de repenser à tous ces jeunes qui ont maintenant un autre regard sur le cinéma et le monde qui les entoure. »

Combien ça coûte un massage à New York ?

Aïe, crampes, maux de dos, pieds en compote. Un massage à New York peut coûter cher, très cher. Ou pas du tout. Les tarifs ci-dessous ne comprennent pas le tip.
First class
Quand on a un budget illimité, il est plus facile de piocher parmi les spas les plus luxueux de la ville. Le spa 5 étoiles du Mandarin Oriental figure parmi les meilleurs spas de la ville. Il s’agit là d’un véritable havre de paix, avec des séances allant jusqu’à 7h30. Mais le paradis se paie au prix fort: une fourchette comprise entre 500 et environ 1.500 dollars selon la formule choisie. Un spa réservé à l’élite ou pour les occasions très spéciales. La Prairie Spa au Ritz-Carlton est un autre établissement luxueux pour se faire chouchouter. Amateur de caviar ? Ce spa est réputé pour son célèbre masque à l’extrait de caviar blanc. Comptez $275 les 60 minutes et $350 les 90 minutes.
Tout aussi “chic”, le Cornelia Spa at The Surrey et Ohm Spa & Lounge offrent des soins légèrement moins chers. Des prestations comprises entre $150 et $350 vous donneront accès à des massages intégraux. Le spa Ohm fait bénéficier ses clients d’offres promotionnelles. Vous pouvez par exemple profiter de 15 minutes de massage supplémentaires du lundi au mercredi grâce au Mon-Wed Spécial. Au Setai Wall Street, un spa situé à quelques pas du Stock Exchange, le massage “signature” coûte 185 dollars pour une heure (même prix en semaine et le week-end). 
La célèbre entreprise française de cosmétiques française propose aussi des massage et d’autres possibilités pour se faire cocooner au Caudalie Vinotherapie Spa de Manhattan. Le prix minimum pour un massage se chiffre à $120. Dans le même ordre de prix, rendez-vous à Aire Ancient Baths, un spa aux allures gréco-romaines présent dans plusieurs villes (il doit ouvrir à Paris en 2017). Le message est accompagné d’un accès aux bains pour un minimum de $133 en semaine.
Classe éco
Budgets un peu plus serrés, c’est par ici. Privilégiez les grandes chaînes de spa. Elles offrent un éventail plutôt large de massages, gommages, soins en tous genres, moins luxueuses mais également moins onéreuses. Massage Envy dispose d’offres adaptées aux moyens et petits budgets. Un massage d’une heure représentera $69,99. Cette chaîne de massage est présente dans plusieurs quartiers de Manhattan, Brooklyn, Queens et dans le New Jersey.
Bliss Spa, présent à Midtown et Lower Manhattan, offre des massages de 49 minutes pour 125 dollars dans son site de Midtown, mais les prix peuvent grimper à 225 pour certaines formules. A Body by Brooklyn, le message suédois d’une heure coûte 99 dollars en semaine, 109 dollars le week-end.
Low cost
On dit souvent que les massages “thaï” ont des vertus insoupçonnées. Taiji Body Work est une mini-chaîne de massages à Manhattan qui vous offrira le luxe d’un massage thaïlandais pour la modique somme de $48-55, selon la formule de massage choisie. Cette offre est valable tous les jours, pour hommes et femmes. En plein West Village, ShunFa Relaxing propose des massages du dos d’une heure pour 39 dollars. Terre de jeu des masseurs low cost, Chinatown regorge d’options. Citons notamment Renew Regal Spa et ses massages du corps d’une heure à 36 dollars.
Si vous vous baladez dans Central Park, vous croiserez peut-être des masseurs ambulants dont le tarif des prestations varie. Aussi, l’option mini-massager est toujours sur la table.
Débrouille
Il est vrai qu’on n’a pas tous la chance d’avoir un ami masseur. Cependant, certains salons proposent des services gratuits au moment de leur ouverture. Gardez l’oeil ouvert. Sinon, attendez votre anniversaire et glissez l’idée à votre chouchou(te).

Où se faire une toile en plein air à Los Angeles?

Avis aux amateurs de cinéma, pop corn, grand air et voie lactée : de nombreux festivals proposent des séances en plein air à Los Angeles dès le mois de mai.
Vous frissonnerez avec la Great Horror movie night au zoo abandonné de Griffith park, vivrez un moment hors du temps lors du Cinespia au Hollywood Forever cemetery, allierez plaisir des papilles à vos séances au Street Food cinema et au Eat/See/Hear ou en prendrez plein la vue avec le Rooftop film club.
1- Au Great Horror movie night, pour une séance angoissante
Old zoo
Il ne vous reste plus de temps pour hésiter… Ce vendredi 13 mai, ce sera la dernière session de la Great Horror movie night. En ce jour de superstitions, le film d’horreur “Vendredi 13” (“Friday the 13th”) hantera le Old Zoo de Los Angeles. Animée par des créatures effrayantes, la soirée se déroulera dans les cages désormais vides. Pensez à prendre vos couvertures et votre pique-nique (alcool interdit) pour cette séance au clair de lune. 
Great Horror Movie Night, “Vendredi 13”, le vendredi 13 mai, de 7:45 à 10 pm. Griffith Park Old Zoo, 4730 Crystal Springs Dr, Los Angeles. Prix: 15 dollars, parking gratuit. Tickets ici
2- Dans un cimetière mythique à Cinespia
cinespia
Il n’y a pas qu’à Halloween où le cimetière d’Hollywood est pris d’assaut. Chaque été, les projections rassemblent des hordes de cinéphiles, emportant chaises pliantes et pique-nique. Cinespia diffuse des films cultes dans ce lieu sacré, où reposent de grands noms d’Hollywood tels que Rudolph Valentino et Bugsy Siegel. Vous pourrez ainsi y visionner “Le silence des agneaux” (“The silence of the lambs”) le samedi 21 mai, “Chantons sous la pluie” (“Singin’in the rain”) le samedi 28 mai ou ” E.T” le dimanche 29 mai. Un conseil : arrivez en avance. Ce cinéma en plein air n’effraye pas la foule.
Cinespia, Hollywood forever cemetery, 6000 Santa Monica Blvd, Los Angeles. Prix: 16 dollars, parking payant. Tickets ici.
3- Au Street food cinema, avec des snacks
street food cinema
Un film, un lieu, un groupe, des food trucks : c’est le concept de Street Food Cinéma, qui se déroulera dans douze parcs de Los Angeles jusqu’à l’automne. Les spectateurs s’y déplacent autant pour la profusion de food trucks que le film projeté. Des anniversaires sont célébrés : les 35 ans d’Indiana Jones, avec la projection des “Aventuriers de l’arche perdue” (“Raiders of the lost ark”) le samedi 14 mai; celui de “Hook” le samedi 28 mai ou de “Rocky” le samedi 20 juillet. Vous pourrez y découvrir des nouveautés comme “Mad Max: Fury road” le 23 juillet et des classiques tels que “Pulp fiction” le samedi 17 septembre. Prenez chaises pliantes et plaids. En bonus, le concert d’un groupe local programmé en première partie.
Street Food cinema. Projections tous les samedis jusqu’au 29 octobre. Différents parcs de la ville. Prix: de 5 à 21 dollars, parking gratuit. Tickets ici
4- Au Rooftop cinema club, avec une belle vue
rooftop cinema club
Pour une vue imprenable sur le skyline, on peut compter sur le toit du Ricardo Montalban Theatre. A l’occasion de la nouvelle saison du Rooftop cinéma club, des projections de films récents et classiques se suivront. Comme ce rendez-vous est très populaire, la plupart des séances affichent déjà complet. Mais vous pourrez encore visionner, allongé dans un transat, “Trainspotting” le jeudi 2 juin, “Titanic” le samedi 4 juin, “Psycho” le mercredi 8 juin ou encore “Interstellar” le vendredi 24 juin.
Rooftop Cinema Club. Projections jusqu’au jeudi 30 juin. Ricardo Montalban Theater, 1615 Vine St, Los Angeles. Tickets ici.
5- Au Eat/See/Hear, avec des tacos et de la musique
eat see hear
A l’instar du Street Food cinema, le festival estival Eat/See/Hear sait allier gastronomie et septième art. Depuis cinq ans, chaque samedi soir, les cinéphiles se rassemblent afin de visionner un film culte sur l’écran gonflable installé, tout en savourant burgers, sushis ou tacos (alcool interdit). Vous pourrez (re)voir “The Big Lebowski” le samedi 28 mai, “Crazy Amy” (“Trainwreck”) le samedi 18 juin ou “Coming to America” le samedi 2 juillet. Avant d’en prendre plein les yeux, les téléspectateurs en prendront plein les oreilles lors des concerts d’introduction.
Eat/See/Hear. Projections tous les samedis jusqu’au samedi 17 septembre. De 6 à 23 dollars, parking gratuit. Tickets ici.

Le chef Jacques Pépin fait sa cuisine à Austin

Jacques Pépin, le plus américain des chefs français, est invité au Long Center d’Austin le dimanche 5 juin pour parler de son amour pour la cuisine. Les tickets sont en vente.
Une passion qui a commencé très jeune. Après avoir fait ses débuts à l’âge de 13 ans en tant qu’apprenti dans une cuisine à Paris, il déménage aux États-Unis où il travaille dans de nombreux restaurants étoilés. Il débute une carrière télé dans les années 1990 et reçoit un Daytime Emmy pour le show qu’il co-anime avec la cheffe américaine Julia Child. Il est l’auteur d’une vingtaine de livres, dont La Technique, un de ses plus grands succès. Il a également reçu de nombreux distinctions, dont Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’honneur.

Forrest Gump court en plein air à Miami Beach

Souvenez-vous, c’est l’histoire d’un jeune garçon candide qui voit les transformations de l’Amérique entre les années 1940 à 1980 à travers de son regard innocent. Son nom : Forrest Gump.
Le Miami Beach SoundScape montrera le film gratuitement et en plein air le mercredi 18 mai à 8pm dans le cadre de sa série de projections hebdomadaires.
Ce film légendaire de 1994 a reçu une multitude de récompenses: l’Oscar du meilleur acteur pour Tom Hanks, du meilleur réalisateur pour Robert Zemeckis ou encore du meilleur film… La dernier film du mois de mai sera “Independence Day” de Roland Emmerich avec Will Smith et Jeff Goldblum. Projection: le 25.
 

Début de l'aventure américaine pour Nelly Alard, auteur de "Moment d'un couple"

Que se passe-t-il lorsque votre mari vous annonce un soir qu’il a une maitresse, et qui est en plus une femme prête à tout pour l’avoir ? Comment surmonte-t-on la trahison ? C’est l’histoire de Juliette et Olivier, un couple qui va être déchiré par l’entrée de Victoire dans leur vie.

Cette histoire, c’est la comédienne et auteure Nelly Alard qui la comte si bien. Paru en 2012, son livre  a été traduit en anglais et publié aux Etats-Unis en février dernier sous le nom de Couple mechanics. Après l’avoir présenté à New-York et Boston, elle le dédicacera le mardi 24 mai au Vroman’s bookstore à Pasadena. « Et je pense organiser une tournée sur la Côte Ouest cet automne », ajoute-t-elle , déjà pressée de revenir à Los Angeles.

Moment d’un couple a d’ores et déjà été sélectionné comme « The best books of the month in litterature and fiction », sur le site Amazon, en janvier. Vendu à 150 000 exemplaires en France, ce roman est également traduit en italien, néerlandais et arabe. Et il devrait bientôt intriguer les téléspectateurs français. « Je travaille actuellement sur son adaptation, pour une série du type de « The affair ». Il y a aussi des négociations pour en faire un long métrage », explique Nelly Alard.

Dans son second roman, récompensé par le prix Interallié en 2013, Nelly Alard livre une histoire universelle : celle de l’adultère. « On assiste au combat de Juliette qui veut reconquérir son mari et se bat pour sauver sa famille face à cette femme qui devient de plus en plus envahissante », détaille-t-elle, comparant volontiers son intrigue au Liaison fatale d’Adrian Lyne. Pour préserver sa famille, la mère de famille va ruser. « Son mari se sent délaissé. Elle décide donc de faire la guerre du sexe, et de lui faire l’amour tous les jours. »

Pas de réglement de compte

Au fil des pages, on se prend dans l’histoire. Ce roman se lit comme un thriller amoureux, où le suspens se situe autour de la survie de ce couple. « J’ai essayé de maintenir la tension, tout en créant un attachement aux personnages, même si on n’est pas foncièrement d’accord avec leurs choix. » Que ce soit l’importance des enfants dans ce mélodrame familial, la lâcheté masculine ou la glorification de la passion amoureuse face à la tiédeur conjugale, cette histoire de vie parle au plus grand nombre.

Derrière cette intrigue, deux versions du féminisme s’affrontent. “C’est la rencontre du féminisme à la Simone de Beauvoir prônant l’universalisme (Juliette) face à un courant plus essentialiste et victimisant, représenté par l’élue locale Victoire. » Mais n’y voyez pas de morale, l’auteure a juste souhaité dresser les portraits d’hommes et de femmes face à leurs contradictions. « C’est un mélange d’histoires, à consonance autobiographique. L’idée m’est venue en voyant des hommes laminés par des femmes au pouvoir exorbitant, et notamment en étant privé de leurs enfants. »

Une romance avec les Etats-Unis

Au vu du sujet traité, il semblait difficile de le transposer à la culture américaine. Et pourtant, Nelly Alard n’a pas peiné à trouver un éditeur aux Etats-Unis. « Gallimard l’a envoyé aux maisons d’édition étrangères. Other Press a directement cru en moi », raconte-t-elle. Et elle tenait particulièrement à ce que son livre soit publié aux Etats-Unis. « Je lis beaucoup de littérature américaine, et je passe beaucoup de temps à Los Angeles, où j’ai des amis. »

Son affection pour la Cité des anges ne date pas d’hier. « J’y ai vécu durant un an et demi dans les années 90, où j’ai joué dans deux films de Henry Jaglom. » Elle a d’ailleurs réalisé un documentaire sur ce réalisateur, intitulé « On the tracks of a filmmaker ».

Impatiente de connaître l’accueil du public américain, Nelly Alard est très attentive aux critiques. « Aux Etats-Unis, l’adultère est considéré comme un crime impardonnable. Finalement, les premiers lecteurs n’ont pas un avis autant tranché que je l’imaginais. Alors qu’en France, considéré comme un pays très libéré, il y a un retour à la fidélité. »

Catherine Texier entre sexe et violence dans "Russian Lessons"

Une cinquantenaire divorcée, mère d’une fillette de 8 ans, n’aspire qu’à une chose : échapper à sa vie quotidienne. Quand Yuri, jeune Russe d’une trentaine d’années, un sans papiers aussi bien vulnérable que névrosé, croise son chemin, la vie de la femme est bouleversée. Manipulateur, il prendra un malin plaisir à tester les limites de sa partenaire. Couple ? Relation libertine ? Aventure de passage ? Une relation en montagnes russes, unique et inqualifiable.
Tel est le pitch de Russian Lessons, le nouveau roman de Catherine Texier, auteure française qui vit à New York. L’ouvrage a été rédigé pour la première fois en 2005, puis retravaillé pour n’être publié qu’en 2016 par une maison d’édition indépendante basée en Californie. Il s’agit d’un subtil mélange entre plaisir de la chair, violence et faits personnels. “Le style et très personnel. Le personnage principal et l’histoire sont très proches de ce que j’ai vécu, même si certains détails sont fictifs.”
Pour Catherine Texier, ce roman est une “réaction après une longue relation. C’est une fiction dans la vie de cette femme. Elle se permet de vivre des fantasmes de domination et de soumission.” Un combat psychologique où “elle finit par dominer la situation car elle refuse de s’engager avec Yuri. C’est une femme libérée qui a su tirer les bénéfices de cette relation d’une façon très masculine.”
Catherine Texier est écrivaine et professeure à la New School à Manhattan. Influencée par le mouvement post-punk des années 1980 et inspirée par la littérature de Charles Bukowski, John Fante ou encore Kathy Acker, elle est l’auteure de plusieurs romans aux thématiques récurrentes : les relations, les femmes et les plaisirs charnels. Son roman Victorine, sur une femme expatriée en Indochine confrontée à son passé en France, est sacré meilleur roman par les lecteurs d’Elle Magazine en 2004.
Sa passion pour l’écriture est héritée de l’adolescence. En 1983, elle publie son premier roman à Paris intitulé Chloé l’Atlantique. Après avoir vécu quatre années à Montréal, elle vagabonde entre Paris et New York, ville dont elle tombe amoureuse.
Là, elle co-écrit un magazine littéraire intitulé Between C & D avec Joel Rose, son ex-mari. “Pour l’anecdote, le titre vient du block où j’habite dans l’East Village. Il était très culte dans les années 1980. On publiait des écrivains qui commençaient à percer comme Tama Janowitz. On parlait beaucoup de sexe, de violence, de tout ce qui correspondait à l’atmosphère de cette époque. Il s’agissait d’une grande période pour l’art visuel, la musique et l’écriture, comme une sorte de floraison d’art et de nouvelles idées.”
Catherine Texier a une préférence pour la prose anglaise et publie Love me tender, son premier roman en anglais en 1987. “J’étais beaucoup plus influencée par la littérature américaine et par ce qui se publiait autour de moi à ce moment là. La littérature française ne correspondait pas à ce que je vivais, ça a été très libérateur d’écrire en anglais.”  Elle prépare aujourd’hui un nouveau roman, l’histoire d’une relation amoureuse entre une femme et un partenaire plus jeune à New York. “Que ce soit dans la réalité ou dans la fiction, je pense qu’il faut aller jusqu’au bout des choses et explorer ses limites. C’est cela qui est intéressant. ”  
 

Dansez avec BreakBot à New York

Il a troqué les shorts et chaussettes hautes pour des costumes aux teintes acidulées. Après nous avoir fait danser sur “Baby I’m Yours”, BreakBot, alias Thibaut Berland, débarque aux Etats-Unis afin de présenter son dernier album “Still waters”, sorti en février, qui regorge de pépites pop disco-funky .
Rejoint à “temps plein” par le chanteur Irfane avec qui il avait déjà collaboré sur son premier album, le producteur et DJ Thibaut Berland propose des titres affinés, influencés par Michael Jackson, Prince et le rock californien. Un son parfait “pour un dernier barbecue autour de la piscine“ comme le qualifie l’artiste.
Le dandy chevelu a rejoint le label Ed Banger Records en 2009, et multiplié les EP. Révélé en 2010 avec son titre “Baby I’m Yours” entendu dans le film “Polisse” de Maïwenn, BreakBot a depuis enchaîné les concerts et travaillé sur ce disque serein, aux chansons teintées de mélancolie.
Devenu inséparable, le duo de Frenchies propose une électro rafraîchissante, inspirée des sonorités eighties qui ont rythmé leur adolescence.
Vous pourrez vous déhancher sur leur rythme frénétique et solaire le mardi 31 mai à Webster Hall.

BreakBot vient faire danser Miami

Il a troqué les shorts et chaussettes hautes pour des costumes aux teintes acidulées. Après nous avoir fait danser sur “Baby I’m Yours”, BreakBot, alias Thibaut Berland, débarque aux Etats-Unis afin de présenter son dernier album “Still waters”, sorti en février, qui regorge de pépites pop disco-funky .
Rejoint à “temps plein” par le chanteur Irfane avec qui il avait déjà collaboré sur son premier album, le producteur et DJ Thibaut Berland propose des titres affinés, influencés par Michael Jackson, Prince et le rock californien. Un son parfait “pour un dernier barbecue autour de la piscine“ comme le qualifie l’artiste.
Le dandy chevelu a rejoint le label Ed Banger Records en 2009, et multiplié les EP. Révélé en 2010 avec son titre “Baby I’m Yours” entendu dans le film “Polisse” de Maïwenn, BreakBot a depuis enchaîné les concerts et travaillé sur ce disque serein, aux chansons teintées de mélancolie.
Devenu inséparable, le duo de Frenchies propose une électro rafraîchissante, inspirée des sonorités eighties qui ont rythmé leur adolescence.
Vous pourrez vous déhancher sur leur rythme frénétique et solaire le vendredi 13 mai à Bardot.

BreakBot impose son groove à Los Angeles et San Diego

Il a troqué les shorts et chaussettes hautes pour des costumes aux teintes acidulées. Après nous avoir fait danser sur “Baby I’m Yours”, BreakBot, alias Thibaut Berland, débarque aux Etats-Unis afin de présenter son dernier album “Still waters”, sorti en février, qui regorge de pépites pop disco-funky .
Rejoint à “temps plein” par le chanteur Irfane avec qui il avait déjà collaboré sur son premier album, le producteur et DJ Thibaut Berland propose des titres affinés, influencés par Michael Jackson, Prince et le rock californien. Un son parfait “pour un dernier barbecue autour de la piscine“ comme le qualifie l’artiste.
Le dandy chevelu a rejoint le label Ed Banger Records en 2009, et multiplié les EP. Révélé en 2010 avec son titre “Baby I’m Yours” entendu dans le film “Polisse” de Maïwenn, BreakBot a depuis enchaîné les concerts et travaillé sur ce disque serein, aux chansons teintées de mélancolie.
Devenu inséparable, le duo de Frenchies propose une électro rafraîchissante, inspirée des sonorités eighties qui ont rythmé leur adolescence.
Vous pourrez vous déhancher sur leur rythme frénétique et solaire le jeudi 26 mai à Los Angeles et le vendredi 27 mai à San Diego.

Le réseau social des médias Babbler tente sa chance à New York

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L’une est basée à Paris, l’autre à New York. Fin avril, les soeurs Oiknine (Hannah et Sarah) ont gagné leur ticket pour continuer à développer leur start-up Babbler en mode transatlantique. Elles viennent de lever deux millions d’euros auprès de deux fonds français.
“On va utiliser cet argent pour investir sur l’expansion aux US, développer notre produit, investir dans la pub… On va aussi recruter. Aujourd’hui, on est vingt salariés à Paris et cinq à New York”, raconte Hannah Oiknine, qui estime que l’équipe new-yorkaise atteindra dix personnes à la fin 2016.
Leur plateforme, Babbler, veut permettre aux journalistes et attachés de presse de se contacter plus efficacement. Sur Babbler, les journalistes et “influenceurs” ont accès à des actualités ciblées en fonction de leurs centres d’intérêts, tandis que les annonceurs disposent “d’un reporting live sur le suivi de leur publication”, indique le communiqué de presse. “Les journalistes sont sur-sollicités, et l’idée est de permettre aux attachés de presse de mieux cibler leur message”, explique Hannah Oiknine.
Beaucoup de journalistes noyés dans leurs boîtes e-mails ont répondu à l’appel. Babbler revendique 4.000 journalistes enregistrés – le service est gratuit pour eux –  essentiellement en France. La start-up affirme que 300 annonceurs, là aussi français pour la plupart, paient pout utiliser Babbler.
L’équipe des soeurs Oiknine vient de sortir de nouvelles fonctionnalités, dont une qui permet à des journalistes de faire une requête pour trouver des interlocuteurs sur le sujet qu’il préparent. 
“On va aussi lancer une appli mobile, pour permettre aux journalistes de chatter avec des attachés de presse. Et aussi un système de recommandations de contacts en fonction de l’actualité”, poursuit Hannah Oiknine, qui travaille à New York depuis les locaux de Fresh Planet, où elle sous-loue des bureaux à son équipe. Son défi aujourd’hui : convaincre les attachés de presse américains de s’abonner à Babbler.

On devrait bien manger à Taste of Haïti à Miami

Haïti régale Miami. Le festival Taste of Haïti, 4ème du nom, prend ses quartiers à MOCA Plaza le samedi 14 mai.
Lancé après le séisme qui a frappé l’île en 2010, ce festival se veut une vitrine de Haïti et de sa culture. Au programme: musique, démonstrations culinaires et des commerçants qui viendront proposer leurs produits (bijoux, nourriture, art…). Mais c’est certainement la compétition de chefs qui sera le clou du spectacle: quatre chefs auront 45 minutes pour préparer un plat et convaincre un jury et le public.
Gratuit.