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5 restaurants où manger du "crawfish" à Houston

La saison trop brève des écrevisses (“crawfish”) bat son plein, et personne ne n’en plaint. Nous avons sélectionné cinq restaurants où vous pourrez participer à cette grande tradition importée de Louisiane et d’Acadie.
5. Pappadeaux
papa
Cette chaîne de restaurant de cuisine très “Nouvelle Orléans” spécialisée dans le poisson propose gumbo et variations de crawfish – “étouffée” ($22.95), “fri” ($14.95), en assiette ($23.95) – préparées selon des recettes cajun traditionnelles. Au menu: on trouve aussi de l’alligator, une large séléction de crustacés et de poissons. Endroit confortable. Les tables sont grandes, le service est bon. Réservez en fin de semaine et le soir, c’est un endroit très apprécié des familles. Plusieurs adresses. Site
4. Willie’s Grill and Ice House

willie's
credit: foodspotting

Dans ce steakhouse à l’ambiance de diner des années 50, avec son skaï coloré et ses panneaux publicitaires rétro aux murs, on trouve des écrevisses façon “étouffée” et “bouillie” (entre $10 et 20). Pris d’assaut en fin de semaine pour les après-matches des équipes sportives scolaires,  il y a un peu d’attente. Ambiance très familiale. Un large éventail de bières, à choisir dans des bacs de glace situés dans la file d’attente. Elles accompagnent un “Crawfish Boil” généreux. 19905 Katy Fwy. Site
3. Wild Cajun
wild cajun
Ce restaurant et “sports bar” propose une formule Crawfish Cajun-asiatique insolite (vendue au prix du marché) ou préparée à l’étouffée ($8.99) avec des épices asiatiques. Le décor est minimaliste dans une ambiance à la bonne franquette, animée les soirs de matches. Idéal pour une sortie entre copains. 6533 Wilcrest Dr., Ste. 104 et 13602 Bellaire Blvd Ste A1. Site
2. The Cajun Boot
Boiled Seafood The Boot
Ici, l’écrevisse est  plutôt épicée. Elle vient en “étouffée” ($6), à la louisianaise (vendue au prix du marché), ou en garniture de sandwich “po’boy crawfish” ($ 12.95). Les enfants seront ravis du grand patio, des grandes tablées rustiques et du service. 1206 W 20th St. Site
1. Bayou City Seafood
bayou city
Photo: Darla Guillen.

Fréquenté par les natifs de Louisiane qui viennent y trouver l’ambiance de leur terre, ce restaurant offre “les meilleures écrevisses” de Houston. Le menu propose un très grand choix de plats de cuisine créole et les écrevisses sont proposées à l'”étouffée” ($20.99), bouillies, fries, sautées ($11.99) , en gumbo, en bisque, avec des pâtes (Pasta Lafayette, prix selon marché). Une des cartes les plus complètes de la ville en terme de cuisine louisianaise. 4730 Richmond Ave. Site
 
 

Sortez vos "selfie sticks": voici les dates de Manhattanhenge

Il va y avoir des batailles de selfie-sticks très bientôt à New York. Les dates du “Manhattanhenge”, phénomène rare où le soleil vient se coucher dans l’alignement des rues new-yorkaises, ont été annoncées: le dimanche 29 mai à 8:12pm et le mardi 12 juillet à 8:20pm pour une moitié de soleil. Le lundi 30 mai à 8:12pm et le lundi 11 juillet à 8:20pm pour un soleil entier. Un vrai spectacle pour les yeux.
Tous les ans, le “solstice de Manhattan” émerveille les spectateurs, enchante les photographes et fait vivre une expérience inédite aux touristes du monde entier et aux locaux. Les meilleures rues pour le voir sont: 14th street, 23rd street, 34th street et 42nd street. Gare à vous: tout ce que New York compte de photographes va s’y retrouver pour observer ce phénomène naturel qui ne dure qu’une petite quinzaine de minutes. Arrivez tôt pour ne rien rater.
A noter: pour ceux qui veulent frimer devant leurs amis, une conférence sur le Manhattanhenge aura lieu le 12 juillet au Hayden Planetarium.

CicLAvia: Los Angeles (presque) sans voitures le 15 mai

Et si les voitures disparaissaient des rues de Los Angeles le temps d’une journée ? Cela paraît utopique. Et pourtant, le rêve devient réalité le dimanche 15 mai, de 9 am à 4 pm.
Se délestant d’un trafic anxiogène, le CicLAvia privatise six quartiers du sud-est de la ville (Huntington Park, Walnut Park, South Gate, Florence-Firestone, Lynwood, et Watts).
Le concept est simple: les organisateurs ferment les rues des quartiers concernés (voir carte) aux véhicules moteurs, afin que les Angelinos se les ré-approprient. Vous pourrez relier les différents quartiers à vélo (possibilité d’en louer), roller, skateboard, à pied, en métro ou encore en dansant le moonwalk.
map CicLAvia
Ne cherchez pas de point de départ, ni d’arrivée: ce n’est en aucun cas une course. Chacun peut suivre le trajet qui l’intéresse, prendre son temps et appréhender les rues vides comme il le souhaite. Tout au long du parcours défini, les rues seront animées par des spectacles, des expositions, des mini-concerts et des food-trucks. 
Inspiré du Ciclovia de Bogota, qui veut littéralement dire “piste cyclable”, ce “festival” gratuit est né en octobre 2010 à Los Angeles. Plus d’un million de personnes ont exploré 110 miles de rues depuis son lancement.
 

America's Cup New York: la France arrive troisième

Pour son grand retour après une blessure au pied, Franck Cammas et son équipe de Groupama Team France sont arrivés en troisième place au terme des deux journées de course de l’America’s Cup New York, compétition qui marquait le retour de l’America’s Cup à New York après 96 années d’absence.
La Nouvelle-Zélande a remporté cette course préliminaire qui comptait pour l’America’s Cup 2017 à Bermuda. L’équipe américaine Oracle est arrivée en deuxième place, SoftBank Team Japan en quatrième, les Britanniques de Land Rover BAR en cinquième et les Suédois d’Artemis Racing en sixième. Les Français ont remporté une course sur les trois qui avaient lieu dimanche devant 75.000 personnes réunies sur les rives de l’Hudson.
Cette étape new-yorkaise s’est déroulée dans des conditions peu avantageuses pour les skippers, qui ont dû composer, samedi, avec le manque de vent et les forts courants de l’Hudson. Dimanche, heureusement, le vent et le soleil étaient au rendez-vous.
Grâce à cette course new-yorkaise, les Néo-Zélandais accentuent leur avance au classement général (244 points contre 236 pour les Américains, seconds). Groupama Team France est dernière avec 194 points. Prochain rendez-vous pour les skippers: Chicago du 10 au 12 juin.
 

Les conseils beauté de Clémence von Mueffling, la plus Parisienne des New-Yorkaises

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(Article partenaire). S’il y a bien une personne à qui il faut demander des conseils beauté, c’est Clémence von Mueffling.
Digne héritière d’une dynastie familiale de rédactrices beauté, la plus Parisienne des New-Yorkaises a fondé Beauty and Well Being, le site beauté et bien-être de référence. En mettant l’accent sur les soins naturels, il propose une lecture éclairée des sujets beauté incontournables, traités par des journalistes spécialisées entre Paris, New York, Londres et Los Angeles. À travers des interviews exclusives, des articles de fond, une rubrique culturelle et des recettes, découvrez les tendances maquillages clés, les produits de beauté révolutionnaires, ainsi que des conseils avisés en nutrition et forme – un guide de référence quotidien à portée de clic. Elle nous donne quelques conseils pour avoir l’air belle et bien.
French Morning: Pourquoi avoir créé Beauty and Well Being ?
Clémence von Mueffling: Pour toutes les femmes qui aspirent à être au top de leur beauté et santé, mais qui n’ont pas le temps de trouver les informations nécessaires. Avec mon équipe, nous rassemblons le meilleur de l’actualité en une publication digitale et gratuite.
Quels sont vos produits fétiches ? 
Si je suis plus vagabonde en soins (démaquillant et crème), j’ai depuis toujours quelques produits fétiches: pour sortir et me donner un réel “coup d’éclat” , je “craque” une ampoule de Perle de Caviar Extrait Bio Marin d’Ingrid Millet. Résultat garanti. 
Pour effacer les creux et les bosses “Touche Eclat” d’Yves Saint-Laurent est une baguette magique dont les multiples nuances s’accordent toute l’année à la couleur de ma peau.

Je ne quitte jamais non plus le crème “Cicalfate” d’Avène qui supprime toutes les petites irritations. J’en mets le soir sur les lèvres et sur toute surface hyper-sèche. Un basique indispensable.

Avec l’approche des beaux jours, je remplace mon soin de jour habituel par des crèmes qui protègent ma peau du soleil. J’alterne entre un basique Avène Hydrance SPF20 et une crème tout en un de la marque Erborian. Leur soin illuminateur HD est légèrement teinté avec un SPF50.

Quid du maquillage et des cheveux ?

J’ai découvert le crayon gel noir de Marc Jacobs si facile à appliquer sur les paupières et qui tient remarquablement bien. Et pour les cils, je suis fidèle à Baby Doll d’Yves Saint Laurent. Pour le teint, les Poudres Bronzantes de Clinique ou Guerlain (plus roses que jaunes…) permettent de conserver sa bonne mine toute l’année. J’aime aussi avoir les mains ‘faites’ et opte toujours pour la gamme de vernis naturels Kure Bazaar. La seule qui allie parfaitement glamour et longue tenue.

Pour le volume et le brillant de mes cheveux, la gamme Moroccan Oil est excellente (shampooing et crème de soin).

Et pour la peau?

J’essaie de faire des choix plus naturels. La gamme Soapwalla a non seulement des huiles pour le corps mais aussi des déodorants efficaces et délicieusement parfumés.

Pour en savoir plus sur Beauty and Well Being, c’est ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Pourquoi y a-t-il deux agents dans les rames de subway à New York ?

Vous pensiez avoir vu double en apercevant un deuxième agent passer sa tête par la fenêtre de sa cabine, au milieu de la rame ? Pas de panique, vous n’avez pas rêvé. Contrairement au métro parisien, presque la totalité des lignes de subway ont deux agents à bord. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Chaque agent occupe une tâche bien précise: un “operator” en tête de subway pilote la machine, tandis qu’un “conductor” au milieu de la rame, dans une cabine, ouvre et ferme les portes, passe les annonces, répond à d’éventuelles questions des usagers et peut intervenir rapidement en cas de problème. A chaque arrêt, il doit aussi pointer son doigt vers une bande noire et blanche en milieu de quai. On vous expliquera pourquoi dans une prochaine question bête. Promis.
Selon Clifton Hood, professeur d’histoire au Hobart and William Smith Colleges et expert des transports, cette division des tâches a eu lieu autour de la Première Guerre Mondiale. Avant, il y avait plus de deux agents par rame. “Il y avait en général un opérateur toutes les deux voitures, car les portes devaient être ouvertes manuellement. Avec l’invention des portes automatiques, les compagnies privées de métro ont pu diminuer de façon considérable leur main d’oeuvre et leurs dépenses” , ramenant donc à deux le nombre d’agents dans les rames. L’inflation des années 40 n’a pas aidé et a forcé les gestionnaires du réseau à faire des économies. 
Ce système n’est pas en vigueur sur toutes les lignes. Les shuttles (navettes) n’ont qu’un conducteur, tout comme la ligne G, la seule qui ne va pas dans Manhattan, car elle compte un nombre réduit de wagons. Pourquoi ce dispositif a-t-il perduré à New York alors que d’autres métros comme Paris fonctionnent avec un seul voire sans conducteur à bord ? “Pourquoi le conducteur du train n’active pas les portes ? Je ne peux pas vous dire, poursuit Clifton Hood. Avant d’émettre deux hypothèses: “tout d’abord, les métros était bondés avant la fin des années 40 – ils le sont redevenus depuis -, et on peut dire que tout est mis en oeuvre pour qu’un usager ne se retrouve pas bloqué par les portes et trainé, causant des blessures voire plus. Il faut aussi pouvoir vider les trains rapidement. Et ensuite, la plupart des lignes de tramways aux Etats-Unis, avant le métro, avaient un conducteur et un opérateur. Ces derniers collectaient l’argent pour les tickets, ce qui n’est bien sûr plus le cas aujourd’hui avec le subway. Mais je dirais que la présence de ces deux personnes est entrée dans les habitudes. 
Il y a aussi un autre obstacle: l’opposition des syndicats au système dit OPTO (One Person Train Operation), dans lequel le conducteur fait les annonces, aide les passages et gère les portes. Motif: la sécurité et l’emploi. Porte-parole de la MTA, Kevin Ortiz explique que “OPTO est un système qui a besoin d’être négocié collectivement avec les syndicats, qui s’y opposent. ”  Clifton Hood note que le système conductor-operator remonte à bien avant l’apparition des syndicats dans le subway dans les années 40, mais “je suis persuadé que les syndicats s’opposeraient à tout ce qui touche à la réduction des effectifs” .
De plus, les “trains-robots” ont connu des ratés à New York. En 2009 et 2010, des rames de la ligne L, équipées d’un système de pilotage automatique, se sont mises à avancer toutes seules alors qu’elles étaient à l’arrêt. Face à ces dysfonctionnements, la MTA, gestionnaire du métro, a dû suspendre le système, comme le rapportait le New York Daily News à l’époque.

Guide de Broadway: Le Fantôme de l'Opéra

Avec “Les Misérables” , il se hisse au rang des chefs d’oeuvres incontestables et incontestés de la comédie musicale.
“Le Fantôme de l’Opéra” (“The Phantom of the Opera”) est, à l’origine, un roman d’horreur écrit par le Français Gaston Leroux au XIXe siècle. Le compositeur britannique Andrew Lloyd Weber l’a adapté en musical en 1986, non sans que le cinéma y soit allé de ses versions aussi. Le show cartonne depuis 1988 sur Broadway, où il squatte le Majestic Theater sur 44th St.
Le pitch : Le fantôme en question n’est pas vraiment un fantôme, mais un homme au visage déformé qui vit, à moitié masqué, au sous-sol de l’opéra Garnier à Paris. Craint par le personnel de l’opéra, dont il se proclame le chef, il charme une jeune cantatrice du nom de Christine Daaé, qui devient sa protégée. Mais le fantôme devient fou quand elle tombe amoureuse d’un autre et que la nouvelle direction de l’opéra se décide à éliminer ce maître des lieux devenu un poil encombrant.
On a aimé : Les 2h30 du show passent trop rapidement. Les chansons sont superbes et il ne faut pas avoir vu la comédie musicale pour les connaître. Outre l’air d’orgue composé par sir Webber qui vient terrifier les spectateurs tout au long du show, vous avez déjà aussi entendu “Think of me” ou “Masquerade” (sauf si vous avez habitez, comme le fantôme, dans les tréfonds de l’opéra Garnier). Les décors aussi sont impressionnants. Un lustre géant qui s’envole ou s’effondre dans le décor, une scène sur un lac caché dans les souterrains de l’opéra ou encore une scène d’amour sur les toits… Bref, “The Phantom of the Opera” , c’est Broadway comme on l’aime: surprenant, fou, grandiose. La scène du Bal masqué, qui ouvre le deuxième acte, est également impressionnante par ses costumes colorés.
On a moins aimé : Il est difficile de trouver un aspect négatif (le show n’est pas un succès pour rien). L’anglais peut être parfois difficile à suivre si vous ne faisiez pas très attention en cours. Si vous êtes assis loin de la scène, distinguer certains personnages peut également s’avérer acrobatique. Mais le plus grand bémol du show reste certainement le fait qu’il n’y en a pas, ce qui veut dire que les places sont très convoitées et les prix élevés – autour de 145 dollars (section orchestre). Vingt-neuf dollars pour être assis au fond de la “rear mezzanine” est le tarif le plus bas que nous avons trouvé sur Telecharge, le site vers lequel renvoie le Majestic Theater. Mais pour certaines représentations, le prix de ces places peut grimper à 75 dollars.
Niveau d’anglais nécéssaire pour apprécier le spectacle : 4/5 (1/5 = débutant, 5/5 = bilingue).
Note French Morning : 5/5

La Fondation Jérôme Lohez honore des étudiants et un photographe de 9/11

Tous les ans, la Fondation Jérôme Lohez décerne plusieurs bourses à des jeunes de France, des Etats-Unis et de Chine qui étudient dans les trois pays pour leur donner un coup de pouce financier. Cette année n’échappera pas à la tradition: rendez-vous le jeudi 12 mai au consulat de France pour connaître les cinq lauréats issus de Sciences po, l’université Fudan et Columbia.
En plus des étudiants récompensés, la fondation créée par Dening Lohez en hommage à son mari Jérôme, mort dans les attentats du 11-Septembre, honorera le photographe Thomas E. Franklin, dont le cliché pour le Bergen Record du drapeau américain hissé dans les décombres des tours jumelles a fait le tour du monde (ci-dessus).
Pour l’occasion, certains lauréats seront mis à contribution. Soliman Elcheick et Pierre Savary, récipiendaires de la bourse en 2015 et 2016 respectivement, assureront le programme musical.

Gagnez des places pour l'ouverture du salon de montres de luxe TimeCrafters

Gagnez cinq paires de tickets pour assister à la soirée d’ouverture VIP de TimeCrafters 2016, le plus grand événement de montres de luxe aux États-Unis, en remplissant le formulaire ci-dessous. La soirée aura lieu le jeudi 12 juin au Park Avenue Armory, en présence de plusieurs célébrités comme l’acteur Patrick Dempsey, le quarterback Tyrod Taylor et l’ancien Giants Michael Strahan.
Pour le reste du salon, les lecteurs de French Morning peuvent bénéficier de tickets à tarifs réduits en utilisant le promocode TCFM16 sur le site du rendez-vous.
Tiffany, Vacheron Constantin, Audemars Piguet, Baume & Mercier, TAG Heuer: les plus prestigieuses marques de montres seront exposées lors de cet événement qui se déroulera du vendredi 13 au dimanche 15 mai. Pour sa quatrième édition, l’événement présentera les petites merveilles de 18 marques. Les “stars” cette année seront certainement la Reference 57620 de Vacheron Constantin, présentée comme la montre la plus complexe au monde, mais aussi les montres anciennes de Tiffany (dont une donnée au président Franklin D. Roosevelt).
Fondé en 2011, TimeCrafters est le plus grand salon dédié à l’horlogerie aux Etats-Unis. Travail minutieux, pièces uniques, matériaux rares: les modèles présentés en feront rêver plus d’un. La salon sera ouvert au public de 11am à 6pm. Au programme: plusieurs ateliers, expositions interactives et discussions avec des fabricants. Certains ateliers sont sur réservation uniquement.
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France Run à Central Park: c'est le moment de s'inscrire

Coureurs de tous les pays, unissez-vous. La course d’amitié franco-américaine France Run, dont la première édition avait eu lieu l’an dernier à Central Park, revient le 21 août. Les inscriptions sont ouvertes sur le site des New York Road Runners. Les inscrits avant le 16 mai bénéficieront d’un tarif réduit.
Pour cette deuxième edition, le concept ne change pas: la course reste un 8K et suivra le même itinéraire au sein de Central Park. Point de départ: l’East Drive au niveau de 66th Street. Arrivée: juste à côté de Bethesda Terrace. Créé par deux Français passionnés de course, Christine Goubet et Sébastien Baret, France Run se veut une course internationale qui fête des valeurs universelles comme l’amitié, la liberté, le sens de l’effort, la quête de l’excellence et l’amour du sport. Elle est ouverte à tous, même aux coureurs du dimanche.

François-Xavier Demaison: "En jouant à New York, je boucle la boucle"

Sans New York -et sans le 11 septembre-, François-Xavier Demaison ne serait sans doute pas devenu humoriste et acteur. Il l’a raconté dans le spectacle qui l’a fait connaître en France il y a une dizaine d’années. Mais il n’était jamais revenu à New York pour y jouer.
L’oubli est réparé avec deux dates au FIAF (les 13 et 14 mai) “et la boucle est bouclée” dit-il, confiant être “très ému de venir jouer ici”. Car son histoire a commencé à New York, dans un univers éloigné du stand-up comedy, chez PricewaterhouseCoopers, où il était fiscaliste. “J’avais fait Sciences Po, six ans de carrière bien sage chez PWC, on m’avait envoyé ici comme une “récompense” et le 11-Septembre est arrivé”. Les attentats changent sa perspective. “Je me suis dit, si le monde est fou, soyons plus fou que lui”. Sa passion pour la comédie, qui l’avait amenée jadis au cours Florent en parallèle de Sciences Po, ressurgit. “Je me revois dans les semaines après le 11-Septembre, dans ce grand open space de PWC sur 52nd & 6th, où on n’avait plus grand chose à faire tout à coup et où j’ai commencé à écrire mes sketches. C’était un ordinateur sans accent, je les rajoutais ensuite à la main sur le papier”.
Au-delà du choc du 11-Septembre, c’est aussi “cette ville fantastique qu’est New York qui m’a donné l’énergie de me lancer”, en même temps que l’expérience d’expatrié, même si elle a duré à peine plus d’un an. “Se retrouver en “étranger” ici a pour moi été une leçon d’humilité énorme. Tout à coup, on est loin de ses repères et cette expérience pousse à une introspection, en tout cas c’est ce qui s’est passé pour moi”.
Au FIAF, il jouera “Demaison rôde”, le spectacle avec lequel il tourne en France depuis trois mois et qu’il jouera à l’Olympia en janvier 2017. New York y figure plus discrètement que dans le tout premier spectacle qui l’avait lancé, en 2005. “Mais je ferai sans doute des adaptations, des clins d’oeil à New York au début du spectacle”. Avec modération toutefois: “je me dis que lorsque je fais un accent américain -“amaazzziinnng”-, ça fait rire à Paris, peut-être moins les Français de New York”. 
Quant à la question inévitable de la carrière américaine, François-Xavier Demaison n’y croit guère. “J’aimerai beaucoup traduire le spectacle, il y a beaucoup de choses qui peuvent plaire au public américain. Mais en réalité je ne crois pas à la carrière d’un artiste français aux US, ça reste très difficile. Marion Cotillard ou Julie Delpy sont des exceptions”. Auréolé de ses succès au cinéma (“Coluche”, “Le petit Nicolas”), il a lui même tenté sa chance à Los Angeles il y a quelques années. “J’arrivais fier de mes films à un million d’entrées, j’avais pris un agent. Le type m’a reçu dix minutes, y-compris les 5 minutes pour me raccompagner… Une grande leçon d’humilité!”
 

A Santa Barbara, des Belges "bons vivants" lancent des "food tours"

Ouvertes à l’influence européenne, Santa Barbara et la vallée de Santa Ynez ont su conjuguer, au fil des siècles, l’art de vivre du Vieux Continent et les atouts géographiques et météorologiques de la Californie centrale. Le développement de vignobles issus de cépages français, ainsi que l’immigration de cuisiniers et artisans de qualité, ont ainsi permis à la région de devenir un véritable paradis des saveurs.
Réputé et maintes fois célébré, ce particularisme gastronomique et viticole entretenu par une importante communauté francophone estimée à environ 10.000 personnes, n’avait jamais été souligné. C’est désormais chose faite grâce à l’initiative de Gaëtan Collin (auparavant restaurateur à Bruxelles) et Cédric Godart (journaliste ayant notamment travaillé pour French Morning San Francisco avant de s’installer à Santa Barbara), deux Belges à la tête d’une nouvelle société baptisée “The Wine & Food Experience Santa Barbara“.
“Nous sommes des bons vivants, amateurs de bons produits et de convivialité, explique Cédric Godart. Lorsque nous avons découvert Santa Barbara, nous sommes tombés sous le charme de ses paysages, mais aussi de sa richesse en matière de nourriture et de vins. Nous avons immédiatement eu envie de mettre ces atouts en valeur.”
Une étude des principaux commerces de la ville a permis aux deux associés d’identifier une dizaine de points d’intérêt et de développer des “visites gourmandes” d’environ trois heures, en sortant des sentiers battus. “Nous emmenons nos groupes sur les traces européennes et françaises, avec l’objectif de réellement souligner le savoir-faire des artisans. Nous en profitons aussi pour découvrir l’architecture et l’histoire, mais les dégustations sont toujours au coeur de notre démarche.”
Les occasions de se régaler sont en effet légion, que ce soit au sein des pâtisseries de Renaud Gonthier ou de la chocolaterie de Jean-Michel Carré. “Il est rare de trouver une petite ville américaine avec autant de variétés de produits : fromages, pain, macarons, huile d’olive, chocolats, bière, ainsi qu’un marché de producteurs locaux…”
Pour l’heure, Gaëtan Collin et Cédric Godart proposent trois “food tours” différents en fonction des jours, mais devraient prochainement mettre en place des “wine tours” permettant de sillonner les vignobles de Santa Ynez. “Notre idée initiale tournait davantage autour du vin, mais les visites sont plus compliquées à mettre en place. Il n’empêche qu’elles seront ouvertes dès la rentrée. En outre, nous avons la chance d’avoir un guide français, Brice Parlant, qui effectue ses études d’oenologie ici à Santa Barbara. Ses connaissances nous sont précieuses.”
Avec l’aide de Thomas Vanderhaeghen, autre Bruxellois expatrié, “The Wine & Food Experience Santa Barbara” est d’ores-et-déjà prêt à accueillir la clientèle touristique, mais aussi les locaux. “Les visites sont généralement effectuées en groupe et en anglais, mais la plateforme de réservation sur notre site internet permet aussi de renseigner sa langue. Les francophones peuvent ainsi faire la demande d’un ‘tour’ en français. Il est aussi possible de demander l’organisation de tours privés ou individuels”, souligne Gaëtan Collin.