Le Panorama Europe Film Festival fait son grand retour du vendredi 6 mai au dimanche 22 mai. Une programmation de 19 films européens est annoncée pour cette huitième saison, qui se déroulera au Museum of the Moving Image à Astoria et au Bohemian National Hall.
Il y en aura pour tous les goûts. De la science-fiction aux films d’horreur en passant par des documentaires, le festival se veut une véritable vitrine de l’Europe du cinéma, avec des réalisations issues d’Autriche, de Belgique, de Hongrie, de Lituanie, pour ne citer que quelques pays. Cosmopolite, le festival accueillera des réalisateurs et des acteurs de Grèce, Malte, Portugal, Pologne et République-Tchèque seront présents.
Deux films francophones seront projetés lors de cette huitième édition. “Spartacus & Cassandra” (le samedi 7 mai à 1pm au Museum of the Moving Image), un documentaire produit en 2014 par le réalisateur Ioanis Nuguet. C’est l’histoire d’un frère et d’une soeur roms émigrés à Paris qui doivent prendre une décision qui bouleversera leur avenir : rester avec un père alcoolique ou partir avec Camille, une artiste de cirque qui pourrait leur offrir un futur meilleur. Il a reçu plusieurs distinctions dont la Louve d’Or de Montréal, le Prix du Jury FIPRESCI – DOK Leipzig et la Sélection ACid en 2014.
“Cafard” est un film d’animation franco-néerlando-belge, réalisé par Jan Bultheel en 2015. L’histoire se déroule en 1914 et retrace l’aventure d’un père Jean Mordant et de sa fille Mimi. Après avoir appris le viol de sa fille, l’homme décide de s’enrôler dans le bataillon ACM, la première division blindée au monde… Il sera montré le dimanche 15 mai à 2pm au Museum of the Moving Image.
L'Europe du cinéma montre ses pépites à New York
Et les nominés des French-American Business Awards sont…
(Article partenaire) Le 25 mai à San Francisco se tiendra la troisième édition des French-American Business Awards (FABA), cérémonie de remise de prix qui récompense les meilleures entreprises, start-ups et personnalités franco-américaines de la Baie de San Francisco.
Eventbrite, Enphase Energy, Domaine Carneros, Galaxy Desserts, App Annie… La liste complète des nominés des French-American Business Awards vient d’être révélée. Une liste longue qui prouve que les succès entrepreneuriaux franco-américains sont légion dans la Baie de San Francisco.
Soixante-quatre entreprises, start-ups et personnalités sont en compétition cette année pour remporter les fameux awards et se placer aux côtés du Lending Club, Scality ou L’Atelier Crenn dans la liste des précédents lauréats.
La catégorie Start-up fait honneur au dynamisme de la région, et compte des projets aussi innovants que Daylighted dans le monde de l’art, FlashBrand pour les RH ou Four Twenty Seven qui vise à anticiper les risques du réchauffement climatique.
Les start-ups en compétition seront réunies pour présenter leurs projets lors d’une soirée spéciale de pitch, le 10 mai à San Francisco. Au programme : démos, cocktails, pitches, networking, et vote pour le « Prix du Public » de la FABA Startup 2016.
Les tickets sont toujours en vente pour l’événement, rendez-vous sur le site des FABA pour participer.
Liste des nominés par ordre alphabétique
“Agribusiness”
- Alain Fouquet French Cooperage
- Artisan Barrels and Tank inc., Aubin Cellars
- Guillaume Grapevine Nursery
- Laffort USA, Inc
- Nadalié USA
- TFF Group
“Cleantech”
“Food business”
“High Tech over $30 million in revenue or funding”
“High Tech under $30 million in revenue or funding”
- Arterys Inc.
- Evercontact
- FollowAnalytics
- Instaply
- Ivalua
- MyScienceWork
- Open Garden, Inc.
- TransferTo
- Wingz
Personnalité de l’année
Start-up de l’année
- 3 Petites Madeleines
- BlueFox, Inc.
- CALSO Community, Inc.
- Daylighted
- Ezkie
- FieldHub
- Flashbrand Inc.
- Four Twenty Seven
- Hopen Project
- iMuze inc.
- JOY
- MailClark
- Never Eat Alone
- Le Bread Xpress
- Party Matching
- Slick
- Skintie inc
- Teuko, Inc.
Investissement américain en France
Vin
- Domaine Carneros
- Domaine Chandon
- Hubert Germain-Robin
- Martine’s Wines
- Morlet Family Vineyards
- Scharffenberger Cellars
Les FABA sont organisés par la Chambre de Commerce Franco-Américaine de San Francisco en partenariat avec Leaders League.
Plus d’informations et inscriptions pour la cérémonie de remise des prix sur www.thefaba.com
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Fêtez les 50 ans de Pomme d'Api à New York
(Article partenaire) Avis à tous les enfants, petits et grands, POMME D’API fête ses 50 ans à New York.
Pour marquer le coup, le magazine édité par Bayard organise un anniversaire familial et convivial pour les enfants de 3 à 8 ans le samedi 21 mai. Plusieurs activités sont prévues: des histoires à écouter en français ou en anglais, du coloriage et des dessins à réaliser.
Le lieu: la splendide librairie française de New York, Albertine, située dans les locaux des services culturels de l’Ambassade de France, à partir de 11h. La participation est gratuite mais le RSVP est obligatoire pour des raisons de place et de sécurité. Attention : Ne seront admises que les personnes inscrites et ayant reçu confirmation.
Merci de remplir les informations ci-dessous. Une confirmation vous sera adressée sous les 48 heures.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Anne Besset et ses tartes flambées "made in Oakland"
C’est entre deux pistes de ski qu’Anne Besset apprend que son mari envisage de partir aux Etats-Unis ouvrir une filiale de son entreprise française. C’était il y a trois ans. « Une nouvelle aventure ? Je suis partante ! Ensuite, je m’adapte et je fais tout ce qu’il faut pour que ça marche », résume aujourd’hui la Strasbourgeoise, qui nous reçoit dans le salon familial sur les hauteurs d’Oakland.
Ses journées sont bien remplies et celle d’aujourd’hui plus encore : « demain, c’est le lancement de la campagne de crowdfunding pour La Flamme », son projet de restaurant de tartes flambées. L’objectif : récolter 50.000 dollars pour pouvoir obtenir un prêt et ouvrir « un premier restaurant qui sera à East Bay », idéalement d’ici avril 2017. En attendant La Flamme a commencé à livrer ses flammenkueche faites maison dans la Baie, via son site internet, Doordash, ezCater, et bientôt Uber eats. Un bon moyen de se faire connaître et de tester le succès du produit.
Si les Etats-Unis sont « un rêve » de toujours pour le couple, le réaliser n’est pas de tout repos. Après avoir travaillé « dans le secteur notarial, puis monté une crèche inter-entreprises dans le Sud », Anne Besset ne se voit pas poursuivre ces activités en Californie. Ses racines alsaciennes l’inspirent : « je faisais des tartes flambées avec mon père, et j’ai toujours adoré faire la cuisine », raconte la quadragénaire chaleureuse. Avec l’appui d’une amie -qui tient un restaurant de tartes flambées dans le village de ses parents- et les conseils d’un réseau construit peu à peu, le projet prend forme.
Anne et Jean-Luc Besset, avec leur grande famille recomposée (« quatre ados », sourit Anne Besset, et une petite de 9 ans), débarquent aux Etats-Unis en septembre 2014. Mais « problème de visa », il faut repartir au bout de trois mois. Ils sont de retour, pour de bon, en mars 2015, bientôt suivis d’un four à bois – sur remorque – acheminé de France jusqu’à Oakland. Au cours d’un événement, Anne Besset fait goûter ses tartes flambées : « j’ai eu des commandes pour le soir- même. Heureusement, trois des enfants n’avaient pas cours ! ». Ils sont réquisitionnés d’office pour ce premier essai – et donnent encore aujourd’hui un coup de main.
Peu à peu, la recette est peaufinée (crème fraîche et fromage blanc sont d’importation française). La Flamme obtient une place dans un kitchen incubateur local, livre une première entreprise. « C’est un projet de famille, et de couple », confie son mari qui avait laissé traîner une oreille depuis la pièce voisine, où il travaille ce matin. « Tu as dit que tu voulais ouvrir cinq restaurants dans les cinq ans ? » Anne Besset renchérit: « ce qu’on veut créer, c’est une marque ».
En attendant, il faut composer avec « beaucoup d’ incertitude et de stress », lâche Anne Besset qui avoue penser souvent au boulot pendant son heure de sport quotidienne. « Il faut que ça marche d’ici la fin de l’année. Mais tous les jours il y a de bonnes nouvelles. C’est stimulant ».
Gala très "fashion" pour Surgeons of Hope à New York
Surgeons of Hope (SoH), l’association soeur de La Chaîne de l’espoir, qui vient en aide aux enfants atteints de différents problèmes au coeur en Amérique centrale, fête ses quinze ans. Et pour marquer le coup, elle organise un gala placé sous le signe de la mode.
L’invité-star de ce rendez-vous, qui aura lieu le mercredi 18 mai au Pierre, sera Henry Picado, designer costa-ricien fondateur et président de la marque Este & Chlo, qui a habillé Selena Gomez et Lady Gaga notamment. Il montera un défilé pendant lequel les invités pourront enchérir sur les robes et les accessoires présentés.
A sa création, Surgeons of Hope a lancé des programmes pilotes en Afrique et en Asie avant de se recentrer sur l’Amérique latine, démarrant un projet de centre de soins au Nicaragua en 2008, l’un des pays les plus pauvres de la planète. Le centre est en ordre de marche aujourd’hui: 119 opérations y ont eu lieu l’an dernier. Un chiffre que l’association, qui travaille avec environ 100 chirurgiens volontaires par an, voudrait faire croître. SoH intervient depuis récemment dans un hôpital au Costa Rica, où elle conduit des opérations chirurgicales et des formations. “Quatre-vingt-dix-huit pour cent des enfants de moins de 5 ans qui meurent dans le monde sont dans des pays en développement, souligne Charles-Edouard Catherine, directeur français de l’association. Il faut qu’on travaille dessus. ”
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"Francofonia", plongée dans le Louvre sous l'occupation
Dans le film “Francofonia”, le réalisateur russe Alexander Sokurov s’est attaqué à un pan méconnu de l’histoire française : le Louvre sous l’occupation.
En 1940, Paris est occupée par l’Allemagne nazie. Qu’adviendrait-il de la capitale si “La Joconde”, “Le Radeau de La Méduse” ou même l’enceinte du Louvre disparaissaient ? Deux hommes que tout semble opposer, Jacques Jaujard, directeur du Louvre, et le comte Franz Wolff-Metternich, nommé à la tête de la commission allemande pour la protection des œuvres d’art en France, s’allient pour préserver les trésors du Musée.
Ce film, même s’il est poétique et innovant, risque néanmoins de décevoir les amateurs d’Histoire. La trame est décousue, la fiction et la reconstitution sont entremêlées et le réalisateur, dont le dernier film “Faust” avait fait fureur auprès des critiques et des festivals, est omniprésent à travers la voix off et ses apparitions à l’image.
Un film plus lyrique qu’historique donc, mais qui intéressera certainement les amateurs de cinéma expérimental. “Francofonia” est montré à partir du vendredi 1er avril dans plusieurs villes des États-Unis dont New York, Los Angeles, Dallas, Houston et San Francisco. Visible au BAMPFA Berkeley à partir du 6 mai.
Un ex-enfant soldat en visite à l’EINY
“La vie continue. Je me suis engagé dans la non-violence et pour les autres.” Junior Nzita est un ancien enfant soldat. Il n’a qu’onze ans et demi quand il est kidnappé à la fin des années 90 par des militaires au Congo alors qu’il effectuait ses études loin de sa Goma natale, dans le Nord Kivu.
Invité mardi par la Mission Française à l’ONU et Sabine Grandlin, professeure documentaliste de l’École Internationale de New York (EINY), il est venu parler de son nouveau combat, pour la paix cette fois, à des élèves de 5ème et 6ème de l’école franco-américaine.
“Quatre-vingt-dix pour cent de ces enfants soldats deviendront des décideurs, explique le jeune homme. Nous ne voulons pas mener une politique d’assistanat, mais nous souhaitons les sensibiliser. Nous voulons que ces enfants deviennent autonomes.”
Pour les aider, il a fondé l’organisme Paix pour l’enfance. Son but : réinsérer les enfants soldats, qui vivent dans des lieux précaires ou qui ont connu des problèmes familiaux. “Nous avons fait de la réinsertion pour ses enfants au sein de leur propre famille. Nous prenons en charge actuellement 140 enfants .” L’organisme offre des soins à ceux qui ont vécu des chocs traumatiques. Composé de bénévoles, il monte aussi des conférences autour du thème “Qu’est-ce qu’un enfant soldat ?” .
Les élèves de l’EINY ont profité du passage de Junior Nzita pour lui remettre un chèque de 800 dollars pour l’association. “Bourreaux ou victimes? ” demande un élève dans la salle. “Victimes. Car tous les enfants ne sont pas des bourreaux. Ce ne sont pas les enfants qui portent les armes mais les bourreaux qui leur en font porter” , poursuit-il.
Il espère que d’autres enfants suivront le même chemin que lui, en abandonnant la violence. “Il fallait faire face aux préjugés et à la discrimination pour s’intégrer dans une société qui présente les enfants soldats comme des criminels. Je devais faire preuve d’actes positifs pour montrer à cette communauté que les enfants soldats ont encore une place au sein de la société.” Junior Nzita n’a pas vécu son combat seul. “J’ai eu le soutien d’amis et de ma famille adoptive qui m’a permis de reprendre les études.” Un message qu’il transmet partout dans le monde. Il était à l’ONU, mercredi, pour parler de son expérience.
Primaire à droite: Sarkozy ne veut pas du vote par internet pour les expatriés
Le vote des Français de l’étranger à la primaire de la droite et du centre provoque des remous chez Les Républicains. Un jour après que Nicolas Sarkozy a fait voter le bureau politique du parti contre le vote électronique, la Haute autorité chargée de superviser l’organisation du scrutin souligne dans un communiqué qu’un vote papier n’est pas ce sur quoi “elle a travaillé” .
Citant des “difficultés propres à l’organisation du scrutin” , des “contraintes d’acheminent du matériel de vote” et l’impossibilité d’établir des bureaux de vote en dehors des postes diplomatiques et consulaires dans certains Etats, l’instance “recommande” que le bureau soit de nouveau saisi pour permettre “un vote effectif des Français établis hors de France” .
Alors que le vote électronique avait déjà été approuvé par le Bureau politique, reçu un avis conforme de la Haute Autorité et avait même été inscrit dans le règlement de la primaire, le bureau a voté contre toute attente, mardi, en faveur “du maintien des modalités de vote telles qu’elles ont été définies par la Charte de Primaire” . Celle-ci prévoit un mode de vote identique entre tous les électeurs, qu’ils soient en France ou à l’étranger. Le vote (47 personnes moins quatre voix) a eu lieu en l’absence des principaux candidats déclarés, tous en campagne, ce qui leur a fait dire que Nicolas Sarkozy et ses supporters leur avaient joué un sale tour.
«Tu vois, je reviens de la Somme. Je ne vois pas au nom de quoi un mec de la Somme devrait faire 40 kilomètres pour aller voter, alors que pour un golden boy, ce serait aussi facile», aurait lancé le chef de l’opposition à Thierry Solère, chargé de l’organisation du scrutin, selon le site l’Opinion.
Les adversaires de Nicolas Sarkozy font front commun: François Fillon, Bruno Le Maire, Hervé Mariton et Alain Juppé ont déclaré qu’ils avaient saisi ou qu’ils saisiront la Haute autorité pour contester ce vote. «La Charte des primaires, acceptée par les candidats déclarés et la direction des Républicains, s’impose à tous et aucune modification des règles de vote ne saurait être adoptée sans consultation de la Haute autorité de la primaire» , a critiqué François Fillon dans un communiqué.
Tandis qu’Alain Juppé a parlé sur RTL de situation “très préoccupante” où “deux millions de Français seront privés du droit de vote” , Bruno Le Maire a fustigé, dans une lettre envoyée à la présidente de la Haute autorité, un «mode de fonctionnement (qui) ne saurait rassurer les candidats et n’est pas à même d’installer les fondements d’une élection loyale et transparente».
“Quel est l’intérêt du Président des Républicains d’interdire, de fait, le droit de Vote à de nombreux Français de l’étranger ?” s’est demandé sur Facebook Frédéric Lefebvre, député des Français d’Amérique du Nord. Candidat déclaré à la primaire, il entend organiser son propre scrutin par internet “avec une société habilitée et sous la surveillance d’un huissier” si la situation reste inchangée. “On ne peut priver, de fait, de droit de voter les centaines de milliers de Français, sur les 1,3 million d’électeurs dans le monde entier, qui seront trop éloignés d’un bureau de vote. Ce serait un déni de démocratie” .
Brice Hortefeux, un fidèle de Nicolas Sarkozy, a défendu cette décision en reconnaissant des hésitations au sein du parti. «Nous avons décidé de reproduire pour la primaire les règles appliquées à la présidentielle. C’est donc une décision de simplicité et de cohérence que les reproduire aussi pour le vote des Français de l’étranger, a-t-il confié au Scan politique du Figaro. Cela n’empêchera pas grand monde de voter en réalité. Si vous prenez la Chine, l’écrasante majorité des votants se concentrent dans les trois plus grosses villes.» La balle est désormais dans le camp de Nicolas Sarkozy.
En 2011, le parti socialiste avait opté pour le vote par correspondance ou à l’urne (dans certains consulats) pour effectuer sa primaire.
La controversée Beth Van Duyne honorée par la FACC Dallas
La chambre de commerce franco-américaine de Dallas récompensera un personnage controversé lors de son prochain gala, le 13 mai.
Beth Van Duyne, maire d’Irving, a fait les titres de la presse nationale début 2015 en alimentant des fausses rumeurs selon lesquelles un centre islamique de sa commune avait instauré un tribunal pour faire appliquer la charia – le tribunal en question était en réalité un panel de médiation, comme il en existe dans d’autres confessions, et était situé à Dallas.
En mars, elle a demandé à son conseil municipal de soutenir un règlement controversé nommé “American Laws for American Courts” qui aurait interdit aux juges de prendre en compte le droit étranger dans leurs décisions – une pratique déjà illégale. Même si l’islam n’y était pas nommé, ce texte sans fondement a été vu comme une attaque contre la communauté musulmane. Ces prises de positions ont trouvé un écho important sur fond de regain d’islamophobie aux Etats-Unis. Ils ont valu à l’élue de recevoir de nombreux soutiens dans les cercles anti-musulmans et complotistes et sur les réseaux sociaux, où elle a été décrite comme un “serviteur de Dieu, un défenseur des femmes et l’un des personnages politiques les plus enthousiasmants à sortir des banlieues du nord-Texas” , rapporte le Dallas Morning News.
“Pas un choix politique”
Les responsables de la chambre de commerce franco-américaine n’étaient pas au courant de la polémique au moment de choisir la maire comme la récipiendaire du prix Alain Bellet, attribué chaque année à une personnalité impliquée dans les relations entre Dallas et la France. “Nous avons découvert cette polémique après. Oui, nous nous sommes aperçus qu’il y avait eu cette controverse, mais on avons décidé de rester sur notre choix , explique Sylvie Rauscher, directrice exécutive de la chambre. Beth Van Duyne nous a beaucoup aidés depuis trois-quatre ans pour l’organisation de notre soirée Beaujolais and Beyond à Irving. Elle est très francophile. Nous voulions la récompenser pour son aide. ”
La soirée doit permettre de lever des fonds pour financer les missions de la FACC. “Notre choix n’est pas du tout politique. Nous ne le sommes pas du tout et nous ne voulons pas que cette soirée ait une dimension politique” , insiste Sylvie Rauscher. Ça va rester une belle fête” .
Catherine Barba, de gourou française à inconnue new-yorkaise
PAR-NY & Co, c’est la série vidéo de French Morning consacrée à ces nouveaux aventuriers de la globalisation qui vivent et travaillent des deux côtés de l’Atlantique.
Après Augustin Paluel-Marmont pour le premier épisode, nous retrouvons ce mois-ci Catherine Barba, une des pionnières françaises du e-commerce qui, après avoir vendu deux sociétés en France est arrivée à New York en septembre 2015. Organisatrice du WIN forum New York, elle est aussi venue aux Etats-Unis pour “repartir de zéro” et vivre une aventure avec sa famille tout en continuant de conseiller des entreprises principalement françaises.
Michel Boujenah: "Avant le premier rire, je suis mort"
A quelques minutes du début d’un show ce mardi en Suisse, Michel Boujenah donne une interview à French Morning… et joue au poker sur internet. “C’est la seule manière dont je peux me détendre. J’oublie tout. ”
Bientôt, le comique pourra se prêter à ce petit rituel d’avant-scène sur le sol américain. Pour la première fois, il fera un show solo aux Etats-Unis. San Francisco le 9 mai, Los Angeles le 10, Miami le 15 et New York le 16… Il vient jouer son spectacle “Ma vie rêvée”, une biographie imaginaire où il revient sur son enfance en Tunisie, son départ pour la France, et aborde des thèmes plus profonds comme la mort, Mai 68, la liberté. Il annonce également une mystérieuse “déclaration d’amour aux nichons” .
“On m’a suggéré un jour de faire une autobiographie mais je ne voyais pas l’intérêt. C’est plus intéressant de se construire une vie imaginaire. Je me suis aperçu que je me posais toujours des questions sur notre départ de Tunisie. C’est un thème récurrent chez moi. C’est vraiment obsédant. J’ai été traumatisé par ce départ que je n’ai jamais accepté. Pour la première fois, je recolle les morceaux dans un show.”
Michel Boujenah est venu en France à l’âge de 11 ans. Brillant à l’oral mais “nul à l’écrit” , il commence le théâtre. Il enchaîne ses premiers stand ups avant d’entamer une carrière dans le cinéma. Il est révélé par ses rôles dans “Mais qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu…” et “Trois hommes et un couffin” (qui lui valut le César du meilleur acteur dans un second rôle). Depuis, il y a eu deux nominations aux César (meilleur acteur pour Le nombril du monde d’Ariel Zeitoun et meilleure première œuvre de fiction pour son film “Père et Fils” avec Philippe Noiret et Charles Berling).
S’il y a bien une obsession qu’il n’avait pas, c’est jouer aux Etats-Unis. “C’est mon agent qui a insisté. Il m’a dit ton public est aussi aux Etats-Unis. Tu n’as pas le droit de refuser. Les journalistes en font tout un monde. Je vais jouer devant des gens qui parlent français. Y a pas de quoi être fasciné. Il n’y a que Gad (Elmaleh, ndlr) qui fait un vrai travail ici. Il est bilingue. Moi, j’ai du mal à être monolingue.” Ce n’est pas la première fois qu’on lui propose. “Il y a très longtemps, un metteur en scène américain m’avait proposé de venir m’installer à New York et jouer dans son show. J’y suis allé. J’étais angoissé. Je suis rentré au bout d’un mois. “
Malgré cet acte manqué, l’acteur ne sera pas complètement dépaysé. Los Angeles? “Je connais” . Miami? “Y a la mer. Je vais pouvoir pêcher” . San Francisco? “Je vais pouvoir conduire jusqu’à Sequoia Park” Il n’y a guère que New York, décidément, qui l’angoisse, lui qui se dit “profondément Méditerranéen” . “New York, c‘est trop grand. Le seul endroit où je me sens bien, c’est le Yacht club près de l’eau” . Au milieu de tout cela, il faudra monter sur scène. “Je viens avant tout pour jouer, comme n’importe où. Jouer, c’est sacré. Si j’écris un livre un jour, je l’appellerais Au premier rire. Car avant le premier rire, je suis mort.”
America's Cup: Encouragez la France ce week-end à New York
Après 96 ans d’absence, l’America’s Cup fait son retour à New York les 7 et 8 mai. Et si vous habitez dans le sud de Manhattan, il sera difficile d’y échapper.
Du Liberty State Park dans le New Jersey aux rives de Manhattan, il y aura de nombreux sites où les amateurs de nautisme pourront suivre la compétition, qui se déroulera sur l’Hudson River entre Battery Park et Pier 25. L’Event Village, situé au Brookfield Place Waterfront Plaza (230 Vesey Street), sera l’épicentre de la course. Gratuit et ouvert au public de 11am à 6pm le samedi 7 et le dimanche 8, il accueillera plusieurs évènements, dont les cérémonie de “dock out” et la remise des récompenses le dimanche à 4:30pm – le village ouvrira au public dès le vendredi 6 mai à 3pm. Ellis et Liberty Island devraient aussi offrir de belles vues.
Commentaires audio et écrans géants disposés le long du littoral permettront au public de suivre la course en direct. Si vous souhaitez vivre les courses au fil de l’eau, des tickets sont en vente auprès de la Circle Line. Selon le New York Times, plusieurs hôtels mettent aussi en place des formules spéciales pour les visiteurs.
La course, compétition préliminaire en vue de la 35e America’s Cup qui se tiendra à Bermuda en juin, regroupe les plus grands marins, pilotant des catamarans allant à plus de 60 kilomètres/heure. Six équipes nationales s’affronteront. Les équipes en compétition seront Oracle Team USA, Emirates Team New Zealand, Land Rover BAR pour la Grande-Bretagne, Artemis Racing pour la Suède, SoftBank Team pour le Japon. Pour les Français, l’équipe à suivre est Groupama Team France emmenée par le skipper français Franck Cammas, qui fera son grand retour après plusieurs mois de rééducation dû à un accident qui l’a blessé au pied. Il sera accompagné du quatuor Thierry Fouchier, Thomas Le Breton, Hervé Cunningham et Devan Le Bihan. La course se déroulera de 2pm à 3:30pm sur les deux jours avec un nombre maximum de trois courses par jour.