L’attente touche à sa fin. Les fans du groupe de hard rock américain Guns N’Roses pourront bientôt assister à la réunion sur scène du chapeau haut de forme et du bandana. Comprenez: les retrouvailles du guitariste Slash et du chanteur Axl Rose.
Vingt-trois ans après leur dernier concert, le groupe se reforme pour une tournée d’anthologie, baptisée “Not in this lifetime”, avec une vingtaine de dates annoncées aux Etats-Unis.
Ils déchaîneront les foules dans les plus grands stades, et notamment ceux de la Côte Ouest. Pour ce retour fracassant, les Guns N’Roses monteront sur la scène du AT&T Park à San Francisco le mardi 9 août, celle du Dodger Stadium à Los Angeles le vendredi 19 août et du Qualcomm Stadium à San Diego le lundi 22 août. En vente depuis quelques jours, les tickets s’arrachent.
Pour mettre un terme à ces longues années d’absence, ils misent sur des titres qui ont fait leur succès. Vous pourrez reprendre en coeur “It’s so easy” ou “Welcome to the jungle”, tout en imitant la fameuse danse du serpent d’Axl Rose. A l’occasion de cette tournée démarrée à Las Vegas, ils reprendront des classiques, tels que “Knockin on Heaven’s Door” de Bob Dylan et “Wish you were here” des Pink Floyd.
Si vous ne voulez pas laisser passer votre chance de voir ce groupe mythique, dépêchez-vous.
Guns N'Roses: tickets en vente pour leurs concerts en Californie
Une fête des mères avec Cendrillon à Palm Beach
Cendrillon, le Prince charmant, le carrosse qui se transforme en citrouille et les méchantes belle-soeurs. Tout ce beau monde se retrouve à Palm Beach State College les 7 et 8 mai.
A l’occasion de la Fête des mères (qui tombe le 8 mai aux Etats-Unis, rappelez vous!), le Ballet Palm Beach met en scène la version de Serge Prokofiev de “Cendrillon” composée entre 1941 et 1944. Représentations le samedi 7 mai à 7p:30pm et le dimanche 8 à 4pm. Pour tous les âges.
Loterie de la carte verte 2017: les résultats tombent le 3 mai 2016
MISE A JOUR: pour la carte verte 2018, les résultats tombent le 2 mai 2017. Toutes les informations ici
Vous avez tenté votre chance à la “loterie de la carte verte” fin 2015? C’est le moment de savoir si vous devez sortir la bouteille de champagne.
Les résultats pour la DV-2017 sont tombés le mardi 3 mai à midi (EST). Elle concerne les candidatures qui ont été déposées en ligne entre le 1er octobre et le 3 novembre 2015. Pour savoir si vous faîtes partie des heureux gagnants, il faut vous connecter sur le site du Bureau des affaires consulaires du Département d’Etat et entrer les informations demandées (numéro de confirmation envoyé au moment de votre inscription, date de naissance, prénom et nom). Les résultats pour la “loterie de la diversité” 2017 seront accessibles jusqu’au 30 septembre 2017, peut-on lire sur le site. Le lien concerne aussi la DV-2016 pour les candidatures enregistrées entre le 1er octobre et le 4 novembre 2014.
Depuis 1994, 50.000 cartes vertes sont attribuées par les Etats-Unis de manière complètement aléatoire entre des millions de postulants. Si vous ne l’obtenez pas cette année, sachez que vous serez loin d’être le seul, puisque 1% des candidats sont sélectionnés. A l’inverse, 100% des gagnants ont tenté leur chance.
Et le baroque fut au Festival of French Classical Music de Mountain View
L’Alliance Française Silicon Valley organise pour la troisième saison consécutive son festival French Classical Music au Mountain View Center for the Performing Arts. Deux programmes répartis sur deux jours seront proposés les jeudi 12 et samedi 14 mai à 8pm.
Le groupe MUSA – San Francisco Baroque Music Ensemble, un ensemble de sept membres dirigé par le claveciniste Derek Tam, ouvrira le festival en jouant des morceaux de l’époque baroque. François Couperin, André Campra ou Jacques Morel sont au programme de cette soirée.
Le deuxième concert sera assuré par Ensemble San Francisco, un orchestre de chambre qui jouera des morceaux de Maurice Ravel, Philippe Gaubert ou encore Gabriel Fauré. Une réception suivra l’évènement.
La FACC Floride sacrera quatre entreprises innovantes le 19 mai
Quatre, c’est le nombre d’entreprises qui seront récompensées d’un “Innovation Award” lors du gala 2016 de la chambre de commerce franco-américaine de Floride, le jeudi 19 mai au luxueux Cruz Building. Des tickets en tarif “early bird” sont disponibles jusqu’au 5 mai.
L’an dernier, un seul entrepreneur – Françoise Goubron pour Climhair – avait reçu ce Prix, attribué à une société innovante au sein du réseau de la FACC. Cette année, quatre catégories ont été définies: “start up” , “environnement” , “digital” et “art de vivre” . Trois nominés ont été choisis au sein de chaque catégorie, sauf dans “Art de vivre” où il y a quatre prétendants (voir liste ci-dessous). Les heureux gagnants seront désignés par un jury dans chaque catégorie, composé de membres du conseil d’administration de la FACC. L’an prochain, la compétition pourrait être ouverte à des non-membres de la chambre.
Le chef français Thierry Isambert régalera les convives.
Start-up:
- Atmosphere Diffusion USA
- Fitting Box
- Sponsorise Me
Environnement:
- Av Composites
- Latamexport
- Sisteria / Le Griddle
Digital:
- Callpad
- Koffeed
- Verified reviews
Art de vivre:
- Musart
- Oui please
- Wellness methods
- Wike-up!
"Touchez pas au grisbi" au Silent Movie Theater de L.A
Ne pas confondre “Touchez pas au grisbi” avec “Les tontons flingueurs”, connu (entre autres) pour la légendaire réplique « Touche pas au grisbi, salope ! » lancée par Francis Blanche à une jeune fille imprudente.
“Touchez pas au Grisbi” est en fait le premier tome d’une trilogie écrite par le romancier Albert Simonin consacrée au truand Max le menteur, et dont les trois parties ont été adaptées au cinéma (“Touchez pas au grisbi”, “Le cave se rebiffe” et “Les tontons flingueurs”). Il a été réalisé en 1954 par Jacques Becker et a pour acteurs principaux Jean Gabin, Lino Ventura et Jeanne Moreau.
Mais contrairement aux “Tontons flingueurs”, “Touchez pas au grisbi” n’est pas une comédie. C’est un film noir, fidèle au registre du livre dont il est tiré, avec des gangsters, des lingots d’or volés, des trahisons, une maîtresse sulfureuse, des coups de feu et des morts.
Ce film, projeté mardi 24 mai au Silent Movie Theater fait partie de la programmation du stand up comedian Greg Proops à qui l’association de cinéphiles Cinéfamily donne carte blanche tous les deux mois.
Maille ouvre une boutique à Flatiron
Et de deux pour Maille à New York. La célèbre maison française a ouvert fin avril une deuxième boutique new-yorkaise.
Après l’Upper West Side, la marque jette son dévolu sur le quartier de Flatiron, où il compte quelques voisins très gourmets (Kayser, Le Pain Quotidien, Eataly, le bar à mozzarella Obicà et, plus au sud, l’Union Square Farmers Market). “C‘était le premier quartier que nous avions regardé avant d’ouvrir dans l’Upper West Side en 2014” , confie Elisa Galassi, responsable du développement de la marque aux Etats-Unis.
Ici, on retrouve tous les produits traditionnels de Maille: trente-cinq types de moutardes (truffes, poivres rouges, olives noires, moutarde-miel…), mais aussi des huiles, des vinaigres et des cornichons, dont les ventes sont en augmentation de “25%” selon Elisa Galassi – “le marché du cornichon est plus important que celui des moutardes” . Comme dans l’Upper West Side, un bar à moutardes y attend les clients avec plusieurs variétés disponibles en fûts. Derrière, on trouve Pierette Huttner, “mustard sommelier”, qui animera notamment des classes de confection de moutarde dès le 8 juin pour éduquer les curieux sur les différents usages du produit. L’ouverture de cette deuxième boutique intervient sur fond de regain d’intérêt autour des condiments à New York, comme en atteste l’accueil reçu par des marques comme Empire Mayonnaise (mayonnaises artisanales) ou encore Heatonist (sauces épicées), toutes deux basées à Brooklyn. “C’est un manière facile de changer un repas, souligne Pierette Huttner. Pas besoin d’être un chef. “
Gorgias, dernier bébé Techstars français, veut améliorer les "help desks"
Dans le quartier de Times Square, au pied de l’immeuble de Techstars, il y un Peet’s Coffee. Ce café est devenu la salle de rendez-vous officieuse des jeunes entrepreneurs qui peuplent l’accélérateur de start-ups le plus connu de New York.
“J’ai pitché des investisseurs à cette table”, nous dit en entrant Romain Lapeyre, fondateur de Gorgias et “diplômé” de Techstars au mois de janvier 2016. Ces séances ont fini par payer. En février, Gorgias, qui développe un logiciel pour les “help desks” des start-ups de e-commerce, a levé 1,5 million de dollars, en particulier auprès de Charles River Ventures. Un gros fonds qui a déjà ses billes dans Zendesk, référence du secteur.
Cette levée de fonds, Romain Lapeyre et son co-fondateur Alex Plugaru la doivent beaucoup à Techstars. “Pour une boite étrangère comme la nôtre, sortir de Techstars te donne une vraie crédibilité. Cela nous a permis d’avoir accès à des investisseurs américains – j’ai du en voir une quarantaine – et à des clients qu’on n’aurait jamais pu approcher autrement”, estime cet HEC de 25 ans, qui a grandi dans la Manche, et vit depuis septembre 2015 à New York.
“Il y a une vraie solidarité dans le réseau Techstars, et encore plus parmi les Francais qui sont passés par là, comme les fondateurs d’UniqueSound, Placemeter ou Sketchfab” , ajoute-t-il.
Si le passage par un accélérateur a un coût certain (en l’espèce : céder 6% des parts à Techstars), Romain Lapeyre ne regrette pas une seconde. “Pour nous, c’était tout bénef. On est jeune, on avait lancé la boite il y a à peine un an à Paris, on avait pas beaucoup d’expérience entrepreneuriale. C’était le moyen idéal pour venir aux US.”
Et venir aux Etats-Unis, pour une entreprise de logiciels SaaS comme Gorgias, c’est un passage quasi-obligé, au vu de la taille du marché. “C’est aussi plus facile de démarrer ici car il y a beaucoup plus d’appétence à tester. Mais on a pas mal de clients en France aussi”, nuance-t-il.
Pour trouver des clients, Romain Lapeyre prend son bâton de pèlerin et démarche lui-même des start-ups de e-commerce et du “on demand”, son coeur de cible. Cet après-midi, il était dans une entreprise de livraisons de plats à domicile.
Son pitch : promettre à ces start-ups d’améliorer l’efficacité de leurs centres d’assistance aux clients (help desk) – et de Zendesk, le logiciel concurrent numéro un – en automatisant certaines réponses ou tâches grâce à du “machine learning”.
“L’idée n’est pas de remplacer les humains par des robots, mais de permettre d’aller plus vite dans certaines réponses”, avec des tâches semi-automatiques et des suggestions de phrases par exemple. “On permet aussi d’agréger sur une même plateforme toutes les interactions qu’a eu le client avec le service, que cela soit par SMS, téléphone, dans une boutique ou online.”
Son idéal : éviter qu’une start-up ne délocalise son centre d’appels aux Philippines, et donner plus d’intérêt à ces métiers, en évacuant leur aspect le plus répétitif. Et en ce mois d’avril, Gorgias revendique 130 clients, qui paient un abonnement mensuel par utilisateur. La start-up Plated – un ancienne de Teschstars – a signé, tout comme ClassPass, Doctolib, Heetch…
Mais rien n’est complètement dans la poche. Les difficultés pour une start-up comme Gorgias sont multiples : ne pas se faire dépasser d’un point de vue technologique par Zendesk, faire grossir son nombre de clients rapidement et les fidéliser, ne pas “brûler” trop vite l’argent en banque… Et convaincre Charles River, référence dans le secteur, de bien vouloir poursuivre avec eux pour la levée de fonds d’après, celle de la “series A”. “Si Charles River refusait de les soutenir pour une series A, ou même s’il ne prenait pas le lead, cela enverrait un mauvais signal”, affirme un VC observateur.
Plus prosaïquement, Romain Lapeyre doit maintenant terminer de recruter son troisième développeur, et déménager dans des locaux à lui. En attendant, il “squatte” encore chez Techstars… Et au Peet’s Coffee.
A Houston, le professeur de français ne parlait pas français
Enseigner le français avec seulement un an de pratique au lycée. Cela parait incroyable, mais c’est pourtant ce qui se produit à l’Energy Institute High School de Houston, selon la chaine locale KHOU 11.
“Bonjour” est le seul mot que connait l’enseignant en question, Albert Moyer, selon un de ses élèves, Nathanial White. Le jeune homme explique également que si les élèves ont une question, ils doivent s’en remettre à Google. “Je pensais que c’était une blague, je n’y croyais pas” dit Sharonda White, la mère de l’élève, à KHOU 11.
Albert Moyer a remplacé un autre professeur de français, Jean Cius, qui a 25 ans d’expérience au compteur. Il a été écarté de la salle de classe après un litige. Depuis, il est surveillant au sein d’une autre école de Houston.
Manque de professeurs
Dans un article publié sur son blog, il se défend en disant que “nous avons un manque de professeurs en Amérique et certains d’entre eux doivent être écartés pour différentes raisons car ils sont impliqués dans des affaires criminelles ou ne font pas leur travail. Le mien consiste à être aussi qualifié que possible dans la situation d’urgence où je suis placé. J’ai eu de nombreuses missions dans différents domaines. Je suis digne de confiance et j’ai eu des succès vérifiables en treize ans” , plaide-t-il, rappelant qu’il n’est pas obligé d’être certifié dans la matière enseignée en tant que professeur non-titulaire.
L’école aussi s’est défendue dans un communiqué envoyé à KHOU. “Cela peut s’avérer difficile de trouver un professeur certifié de langues étrangères au milieu de l’année scolaire. Les professeurs de français qualifiés sont, en particulier, difficiles à trouver. Toutefois, le district poursuit ses efforts pour recruter des professeurs de langues étrangères talentueux. “
Le salon Maison et Objet de retour à Miami du 10 au 13 mai
Maison et Objet, le célèbre salon français dédié au mobilier, fait son retour à Miami Beach du 10 au 13 mai avec une belle ribambelle de designers du monde entier. Le rendez-vous a lieu au Miami Beach Convention Center.
C’est la deuxième année consécutive que le salon prend ses quartiers en Floride. La première édition avait rassemblé pas moins de 10.000 visiteurs de 82 pays différents et 300 exposants. La version 2016 sera deux fois plus grande, selon les organisateurs. Des évènements satellites auront lieu dans plusieurs quartiers de Miami, dont Wynwood et le Design District. Luminaires, accessoires de mode, ustensiles de cuisine, tapis, mobilier, décoration d’intérieur: plusieurs secteurs seront représentés pendant cette grand messe. Des figures du monde de la décoration doivent participer à des conférences en marge du salon, où des exposants du monde entier sont attendus, dont plusieurs Français (des décorateurs, des fabricants d’accessoires marins, des couteliers et des produits du vins…)
Les "atmosphères" de Jessica de Vreeze exposées à Chelsea
Des vitrines, des passages piétons, des grillages, des murs couverts de fresques urbaines ou d’affiches : telles sont les atmosphères urbaines de Jessica de Vreeze, une artiste française installée à New York depuis 2015.
Elle réalise sa première exposition le jeudi 5 mai dans une galerie à Chelsea, avec des photos réalisées en France, à New York et au Luxembourg.
Née à Paris d’une mère française et d’un père américain, Jessica de Vreeze, 37 ans, a fait des études de droit à Assas, avant de travailler comme avocate au Luxembourg. Elle y a rencontré son mari, un Hollandais avec qui elle a déménagé à New York.
Depuis, cette artiste multiculturelle a mis entre parenthèses son métier d’avocate pour se consacrer à la photographie, avec des séries autour des villes, des familles écartelées entre plusieurs continents ou des corps tatoués.
Les 18 photos de Jessica de Vreeze exposées le 5 mai seront ouvertes à la vente.