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Charles et Chloé Brunold se taillent un business sur mesure

Les clients qui entrent dans la petite boutique Louis Purple sur Lafayette Street risquent d’être surpris. Depuis peu, les logos de la marque de costumes sur mesure ont disparu et ont été remplacés par “Monsieur Brunold”. 
Charles et Chloé Brunold, le couple français derrière cette boutique confidentielle qui a habillé Ben Stiller et Robert De Niro, ont décidé de se lancer après cinq ans sous le giron de la marque française. Sous “Monsieur Brunold”, le nom de leur nouvelle marque, rien ne va changer ou presque. La gamme de produits sera élargie à des accessoires non proposés par Louis Purple, comme des carrés de poche “made in France”, des gants en cuir faits main, des cravates italiennes, des chaussures et certains types de vestes. “Il fallait qu’on change de nom pour prendre un peu plus de liberté, explique Chloé Brunold. C’est le début d’une nouvelle aventure. Nos clients sont contents pour nous. Cela a pris cinq ans de peaufiner notre expérience clients. La motivation a été retrouvée.
“Monsieur Brunold”, c’est une nouvelle étape dans l’aventure entamée dans les années 2000 en Asie par Charles Brunold. Installé à Kuala Lumpur depuis 2005 pour travailler pour Disney, ce consultant en ressources humaines était à la recherche d’un nouveau départ. “J’avais un peu le gène de l’entrepreneur. En étant jeune, j’avais du mal à être crédible. C’était peut-être une barrière dans ma tête. J’ai considéré d’autres options. Le sur-mesure en faisait partie.
Lors d’un déplacement dans une usine, un producteur lui parle de Louis Purple. Charles Brunold vient s’installer aux Etats-Unis , où la marque n’est pas présente. Il dégotte un local intimiste en plein coeur de SoHo. “Il y a toujours eu dans ma famille une passion pour les beaux vêtements sur mesure, se souvient-il. Nous ne sommes pas les premiers à avoir eu l’idée. On était dans la tendance.” Il est remarqué par New York Magazine et le New York Post. Bien aidé par quelques stars. Outre Stiller et De Niro, ils ont habillé Morgan Freeman, Sean Penn et Jake Hoffman. Scarlett Johansson et son compagnon français Romain Dauriac sont passés par la boutique.

Le créneau de “Monsieur Brunold” reste les produits “made in Europe”. Ses costumes, qui ne valent pas moins d’un millier de dollars, sont assemblés sur le Vieux continent avec des tissus de drapiers de renom comme Vitale Barberis et Dormeuil… “Notre côté européen est notre grand différentiateur par rapport à nos concurrents, dont les produits sont fabriqués en Asie ou au Mexique.
“Monsieur Brunold” est ouvert sur rendez-vous uniquement. “Il y a de plus en plus de demandes pour le “made to measure”. C’est naturel aujourd’hui. On est loin de la saturation du marché même s’il y a plus d’acteurs dans ce secteur, poursuit-il. C’est un business très compliqué. Il y a beaucoup de mariages, de deadlines et de données à gérer. Tout peut être assez dramatique” .
Pour les Brunold, ce lancement “recrée une excitation”. “Je retrouve la flamme qui a fait que, dès la première année, nous faisions un million de chiffres d’affaires pour Louis Purple avec ce petit local, admet le patron. Il y a six mois, le bail n’était pas signé. J’étais prêt à changer de carrière. Il fallait que la page se tourne proprement. C’est ce qui a été fait.
 
 

"Paris est un excellent choix pour réaliser un investissement locatif"

(Article partenaire) L’investissement locatif en France est une solution prisée des Français expatriés. Et il y a de bonnes raisons pour cela.

Rencontre avec Mickael ZONTA, Président de la société 2M CONSEIL, le spécialiste parisien de l’investissement locatif et auteur du Guide de l’investisseur expatrié      

Pourquoi investir dans l’immobilier en 2016 et quel est l’état du marché parisien ?
L’immobilier parisien a repris des couleurs en 2015. La baisse depuis les plus hauts de 2011 a été contenue, et les acheteurs ont fait leur retour sur le 2ème semestre 2015. Les loyers ont augmenté à Paris en 2015, alors qu’ils ont légèrement baissé dans le reste de la France.

Trouver une bonne affaire reste difficile à Paris, mais il est possible d’obtenir des rendements très satisfaisants (jusqu’à plus de 6%) lorsqu’on connait les micro-quartiers et qu’on propose à la location des biens de qualité.

Les investisseurs immobiliers recherchent à Paris deux facteurs principaux : l’aspect liquide des biens (revente facile grâce à la forte pression acheteuse) et le côté « valeur refuge ». Paris reste donc un excellent choix pour réaliser un investissement locatif sécurisé.
Quel intérêt pour nos lecteurs expatriés d’investir à Paris plutôt qu’aux États-Unis par exemple ?
MickaelZontaLa France est souvent présentée comme un pays poussiéreux avec énormément de lois… et ce n’est pas faux (sourire). Néanmoins, le système de l’acte notarié est très protecteur pour le propriétaire.
De plus, le marché parisien est stable. Lors de la crise des subprimes par exemple, l’immobilier a très bien résisté, ce qui n’a pas été le cas partout dans le monde.

Enfin, la fiscalité des revenus locatifs est attractive. Surtout le régime de la déclaration au réel, qui permet de ne pas payer d’impôts sur les revenus locatifs pendant 5 à 10 ans selon les variables de l’opération.

Découvrez les détails de la fiscalité immobilière pour les expatriés dans notre Guide de l’investisseur expatrié à télécharger gratuitement ici.

C’est ce qui explique que plus de 50% de nos clients sont des expatriés.

Justement, quel service proposez-vous aux expatriés qui souhaitent investir dans l’immobilier ?

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Nous accompagnons les personnes désireuses d’investir dans l’immobilier dans leurs projets, de A à Z. Concrètement, nous gérons les étapes suivantes pour le compte de nos clients investisseurs : aide au financement, chasse du bien, optimisation du plan, suivi des travaux, ameublement, mise en location et gestion locative. Nous travaillons sur les villes de Paris et Toulouse.

Notre prestation est donc clé en main. Elle permet à des personnes expatriées de bénéficier des meilleurs rendements locatifs du marché parisien, tout en étant à distance. Voici le type d’opération et le témoignage d’une cliente expatriée à Bogota.

Notre maîtrise du marché (NDLR : la société 2M CONSEIL gère 200 biens à Paris et accompagne les investisseurs depuis 2011) et de chacune des étapes du projet vous permet d’obtenir un rendement bien supérieur à la moyenne marché, et souvent double. Et sans fournir aucun effort puisque nous gérons tout pour vous.

Le financement des projets immobiliers lorsqu’on est expatrié est une question sensible ?

En effet le financement, qui est la première étape de tout projet immobilier, est plus délicat pour les expatriés. Les banques classiques ne sont pas habituées aux dossiers des expatriés et préfèrent les dossiers classiques des français résidents. Nous travaillons en partenariat exclusif avec un courtier spécialiste de la question du financement des expatriés. Ce service a été ajouté en 2015 à la demande de nos investisseurs expatriés qui souhaitaient avoir une package clé en main intégrant le financement.

Actuellement les taux de crédit sont à un plus bas historique. C’est une excellente opportunité pour se lancer.

Mickael ZONTA est un passionné et saura vous guider dans vos projets. Découvrez le site www.investissement-locatif.com. Contactez l’équipe pour faire le point gratuitement sur votre projet, par téléphone ou lors d’un rendez-vous Skype.

Contactez Mickael ZONTA et son équipe :
2M CONSEIL – 7 bis rue Saint Gilles 75003 Paris

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[email protected] // +33 (0)1 84 17 67 60

Skype : mickaelzonta

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Au festival Films on the Green 2016, vous verrez…

Jean-Luc Godard, Céline Sciamma, Luc Besson: tout ce que le cinéma français compte de cinéastes installés et émergents se retrouve cet été à New York sur les écrans de Films on the Green.
Ce festival gratuit de films français en plein air organisé chaque année par les Services culturels de l’Ambassade de France est placé sous le thème de “A Summer in Paris” cette année. Le concept de change pas. Les projections auront lieu tous les vendredis soirs du 7 juin au 29 juillet (ainsi que le jeudi 8 septembre 2016 pour le film de clôture) dans plusieurs parcs de la ville.  La programmation 2016 mêle histoires drôles, romancées ou dramatiques. Au programme: “Le Grand Blond avec une chaussure noire” d’Yves Robert. Grand classique indémodable de la comédie française, ce film sera l’un des plus grands succès de l’acteur Pierre Richard, surnommé depuis “Le Grand Blond”.
Sera également projeté le film policier “Subway” de Luc Besson, classé septième meilleur film de 1985 au box office français. Il a raflé trois Oscars l’année suivante (meilleur acteur pour Christophe Lambert, meilleur décor et meilleur son). Plus récent, “Bande de Filles”, le petit bijou de Céline Sciamma, sera également au menu. Le film, sorti aux Etats-Unis sous le nom de “Girlhood”, raconte la vie d’un groupe de copines en banlieue. Un film qui a reçu plusieurs distinctions dont le Prix Lumières 2015 et deux Chlotrudis Awards en 2016. Il sera montré en clôture du festival.
Tous les films projetés sont sous-titrés en anglais. Ils débuteront à 8:30pm sauf pour le film de clôture qui commencera à 7:30pm.
Programme complet:

  • 7 juin à Central Park (79th street and Fifth Avenue): À bout de souffle (Breathless) de Jean-Luc Godard, précédé du film Le Ballon Rouge (The Red Balloon) d’Albert Lamorisse;
  • 10 juin à Washington Square Park: Le Grand Blond avec une chaussure noire (The Tall Blond Man with One Black Shoe) by Yves Robert;
  • 17 juin à Washington Square Park: L’air de Paris (Air of Paris) de Marcel Carné;
  • 24 juin à Transmitter Park (Greenpoint, Brooklyn): Subway de Luc Besson;
  • 1er juillet à Transmitter Park (Greenpoint, Brooklyn): Les Quatre Cents Coups (The 400 Blows) de François Truffaut;
  • 8 juillet à Riverside Park, Pier I (70th Street): Avril et le Monde truqué (April and the Extraordinary World) de Christian Desmares et Franck Ekinci;
  • 15 juillet à Riverside Park, Pier I (70th Street): Un Flic de Jean-Pierre Melville;
  • 22 juillet à Tompkins Square Park: Cléo de 5 à 7 (Cleo from 5 to 7) d’Agnès Varda;
  • 29 juillet à Tompkins Square Park: L’Ami de mon amie (Boyfriends and Girlfriends) d’Éric Rohmer;
  • 8 septembre à Columbia University (116th St): Bande de filles (Girlhood) de Céline Sciamma.

 

En péril, le Chelsea Film Festival lance un appel à l'aide

2016 doit marquer les quatre ans du Chelsea Film Festival, co-fondé par Ingrid Jean-Baptiste et sa mère Sonia, mais il se peut que ce rendez-vous dédié aux films sociaux s’arrête, faute de fonds.
Ingrid Jean-Baptiste s’en remet à sa communauté de fans en lançant une campagne de crowdfunding. “J’ai investi tellement de moi dans ce festival qu’il serait impossible de ne plus y croire, explique la jeune femme, qui a eu l’idée de lancer ce festival après un grave accident de voiture. “Nous avons à ce jour réussi à récolter 1% des fonds nécessaires. Nous avons une communauté solide avec beaucoup de personnes qui nous suivent, notamment en France mais aussi en Amérique.
Les fonds récoltés serviront entre autres à payer des coûts de production conséquents, comprenant notamment la location de la salle au sein du Bow Tie Cinema au coeur de Chelsea. A cela viennent s’ajouter diverses dépenses comme la confection des trophées, la rémunération des photographes et vidéo-graphes et la communication.
La fondatrice du festival cherche à lever $100,000 et espère encourager ses supporters à mettre la main à la poche (virtuelle) en proposant plusieurs lots, dont des séances privées avec une coach d’acteurs qui a travaillé avec Juliette Binoche notamment.
Depuis 2013, le Chelsea Film Festival diffuse des films américains et internationaux engagés et indépendants, portant sur des thématiques sociales et sociétales. Au total, 66 films provenant de 24 pays différents ont été montrés dans le cadre du festival depuis sa création. Parmi eux, les oeuvres de nombreux cinéastes français.

Avec "Sign my Car", elle part habiter avec des Belges dans les 50 États

Séverine Dehon a débarqué aux États-Unis en 2011, à Kansas City. Après quelques années d’intégration difficiles, elle décide de quitter son travail dans le commerce international pour se lancer un défi fou : le projet Sign my Car. « C’est un documentaire multimédia et interactif sur la communauté belge aux États-Unis. Je vais habiter avec des Belges dans les 50 États. Après chaque interview, ils signent ma voiture » , explique la jeune femme.

Derrière ce projet se trouve une longue réflexion sur le statut de l’immigré belge aux États-Unis. « Les États-Unis, ça fait rêver, mais je veux montrer ce que c’est d’être un immigré » , explique la documentariste. Pour ses interviews, Séverine Dehon cherche des Belges venus vivre aux États-Unis avec un projet de longue durée. « La vie en tant qu’expatrié éphémère est différente de l’immigré qui doit tout reconstruire ici. On vit entre deux mondes, entre la Belgique et les États-Unis. Il est difficile de se sentir vraiment chez soi. Ni l’un ni l’autre, bâtard tu es ».

Le documentaire diffusé sur le web se fait en plusieurs étapes. Séverine Dehon a déjà effectué un premier « round » dans le Midwest début 2015. Elle a terminé un deuxième tour filmé dans le sud-est l’été dernier et devrait s’occuper du troisième round dans le Midwest et le Texas en juillet. Chaque participant a donc signé sa voiture avec de la peinture. « Lors de la dernière coupe du monde de football, j’ai peint un énorme drapeau belge sur le capot en pensant que la peinture allait partir, mais non. J’ai donc décidé que tous les Belges que j’interviewerai signeraient la voiture. C’est un peu une blague, car aux États-Unis, on peut avoir un procès pour n’importe quoi. Avec leur signature, ils acceptent de me donner l’autorisation d’utiliser leur image ».

Un projet amusant et original qui ne pourra pas continuer sans le soutien de la communauté belge. La jeune femme a lancé une campagne de crowdfunding pour pouvoir financer un futur “round” dans le nord du pays. 

Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg, les papas des "Misérables" au Carnegie

Quand on commence à écrire une comédie musicale, on pense à tout sauf qu’on va se retrouver avec un hommage au Carnegie Hall” . Alain Boublil a toujours du mal à le croire, et pourtant, c’est bien vrai.
Le lundi 2 mai, le célèbre orchestre New York Pops et plusieurs stars de “musicals” rendront hommage au librettiste des “Misérables” et à son double, le compositeur Claude-Michel Schönberg, en jouant plusieurs de leurs illustres partitions en leur présence. Outre “Les Miz”, le célèbre tandem français a signé plusieurs grandes comédies musicales des années 80 et 90 comme “Martin Guerre” et “Miss Saigon” quand “cette forme musicale n’existait pas en France” , rappelle Alain Boublil. “Il y aura des surprises au Carnegie Hall, promet-il. Cet hommage arrive au bon moment. Ça nous permet de nous retourner sur ce que nous avons fait. C’est la consécration d’une aventure merveilleuse.
Une aventure qui a commencé à New York justement il y a plus de quarante ans. C’est ici qu’Alain Boublil découvre les comédies musicales – un “éblouissement” – en 1972. Sa révélation, il la doit à “Jesus Christ Superstar” . En sortant du show un soir, le chasseur de talents artistiques se balade dans les rues de la ville à la recherche d’une idée à lui. Ce mordu d’histoire décide alors de monter un opéra rock sur la révolution française. “J’avais 27 ans, le même âge que ces révolutionnaires” se souvient-il. Un ami lui recommande un certain Claude-Michel Schönberg, qu’Alain Boublil connaissait pour avoir travaillé avec lui sur l’achat des droits de l’une de ses chansons “Tous les jours à quatre heures” qui passait en boucle à la radio. Avec deux autres compères (Raymond Jeannot et Jean-Max Rivière), il s’enferment dans un studio pour produire 24 chansons. L’opéra-rock “La Révolution française” voit le jour en 1973 au Palais des Sports de Paris, avec Claude-Michel Schönberg dans le rôle de Louis XVI, Alain Bashung dans celui de Robespierre et Antoine dans la peau de Napoléon.
Le succès de “La Révolution française” leur donne l’ambition de faire un projet plus ambitieux: “Les Misérables”. Leur adaptation du roman de Victor Hugo est jouée pour la première fois en 1980 au Palais des Sports sous la houlette de Robert Hossein. Jusqu’à 500.000 personnes se pressent pour voir ce spectacle fait “à une époque où cette forme de musique n’existait pas en France” . Après plusieurs années de travail sur la traduction anglaise avec le producteur bien connu sur Broadway Cameron Mackintosh (auquel on doit notamment Cats), il ouvre en 1985 au Barbican à Londres joué par la Royal Shakespeare Company. Les 1.000 personnes dans le public lui donnent une standing ovation de dix minutes. La machine est en marche: le fameux West End londonien lui tend les bras, puis Broadway à New York, où la première représentation a lieu en mars 1987 au Broadway Theatre.
Les points communs entre les deux hommes – ils avaient tous deux des diplômes d’économie “en partie pour faire plaisir à nos parents” mais voulaient vivre de la musique – et leurs succès consolident leur relation personnelle et professionnelle. “Depuis notre rencontre, les mots n’ont pas changé de sens. Ca marche aussi bien dans un couple professionnel que personnel. Quand les mots n’ont pas le même sens pour les deux, il vaut mieux arrêter. Entre nous, il y a une confiance réciproque et totale dans l’opinion de l’autre. Je ne suis pas librettiste dans mon coin et lui compositeur dans son coin. Il y a une interaction totale sur tout ce qu’on fait. Si je ne suis pas d’accord, il respecte mon opinion.
“Les Misérables” devient le carton que l’on connait. Plusieurs dizaines de millions d’entrées, des chansons que tout le monde fredonne (“I dreamed a dream”, “Do you hear the people sing”), un film… Ensemble, Claude-Michel Schönberg et Alain Boublil collaboreront sur d’autres productions (“Miss Saigon” en 1989, “Martin Guerre” en 1996, “The Pirate Queen” en 2006 et “Marguerite” en 2008…), mais “Les Misérables” restent indéniablement de tous leurs bébés le plus chéri du public: le show détient le record de longévité au West End et se hisse à la deuxième place au niveau mondial. En ce moment, Alain Boublil travaille sur une nouvelle réécriture de “Martin Guerre”, basé sur l’histoire d’un paysan du XVIe siècle victime d’une usurpation d’identité. “Je suis fasciné par les personnages historiques car on se rend compte que le costume ne change pas grand chose à la personnalité. Leur façon d’imaginer le monde n’est pas si différente de la nôtre.”
 

Pourquoi ces panneaux "abris anti-atomiques" à New York ?

Avez-vous remarqué ces signes  jaunes et gris, placardés sur de nombreux immeubles à New York ? Ces mystérieux panneaux d’une autre époque suscitent de véritable passions. Plusieurs blogs comme celui-ci s’amusent à les recenser – il en existerait encore plus d’une centaine.
Ils indiquent la présence de fallout shelters– des abris anti-atomiques – qui ne sont aujourd’hui plus en service. Ces panneaux ne sont pas l’apanage de New York : il en existe aussi dans d’autres grandes villes américaines.
Vestiges de la Guerre froide, ces abris ont été mis en place dans les années 60 afin de protéger les habitants des débris radioactifs consécutifs à une explosion nucléaire.
“Il est difficile de savoir exactement combien d’abris existaient à New York, et quand le programme d’abris anti-atomique a été abandonné. Mais c’était sans doute à la fin des années 70”, observe Jeff Schlegelmilch, directeur adjoint du National Center for Disaster Preparedness à Columbia. Une chose est sûre : l’agence qui les supervisaient a disparu en 1979 au profit de la FEMA (Federal Emergency Management Agency).
Ces abris n’avaient pas pour but de protéger des explosions, mais des particules présentes dans l’air et le sol après la détonation, et qui sont très nocives. La plupart du temps, ils étaient aménagés en sous-sol ou en rez-de-chaussée, “avec des murs en béton épais, explique Jeff Schlegelmilch. Lorsqu’ils étaient en état, ils comportaient aussi des stocks de nourriture et d’eau, du mobilier rudimentaire et une ventilation, afin d’y vivre pendant quelques jours ou quelques semaines. Les immeubles qui ont été choisis pour accueillir ces abris devaient permettre l’installation de ce type d’infrastructure.”
Aujourd’hui, les réserves d’eau et de nourriture n’existent plus, certains abris ont été détruits, d’autres subsistent ou ont été transformés en lieu de stockage. “Il n’existe aucune garantie que les anciennes pièces désignées à cet effet existent toujours dans leur état original. Mais il est possible que certains de ces abris soient encore en état de servir en cas d’urgence”, poursuit Jeff Schlegelmilch.
Mais en cas d’explosion, ne vous amusez pas à chercher partout les signes jaunes. Les consignes du CDC et de la FEMA sont claires : s’abriter le plus vite possible dans un endroit sans fenêtres, idéalement le sous-sol d’un immeuble en béton ou le centre d’un bâtiment. A bon entendeur.

Conférence sur Trump, Le Pen et le populisme en France et aux USA

Donald Trump aux Etats-Unis, Marine Le Pen en France. La French American Foundation (FAF) réunit deux politologues mercredi 4 mai dans les locaux de Baker and McKenzie pour une conférence sur la montée des populismes à droite en France et aux Etats-Unis.
Gilles Ivaldi, chercheur au CNRS (actuellement à l’Unité de recherche Migrations et Sociétés à l’université de Nice) et Martin Schain, professeur de politique à NYU et auteur de The Politics of Immigration in France, Britain and the United States participeront à cette discussion animée par le très francophile président et éditeur de Harper’s Magazine John R. MacArthur.
25 dollars l’entrée.

Un petit PSG-Real Madrid aux Etats-Unis cet été (et d'autres matches)

Parfois, il vaut mieux habiter aux Etats-Unis pour assister à des affiches d’exception. Le PSG affrontera le Real Madrid à Columbus (Ohio) le 27 juillet (7:30pm) dans le cadre de l’ICC (International Champions Cup North America), un tournoi annuel de matches amicaux qui rassemble quelques-unes des meilleures équipes de la planète.
Outre le Real, les hommes de Laurent Blanc joueront contre l’Inter à Eugene (Oregon) le 24 juillet à 2pm et Leicester City le 30 juillet (8:30pm) à Carson (CA). D’autres rencontres promettent de faire vibrer les footeux, comme un petit Milan AC-Bayern, Chelsea-Liverpool ou Real-Bayern. Voici le programme par ville avec les heures locales:
Eugene (Oregon)

  • PSG vs Inter Milan: 24 juillet 2pm

Columbus (Ohio)

  • PSG vs Real Madrid: 27 juillet 7:30pm

Chicago 

  • Bayern vs Milan AC: 27 juillet 8pm

Pasadena

  • Chelsea vs Liverpool: 27 juillet 8pm

Ann Arbor (MI)

  • Real Madrid vs Chelsea: 30 juillet 3pm

Charlotte

  • Inter Milan vs Bayern: 30 juillet 5pm

Santa Clara (CA)

  • Liverpool vs Milan AC: 30 juillet 7pm

Carson (CA)

  • PSG vs Leicester: 30 juillet 8:30pm

East Rutherford (NJ)

  • Real Madrid vs Bayern: 3 août 7:30pm

Minneapolis

  • AC Milan vs Chelsea: 3 août 8pm

TBA: Barcelone vs Liverpool (6 août, midi EST) et Inter Milan vs Celtic (13 août, 2pm EST)
 
 
 

Quand 250.000 personnes acclamaient de Gaulle à San Francisco

250.000 San Franciscains ne descendent pas dans la rue sans raison” . La raison en question, c’est la venue du général de Gaulle en avril 1960.
C’est le San Francisco Chronicle qui nous le rappelle, cinquante-six ans plus tard, en exhumant une petite pépite: sa Une du 28 avril 1960 (ci-dessous) sur la visite de deux jours effectuée par le président français. “Le président français conquiert la ville” peut-on y lire, à côté d’une photo de Montgomery Street en liesse. “Une scène qui a récemment été réservée aux Giants sur Market” , note le journal aujourd’hui.
A l’époque, de Gaulle effectuait un voyage officiel de quinze jours en Amérique du Nord. A San Francisco, il a été reçu par le maire de la ville et a visité, entre autres, une usine de Hewlett Packard à Palo Alto. Il a ensuite gagné la Nouvelle-Orléans.
De Gaulle, symbole d’une nation en quête d’une grandeur renouvelée, a atterri à San Francisco hier pour se voir accorder l’accueil le plus chaleureux réservé à un chef d’Etat étranger, écrivait le journaliste du Chronicle en 1960. Le président français a été arrosé de serpentins, acclamé en français et en anglais, applaudi et accueilli par des discours, de la musique et 21 coups de canon. 

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La French Touch Conference de retour à New York en juin (avec Harlan Coben)

Pour la troisième année, la French Touch Conference remet le couvert à New York.
Le 21 et 22 juin, le ban et l’arrière-ban de la French Tech va se réunir dans le grand auditorium d’Axa à New York, pour deux jours de panels, trocs de cartes de visites, récitation de pitchs et pauses cafés.
L’année dernière, LFTC avait réuni 500 participants – “486 pour être précis. On veut essayer de faire mieux cette année, avoir plus d’Américains grâce à de nouveaux partenariats. On ne veut pas du tout en faire une conférence de Français qui se parlent entre Français”, commente Gael Duval, à la manoeuvre pour organiser ce raout.
Parmi les conférenciers, beaucoup de Français – installés à Paris ou aux Etats-Unis : Alain Bénichou (IBM), Géraldine Lemeur (LeWeb), Hubert Joly (Best Buy), Jonathan Benhamou (PeopleDoc), Morgan Hermand-Waiche (AdoreMe), Jean-Manuel Rozan (Qwant)….
Dans l’équipe américaine, Matt Turck (FirstMark Capital), Amanda Hesser (fondatrice du site Food52), ou Ragy Thomas (Sprinklr) ont répondu à l’appel. Comme les années passées, Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du Numérique, fera le déplacement.
Gael Duval réserve quelques nouveautés pour le cru 2016. Outre les conférences, les participants pourront assister à des ateliers thématiques (e-commerce, fintech, objets connectés, luxe…) en petit comité, “dans des formats très américanisés”, affirme Gael Duval, qui a réussi à briefer François Hollande sur son évènement, lors du passage du “PR” à New York la semaine dernière. Une soirée fête de la musique, avec des concerts, sera organisée le 21 juin.
Gael Duval essaie aussi de s’extraire de l’image “tech” de sa conférence, et de l’ouvrir à des domaines plus larges du savoir-faire français, en particulier le luxe, la culture. L’écrivain Harlan Coben viendra parler de son expérience. Un piano design, créé par Peugeot pour Pleyel, fera aussi le voyage à New York.
Dernière nouveauté : un concours de pitch sera organisé dans un vol Paris-New York privatisé pour l’occasion, en partenariat avec Open Skies. “L’avion, c’est le symbole du lien entre Paris et New York. C’est aussi un endroit très important pour le business. Plein de gens ont des annecdotes sur des rencontres qu’ils ont fait dans l’avion”, assure Gael Duval. Les pieds calés entre deux rangées de fauteuils, des entrepreneurs pourront ainsi pitcher des investisseurs ou d’autres entrepreneurs ceinturés. En espérant que l’air pressurisé de la cabine ne leur fasse pas perdre la tête.
Jamais à court d’énergie, Gael Duval est aussi en train de préparer l’étape d’après : l’organisation d’une nouvelle French Touch Conference à San Francisco, en janvier 2017. “Ce sera avant ou après le CES de Las Vegas. Ce sera quelque chose de très différent, ça va être dingue.” Il n’en dira pas plus.

Cinq idées de sorties autour du Golden Gate Bridge

Au nord du pont le plus emblématique de San Francisco, une nature sauvage encore préservée contraste avec l’agitation de la ville. Que vous ayez envie de balades, de plage, ou que vous soyez en quête d’histoire, voici notre sélection de cinq sorties à faire près du Golden Gate Bridge.
1- Se promener dans Tennessee Valley
C’est un chemin presque plat, qui serpente dans les vallons de la Tennessee Valley… A pied ou en vélo, on parcourt aisément les 2.7 km de ce sentier, avec une belle récompense pour cet effort: la pittoresque plage de Tennessee Cove, que survolent souvent de nombreux rapaces.
La plage doit son nom au SS Tennessee, un bateau à vapeur qui s’échoua en 1853, après d’être perdu dans le brouillard et avoir raté l’entrée de la baie de San Francisco. Les 550 passagers et la cargaison furent sauvés, mais le bateau ne put être remis à flot. En hiver, à marée basse, on peut parfois apercevoir le moteur du SS Tennessee. Site ici.

2- Atteindre le phare de Point Bonita
Pour les courageux qui ne sont ni claustrophobes ni sujets au vertige, le phare de Point Bonita offre des points de vue exceptionnels sur le Golden Gate Bridge et la côte sauvage qui l’entoure.
Point Bonita
Construit sur un promontoire rocheux en 1885, il est toujours en usage, et complète les phares d’Alcatraz et de Fort Baker pour diriger les bateaux sous le Golden Gate Bridge. Sa lumière peut être vue à plus de 29 km. Pendant la ruée vers l’or, plus de 300 bateaux ont coulé ou se sont échoués à l’entrée de la baie de San Francisco.
Pour parvenir jusqu’au phare, il faut d’abord parcourir à pied les 800 mètres d’un chemin, parfois un peu raide, puis passer dans un petit tunnel creusé à la main et uniquement ouvert les samedi, dimanche et lundi de 12:30 à 15:30pm. Un pont suspendu, battu par les vents, est l’ultime étape à franchir pour atteindre le phare. Les soirs de pleine lune, une visite guidée par un park ranger permet de découvrir l’histoire et la géologie de Point Bonita. La prochaine se déroulera le 22 mai de 7:30 à 9pm. Site ici.
2- Regarder les surfeurs et les oiseaux à Rodeo Beach
Un peu plus au nord dans les Marin Headlands, la plage de Rodeo Beach est une langue de sable vert et rouge foncé qui sépare le Pacifique d’un lagon peuplé d’oiseaux migrateurs. Si les vagues sont trop dangereuses pour la baignade, elles font le bonheur des surfeurs. On trouve parfois des éclats d’agate, de cornaline, de jaspe et jade, mais il est interdit de les ramasser.
Rodeo Beach
La route qui mène à Rodeo Beach est très pittoresque: juste après le Golden Gate, on passe dans un long tunnel qui débouche sur des collines verdoyantes, paradis des cyclistes, des cavaliers et des randonneurs. Pour l’anecdote, la police y avait arrêté Stromae lors de sa tournée américaine en 2015 car il n’avait pas mis sa ceinture de sécurité. Site ici
4- Dormir avec les phoques au Marine Mammal Center
En surplomb de Rodeo Beach, le Marine Mammal Center soigne des phoques et otaries blessés ou affamés recueillis sur la côte ouest des Etats-Unis. Installé depuis 1975 à Sausalito, le Marine Mammal Center a déjà sauvé plus de 20 000 phoques, otaries et elephants de mer. C’est l’un des plus grands hôpitaux vétérinaires et de recherche dédié aux mammifères marins au monde. Les vétérinaires étudient les différentes pathologies des animaux avant de les remettre en liberté.

Mammal Center
Mammal Center

Le centre est ouvert de 10am à 5pm tous les jours, et l’entrée est gratuite. On conseille toutefois de faire une visite guidée payante: on y apprend à reconnaître le phoque commun du phoque moine d’Hawai ou de l’éléphant de mer; on assiste à la fabrication de milkshakes au poisson ainsi qu’aux repas des pensionnaires.
On peut également dormir au Mammal Center: le programme Seals and Slippers permet aux familles de planter sa tente dans la cour du centre, d’assister au travail de l’équipe de nuit et d’en apprendre plus sur les mammifères marins. Le lendemain matin, cette expérience hors du commun se termine par une promenade vivifiante autour du lagon de Rodeo Beach. Site ici.
5- Revivre la Guerre froide au Nike Missile Site
Nike Missile Site
Au milieu de ce paysage bucolique, la visite de la base de lancement de missiles Nike SF-88L rappelle les heures sombres de la Guerre Froide. Entre 1953 et 1979, les Etats-Unis se sont dotés de plus de 300 de ces bases.
Celle située à Fort Barry, en face du Mammal Center, a été complètement restaurée par des bénévoles passionnés. Le samedi de 12:30 à 3:30pm, le public peut découvrir le bunker qui abrite les missiles, ainsi que le mécanisme qui permettait de les faire sortir de terre en cas de danger.
Des visites guidées sont organisées à 12:45pm et 2:15pm. Pour un vrai voyage dans le temps, rendez-vous le premier samedi de chaque mois pour écouter les récits et anecdotes de vétérans de la Guerre Froide. Site ici.