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Camp d'été en français des Petits Ecoliers de Miami: inscriptions en cours

Il reste encore des places pour le summer camp de l’Association des Petits Ecoliers de Miami (APEM).
Le groupe, qui vient d’enregistrer 100% de réussite au DELF (dîplome accordé par la France aux non-francophones) pour 24 de ses écoliers, ne chôme pas cet été. Deux camps d’été sont proposés, à Weston (du 5 au 15 juillet) et Miami Shores (du 1er au 8 août). Ils sont ouverts aux 4-10 ans. Au programme: activités ludiques, jeu, arts plastiques, sorties… Le camp de Weston est consacré au voyage dans le temps tandis que celui de Miami Shores aux jeux olympiques.
Toutes les activités auront lieu en français.

Programmation spéciale pour Cannes sur TV5 Monde

A l’occasion du 69e festival de Cannes, TV5 Monde se rend sur la Croisette. La chaîne francophone internationale propose, jusqu’au 22 mai, une programmation très 7eme Art.
En plus d’une émission quotidienne (1:45pm EST), “L’invité” , avec une personnalité qui fait l’actualité du célèbre festival de cinéma, TV5 Monde diffusera plusieurs films. Retrouvez “Hope” , dès le 19 mai à 8:30pm EST. Ce film raconte l’histoire d’un Camerounais qui vient en aide à une Nigériane nommée Hope alors qu’il traverse le Sahara pour gagner l’Europe. Le 22 mai (8:30pm), rendez-vous avec Vincent Lindon et l’excellent “La loi du marché” , dans lequel il joue un quinquagénaire chômeur longue durée qui va de rabaissements en humiliations lors de sa recherche d’emploi. Un rôle qui a valu à Lindon d’être sacré meilleur acteur à Cannes en 2015 et de recevoir le César du meilleur acteur en 2016.

Gad Elmaleh jouera au Carnegie Hall en février 2017

En mars, Gad Elmaleh avait promis à French Morning qu’il jouerait dans une mystérieuse “grande salle” new-yorkaise. On sait désormais laquelle: Carnegie Hall, où il jouera le 11 février 2017.
L’humoriste présentera “Oh my Gad”, le spectacle en anglais qu’il rode depuis plusieurs mois maintenant à Joe’s Pub, à Manhattan, et dans des comedy clubs dans d’autres grandes villes américaines. Un show aux allures de nouveau départ pour celui qui joue à guichets fermés en France, et dans lequel il s’amuse des différences culturelles entre les Français et les Américains et de son anonymat de ce côté-ci de l’Atlantique.
Au Carnegie, il jouera au Stern Auditorium-Perelman Stage, une salle majestueuse de 2.800 places qui a vu défiler l’acteur Groucho Marx et le pianiste et compositeur Vladimir Horowitz notamment. Les tickets sont en vente. Le 8 juin, il assurera la première partie de son ami et mentor américain Jerry Seinfeld dans une salle où il a joué en français, le Beacon Theatre, avant d’entamer à l’automne une nouvelle tournée américaine.

Saisons des ouragans en Floride: pensez à vous inscrire au consulat

La saison des ouragans approche en Floride. Officiellement, elle a lieu du 1er juin au 30 novembre.
La consulat de France à Miami encourage les Français de la circonscription à procéder à une inscription consulaire pour être connus de ses services. Leurs coordonnées seront transmis aux chefs d’îlots et aux assistants qui font partie du réseau de sécurité du consulat. Les inscrits pourront ainsi bénéficier d’informations de sécurité utiles.
Toutes personnes désireuses de voyager sur la zone, comme celles y résidant, doivent s’informer régulièrement pendant la saison officielle des ouragans du 1er juin au 30 novembre” , prévient le consulat, qui liste sur une page dédiée les ressources à connaître et les consignes à respecter pour se protéger pendant cette période.

À bord de la Circle Line, c'est selfies et Donald Trump

Pour occuper famille et amis de France, envoyez-les à Pier 83 (Hudson River entre 42 et 43rd Sts) pour embarquer à bord de la Circle Line.
La compagnie de croisières touristiques créée en 1945 propose plusieurs formules. Nous avons testé la “Best of New York” de 2h30, un tour intégral de l’île de Manhattan. Ici, la croisière ne s’amuse pas (le bar laisse à désirer et le café à des allures de jus de chaussettes), mais prend beaucoup de selfies. Les occasions ne manquent pas. Le bateau, qui comporte un étage (dont une partie extérieure), file le long de l’Hudson vers la Statue de la Liberté et Ellis Island avant de remonter l’East River et retourner sur l’Hudson via l’Harlem River, un cours d’eau peu connu qui lèche le nord de Manhattan. On vous conseille de vous habiller chaudement.
Armé d’un micro, un sympathique guide en suvêt’ jaune passe en revue les sites qui défilent. Les commentaires sont en anglais, mais les Français (et les autres) peuvent télécharger une app qui leur permettra de suivre la visite dans leur langue. Sinon, mieux vaut s’accrocher car le guide parle rapidement pour pouvoir donner un maximum d’informations aux passagers. Heureusement (pour lui et pour nous), il marque régulièrement des pauses pour permettre à tout le monde de respirer et de lui poser des questions.
Vus de l’eau, certains sites sont spectaculaires. C’est le cas de la Statue de la Liberté par exemple, grande gagnante au “selfiemètre”, mais aussi des ponts de Brooklyn, Williamsburg et Manhattan sur l’East River, ou encore les Palisades, ces impressionnantes falaises du New Jersey au nord de Manhattan. La Circle Line passe également devant quelques lieux peu connus: les appartements de Cher, Marilyn Monroe et Greta Garbo, visibles de l’East River, ou encore le dock près de Chelsea Piers où était censé arriver le Titanic en 1912.
Les Français à New York depuis longtemps peuvent aussi y trouver leur compte. Ils apprécieront tout particulièrement les passages dans les endroits où ils ne vont pas d’habitude, en particulier l’Harlem River, qui connecte l’East River et l’Hudson. Passée une série de ponts rotatifs et de ponts-levis, vous découvrirez par exemple Inwood Hill Park à l’extrémité nord de l’île, le quartier de Marble Hill qui appartient à Manhattan même s’il se trouve géographiquement en dehors de l’île. Et aussi le “C-Rock”, une falaise marquée depuis plus de 60 ans d’un “C” géant d’où sautent (illégalement) les étudiants de Columbia pour fêter leur diplôme. Vous passerez aussi en dessous du pont de Broadway, à quelques petits mètres seulement des roues des véhicules. En effet, le pont est tellement bas que le bateau ne peut pas passer quand le niveau de l’eau est élevé.
Et Donald Trump dans tout ça ? Le guide en a parlé en fin de parcours – “vous connaissez Donald Trump? ” – en passant devant quatre grands immeubles qui se dressent face à l’Hudson River entre 59th et 72nd Sts. Construit par l’homme d’affaires, ce complexe gigantesque est surnommé Trump Plaza. Même sur l’eau, on ne peut pas échapper au “Donald” .

Le touchant "No Home Movie" de Chantal Akerman à Miami

“No Home Movie” , le fameux documentaire de la Belge Chantal Akerman sur sa mère mourante, sera montré à la Miami Beach Cinematheque le jeudi 26 mai, à 6:45pm.
Ce documentaire touchant retrace les dernières années de la vie de la mère de la documentariste, survivante de l’Holocauste et personnage central des travaux de Chantal Akerman. On la voit dans son appartement à Bruxelles, discutant et partageant des souvenirs avec ses filles. Le documentaire, dans lequel transparaît la relation fusionnelle que Chantal Akerman entretenait avec sa mère, a été décrit comme un chef d’oeuvre.

Où voir la finale de la Coupe de France entre le PSG et l'OM à New York ?

PSG-OM, c’est l’affiche chaude -très chaude- de la finale de la Coupe de France, qui aura lieu samedi 21 mai à 3pm (heure de New York). Pour les footeux, voici quelques adresses pour ne rien rater du spectacle (et voir Zlatan planter ses derniers buts avec Paris).
– Quand on dit foot à New York, on pense tout de suite Legends (6 W 33rd St). QG du club des supporters du PSG à New York, ce bar sportif où les supporters du monde entier se retrouvent ne pouvait pas faire autrement que de retransmettre le match. Avec une belle sélection de bières et de “finger food” pour accompagner les buts.
– Les supporters du club OM New York se retrouveront eux à Smithfield Hall, où ils visionnent tous les matches de l’équipe depuis la fermeture du Nevada Smith’s. 138 W 25th St. Site
– Opia, bar-restaurant de Midtown East, sera aussi de la partie. La match sera diffusé dans la salle principale au moment du brunch. 130 E 57th. Site
– Les Enfants de Bohème (Lower East Side), fondé par le Français passionné de foot Stefan Jonot (à qui l’on doit les projections des matches de la coupe du monde 2014 à Governors Island), vous accueille aussi pour le clasico. 177 Henry St. Site
– Provence en boîte (Carroll Gardens). Ici on est très rugby, mais cela ne veut pas dire que le foot n’ a pas droit de cité dans le restaurant de Jean-Jacques et Leslie Bernat. 263 Smith St. Site
– On a vu quelques matches à Woodwork (Prospect Heights) et on a aimé l’ambiance “low key” de ce bar de Vanderbilt Avenue tapissé d’écrans. Barman sympa, burgers, bonnes bières: une valeur sûre. 583 Vanderbilt Ave. Site
 
 
 

L'ambitieux projet franco-américain The Bridge prend forme

Un “contre la montre” symbolique entre le majestueux paquebot Queen Mary 2 et plusieurs catamarans géants entre Saint-Nazaire et New York: tel est le concept de The Bridge, une initiative qui vise à commémorer, à l’été 2017, le centenaire du premier débarquement américain en France et le siècle d’échanges franco-américains qui s’en est suivi.
Une délégation de responsables de ce projet ambitieux est à New York jusqu’au mardi 17 mai pour organiser l’arrivée des bateaux côté américain, alors que les préparatifs sont déjà bien avancés en France. Là, des festivités en tous genres (grande armada à Lorient des Marines nationales impliquées dans le conflit de 14-18, tournois de basket 3×3 dans tout le Grand Ouest et concerts de jazz à Nantes et ailleurs) doivent accompagner le départ des bateaux, le 25 juin 2017, sous le majestueux pont de Saint-Nazaire. Le paquebot – le plus grand au monde lors de sa première traversée en 2004 – et la demi-douzaine de multicoques participants doivent arriver à New York le 1er juillet, à temps pour la fête de l’Indépendance américaine, au terme d’une traversée du débarquement à rebours. “Il ne faut pas le voir comme une transat de plus ou une commémoration de plus, prévient Damien Grimont, le concepteur de l’événement, rencontré à New York. On veut se projeter dans l’avenir et réfléchir vraiment sur le monde des 100 prochaines années sur la base du siècle écoulé. 
Epaulé par Essar Gabriel, patron de la candidature de Paris aux JO 2012 et organisateur de grands événements sportifs, le Vannetais a eu l’idée de The Bridge “il y a plus deux ans et-demi” . Son objectif initial était de faire revenir le Queen Mary 2 à Saint-Nazaire, où il a vu le jour. La mise à l’eau de cet “objet industriel français” qui a fait “la fierté de la région et du pays” avait été entachée par la mort de seize personnes, tuées dans une chute de passerelle.  “Il fallait trouver un évènement à la hauteur de ce retour et je suis tombé sur le centenaire du débarquement américain de 1917” , raconte Damien Grimont, qui était marin (il a participé à la Route du Rhum notamment) avant de lancer sa société d’événements nautiques Profil Grand Large et son entreprise de ports souterrains BlueRingDeux millions d’Américains ont participé à ce débarquement peu connu, qui doit être l’un des plus grands de l’Histoire. Je me suis dit qu’il y avait quelque chose de fort à faire là-dessus” .
Monter un tel projet n’est pas chose aisée, surtout pour une société composée de trois employés comme Profil Grand Large, mais Damien Grimont se dit “surpris” par l’ampleur qu’il a pris en France. Il est parrainé par la ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et le basketteur Tony Parker aux Etats-Unis, et bénéficie du soutien financier de plusieurs entreprises et collectivités. Pour le mener à bien, il a fallu “détourner” le Queen Mary 2 pour qu’il se rende de Southampton à Saint-Nazaire et “l’affréter entièrement” . Pour remplir le navire de plus de 2.600 places et financer la location, signée vendredi, les organisateurs de The Bridge veulent monter une grande conférence à bord le temps de la traversée. Le thème: “l’entreprise de demain” . Un “séminaire du centenaire” qui doit rassembler des petites et grandes entreprises françaises et américaines, mais aussi des intellectuels, économistes, historiens et des artistes qui retraceront cent ans d’échanges culturels entre la France et les Etats-Unis et feront des concerts de jazz. “Le paquebot est déjà à moitié plein” , glisse le Français qui veut à présenter y attirer des entreprises américaines.
A New York, “d’où sont partis la plupart des militaires américains” en 1917, les préparatifs n’en sont qu’à leurs balbutiements. “On ne pourra pas faire 36.000 choses” prévient d’emblée Damien Grimont. En plus de rencontres B2B, les organisateurs réfléchissent à monter un évènement public le samedi 1er juillet autour de la musique et du basket. “Peut-être un grand concert ou un match symbolique de basket à trois entre la France et les Etats-Unis” glisse Damien Grimont, qui évoque aussi un évènement autour de la Statue de la Liberté ou la venue des “6-8” catamarans participants dans des marinas associées à l’embarquement de 1917. Des contacts ont d’ores-et-déjà été pris avec l’ancien maire de la ville Michael Bloomberg et l’actuel Bill de Blasio. “Tout est ouvert. On cherche des mécènes américains. On rêve que les Américains nous aident à fabriquer l’événement. Pour un pont, il faut deux piliers.”
Le projet ne va pas sans rappeler celui de l’Hermione en 2015, cette réplique du navire de La Fayette qui avait traversé l’Atlantique pour marquer l’amitié entre la France et les Etats-Unis. Les financements pour ce projet franco-américain avaient été plus difficiles à trouver aux Etats-Unis qu’en France, où un véritable engouement populaire avait porté l’initiative. Conscient que l’évènement se déroulera pendant le week-end lent du 4 juillet et que la mémoire de la Première guerre mondiale est “occultée aux US par la deuxième” , Damien Grimont voudrait apporter dans ses valises “un cadeau” qui “à lui tout seul pourrait être suffisamment fort pour réveiller tout New York. Mais je n’en dirai pas plus.” Une nouvelle Statue de la Liberté ? “Tout est ouvert. Une réflexion est en cours” . Et quant à savoir qui du Queen Mary 2 ou des catamarans arrivera en premier aux Etats-Unis, ce n’est pas forcément couru d’avance. “Ils vont à peu près à la même vitesse. 
 
 
 

Rachid Taha et bien d'autres à New York pour France Rocks Summerfest

Rachid Taha, Ayo, Yael Naim, La Femme et bien bien d’autres. Une quarantaine d’artistes français et francophones ont rendez-vous à New York en juin et juillet pour le premier festival France Rocks Summerfest. L’événement s’inscrit dans le cadre d’un partenariat culturel entre New York et Paris nommé Tandem.
Les concerts auront lieu dans différentes salles new-yorkaises. Le coup d’envoi des festivités musicales est prévu pour le 30 mai mais le temps fort de ce festival tout beau tout neuf sera certainement le 21 juin à Central Park pour la Fête de la musique.  CharlElie Couture, Yael Naim, General Elektriks et La Femme monteront sur la scène de SummerStage pour l’occasion.
La liste complète des artistes:

Avalon (featuring Stéphane Séva) – Avishai Cohen – Ayo – Beau – CharlElie Couture – Clovis Nicolas – Club cheval – Cyrille Aimée – Dahlia Dumont – Disorder Kid – Emel Mathlouthi – Emile Parisien – Emilie Lesbros – Floy Krouchi – From Paris with Love – General Elektriks – Ginkgoa – Goran Bregovic – Her – Jacques Schwarz-Bart – Joe Bataan and Setenta – La Femme – La Jarry – Laura Cahen – Lisa Simone – Maxence Cyrin – Nach (Anna Chedid)- Rachid Taha – Scarecrow – Shai Maestro – The Geek X Vrv – Triplets of Belleville: Screening with Orchestra – Wang Li and Wu Wei – Yael Naim – Zaza Fournier

Antoine Bello, écrivain à succès en France, sans éditeur aux US

On peut être un écrivain à succès en France depuis plus de dix ans, avoir publié huit romans chez Gallimard et vendu 100.000 exemplaires de l’un d’eux… et repartir de zéro aux Etats-Unis. C’est ce qui arrive Antoine Bello.
Malgré diverses tentatives, l’auteur des Falsificateurs, qui vit aux Etats-Unis depuis 14 ans, n’a pas trouvé d’éditeur dans son pays d’adoption. Il est loin d’être le seul écrivain français dans cette situation, mais il est l’un des rares à avoir voulu tenter sa chance coûte que coûte.
Il a ainsi négocié la reprise de ses droits anglo-saxons à Gallimard, et entrepris lui-même de démarcher des éditeurs américains. Cela ne l’a pas empêché de faire chou blanc : pour le moment, aucun agent littéraire – le mur à franchir pour contacter les maisons d’éditions – n’a mordu à l’hameçon.
A New York, de bonnes ventes en France ou le prix France Culture-Télérama (qu’il a décroché pour Les Eclaireurs) ne servent absolument à rien.“Le message que j’ai eu, c’est qu’on s’en fiche que vous ayez eu du succès en France. Les maisons d’éditions reçoivent tellement de manuscrits, elles n’ont aucune envie de se compliquer la vie avec l’aléa d’une traduction. Alors qu’elles ont plein de bons livres américains qui arrivent tous les jours”, explique-t-il, rationnel et calme.
Méthodique, Antoine Bello est alors passé à l’étape suivante : il a fait traduire lui-même cinq de ses romans, qu’il a envoyé à des agents – afin qu’ils aient la même réception que n’importe quel manuscrit américain. “J’ai envoyé un e-mail selon les codes de la profession, avec un petit pitch, à une vingtaine d’agents. Que des refus. Et quand j’ai eu un feed-back, on m’a dit que c’était trop intello, ou pas assez tourné vers l’action, bref, pas des best-sellers.” 
Antoine Bello n’a pourtant pas baissé les bras : en ce mois de mai, il va publier cinq de ses romans traduits en anglais sur Amazon, sans maison d’édition. Avec le risque de se trouver complètement perdu dans la masse – son succès dépendra beaucoup des ventes et des commentaires de lecteurs sur le site.
Il insinue que ce travail de promotion n’a rien d’une partie de plaisir. “Honnêtement, ce n’est pas ce qui m’emballe, je préfère cent fois écrire”, confie-t-il. Pour ce père de quatre enfants, qui vit avec sa femme au nord de New York, il s’agit surtout d’une quête de reconnaissance. Et de cohérence avec l’endroit où il vit et où il construit sa vie. “Je veux pouvoir dire à des amis américains ou des gens que je rencontre ici qu’ils peuvent me lire en anglais, et mettre un pied dans le marché.”
Bref, pas du tout une question de porte-monnaie. De ce côté, Antoine Bello laisse entendre que tout va bien. A 46 ans, il continue de récolter les fruits de sa vie précédente : celle de patron d’une start-up de 400 personnes, rachetée à “un très bon prix” par un fonds de private equity en 2007.
Ecrivain-entrepreneur, ce n’est pas un pedigree commun. Même si son entreprise avait tout à voir avec l’écriture. Ubiqus, la société qu’il a créée au début des années 90 alors qu’il était étudiant à HEC, proposait des services de transcriptions écrites de réunions, séminaires ou conférences à des entreprises. C’est au travers d’Ubiqus qu’Antoine Bello est venu s’installer à New York en 2002, peu après que sa société y a ouvert un bureau.
Cette vie d’entrepreneur n’est pas complètement derrière lui. Elle imprègne toujours ses romans, tandis qu’Antoine Bello s’est mué en business angel, investissant dans des start-ups, individuellement et via des fonds d’entrepreneurs. Il a des parts dans une douzaine de sociétés, la moitié en France, l’autre aux Etats-Unis. “J’aime beaucoup cela, c’est assez grisant. Mais je ne veux pas non plus que cela me prenne trop de temps”, commente-t-il.
Il dit largement préférer écrire des livres, et passe de longues heures à se documenter sur ses sujets de recherches – en ce moment : la finance, l’intelligence artificielle –  en particulier sur Wikipedia. Une encyclopédie qui le fascine, et qui l’inspire dans ses livres.
“On peut y absorber tout le savoir humain de manière mesurée, nuancée, raisonnable. Alors que sur Internet, c’est si facile de verser dans l’extrémisme et l’insulte. Wikipedia tourne avec 200 salariés, qui font un travail formidable. Ils ont une mission, un projet universel et méritent d’être encouragés”, dit Antoine Bello, qui contribue ou corrige régulièrement des pages.
En 2015, il a fait un don de 50.000 dollars à la fondation Wikimedia, l’équivalent d’une année de ses droits d’auteurs. Dommage que Wikipedia ne soit pas une maison d’édition.

La vie et la mort d'Anne de Bretagne mises en musique à New York

Ce n’est pas tous les jours qu’un hommage à Anne de Bretagne est rendu à New York. C’est pourtant ce qui vous attend le 17 mai à la Holy Trinity Lutheran Church (Upper West Side).
“The Body Untied” – le nom du concert – s’inspire de la vie et des funérailles en grande pompe de l’épouse de Charles VIII et Louis XII en 1514 à Paris. La partition jouée pendant la soirée est composée par Simon Frisch, un jeune virtuose qui vit entre New York et la Bretagne. Il est à l’origine du Festival Daniou, un programme de résidence pour musiciens internationaux en Bretagne. Des solistes issus du programme participeront à la représentation. L’événement, co-présenté par Festival Daniou et l’association des Bretons de New York BZH, s’inscrit dans le cadre de la Fête de la Bretagne 2016.

Anne Herzog réveille les volcans islandais à New York

Artiste française aux multiples facettes, Anne Herzog dévoile “L’île Infernale“, sa nouvelle exposition de peinture au Studio Vendôme, jusqu’au jeudi 20 juin. Le thème de son exposition : le volcan endormi de Snæfellsnes en Islande.
À la fois peintre, dessinatrice et productrice de documentaires, Anne Herzog a une âme d’exploratrice. En effet, l’artiste âgée de 29 ans voue un culte quasi-mystique pour l’Islande. Dans ses oeuvres, l’artiste utilise de la cire, du métal ou encore de la peinture acrylique et de l’encre sur toile. Ces peintures abstraites sont constituées de nuances de rouge, d’ocre et de noir. Pour ses création, l’artiste est allée puiser son inspiration dans la péninsule de Snæfell, située dans l’ouest de l’Islande.
Diplômée en 2010 d’un Master Cinema Panthéon Sorbonne, Anne Herzog s’inscrit dans le courant du “Land Art”, une démarche artistique où art et paysage se confondent.