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Gorgias, dernier bébé Techstars français, veut améliorer les "help desks"

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Dans le quartier de Times Square, au pied de l’immeuble de Techstars, il y un Peet’s Coffee. Ce café est devenu la salle de rendez-vous officieuse des jeunes entrepreneurs qui peuplent l’accélérateur de start-ups le plus connu de New York.
“J’ai pitché des investisseurs à cette table”, nous dit en entrant Romain Lapeyre, fondateur de Gorgias et “diplômé” de Techstars au mois de janvier 2016. Ces séances ont fini par payer. En février, Gorgias, qui développe un logiciel pour les “help desks” des start-ups de e-commerce, a levé 1,5 million de dollars, en particulier auprès de Charles River Ventures. Un gros fonds qui a déjà ses billes dans Zendesk, référence du secteur. 
Cette levée de fonds, Romain Lapeyre et son co-fondateur Alex Plugaru la doivent beaucoup à Techstars. “Pour une boite étrangère comme la nôtre, sortir de Techstars te donne une vraie crédibilité. Cela nous a permis d’avoir accès à des investisseurs américains – j’ai du en voir une quarantaine – et à des clients qu’on n’aurait jamais pu approcher autrement”, estime cet HEC de 25 ans, qui a grandi dans la Manche, et vit depuis septembre 2015 à New York.
“Il y a une vraie solidarité dans le réseau Techstars, et encore plus parmi les Francais qui sont passés par là, comme les fondateurs d’UniqueSound, Placemeter ou Sketchfab” , ajoute-t-il.
Si le passage par un accélérateur a un coût certain (en l’espèce : céder 6% des parts à Techstars), Romain Lapeyre ne regrette pas une seconde. “Pour nous, c’était tout bénef. On est jeune, on avait lancé la boite il y a à peine un an à Paris, on avait pas beaucoup d’expérience entrepreneuriale. C’était le moyen idéal pour venir aux US.”
Et venir aux Etats-Unis, pour une entreprise de logiciels SaaS comme Gorgias, c’est un passage quasi-obligé, au vu de la taille du marché. “C’est aussi plus facile de démarrer ici car il y a beaucoup plus d’appétence à tester. Mais on a pas mal de clients en France aussi”, nuance-t-il.
Pour trouver des clients, Romain Lapeyre prend son bâton de pèlerin et démarche lui-même des start-ups de e-commerce et du “on demand”, son coeur de cible. Cet après-midi, il était dans une entreprise de livraisons de plats à domicile.
Son pitch : promettre à ces start-ups d’améliorer l’efficacité de leurs centres d’assistance aux clients (help desk) – et de Zendesk, le logiciel concurrent numéro un –  en automatisant certaines réponses ou tâches grâce à du “machine learning”.
“L’idée n’est pas de remplacer les humains par des robots, mais de permettre d’aller plus vite dans certaines réponses”, avec des tâches semi-automatiques et des suggestions de phrases par exemple. “On permet aussi d’agréger sur une même plateforme toutes les interactions qu’a eu le client avec le service, que cela soit par SMS, téléphone, dans une boutique ou online.”
Son idéal : éviter qu’une start-up ne délocalise son centre d’appels aux Philippines, et donner plus d’intérêt à ces métiers, en évacuant leur aspect le plus répétitif. Et en ce mois d’avril, Gorgias revendique 130 clients, qui paient un abonnement mensuel par utilisateur. La start-up Plated – un ancienne de Teschstars – a signé, tout comme ClassPass, Doctolib, Heetch…
Mais rien n’est complètement dans la poche. Les difficultés pour une start-up comme Gorgias sont multiples : ne pas se faire dépasser d’un point de vue technologique par Zendesk, faire grossir son nombre de clients rapidement et les fidéliser, ne pas “brûler” trop vite l’argent en banque… Et convaincre Charles River, référence dans le secteur, de bien vouloir poursuivre avec eux pour la levée de fonds d’après, celle de la “series A”.  “Si Charles River refusait de les soutenir pour une series A, ou même s’il ne prenait pas le lead, cela enverrait un mauvais signal”, affirme un VC observateur.
Plus prosaïquement, Romain Lapeyre doit maintenant terminer de recruter son troisième développeur, et déménager dans des locaux à lui. En attendant, il “squatte” encore chez Techstars… Et au Peet’s Coffee.

A Houston, le professeur de français ne parlait pas français

Enseigner le français avec seulement un an de pratique au lycée. Cela parait incroyable, mais c’est pourtant ce qui se produit à l’Energy Institute High School de Houston, selon la chaine locale KHOU 11.
“Bonjour” est le seul mot que connait l’enseignant en question, Albert Moyer, selon un de ses élèves, Nathanial White. Le jeune homme explique également que si les élèves ont une question, ils doivent s’en remettre à Google. “Je pensais que c’était une blague, je n’y croyais pas” dit Sharonda White, la mère de l’élève, à KHOU 11.
Albert Moyer a remplacé un autre professeur de français, Jean Cius, qui a 25 ans d’expérience au compteur. Il a été écarté de la salle de classe après un litige. Depuis, il est surveillant au sein d’une autre école de Houston.
Manque de professeurs
Dans un article publié sur son blog, il se défend en disant que “nous avons un manque de professeurs en Amérique et certains d’entre eux doivent être écartés pour différentes raisons car ils sont impliqués dans des affaires criminelles ou ne font pas leur travail. Le mien consiste à être aussi qualifié que possible dans la situation d’urgence où je suis placé. J’ai eu de nombreuses missions dans différents domaines. Je suis digne de confiance et j’ai eu des succès vérifiables en treize ans” , plaide-t-il, rappelant qu’il n’est pas obligé d’être certifié dans la matière enseignée en tant que professeur non-titulaire.
L’école aussi s’est défendue dans un communiqué envoyé à KHOU. “Cela peut s’avérer difficile de trouver un professeur certifié de langues étrangères au milieu de l’année scolaire. Les professeurs de français qualifiés sont, en particulier, difficiles à trouver. Toutefois, le district poursuit ses efforts pour recruter des professeurs de langues étrangères talentueux. 

Le salon Maison et Objet de retour à Miami du 10 au 13 mai

Maison et Objet, le célèbre salon français dédié au mobilier, fait son retour à Miami Beach du 10 au 13 mai avec une belle ribambelle de designers du monde entier. Le rendez-vous a lieu au Miami Beach Convention Center.
C’est la deuxième année consécutive que le salon prend ses quartiers en Floride. La première édition avait rassemblé pas moins de 10.000 visiteurs de 82 pays différents et 300 exposants. La version 2016 sera deux fois plus grande, selon les organisateurs. Des évènements satellites auront lieu dans plusieurs quartiers de Miami, dont Wynwood et le Design District. Luminaires, accessoires de mode, ustensiles de cuisine, tapis, mobilier, décoration d’intérieur: plusieurs secteurs seront représentés pendant cette grand messe. Des figures du monde de la décoration doivent participer à des conférences en marge du salon, où des exposants du monde entier sont attendus, dont plusieurs Français (des décorateurs, des fabricants d’accessoires marins, des couteliers et des produits du vins…)

Les "atmosphères" de Jessica de Vreeze exposées à Chelsea

Des vitrines, des passages piétons, des grillages, des murs couverts de fresques urbaines ou d’affiches : telles sont les atmosphères urbaines de Jessica de Vreeze, une artiste française installée à New York depuis 2015.
Elle réalise sa première exposition le jeudi 5 mai dans une galerie à Chelsea, avec des photos réalisées en France, à New York et au Luxembourg.
Née à Paris d’une mère française et d’un père américain, Jessica de Vreeze, 37 ans, a fait des études de droit à Assas, avant de travailler comme avocate au Luxembourg. Elle y a rencontré son mari, un Hollandais avec qui elle a déménagé à New York.
Depuis, cette artiste multiculturelle a mis entre parenthèses son métier d’avocate pour se consacrer à la photographie, avec des séries autour des villes, des familles écartelées entre plusieurs continents ou des corps tatoués.
Les 18 photos de Jessica de Vreeze exposées le 5 mai seront ouvertes à la vente.

Charles et Chloé Brunold se taillent un business sur mesure

Les clients qui entrent dans la petite boutique Louis Purple sur Lafayette Street risquent d’être surpris. Depuis peu, les logos de la marque de costumes sur mesure ont disparu et ont été remplacés par “Monsieur Brunold”. 
Charles et Chloé Brunold, le couple français derrière cette boutique confidentielle qui a habillé Ben Stiller et Robert De Niro, ont décidé de se lancer après cinq ans sous le giron de la marque française. Sous “Monsieur Brunold”, le nom de leur nouvelle marque, rien ne va changer ou presque. La gamme de produits sera élargie à des accessoires non proposés par Louis Purple, comme des carrés de poche “made in France”, des gants en cuir faits main, des cravates italiennes, des chaussures et certains types de vestes. “Il fallait qu’on change de nom pour prendre un peu plus de liberté, explique Chloé Brunold. C’est le début d’une nouvelle aventure. Nos clients sont contents pour nous. Cela a pris cinq ans de peaufiner notre expérience clients. La motivation a été retrouvée.
“Monsieur Brunold”, c’est une nouvelle étape dans l’aventure entamée dans les années 2000 en Asie par Charles Brunold. Installé à Kuala Lumpur depuis 2005 pour travailler pour Disney, ce consultant en ressources humaines était à la recherche d’un nouveau départ. “J’avais un peu le gène de l’entrepreneur. En étant jeune, j’avais du mal à être crédible. C’était peut-être une barrière dans ma tête. J’ai considéré d’autres options. Le sur-mesure en faisait partie.
Lors d’un déplacement dans une usine, un producteur lui parle de Louis Purple. Charles Brunold vient s’installer aux Etats-Unis , où la marque n’est pas présente. Il dégotte un local intimiste en plein coeur de SoHo. “Il y a toujours eu dans ma famille une passion pour les beaux vêtements sur mesure, se souvient-il. Nous ne sommes pas les premiers à avoir eu l’idée. On était dans la tendance.” Il est remarqué par New York Magazine et le New York Post. Bien aidé par quelques stars. Outre Stiller et De Niro, ils ont habillé Morgan Freeman, Sean Penn et Jake Hoffman. Scarlett Johansson et son compagnon français Romain Dauriac sont passés par la boutique.

Le créneau de “Monsieur Brunold” reste les produits “made in Europe”. Ses costumes, qui ne valent pas moins d’un millier de dollars, sont assemblés sur le Vieux continent avec des tissus de drapiers de renom comme Vitale Barberis et Dormeuil… “Notre côté européen est notre grand différentiateur par rapport à nos concurrents, dont les produits sont fabriqués en Asie ou au Mexique.
“Monsieur Brunold” est ouvert sur rendez-vous uniquement. “Il y a de plus en plus de demandes pour le “made to measure”. C’est naturel aujourd’hui. On est loin de la saturation du marché même s’il y a plus d’acteurs dans ce secteur, poursuit-il. C’est un business très compliqué. Il y a beaucoup de mariages, de deadlines et de données à gérer. Tout peut être assez dramatique” .
Pour les Brunold, ce lancement “recrée une excitation”. “Je retrouve la flamme qui a fait que, dès la première année, nous faisions un million de chiffres d’affaires pour Louis Purple avec ce petit local, admet le patron. Il y a six mois, le bail n’était pas signé. J’étais prêt à changer de carrière. Il fallait que la page se tourne proprement. C’est ce qui a été fait.
 
 

"Paris est un excellent choix pour réaliser un investissement locatif"

(Article partenaire) L’investissement locatif en France est une solution prisée des Français expatriés. Et il y a de bonnes raisons pour cela.

Rencontre avec Mickael ZONTA, Président de la société 2M CONSEIL, le spécialiste parisien de l’investissement locatif et auteur du Guide de l’investisseur expatrié      

Pourquoi investir dans l’immobilier en 2016 et quel est l’état du marché parisien ?
L’immobilier parisien a repris des couleurs en 2015. La baisse depuis les plus hauts de 2011 a été contenue, et les acheteurs ont fait leur retour sur le 2ème semestre 2015. Les loyers ont augmenté à Paris en 2015, alors qu’ils ont légèrement baissé dans le reste de la France.

Trouver une bonne affaire reste difficile à Paris, mais il est possible d’obtenir des rendements très satisfaisants (jusqu’à plus de 6%) lorsqu’on connait les micro-quartiers et qu’on propose à la location des biens de qualité.

Les investisseurs immobiliers recherchent à Paris deux facteurs principaux : l’aspect liquide des biens (revente facile grâce à la forte pression acheteuse) et le côté « valeur refuge ». Paris reste donc un excellent choix pour réaliser un investissement locatif sécurisé.
Quel intérêt pour nos lecteurs expatriés d’investir à Paris plutôt qu’aux États-Unis par exemple ?
MickaelZontaLa France est souvent présentée comme un pays poussiéreux avec énormément de lois… et ce n’est pas faux (sourire). Néanmoins, le système de l’acte notarié est très protecteur pour le propriétaire.
De plus, le marché parisien est stable. Lors de la crise des subprimes par exemple, l’immobilier a très bien résisté, ce qui n’a pas été le cas partout dans le monde.

Enfin, la fiscalité des revenus locatifs est attractive. Surtout le régime de la déclaration au réel, qui permet de ne pas payer d’impôts sur les revenus locatifs pendant 5 à 10 ans selon les variables de l’opération.

Découvrez les détails de la fiscalité immobilière pour les expatriés dans notre Guide de l’investisseur expatrié à télécharger gratuitement ici.

C’est ce qui explique que plus de 50% de nos clients sont des expatriés.

Justement, quel service proposez-vous aux expatriés qui souhaitent investir dans l’immobilier ?

image-investissement-locatif.com
Nous accompagnons les personnes désireuses d’investir dans l’immobilier dans leurs projets, de A à Z. Concrètement, nous gérons les étapes suivantes pour le compte de nos clients investisseurs : aide au financement, chasse du bien, optimisation du plan, suivi des travaux, ameublement, mise en location et gestion locative. Nous travaillons sur les villes de Paris et Toulouse.

Notre prestation est donc clé en main. Elle permet à des personnes expatriées de bénéficier des meilleurs rendements locatifs du marché parisien, tout en étant à distance. Voici le type d’opération et le témoignage d’une cliente expatriée à Bogota.

Notre maîtrise du marché (NDLR : la société 2M CONSEIL gère 200 biens à Paris et accompagne les investisseurs depuis 2011) et de chacune des étapes du projet vous permet d’obtenir un rendement bien supérieur à la moyenne marché, et souvent double. Et sans fournir aucun effort puisque nous gérons tout pour vous.

Le financement des projets immobiliers lorsqu’on est expatrié est une question sensible ?

En effet le financement, qui est la première étape de tout projet immobilier, est plus délicat pour les expatriés. Les banques classiques ne sont pas habituées aux dossiers des expatriés et préfèrent les dossiers classiques des français résidents. Nous travaillons en partenariat exclusif avec un courtier spécialiste de la question du financement des expatriés. Ce service a été ajouté en 2015 à la demande de nos investisseurs expatriés qui souhaitaient avoir une package clé en main intégrant le financement.

Actuellement les taux de crédit sont à un plus bas historique. C’est une excellente opportunité pour se lancer.

Mickael ZONTA est un passionné et saura vous guider dans vos projets. Découvrez le site www.investissement-locatif.com. Contactez l’équipe pour faire le point gratuitement sur votre projet, par téléphone ou lors d’un rendez-vous Skype.

Contactez Mickael ZONTA et son équipe :
2M CONSEIL – 7 bis rue Saint Gilles 75003 Paris

www.investissement-locatif.com

[email protected] // +33 (0)1 84 17 67 60

Skype : mickaelzonta

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Au festival Films on the Green 2016, vous verrez…

Jean-Luc Godard, Céline Sciamma, Luc Besson: tout ce que le cinéma français compte de cinéastes installés et émergents se retrouve cet été à New York sur les écrans de Films on the Green.
Ce festival gratuit de films français en plein air organisé chaque année par les Services culturels de l’Ambassade de France est placé sous le thème de “A Summer in Paris” cette année. Le concept de change pas. Les projections auront lieu tous les vendredis soirs du 7 juin au 29 juillet (ainsi que le jeudi 8 septembre 2016 pour le film de clôture) dans plusieurs parcs de la ville.  La programmation 2016 mêle histoires drôles, romancées ou dramatiques. Au programme: “Le Grand Blond avec une chaussure noire” d’Yves Robert. Grand classique indémodable de la comédie française, ce film sera l’un des plus grands succès de l’acteur Pierre Richard, surnommé depuis “Le Grand Blond”.
Sera également projeté le film policier “Subway” de Luc Besson, classé septième meilleur film de 1985 au box office français. Il a raflé trois Oscars l’année suivante (meilleur acteur pour Christophe Lambert, meilleur décor et meilleur son). Plus récent, “Bande de Filles”, le petit bijou de Céline Sciamma, sera également au menu. Le film, sorti aux Etats-Unis sous le nom de “Girlhood”, raconte la vie d’un groupe de copines en banlieue. Un film qui a reçu plusieurs distinctions dont le Prix Lumières 2015 et deux Chlotrudis Awards en 2016. Il sera montré en clôture du festival.
Tous les films projetés sont sous-titrés en anglais. Ils débuteront à 8:30pm sauf pour le film de clôture qui commencera à 7:30pm.
Programme complet:

  • 7 juin à Central Park (79th street and Fifth Avenue): À bout de souffle (Breathless) de Jean-Luc Godard, précédé du film Le Ballon Rouge (The Red Balloon) d’Albert Lamorisse;
  • 10 juin à Washington Square Park: Le Grand Blond avec une chaussure noire (The Tall Blond Man with One Black Shoe) by Yves Robert;
  • 17 juin à Washington Square Park: L’air de Paris (Air of Paris) de Marcel Carné;
  • 24 juin à Transmitter Park (Greenpoint, Brooklyn): Subway de Luc Besson;
  • 1er juillet à Transmitter Park (Greenpoint, Brooklyn): Les Quatre Cents Coups (The 400 Blows) de François Truffaut;
  • 8 juillet à Riverside Park, Pier I (70th Street): Avril et le Monde truqué (April and the Extraordinary World) de Christian Desmares et Franck Ekinci;
  • 15 juillet à Riverside Park, Pier I (70th Street): Un Flic de Jean-Pierre Melville;
  • 22 juillet à Tompkins Square Park: Cléo de 5 à 7 (Cleo from 5 to 7) d’Agnès Varda;
  • 29 juillet à Tompkins Square Park: L’Ami de mon amie (Boyfriends and Girlfriends) d’Éric Rohmer;
  • 8 septembre à Columbia University (116th St): Bande de filles (Girlhood) de Céline Sciamma.

 

En péril, le Chelsea Film Festival lance un appel à l'aide

2016 doit marquer les quatre ans du Chelsea Film Festival, co-fondé par Ingrid Jean-Baptiste et sa mère Sonia, mais il se peut que ce rendez-vous dédié aux films sociaux s’arrête, faute de fonds.
Ingrid Jean-Baptiste s’en remet à sa communauté de fans en lançant une campagne de crowdfunding. “J’ai investi tellement de moi dans ce festival qu’il serait impossible de ne plus y croire, explique la jeune femme, qui a eu l’idée de lancer ce festival après un grave accident de voiture. “Nous avons à ce jour réussi à récolter 1% des fonds nécessaires. Nous avons une communauté solide avec beaucoup de personnes qui nous suivent, notamment en France mais aussi en Amérique.
Les fonds récoltés serviront entre autres à payer des coûts de production conséquents, comprenant notamment la location de la salle au sein du Bow Tie Cinema au coeur de Chelsea. A cela viennent s’ajouter diverses dépenses comme la confection des trophées, la rémunération des photographes et vidéo-graphes et la communication.
La fondatrice du festival cherche à lever $100,000 et espère encourager ses supporters à mettre la main à la poche (virtuelle) en proposant plusieurs lots, dont des séances privées avec une coach d’acteurs qui a travaillé avec Juliette Binoche notamment.
Depuis 2013, le Chelsea Film Festival diffuse des films américains et internationaux engagés et indépendants, portant sur des thématiques sociales et sociétales. Au total, 66 films provenant de 24 pays différents ont été montrés dans le cadre du festival depuis sa création. Parmi eux, les oeuvres de nombreux cinéastes français.

Avec "Sign my Car", elle part habiter avec des Belges dans les 50 États

Séverine Dehon a débarqué aux États-Unis en 2011, à Kansas City. Après quelques années d’intégration difficiles, elle décide de quitter son travail dans le commerce international pour se lancer un défi fou : le projet Sign my Car. « C’est un documentaire multimédia et interactif sur la communauté belge aux États-Unis. Je vais habiter avec des Belges dans les 50 États. Après chaque interview, ils signent ma voiture » , explique la jeune femme.

Derrière ce projet se trouve une longue réflexion sur le statut de l’immigré belge aux États-Unis. « Les États-Unis, ça fait rêver, mais je veux montrer ce que c’est d’être un immigré » , explique la documentariste. Pour ses interviews, Séverine Dehon cherche des Belges venus vivre aux États-Unis avec un projet de longue durée. « La vie en tant qu’expatrié éphémère est différente de l’immigré qui doit tout reconstruire ici. On vit entre deux mondes, entre la Belgique et les États-Unis. Il est difficile de se sentir vraiment chez soi. Ni l’un ni l’autre, bâtard tu es ».

Le documentaire diffusé sur le web se fait en plusieurs étapes. Séverine Dehon a déjà effectué un premier « round » dans le Midwest début 2015. Elle a terminé un deuxième tour filmé dans le sud-est l’été dernier et devrait s’occuper du troisième round dans le Midwest et le Texas en juillet. Chaque participant a donc signé sa voiture avec de la peinture. « Lors de la dernière coupe du monde de football, j’ai peint un énorme drapeau belge sur le capot en pensant que la peinture allait partir, mais non. J’ai donc décidé que tous les Belges que j’interviewerai signeraient la voiture. C’est un peu une blague, car aux États-Unis, on peut avoir un procès pour n’importe quoi. Avec leur signature, ils acceptent de me donner l’autorisation d’utiliser leur image ».

Un projet amusant et original qui ne pourra pas continuer sans le soutien de la communauté belge. La jeune femme a lancé une campagne de crowdfunding pour pouvoir financer un futur “round” dans le nord du pays. 

Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg, les papas des "Misérables" au Carnegie

Quand on commence à écrire une comédie musicale, on pense à tout sauf qu’on va se retrouver avec un hommage au Carnegie Hall” . Alain Boublil a toujours du mal à le croire, et pourtant, c’est bien vrai.
Le lundi 2 mai, le célèbre orchestre New York Pops et plusieurs stars de “musicals” rendront hommage au librettiste des “Misérables” et à son double, le compositeur Claude-Michel Schönberg, en jouant plusieurs de leurs illustres partitions en leur présence. Outre “Les Miz”, le célèbre tandem français a signé plusieurs grandes comédies musicales des années 80 et 90 comme “Martin Guerre” et “Miss Saigon” quand “cette forme musicale n’existait pas en France” , rappelle Alain Boublil. “Il y aura des surprises au Carnegie Hall, promet-il. Cet hommage arrive au bon moment. Ça nous permet de nous retourner sur ce que nous avons fait. C’est la consécration d’une aventure merveilleuse.
Une aventure qui a commencé à New York justement il y a plus de quarante ans. C’est ici qu’Alain Boublil découvre les comédies musicales – un “éblouissement” – en 1972. Sa révélation, il la doit à “Jesus Christ Superstar” . En sortant du show un soir, le chasseur de talents artistiques se balade dans les rues de la ville à la recherche d’une idée à lui. Ce mordu d’histoire décide alors de monter un opéra rock sur la révolution française. “J’avais 27 ans, le même âge que ces révolutionnaires” se souvient-il. Un ami lui recommande un certain Claude-Michel Schönberg, qu’Alain Boublil connaissait pour avoir travaillé avec lui sur l’achat des droits de l’une de ses chansons “Tous les jours à quatre heures” qui passait en boucle à la radio. Avec deux autres compères (Raymond Jeannot et Jean-Max Rivière), il s’enferment dans un studio pour produire 24 chansons. L’opéra-rock “La Révolution française” voit le jour en 1973 au Palais des Sports de Paris, avec Claude-Michel Schönberg dans le rôle de Louis XVI, Alain Bashung dans celui de Robespierre et Antoine dans la peau de Napoléon.
Le succès de “La Révolution française” leur donne l’ambition de faire un projet plus ambitieux: “Les Misérables”. Leur adaptation du roman de Victor Hugo est jouée pour la première fois en 1980 au Palais des Sports sous la houlette de Robert Hossein. Jusqu’à 500.000 personnes se pressent pour voir ce spectacle fait “à une époque où cette forme de musique n’existait pas en France” . Après plusieurs années de travail sur la traduction anglaise avec le producteur bien connu sur Broadway Cameron Mackintosh (auquel on doit notamment Cats), il ouvre en 1985 au Barbican à Londres joué par la Royal Shakespeare Company. Les 1.000 personnes dans le public lui donnent une standing ovation de dix minutes. La machine est en marche: le fameux West End londonien lui tend les bras, puis Broadway à New York, où la première représentation a lieu en mars 1987 au Broadway Theatre.
Les points communs entre les deux hommes – ils avaient tous deux des diplômes d’économie “en partie pour faire plaisir à nos parents” mais voulaient vivre de la musique – et leurs succès consolident leur relation personnelle et professionnelle. “Depuis notre rencontre, les mots n’ont pas changé de sens. Ca marche aussi bien dans un couple professionnel que personnel. Quand les mots n’ont pas le même sens pour les deux, il vaut mieux arrêter. Entre nous, il y a une confiance réciproque et totale dans l’opinion de l’autre. Je ne suis pas librettiste dans mon coin et lui compositeur dans son coin. Il y a une interaction totale sur tout ce qu’on fait. Si je ne suis pas d’accord, il respecte mon opinion.
“Les Misérables” devient le carton que l’on connait. Plusieurs dizaines de millions d’entrées, des chansons que tout le monde fredonne (“I dreamed a dream”, “Do you hear the people sing”), un film… Ensemble, Claude-Michel Schönberg et Alain Boublil collaboreront sur d’autres productions (“Miss Saigon” en 1989, “Martin Guerre” en 1996, “The Pirate Queen” en 2006 et “Marguerite” en 2008…), mais “Les Misérables” restent indéniablement de tous leurs bébés le plus chéri du public: le show détient le record de longévité au West End et se hisse à la deuxième place au niveau mondial. En ce moment, Alain Boublil travaille sur une nouvelle réécriture de “Martin Guerre”, basé sur l’histoire d’un paysan du XVIe siècle victime d’une usurpation d’identité. “Je suis fasciné par les personnages historiques car on se rend compte que le costume ne change pas grand chose à la personnalité. Leur façon d’imaginer le monde n’est pas si différente de la nôtre.”
 

Pourquoi ces panneaux "abris anti-atomiques" à New York ?

Avez-vous remarqué ces signes  jaunes et gris, placardés sur de nombreux immeubles à New York ? Ces mystérieux panneaux d’une autre époque suscitent de véritable passions. Plusieurs blogs comme celui-ci s’amusent à les recenser – il en existerait encore plus d’une centaine.
Ils indiquent la présence de fallout shelters– des abris anti-atomiques – qui ne sont aujourd’hui plus en service. Ces panneaux ne sont pas l’apanage de New York : il en existe aussi dans d’autres grandes villes américaines.
Vestiges de la Guerre froide, ces abris ont été mis en place dans les années 60 afin de protéger les habitants des débris radioactifs consécutifs à une explosion nucléaire.
“Il est difficile de savoir exactement combien d’abris existaient à New York, et quand le programme d’abris anti-atomique a été abandonné. Mais c’était sans doute à la fin des années 70”, observe Jeff Schlegelmilch, directeur adjoint du National Center for Disaster Preparedness à Columbia. Une chose est sûre : l’agence qui les supervisaient a disparu en 1979 au profit de la FEMA (Federal Emergency Management Agency).
Ces abris n’avaient pas pour but de protéger des explosions, mais des particules présentes dans l’air et le sol après la détonation, et qui sont très nocives. La plupart du temps, ils étaient aménagés en sous-sol ou en rez-de-chaussée, “avec des murs en béton épais, explique Jeff Schlegelmilch. Lorsqu’ils étaient en état, ils comportaient aussi des stocks de nourriture et d’eau, du mobilier rudimentaire et une ventilation, afin d’y vivre pendant quelques jours ou quelques semaines. Les immeubles qui ont été choisis pour accueillir ces abris devaient permettre l’installation de ce type d’infrastructure.”
Aujourd’hui, les réserves d’eau et de nourriture n’existent plus, certains abris ont été détruits, d’autres subsistent ou ont été transformés en lieu de stockage. “Il n’existe aucune garantie que les anciennes pièces désignées à cet effet existent toujours dans leur état original. Mais il est possible que certains de ces abris soient encore en état de servir en cas d’urgence”, poursuit Jeff Schlegelmilch.
Mais en cas d’explosion, ne vous amusez pas à chercher partout les signes jaunes. Les consignes du CDC et de la FEMA sont claires : s’abriter le plus vite possible dans un endroit sans fenêtres, idéalement le sous-sol d’un immeuble en béton ou le centre d’un bâtiment. A bon entendeur.

Conférence sur Trump, Le Pen et le populisme en France et aux USA

Donald Trump aux Etats-Unis, Marine Le Pen en France. La French American Foundation (FAF) réunit deux politologues mercredi 4 mai dans les locaux de Baker and McKenzie pour une conférence sur la montée des populismes à droite en France et aux Etats-Unis.
Gilles Ivaldi, chercheur au CNRS (actuellement à l’Unité de recherche Migrations et Sociétés à l’université de Nice) et Martin Schain, professeur de politique à NYU et auteur de The Politics of Immigration in France, Britain and the United States participeront à cette discussion animée par le très francophile président et éditeur de Harper’s Magazine John R. MacArthur.
25 dollars l’entrée.