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Deux pièces de Feydeau en mai à New York

Depuis plus de 100 ans, Feydeau fait rire. Les pièces de ce maitre du vaudeville ont été jouées des milliers de fois, notamment à la Comédie Française, et leurs titres sont connus de tous : Un fil à la patte, Mais n’te promène donc pas toute nue, La puce à l’oreille, Feu la mère de Madame
Sur scène, des mécaniques et des intrigues bien ficelées, des répliques qui claquent, des amants cachés dans le placard, et toujours les mêmes types de personnages incarnant la IIIème république : femmes du monde hystériques ou bien rangées, avocats, médecins, militaires, cocottes, domestiques…
Au mois de mai, ce sont deux des plus célèbres pièces de Feydeau qui seront jouées à New York, en français, du 18 au 22 mai. Le Dindon vous fera suivre les aventures de Pontagnac, coureur de jupons sans scrupules qui se retrouve “fourré dans le plus abominable des pétrins” à la suite de quiproquos délirants. Et de flagrants délits d’adultère qui n’en sont pas.
La Dame de chez Maxim raconte, elle, l’histoire du docteur Petypon, qui, après une nuit de noce, se retrouve encombré d’une cocotte appelée La Môme, qu’il se voit obligé de faire passer pour sa femme lors d’un mariage.
Ces deux pièces sont présentées au 4th Street Theater par L’Atelier Théâtre (auquel appartient l’auteure de ces lignes). La joyeuse compagnie organise des cours et ateliers en français à Manhattan et Brooklyn, et monte chaque année plusieurs pièces à New York.

Le patron des taxis G7 en excursion au pays d'Uber

Quand le PDG de G7, par ailleurs président de l’Union nationale des industries du taxi, vient en Californie, on pourrait imaginer une guerre des civilisations.
Et pourtant, Nicolas Rousselet, patron du plus célèbre des groupes de taxis de France détenant 60% du marché parisien, est moins arc-bouté sur son modèle que ce que l’on aurait pensé.
« Je viens une fois par an aux Etats-Unis, afin de découvrir les idées intéressantes qui pourraient être importées en France », assure l’homme, de passage dans la Silicon Valley et à Los Angeles.
Il en a profité pour défendre son créneau : un modèle de taxi à l’ancienne, mais relooké avec de nouveaux services. “Les nouveaux entrants [comme Lyft ou Uber] changent les attentes des clients. La concurrence n’est pas une menace, elle nous pousse à l’amélioration. On peut avoir le meilleur des deux mondes”, aime-t-il à répéter.
Ainsi, le groupe G7 s’est lui aussi mis au mobile “on demand”, avec son application eCab. « Elle permet de sélectionner les meilleurs taxis, avec 10 000 chauffeurs répertoriés, offre la possibilité de réserver une course, des véhicules VIP, d’avoir la 4G ou encore de choisir un taxi vert. Tout en offrant un service réglementé et professionnel. »
L’industrie du taxi à Los Angeles à la dérive
A Los Angeles, Nicolas Rousselet a observé le déclin de l’industrie des taxis traditionnels. Les derniers chiffres, publiés par le service des transports de la cité des anges, estiment à 28% la baisse de demande de services de taxis entre 2012 et 2015. “On ne dénombre que 2400 taxis, contre 18 000 à Paris. Il y a des choses à faire, comme améliorer la qualité de service pour tirer le marché par le haut. Il y aurait notamment une clientèle pour une offre VIP.”
Refusant d’être pessimiste, Nicolas Rousselet défend une certaine conception du travail, basée sur un service sécurisé. “C’est un élément très important: nos chauffeurs sont des professionnels qui travaillent à temps plein et dont le casier judiciaire est vérifié“, argue-t-il, faisant référence à ses concurrents.
“Nous n’avons pas forcément la même vision des choses. Je ne suis pas un grand fan de cette économie où les gens travaillent beaucoup d’heures pour peu de chose”, attaque-t-il gentiment, exigeant au passage de la transparence de ses concurrents, en particulier sur le nombre de VTC en circulation.“En France, la loi a interdit “Uber pop” qui représentait une concurrence déloyale. Il est facile de casser les prix lorsque l’on ne paie pas les mêmes charges.” 
Un homme qui veut anticiper
Entre deux séjours aux Etats-Unis et un agenda français bien rempli, Nicolas Rousselet a rédigé un livre numérique, intitulé Humaniser l’économie du partage. Traduit en anglais et en vente sur Amazon fin avril, il l’a présenté à ses interlocuteurs américains. “La révolution digitale peut être un outil pour améliorer l’expérience de nos clients, en prenant le meilleur du numérique pour créer la ville du futur”, défend-t-il.
Nicolas Rousselet pourrait avoir d’autres tours dans son sac. « Une installation aux États-Unis ? Je n’en sais rien, mais je regrette qu’il n’y ait pas d’application comme eCab à L.A. »
Après avoir arpenté la Silicon Valley à la rencontre des cadres de Google, Zendesk, et rencontré des universitaires de Berkeley, puis fait une halte à la Chambre de commerce franco-américaine de Los Angeles, il rentrera en France avec plein de nouvelles idées.
Ses voyages ont déjà porté leurs fruits, puisqu’il a importé le concept du self-stockage en France en 1996, avec la création de HomeBox, qui appartient au groupe G7. Aujourd’hui, il aimerait s’inspirer des modèles de location entre particuliers, pour développer l’offre de sa société de location de véhicules ADA. Ou comment faire du neuf avec du vieux.

Kafig, compagnie de hip-hop française, vient danser à Los Angeles

Käfig veut dire cage en arabe et en allemand. C’est le nom que Mourad Merzouki, chorégraphe français originaire de Lyon a choisi pour sa compagnie créée il y a tout juste 20 ans.
Passé par les arts du cirque et les arts martiaux avant de se consacrer au hip-hop, Mourad Merzouki est l’un des rares chorégraphes issu de la danse de la rue à être reconnu par les garants officiels de la “culture française”. Depuis 2009, il dirige le Centre National de Danse de Créteil, en région parisienne.
Du 17 au 19 juin prochain, Käfig vient présenter au Music Center Agwa et Käfig Brasil, deux pièces issues d’une rencontre entre Mourad Merzouki et des danseurs brésiliens, à l’occasion de la Biennale de la danse de Lyon en 2006.
Agwa, comme son nom l’indique, est un spectacle fluide placé sous le signe de l’eau, Käfig Brasil est une pièce puissante et multiforme, grâce au travail de quatre danseurs et chorégraphes qui se sont associés à ce projet (Anthony Egéa, Céline Lefèvre, Denis Plassard et Octavio Nassur).
Hip-hop, capoeira, samba, musique électronique, bossa nova.. Bienvenue dans un monde plein de rythmes, d’acrobaties, d’art et d’inventivité.
Los Angeles est la seule ville des Etats-Unis où la compagnie Käfig vient présenter ce spectacle.

French 27: Chef Rio frappe encore à Miami

Le quartier de South Pointe à Miami Beach compte un nouveau restaurant français. French 27 est dirigé par le chef bien connu des Français de Miami: Yann Rio (ex-chef du Sequoia à Montpellier, salué par deux fourchettes au Guide Michelin et plus récemment de Nothing but the Best sur Coral Way). 
Chef à 23 ans, un CV bien garni (Crillon, Le Pré Catelan…), Yann Rio a enchainé les succès en France. Brasserie, centrale de production, boulangerie-pâtisserie, sandwicherie: il a tout fait, non sans avoir raflé quelques titres et récompenses au passage, puis il a tout revendu pour se lancer dans une autre aventure de l’autre côté de l’Atlantique.
French 27, qui a ouvert fin 2015, doit son nom au nombre de régions françaises (outre-mer compris) avant que la réforme entre en vigueur en 2016… Pas question pour autant de rebaptiser le lieu. Le concept de French 27 se veut résolument chic. « Nous proposons une cuisine française américanisée. Des recettes et traditions de France, adaptées aux Etats-Unis… Cela signifie aussi que nous servons des portions de taille américaine, plaisante le chef. Notre restaurant est romantique et moderne à la fois. On est dans une cuisine de brasserie type haut de gamme, nos clients locaux le qualifient d’American fine dining. » Yann Rio propose ratatouilles, escargots, moules marinières, plateaux de fruits de mer, canards confits, poulets rôtis… La liste se poursuit. En cuisine, il est épaulé par un second français, Christophe Robert, son ancien apprenti.  L’établissement peut accueillir jusqu’à 180 clients et possède une terrasse spacieuse entièrement protégée des intempéries.
french 27
Pour le moment, French 27 n’est ouvert que le soir. « A Miami, l’offre est telle qu’il faut compter un à deux ans pour fidéliser sa clientèle. Nous souhaitons nous construire une solide réputation basée sur la qualité et la régularité de notre prestation en soirée. A South Beach, les maisons font d’ailleurs 90% de leur chiffre le soir.  Plus tard, nous ouvrirons peut-être pour le brunch mais nous ne nous presserons pas. Nos clients sont très exigeants et notre objectif premier est d’être au top chaque soir. »
En arrivant à Miami, Yann Rio a constaté que le personnel en cuisine ne bénéficiait pas de formation professionnelle encadrée comme en France. « On a passé quatre mois en training avant l’ouverture et rien n’est jamais acquis. C’est pour cette raison que mon second et moi, nous goûtons systématiquement les sauces, les accompagnements, assaisonnements, tout chaque soir. »

Image Pro International, le paradis du photographe à Miami

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(Article partenaire) De l’Angleterre aux Etats Unis en passant par l’Irlande, la passion de Frédéric Friedmann pour la photographie l’a emmené dans plusieurs pays.

Ce Français arrivé il y a 18 ans aux Etats-Unis est le papa d’Image Pro International, un magasin incontournable pour les professionnels de la photographie. Objectif: “Créer un endroit où les professionnel aiment se retrouver, discuter, et où ils peuvent trouver tous les produits nécessaires à l’impression de leurs œuvres grand format, explique le fondateur. C’est un lieu aimé par les artistes car ils peuvent toujours y trouver les nouveaux modèles d’imprimantes grand format pour imprimer leurs photos, canvas, et autres œuvres. Ils s’y retrouvent aussi pour découvrir les papiers d’art qui leur donnent la possibilité d’exprimer leur créativité dans la représentation de leurs œuvres, que ce soit sur un papier photo lustré traditionnel ou sur un des nouveaux papiers métallique de la marque Epson ou MOAB“.

La gamme de produits papiers à jet d’encre Fine Art est large: elle comprend les marques Hahnemuhle, MOABou encore ArtDeco. Elle est constituée de véritables papiers Beaux-Arts, avec un large choix de grammages et de textures, ainsi que de différents Canvas. Idéal pour “l’impression jet d’encre haut-de-gamme, de photographies exclusives et d’œuvres digitales, mais également pour la reproduction d’œuvres d’art et d’images, conformément aux standards de qualité des galeries et musées.

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Le showroom d’Image Pro International

Image Pro travaille notamment avec des chaines de télévision, des universités et des groupes de restaurants pour couvrir leurs besoins d’impressions et de photocopies. “Notre inventaire est le résultat de 16 ans de collaborations avec les professionnels et change constamment pour s’adapter à la demande et aux nouvelles tendances, poursuit Frédéric Friedmann. A la différence des “big box stores”, nous offrons un service personnalisé pour tous nos clients. Nous ne sommes pas là seulement pour prendre une commande mais d’abord et surtout pour les conseillers sur le choix du matériel et du meilleur media d’impression que ce soit pour les œuvres d’art ou pour leurs posters de signalétique.

Ancien vice-Président de Photo Me USA, la société britannique de photomatons, Frédéric Friedmann est arrivé aux Etats-Unis en 1999. Il lance Image Pro en février 2000. La société se veut bien plus qu’un simple lieu de vente et de rencontre pour professionnels. Elle soutient plusieurs événements comme le Miami Street Photo Festival qui a lieu tous les ans durant Art Basel – l’édition 2015 a eu lieu au History Miami Museum avec la collaboration de Leica et Epson.

Image Pro soutient aussi les classes de photographie des écoles et universités dans la région de Miami en offrant des prix réduits pour les étudiants et les enseignants. Et propose chaque trimestre un programme, Image Pro Spotlight Artiste, pour promouvoir les photographes de talent lors d’expositions publiques dans ses locaux où sont présentées les œuvres d’un artiste sélectionné par son comité. Tous les frais de l’exposition sont pris en charge par Image Pro. 

Pour en savoir plus:

Le site d’Image Pro International
305-969-8863
Miami Airport Center
7640 NW 25 Street
Unit 113

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Deux Français à la rencontre de l'Amérique des start-ups à vélo

Parcourir des kilomètres à la rencontre de start-ups, c’est une chose. Le faire à vélo en est une autre. C’est le pari de Thomas Despin et Chloé Lebrun, deux jeunes Français partis jeudi de New York en vélo pour rallier San Francisco et faire des interviews de start-upeurs entre les deux. Nom de l’initiative: Startup Cycling.
L’aventure n’a pas commencé la semaine dernière. Thomas Despin est sur les routes d’Europe depuis avril 2015. “Avant de partir, je ne faisais pas de vélo. Le premier jour, j’ai fait 94km” , se souvient le néo-cycliste. C’est avec plus de 40 kg de matériel chargé sur son vélo (caméra, tente…) que le jeune homme originaire de Bordeaux est parti avec une idée en tête : faire parler des entrepreneurs du monde entier de leurs réussites, leurs échecs et de leur état d’esprit. Aux Etats-Unis, il est parti de Miami avant de gagner Washington, Baltimore et New York, où Chloé Lebrun l’a rejoint. Ensemble, il s’arrêteront à Chicago, Boulder, probablement au Texas, à Los Angeles pour finir au paradis des start-ups: la Silicon Valley. “Je voulais vraiment vivre le fait d’être sur la route. Je me suis dit: soit je marche, soit je prends le vélo” .
Thomas Despin a fondé sa première entreprise lorsqu’il était encore étudiant. Se découvrant un goût pour l’entrepreneuriat alors qu’il étudiait la psychologie, il lance ensuite l’app de réductions et d’offres Bordeaux Privilèges. Un diplôme de communication en poche, Chloé Lebrun travaille, pour sa part, au sein des pôles publicités de plusieurs médias, dont le magazine Le Point, avant d’enchainer des jobs au sein de start-ups. Lassée, elle décide de voyager. De retour en France, elle découvre une vidéo de Thomas Despins sur Facebook et se souvient de sa réaction : “Ce que fait ce mec est génial, je veux lui parler, je veux le connaitre.” Ils commencent ainsi à échanger et s’aperçoivent rapidement que des valeurs communes les animent : créer, voyager, manager. Ils se rencontrent pour la première fois à New York.
Parmi les entrepreneurs interviewés dans le cadre du projet, on retrouve le Français de New York Ilan Abehassera, PDG d’Insensi, l’Américain Nicholas Sonnenberg à la tête des jeunes pousses Calvin et Less Doists ou encore les responsables de Dowza Vincent Jaouen et Jonathan Moyal. “On essaye d’aller chercher plus loin que la description de l’entreprise. On veut tout savoir sur la personne, son parcours, ce qui l’a amené là et les difficultés rencontrées, explique Thomas Despin. C’est aussi un cliché et un stéréotype quand on est en France de dire qu’il est facile d’entreprendre aux États-Unis : c’est vrai et pas vrai à la fois.”  “On raconte l’aventure humaine plus que l’aventure produit. Le but étant qu’ils nous racontent leur histoire” ajoute Chloé Lebrun, qui raconte les aventures du tandem sur Medium. Leurs interviews sont postées sur YouTube.
Leur initiative est financée par quelques sponsors, mais surtout par les donations d’individus via le site de Startup Cycling. Les deux compères logeront dans des tentes. “Chaque jour compte, tu te retrouves livré à toi-même à faire de le méditation passive” raconte Thomas Despin. Et après les Etats-Unis? “J’ai plein d’idées. Nouvelle-Zélande, Australie, Japon, Moyen-Orient…”

Le groupe touareg Imarhan au festival Levitation d'Austin

MAJ: le festival a été annulé
Quand on dit groupe touareg, on pense toute de suite Tinariwen. Découvrez-en un autre le vendredi 29 avril au festival musical Levitation à Austin.
Imarhan, formé de cinq jeunes musiciens issus d’une communauté de descendance malienne dans le sud de l’Algérie, se définit comme “plus frais” et urbain que le son de Tinariwen. L’histoire de ce groupe atypique débute en 2006 quand Sadam, Tahar Khaldi, Hicham Bouhasse, Haiballah Akhamouk et Abdelkader Ourzig se regroupent pour faire de la musique. Tous ont grandit au même endroit. Ensemble, ils mélangent rythmes africains traditionnels et raï, blues et guitare touareg pour créer une identité musicale surprenante. Leur premier album, “Imarhan” , sort le 29 avril.
 

Lecteurs de French Morning, qui êtes vous?

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"PlayTime" de Jacques Tati à Films on the Beach à Miami

Jacques Tati s’invite à Miami. Son film “PlayTime” sera projeté le mardi 3 mai à 8pm au Miami Beach Soundscape dans le cadre du festival de films français Films on the Beach, consacré cette année à Paris.
Dans ce film de 1967, on retrouve Monsieur Hulot perdu dans un Paris futuriste aux immeubles froids et impersonnels. Un peu paumé, il croise toutefois une touriste américaine, Barbara (jouée par Barbara Dennek), plusieurs fois dans la journée. Ce petit chef d’oeuvre est connu pour son décor monumental connu sous le nom de “Tativille” , qui aurait poussé le budget du film à 17 millions de francs.
Il a été récompensé à plusieurs reprises dans le monde entier. En 1968, il gagne notamment le Grand Prix de l’Académie du Cinéma.

 

Miami Museum Month 2016, ça commence le 1er mai

Mai, c’est le mois du musée à Miami. Du 1er au 31 mai, une vingtaine d’établissements culturels de la ville participeront à l’opération Miami Museum Month.
Le concept: achetez votre entrée auprès de l’un des musées-participants et vous pourrez entrer gratuitement dans les autres. Plusieurs poids lourds de la scène culturelle de Miami sont dans la liste: le MOCA, Bass Museum of Art, The Wolfsonian—FIU ou encore le musée d’art contemporain Pérez Art Museum (PAMM). Pour les enfants, le Miami Children’s Museum est également de la partie. Parmi les autres participants, citons le Vizcaya Museum and Gardens, une villa qui appartenait à l’industriel James Deering, ou le plus intimiste Bay of Pigs Museum, qui expose les objets liés à l’expédition de 1961.

La nursery du Y de Washington Heights ouvre une classe bilingue

C’est une petite victoire pour les parents francophones et francophiles de Washington Heights et d’Inwood. Le YM & YWHA proposera à partir de septembre 2016 une classe de nursery bilingue français-anglais pour les enfants de la pointe nord de Manhattan, où les options bilingues manquent cruellement. Quinze places sont disponibles. Les parents intéressés ont jusqu’au 6 mai pour se manifester auprès de l’organisme pour que la classe soit confirmée (contact ci-contre).
C’est une première étape vers le lancement d’un programme bilingue dans une école publique du quartier” , souligne Enrique Gonzalez, un entrepreneur et papa du coin qui cherche à regrouper les parents intéressés par un programme d’immersion. “Le plus nous aurons de demandes pour la nursery, le plus nous aurons d’arguments pour aller voir les écoles par la suite” , insiste-t-il.
Le programme français de nursery se déroulera dans les mêmes conditions que les autres programmes proposés par le Y. Les activités du matin auront lieu en français et celles de l’après-midi en anglais.
Cela fait plusieurs années que les parents de Washington Heights/Inwood/Hudson Heights, des quartiers plutôt hispaniques qui vont de la 155eme rue jusqu’à l’extrémité-nord de l’île, parlent de lancer un programme bilingue. M. Gonzalez, qui habite depuis 2005 à Hudson Heights, a créé l’an dernier un groupe Facebook pour les mobiliser. Une classe de découverte du français pour les 2-3 ans se retrouve depuis début avril chaque samedi à Inwood et des lectures en français ont lieu deux samedis par mois à la librairie publique locale. “Il y a beaucoup de parents intéressés. Dans le groupe, nous avons 40 à 50 familles et 70 enfants recensés. En 2015, nous avons créé ce groupe facebook. En 2016, nous avons une nursery. L’objectif maintenant est d’avoir un programme bilingue avant la fin de l’année.
Je suis optimiste, poursuit Enrique Gonzalez. On entend beaucoup de monde parler français dans le quartier. Avec la gentrification, il y a de plus en plus de Français qui viennent s’installer ici. Pour le moment, notre seule option est la charter school NYFACS à Harlem, mais elle se trouve sur la 120eme rue. On oublie que Manhattan va jusqu’à la 219eme rue.

L'immobilier : premier projet d'investissement des expatriés français

L’immobilier est le principal projet d’investissement des Français expatriés. C’est l’un des enseignements de l’enquête 2016 de MyExpat sur les Français établis hors de France.
Ils sont 49% à citer l’immobilier comme leur premier projet d’investissement, loin devant l’assurance vie (15%) et le livret d’épargne (13%). Par ailleurs, l’immobilier est le deuxième placement favori des expatriés français (44%) après le livret d’épargne (53%). L’assurance vie se place en 3ème position (41%) suivi des actions (26%), selon cette étude réalisée en février auprès d’un panel de 1.400 français expatriés partout dans le monde.
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Chaque année, le prestataire de services immobiliers pour expatriés réalise une enquête pour mieux comprendre les besoins de la population française à l’étranger. Une communauté de plus en plus importante. French Morning est le partenaire aux Etats-Unis de cette édition 2016.
Quelques chiffres issus de l’enquête:

  • Selon MyExpat, la France reste le premier pays potentiel (52%) pour réaliser un investissement immobilier. “C’est rapide, simple et c’est un bon placement“, explique MyExpat dans un communiqué. 38% disent vouloir investir dans leur zone d’expatriation. 45% des sondés disent qu’ils sont “plutôt d’accord” avec l’idée que l’investissement immobilier en France est “un bon placement” ;

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  • Leur objectif est avant tout l’habitation (45%), suivi par la location du bien (44%);
  • Avancée de leur projet: seuls 14% des expatriés se disent “en recherche active” d’un bien immobilier;
  • Budget: 35% ont un budget entre 150.000 et 250.000 euros. 44% ont un apport d’un montant inférieur à 50.000 euros;
  • Les freins à leur projet: ne pas être présents sur place (18,7%), manque de temps (15%) et d’apport (18,5%);

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  • Méthodes de recherche du bien: Ils font les recherches eux-mêmes (56%), mettent à contribution l’entourage (20%) ou font appel à une agence immobilière (13%). 35% des expatriés français font plutôt confiance à un tiers pour les représenter dans la recherche d’un bien, les démarches administratives (42%), le financement (31%) ou la mise en location (44%);
  • Usage de l’internet: 72% d’entre eux utilisent le web pour faire une recherche de biens, 35% sont enclins à faire une visite virtuelle et 32% à faire une offre en ligne. Les expatriés ne semblent pas prêts à réaliser une enchère, un acte notarié ou encore de choisir un locataire en ligne (seul 23% sont plutôt d’accord).