Un dessin animé mis en musique par l’Orchestre symphonique de San Francisco ? Si l’expérience vous tente, réservez donc une place le samedi 16 juillet ou le dimanche 17 juillet à 2pm.
L’orchestre jouera la musique du film de Pixar “Ratatouille”, réalisé en 2007 et récompensé d’un Grammy Award, dans lequel vous retrouvez les aventures du rat Remy dans la ville de Paris. Projeté sur grand écran, vous pourrez suivre en direct la performance musicale et le film.
Fondé en 1911, l’Orchestre symphonique de San Francisco est le plus important des orchestres de San Francisco. Il accueille de grands noms de la musique classique, comme Alexander Baranschtik qui a rejoint l’orchestre en 2001 comme premier violoniste.
En juillet, "Ratatouille" se paie l'Orchestre symphonique de San Francisco
Célia Faussart: "Continuer à faire de la musique qui soigne"
On peut avoir été nominé aux Grammy, avoir été un phénomène musical en France et aux Etats-Unis et rester une maman française expatriée à New York avec des préoccupations de maman française expatriée à New York.
La maman presque-grammisée, c’est Célia Faussart, qui forme avec sa soeur Hélène le groupe légendaire Les Nubians. Et sa préoccupation d’expat, c’est son fils de 16 ans qui “a niveau pitoyable en français” après presque dix ans dans une école américaine faute d’école bilingue abordable. Elle l’a renvoyé – avec sa petite soeur de 15 ans – en France pour une bonne remise à niveau. “C’est une blessure de savoir qu’ils ne peuvent pas écrire le français correctement” .
Pour rendre hommage à sa “langue de coeur” , Célia Faussart participera ce 21 avril à un concert de bienfaisance au bénéfice de la charter school franco-américaine d’Harlem NYAFCS aux côtés d’autres artistes. Le français l’a accompagné toute sa vie artistique. C’est en français que les deux soeurs désormais installées à Brooklyn percent aux Etats-Unis en 1999 avec leur hit “Makeda” issu de leur premier album “Princesses nubiennes” (1998). Elles sont nominées aux Grammy, décrochent des récompenses et vendent plusieurs centaines de milliers d’exemplaires de l’album aux Etats-Unis. “Makeda” tourne sur les ondes. La maison de disque leur fait enregistrer une version anglaise, mais le public n’en veut pas.
Porté par la communauté noire, “Makeda” reste l’un des plus grands hits francophones aux Etats-Unis, vitrine d’une “Afrique moderne, celle des boites de nuit.” “Il y a quelque chose de magique dans ce morceau. La production musicale est restée très moderne. C’était nouveau. On était aux balbutiements de la néo-soul. Peu d’artistes en faisaient. Il a rencontré une communauté d’esprit aux Etats-Unis, même s’il n’a pas été fait ici mais à Paris et Londres, ce qui surprend toujours. Il faisait écho à des choses que les noirs américains connaissaient. Ça a créé des ponts que d’autres ont utilisé.”
Plusieurs albums et projets artistiques suivront, dont “Nü Revolution”, hymne à l’Afrique et au multiculturalisme. Des concerts aux Etats-Unis, en Europe et en Afrique aussi. En décembre, Les Nubians participent à la soirée “Je suis soul” avec Ben l’Oncle Soul et Manu di Bango au mythique Apollo Theater à Harlem. “On avait l’impression de boucler la boucle. En terme de succès dans les charts de musique urbaine américains, il y a eu Manu di Bongo avant nous et Les Nubians vingt-cinq ans après avec Makeda.” En parallèle de son spectacle “Cabaret Noir” où elle réinvente l’expérience du cabaret, Célia Faussart s’est lancée dans le coaching vocal tandis que sa soeur Hélène a monté une association qui développe des programmes artistiques et culturels en Afrique. “Les Grammy, c’est comme un diplôme. On a énormément appris pendant cette période pour se mettre à niveau, se challenger. Ça nous a ouvert une relation magnifique avec un public magnifique ici. On s’est rendu compte qu’on faisait une musique universelle qui transcendait la langue.”
Un nouvel album est-il dans les cartons ? “Nous ne l’excluons pas mais il sortira quand il sortira. Nous ne sommes pas dans une dynamique de maison de disque.” Célia Faussart en est plutôt à se demander si elle va rester à New York après dix ans ici. “On se demande quels sont les dix-quinze ans à venir qu’on veut créer pour nous. On est très contentes d’avoir participé à ça. Quand on voit Stromae qui remplit le Madison Square Garden, on se dit: yes quoi! ” Une chose est certaine: elles veulent continuer à chanter la tolérance. “L’enjeu d’aujourd’hui, c’est la citoyenneté du monde. Si on ne comprend pas qu’on ne vit plus dans un système de couleurs mais de classes sociales, on va dans le mur. Il faut faire résonner ces messages partout. J’espère continuer à faire de la musique qui ouvre, qui soigne. ”
Co-working, business trips: Spark Labs passe à la vitesse supérieure
Espace de co-working, organisateur de voyages d’affaires, fournisseur de “flying desks” et d’adresses américaines : Spark Labs, c’est un peu tout cela.
La structure, lancée il y a trois ans à New York par Christophe Garnier, affine peu à peu son modèle, évoluant vers une sorte de We Work à la française. En l’espèce, un endroit où des entrepreneurs de la tech, de la pub et des médias peuvent louer des bureaux en co-working et assister à divers événements. Le tout dans un open-space très new-yorkais d’Union Square, avec murs blancs, étagères Ikea, tiroirs flashy et une planche de surf en guise de décoration – une de celles du fondateur, utilisée l’hiver au Costa Rica et l’été à Long Island. Aujourd’hui, 30 start-ups ont élu domicile chez Spark Labs – 40% ont été fondées par des Français, affirme Christophe Garnier.
En ce mois d’avril, Christophe Garnier diversifie un peu plus son modèle : il lance un programme baptisé “Expand NYC”. A savoir des business trips d’une semaine à l’intention de fondateurs de start-ups qui souhaitent s’installer aux Etats-Unis. Il a l’intention d’en organiser un par mois – avec un tarif de 3.000 dollars par start-up (une seule personne), persuadé que le nombre d’entreprises qui veulent venir se développer aux US ne fera qu’augmenter dans les prochaines années. “L’Europe est en crise, elles viennent ici chercher la croissance, les fonds, et un marché d’early adopters”, dit-il.
Sa cible : “les boites de tech qui font déjà un peu d’argent, et qui ont un modèle économique validé. Les boites trop jeunes, c’est dangereux. Beaucoup se cassent la figure car c’est trop coûteux de venir ici”, explique Christophe Garnier.
“On s’adresse aux Européens, mais pas seulement. Pour la première session fin avril, on a aussi des gens qui viennent d’Israel”, poursuit Christophe Garnier. Le programme Expand NYC comporte des rendez-vous avec des investisseurs, des experts en droit, en immigration, en comptabilité, en communication, des sessions de networking, des rencontres avec des mentors…
Pour monter ce programme, Christophe Garnier a puisé dans son réseau américain, tissé depuis 15 ans à San Francisco puis à New York. Une ville où il vit depuis 2005 et où il avait fondé la start-up de produits pour enfants Totsy – avant de la revendre, il avait levé 35 millions de dollars.
Christophe Garnier ne compte pas s’arrêter là : il est également en train d’installer deux Spark Labs en France, à Paris et à Lyon, afin d’héberger des entreprises qui souhaitent par la suite déménager aux Etats-Unis.
Il va aussi ouvrir en juin un espace supplémentaire à New York, près de Bryant Park, avec des bureaux privés et des espaces collectifs, toujours avec des formules (“membership”) payables au mois.
Les moins chères permettent d’avoir un bureau quelques jours – un “flying desk” – et une adresse à New York. Les plus chères permettent d’avoir des bureaux à temps complet et différents services. “On compte essayer de vendre notre membership dans une vingtaine de pays.”
La Bay Area Dance Week refait son show à San Francisco
Danse, chaleur et rythmes entraînants. La Bay Area Dance Week revient pour sa 18ème année consécutive avec une programmation tout aussi endiablée.
Que vous soyez amateur ou professionnel, ce grand festival vous invite à danser du vendredi 22 avril au dimanche 1er mai. Au programme : plus de 500 événements gratuits, dont des démonstrations, cours, conférences et répétitions en plein air ou en salle à San Francisco.
De la samba à la danse du ventre, ce festival rassemble chaque année pas moins de 20 000 participants, ce qui en fait le plus grand festival de danse des États-Unis.
Depuis 2012, l’événement “One dance” donne le coup d’envoi du festival, avec un grand cours à Union Square Park, vendredi 22 avril à 12pm. Vous pouvez d’ors et déjà apprendre les mouvements ici.
Durant ces 10 jours, plus d’une douzaine de danses seront enseignées : classique, hip-hop, tango, claquettes, salsa et bien d’autres. Les cours sont adaptés à tous les niveaux et tous les âges.
Suppression de la PEC: une plainte déposée contre la France aux Etats-Unis
La suppression de la PEC (Prise en charge) est intervenue en 2012 mais elle n’en finit pas de provoquer des remous.
Martine Carroll, ancien parent d’élève à la FASNY (French American School of New York), a entamé une “class action” contre l’Etat français devant un tribunal de New York pour se faire rembourser les frais de scolarité de l’année 2012-2013, soit 25.820 dollars, que l’Etat aurait pris en charge si la politique avait été maintenue.
“Nous avons parlé à de nombreuses personnes affectées par la suppression brutale de la PEC. Cela a fait beaucoup de bruit à l’époque au sein de la communauté franco-américaine. Beaucoup de personnes se sont retrouvées dans des difficultés financières. Cela a pris du temps pour que tout le monde s’organise et se renseigne sur leurs droits. Mais nous sommes dans les délais imposés par la loi” , explique Robert Berg, l’avocat chez Denlea & Carton qui représente les plaignants.
La PEC avait été mise en place en 2007 par Nicolas Sarkozy pour faciliter l’accès des enfants d’expatriés aux établissements français à l’étranger. Jugée coûteuse et injuste, elle a été supprimée en 2012 après l’arrivée au pouvoir de François Hollande au profit d’un système de bourses. La mise en application de la suppression, intervenue au cours de l’été 2012, avait été vivement critiquée par des parents, établissements et représentants des Français aux Etats-Unis pour son caractère brutal.
Selon la plainte, Martine Carroll a été informée en avril par la commission locale des bourses que les frais de scolarité de sa fille Belle pour 2012-2013 seraient intégralement pris en charge. La famille, qui s’était rapprochée de l’école pour inscrire Belle, a été informée en juillet que la PEC serait supprimée.
Robert Berg argue que la France peut être attaqué à New York en vertu d’une disposition du Foreign Sovereign Immunities Act qui autorise un Etat étranger à être poursuivi aux Etats-Unis pour une activité commerciale conduite sur le sol américain. “A partir du moment où l’Etat français soutient financièrement ses citoyens à l’étranger, il y a un contrat. Ce contrat a été rompu” , avance-t-il. Pour l’heure, Martine Carroll est la seule plaignante dans cette affaire. “Il y a probablement bien au-delà de 1.000 plaignants possibles, mais il n’y a pas besoin d’ajouter d’autres représentants pour le moment.”
Un million de macarons par an: le business en or de Chantal Guillon
« J’ai eu trois vies », pose d’emblée Chantal Guillon. « D’abord dans le design d’intérieur. Puis, à Paris, rue Boissy d’Anglas, où je tenais un restaurant italien – j’avais un mari italien. Quand il est décédé, j’ai rejoint mes enfants ici, à San Francisco. »
Allure sobre et chic, le verbe économe et direct, la fondatrice des macarons éponymes nous reçoit dans le décor blanc, pastel, acidulé de son magasin de SoMa. « Je n’aime pas parler de moi. Je peux parler boulot », prévient-elle. C’est donc par touche qu’on découvre qui se cache derrière les fameux macarons bariolés – et un peu fêlés – de la Baie.
« Il faut avoir un but quand on vient aux Etats-Unis. » En 2008, Chantal Guillon arrive à San Francisco. Son visa touriste rapidement changé en visa d’entrepreneur, elle ouvre un premier magasin de macarons « de type franchise » avec ses enfants, dans Hayes Valley. A l’époque, « c’était la zone, il n’y avait rien ! Mais j’aimais l’endroit », résume-t-elle en concédant : « J’ai toujours fonctionné au feeling. »
Portée par « l’envie de voler de (ses) propres ailes », et les conseils de pâtissiers tels que Christophe Michalak, Chantal Guillon élabore ses recettes et commence à vendre sous sa propre marque en 2011, toujours accompagnée de sa fille et de l’un de ses fils. Pari gagné : un second magasin ouvre en 2012 à Palo Alto et un troisième en 2014, ici, à SoMa. Il accueille un café et la cuisine, d’où sortent désormais un million de macarons par an.
« On pourrait en faire beaucoup plus », note Chantal Guillon, qui travaille avec une vingtaine d’employés. Les petites pâtisseries inspirées notamment par sa mère, arlésienne, séduisent en majorité une clientèle asiatique, sont prisés pour les mariages et appréciés par les épicuriens du quotidien.
« Il n’y a pas de gluten de toute façon dans leur fabrication, mais j’en ai profité pour l’indiquer », ajoute Chantal Guillon, consciente et amusée de l’intérêt du sésame ‘GF’ dans la Baie aux mille régimes alimentaires.
Ascendance italienne oblige, la famille Guillon – Di Donato a un penchant pour le design. Le décor soigné de la boutique et du site internet en attestent – c’est sa fille, Alexandra Di Donato, qui fait les photos.
Les macarons s’y déclinent en couleurs et décors parfois étonnants (celui qui s’eppelle ‘Easter’, est décoré en abeille). Certains, telles des collections, sont saisonniers. Il y a aussi les projets auxquels la marque est associée comme le partenariat avec Gretchen Roehrs, une artiste locale, pour une nouvelle gamme d’emballage et de totes en tissus. « J’aime créer, innover, et j’y vais à fond », confie Chantal Guillon. Cela donne des parfums comme cassis-lavande, framboise-rose-lychee… ou mandarine-huile d’olive.
« J’aime prendre des risques, sinon je m’ennuie. Le stress, l’angoisse, c’est mon moteur », reconnaît Chantal Guillon. Sa plus grande surprise aux Etats-Unis : « la gentillesse des Américains. Ils m’ont vraiment donné ma chance ».
Quant aux écueils rencontrés, « je les balaie de ma mémoire », dit-elle. Le défi demain sera d’affronter une concurrence naissante. Et « d’ouvrir davantage de magasins ». Sur la côte Est ? « Il paraît que c’est moins cher qu’ici… ». Comprenez : Oui.
Trois jours de jazz à Miami
Trois jours de musique jazz en live: le Miami International Jazz Festival prend ses quartiers du 28 au 30 avril. Cinq artistes sont au programme de l’édition 2016 de ce festival annuel.
Le coup d’envoi du rendez-vous sera donné par les frères Rodriguez, avec Robert le pianiste et Michael le trompettiste, nés à New York et ayant grandi à Miami. Ils se produiront au Koubek Center. Le lendemain, le public découvrira les rythmes afro-haïtiens de Mozayik, un trio new-yorkais qui compte parmi les leaders du jazz haïtien. Performance au Little Haiti Cultural Arts Center. Enfin, le 30 avril, le festival sera clôturé en beauté avec trois artistes: Alan Harris de Brooklyn, l’Argentine Roxana Amed et Natalia Sulca de Miami défileront sur la scène du Julius Littman Performing Arts Theater.
Jean-Paul Rappeneau à Colcoa: "plus on parle de soi, plus on est universel"
Alors qu’il aime tant évoquer le thème du retour dans ses films, Jean-Paul Rappeneau fait le sien en cette 20ème édition du festival Colcoa, qui se déroule du 18 au 26 avril à Los Angeles.
A l’occasion de sa première venue, le réalisateur français couronné de nombreux prix est mis à l’honneur jeudi 21 avril. “I’m touched“, lâche le cinéaste de 83 ans, qui n’a pas laissé sa vivacité au placard.
Douze ans après “Bon voyage”, le réalisateur-scénariste parle de retrouvailles dans son nouveau film, “Families” (“Belles familles”). Ce huitième long-métrage sera présenté en avant-première à Colcoa, à 8:30 pm. Il sera précédé par la projection de la restauration de “A matter of resistance” (“La vie de château”, 1966), à 2 pm.
“Depuis plusieurs années, je souhaitais revenir sur ma vie en province, où j’ai passé 17 ans”, raconte-t-il, l’oeil pétillant. “En commençant le scénario de “Families”, je savais que je serai le personnage principal qui revient sur ses traces, sans savoir vraiment où cela me mènerait.”
Interprété par Mathieu Amalric, le personnage principal de Jerôme Varenne est installé à Shanghai depuis plusieurs années. De passage à Paris, il apprend que sa maison de famille d’Ambray est au cœur d’un conflit de succession. Il décide alors de se rendre sur place pour le résoudre. En trois jours, les choses vont prendre un tournant imprévu avec la découverte de secrets enfouis et la rencontre avec une mystérieuse femme, jouée par Marine Vacht. Ce film est rythmé par les chassés-croisés, mis en musique par son fils Martin Rappeneau.
Derrière cette comédie dramatique, Jean-Paul Rappeneau raconte une histoire contemporaine. “On revient dans une France à l’heure de la mondialisation. Cette maison familiale ressemble à celle où j’ai vécu en Bourgogne, sauf que la mienne était moins grande ! Aujourd’hui, elle n’existe plus que dans mes souvenirs, puisqu’elle a été rasée et remplacée par des tours d’immeubles“, rapporte-t-il avec entrain.
“Un film, c’est comme un club sandwich”
Au fil de la discussion, le réalisateur du “Hussard sur le toit” aborde ses souvenirs, le cinéma américain et français qu’il aime à comparer à une histoire d’amour.
“Edison et les frères Lumière ont inventé le cinéma en même temps. Et si avant la première guerre mondiale, le cinema français régnait sur le monde, le cinéma américain a pris le relais“, remarque le réalisateur, qui a été bercé par les westerns et pour qui la découverte de “Citizen Kane” d’Orson Welles a déclenché une vocation.
“Ces deux industries cinématographiques sont très différentes et pourtant complémentaires. Il y a des films américains qui sont bouleversants”, affirme-t-il, refusant de réduire la production américaine à des effets spéciaux et des films à sensations. “Le cinéma est un art du spectacle. Quand on arrive à avoir l’émotion des images et celle des sentiments, l’objectif est atteint.”
Toujours aussi fougueux, il nous livre son secret pour qu’un film de l’hexagone ait une chance de plaire au public étranger : “plus on parle de soi, de son pays, plus on est universel. Je n’ai jamais pensé que “Cyrano de Bergerac”, cette vielle pièce en vers d’Edmond Rostand, puisse être un succès international. Et pourtant, le film fut nominé aux Oscars. ”
L’homme espère séduire le public californien au travers de ce huitième film qu’il a peaufiné, et sur lequel il a beaucoup travaillé. “Pour arriver à une sorte de perfection, il faut plusieurs versions. Un film, c’est comme un club sandwich.”
Il profitera de son séjour à Los Angeles pour rencontrer un ami de ses fils, Louis Leterrier, producteur de films. “Et j’apprends que l’héroïne de Cyrano, Anne Brochet est là. Je compte la revoir !” Sa petite famille n’est jamais bien loin.
Vidéo: notre Baguette Battle Miami pour ceux qui n'y étaient pas
Quatre cent cinquante invités, neuf boulangers et beaucoup, beaucoup de pain. La première édition de la Baguette Battle de French Morning a eu lieu au National Hotel le 14 avril. Pour ceux qui n’y étaient pas, voici notre vidéo de ce que vous avez loupé.
Et pour les résultats, on rappelle que c’est La Parisienne qui a été élue meilleure baguette par notre jury d’amateurs éclairés.
Deux rendez-vous sur les Justes du Chambon-sur-Lignon à New York
Deux rendez-vous autour de l’histoire bouleversante des habitants du Chambon-sur-Lignon sont proposés à New York: la projection d’un documentaire le 4 mai et une conférence le 5.
Entre 1940 et 1944, les habitants du Chambon-sur-Lignon, une commune française située dans le département de la Haute-Loire, aident plusieurs milliers d’enfants et d’adolescents juifs pris en charge par des réseaux de sauvetage à se cacher. On les surnommera “Les Justes” (ou “The Righteous”) pour leurs actions qui ont marqué l’Histoire.
Les curieux pourront assister à la projection de “Weapons of the Spirit” le 4 mai au National Arts Club entre 6pm et 9pm. Ce documentaire du réalisateur franco-américain Pierre Sauvage, qui sort en version remasterisée, raconte l’histoire de cette commune essentiellement protestante, devenue un havre de paix dans la France occupée.
La conférence, proposée à Albertine le lendemain dès 7pm, rassemblera plusieurs spécialistes des Justes dont Peter Grose, journaliste australien spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale et auteur du livre A Good Place To Hide, l’historien Patrick Cabanel et Nelly Trocmé-Hewett, fille du pasteur André Trocmé, architecte du sauvetage des juifs. Eliane Wauquiez-Motte, maire du Chambon-sur-Lignon, sera l’invitée d’honneur de ce rendez-vous gratuit qui portera sur l’action des Justes et sur le réseau qui s’est mis en place pendant la guerre.
Erykah Badu fait danser Coney Island cet été
La chanteuse texane Erykah Badu est de passage à Brooklyn pour un concert à The Amphitheater at Coney Island Boardwalk, le mercredi 3 août à 8pm, avec l’Australien Hiatus Kaiyote.
Avec une mélodie jazzy-soul nuancée de hip-hop et de R&B, Erykah Badu est depuis longtemps une artiste accomplie. Une carrière qu’elle a entamé tôt, au début des années 1990, avec son premier duo rap “MC Apples”. Elle fonde par la suite le groupe “Erykah Free” avec son cousin.
Elle fera rapidement les premières parties de nombreux artistes dont D’Angelo ou encore Method Man. Erykah Badu réalisera également de nombreuses collaborations, dont une avec le rappeur Guru. La pionnière du jazzy-soul a de nombreuses récompenses à son actif. En 1997, son premier album “Baduizm” lui vaudra un Grammy et a été certifié triple disque de platine. Elle en raflera un second avec l’album “Mamma’s Gun” en 2000. Au total, avec six albums à son actif, Erykah Badu compte à ce jour 59 nominations et 19 récompenses, dont quatre Grammy.