Pierre Bonnard, Edgar Degas, Alfred Maurer, Édouard Vuillard, Toulouse-Lautrec, Charles Marville ont en commun d’avoir peint Paris éclairée dans la nuit.
C’est à cette thématique que se consacre une nouvelle exposition du Bruce Museum, à Greenwich, dans le Connecticut. Elle sera présentée du 14 mai au 4 septembre.
Au total, une cinquantaine d’oeuvres seront exposées, montrant les rues de Paris sous les lampadaires, l’atmosphère d’appartements éclairés au gaz, des scènes nocturnes dans les rues de la capitale…
C’est grâce au Français Philippe Lebon, inventeur de l’éclairage au gaz, que Paris connait ses premières lumières au XVIIème siècle. Emerveillés par la beauté que cela apporte à la ville, ce sont les Anglais qui la baptisèrent pour la première fois City Of Lights.
L’exposition Electric Paris sera repartie en quatre thématiques : Nocturnes, Lamplit Interiors, Street Light and In and Out of the Spotlight.
Les lumières parisiennes au Bruce Museum de Greenwich
Laetitia Gazel-Anthoine veut rendre les villes américaines plus smart
On peut être spécialiste en “smart city” et transports publics et se tromper de sens en prenant le métro.
C’est ce qui vient d’arriver à Laetitia Gazel-Anthoine, la patronne de Connecthings, en retard au rendez-vous. “Mais tiens, c’est un user case ! On pourrait imaginer une alerte qui te prévient si tu pars dans le mauvais sens.”
Ce type d’alertes n’est pas au programme de Connecthings, mais l’esprit y est. Trouver des moyens de rendre la ville plus “intelligente”, tel est le créneau de Laetitia Gazel-Anthoine.
Sa start-up en plein essor (elle a fait +50% de chiffre d’affaires en 2015) propose aux villes un système de balises interactives. Posées sur des arrêts de bus ou des bancs publics, elles envoient des données sur des smartphones, des montres ou lunettes connectées (via blue-tooth, NFC ou QR code): des informations sur les services à proximité, l’état du trafic, ou le temps d’attente du prochain bus… “Si le bus passe dans 10 minutes, on informe l’utilisateur qu’il y a vélo en libre-service disponible à 30 mètres“, affirme Laetitia Gazel Anthoine, qui compte parmi ses clients les villes de Barcelone, le Grand Lyon ou Rio.
En septembre, Connecthings a levé 10,5 millions de dollars pour se développer sur le marché américain. Début 2016, Laetitia Gazel-Anthoine a donc fait ses valises, installant à Carroll Gardens son mari ingénieur et leurs quatre enfants, “qui sont dans quatre écoles différentes, c’est un peu chaotique”, souriant-elle.
Alors qu’elle emploie 25 personnes à Paris (et cinq autres entre Barcelone, Milan et Berlin), la CEO de 45 ans est repartie de presque zéro à New York, embauchant trois commerciaux américains et installant son ordinateur dans l’open-space Spark Labs.
“On va bientôt intégrer Grand Central Tech, un nouvel espace qui est très orienté sur la ville”, raconte cette ingénieure qui a fait sa carrière dans le monde de la téléphonie mobile avant de créer Connecthings à Paris en 2007. D’ici la fin 2016, elle aimerait recruter cinq ou six personnes supplémentaires à New York.
Tous les matins, elle est en relation avec ses équipes à Paris – mais sans regretter d’avoir traversé l’Atlantique. “C’est bien de donner de l’air à ses équipes. Et la directrice que j’ai nommée à Paris est une femme de poigne” .
Si elle n’a pas encore de clients aux Etats-Unis, Laetitia Gazel-Anthoine est en contact avec les villes de New York, Boston, San Francisco, Charlotte ou Atlanta. Et aussi avec des opérateurs de téléphonie ou des entreprises du secteur para-public. “Aux Etats-Unis comme en Europe, les villes sont de grosses machines, ça prend du temps et il y a une dimension politique”, commente Laetitia Gazel-Anthoine.
Elle est persuadée que les villes américaines “sont un marché très porteur”, avec un secteur privé qui joue “un vrai rôle de partenaire”. Et de l’argent : le DOT (Department of Transportation) a ainsi lancé fin 2015 un appel à projets Smart City, avec 50 millions de dollars à la clé pour la ville gagnante, nous dit-elle. Une soixantaine de villes ont candidaté. “Il y a ici une vraie envie de faire bouger les choses. D’autant qu’il y plein de villes européennes qui sont très en avance par rapport aux Etats-Unis. A New York, même si il y a LinkNYC, on est loin des métros sans chauffeurs !”
Mais si le système Connecthings est pile dans l’air du temps, il suscite aussi des craintes, sur des questions de sécurité ou de respect de la vie privée.“Les données que l’on récupère ne sont jamais liées à une personne, répond Laetitia Gazel-Anthoine. Et il n’y a pas d’usage commercial, sauf si par exemple la personne a déjà téléchargé l’application du partenaire. Là-dessus, on veut être irréprochable.”
Gagnez des places gratuites pour Speak Easy lundi 25 avril
Grand jour ce lundi, nous fêtons le premier anniversaire de notre très populaire évènement de « speed speaking » franco-américain chez nos amis de Provence en boîte à Brooklyn.
Pour fêter, nous offrons quelques places pour des francophones (les places anglophones sont “sold out”). Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir ce formulaire, vous pourrez goûter du gâteau d’anniversaire préparé par le chef Jean-Jacques Bernat, et peut-être gagner certains des cadeaux surprises que nous avons préparés pour vous.
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Pourquoi n'y a-t-il pas de Walmart à New York ?
Le géant – pour ne pas dire titan – de la grande distribution Walmart est partout aux Etats-Unis, mais pas à New York. Pourquoi ce petit village d’irréductibles continue-t-il à faire de la résistance ? C’est la question bête de la semaine.
“Walmart est mal vu par les petits commerces, sur lesquels elle a un impact négatif trop important” répond Thomas Angotti, professeur d’urbanisme à CUNY. Ce dernier a examiné l’ “effet Walmart” sur les villes et territoires où la marque s’est implantée. Suppression d’emplois, fermeture de petits commerces, recettes fiscales qui ne profitent pas à la communauté locale ou encore paupérisation des travailleurs: une longue liste de griefs sont énumérés dans un rapport de 2010 qu’il a co-écrit sur la question. “Les supermarchés et les magasins discounts ont été les industries les plus affectées, souffrant d’une baisse de 10 à 40% de leurs ventes après l’arrivée de Walmart sur le marché” , peut-on lire, entre autres mises en garde. “Même un seul Walmart à New York pourrait avoir un effet boule-de-neige et donner lieu à des conséquences négatives de long-terme sur l’économie de la ville et sur la classe moyenne, qui poursuit son déclin.”
En 2005, Walmart a tenté une ouverture à Rego Park (Queens), puis à Staten Island pour se heurter à une forte opposition syndicale et politique. En 2011, c’est dans le centre commercial Gateway II à Jamaica (Brooklyn) que Walmart refait une tentative. Avec le même résultat. “Nous n’aimons pas comment ils traitent les employés en matière de salaires et d’avantages sociaux. Nous n’en voulons pas dans notre communauté” , avait alors lancé Charles Barron, conseiller municipal.
Si les syndicats et les élus ne veulent pas de Walmart, les New-Yorkais ne seraient pas complètement contre. Un sondage datant d’août 2015 de Quinnipiac University montre que la majorité des habitants (55%) seraient favorables à ce que les autorités locales donnent leur feu vert à l’ouverture d’un Walmart à New York. Soixante-quatre pour cent des New-Yorkais se rendraient à Walmart si cela était pratique pour eux et 71% affirment que les prix bas de la marque pourraient bénéficier aux consommateurs. Ils reconnaissent aussi pour l’écrasante majorité d’entre eux (70%) que Walmart et ses prix pourraient pénaliser les commerces plus petits.
Quelle serait donc la stratégie envisageable pour Walmart ? Selon Thomas Angotti, “il faudrait syndicaliser les employés et augmenter leurs salaires, ce qui leur donnerait accès à une certaine stabilité et leur offrirait la possibilité d’avoir une assurance santé“. Un jour peut-être…
François Hollande: "la French Tech à New York crée des emplois en France"
Venu à New York pour la signature des accords de Paris sur la climat, François Hollande en a profité pour s’offrir une réunion en petit comité comme il les aime, loin des sondages d’impopularité et des rivalités gouvernementales.
Dans les bureaux de PeopleDoc, startup lancée par deux français dans la “numérisation des ressources humaines” pour les entreprises, ils étaient une poignée à l’attendre, sélectionnés pour représenter les quelques 150 startups françaises installées à New York. Outre Jonathan Benhamou et Clément Buyse, les deux co-fondateurs de PeopleDoc, étaient présents Gaël Duval, l’organisateur de La French Touch Conférence, Frédéric Montagnon, (Secret Media), Laetitia Gazel-Anthoine (Connecthings), Alexis Le-Quoc (Datadog), Fabrice Sergent (Bandsintown), Sandra Rey (Glowee) et Claire Obry (French Wink).
Objectif politique affiché: montrer que la promotion de la “French tech” partout dans le monde est au service des emplois en France:
Tous “on message”, les entrepreneurs ont expliqué à un président tout sourire que s’ils étaient venus à New York pour le marché américain, leurs équipes de recherche et développement étaient-elles basées en France. C’est le cas de Laetitia Gazel Anthoine, fondatrice de Connecthings qui a expliqué être venue s’installer à New York parce que la conquête du marché américain est “un vrai changement pour l’entreprise, qui doit être porté par le fondateur”, mais que ses développeurs étaient toujours en France. “Donc ce que vous faites ici à des conséquences en France”, a insisté le président.
D’autres ont fait le trajet inverse, comme Alexis Le-Quog, co-fondateur de DataDog (monitoring de performance de sites web), qui a crée sa société à New York et levé aux Etats-Unis près de 150 millions de dollars. “Nous venons d’ouvrir un bureau à Paris pour y faire de la recherche et développement. Il a fallu se battre, les perceptions des Américains n’étaient pas forcément positives, mais on l’a fait et on a eu raison”. Et le jeune entrepreneur d’expliquer au président qu’il est plus facile de trouver des ingénieurs en France “où les salaires sont moins élevés et les gens sont mieux formés, compétents, efficaces”.
S’il était venu chercher un peu de réconfort et d’optimisme à New York, François Hollande en aura bel et bien fait le plein pendant ces 45 minutes de rencontre. Au point qu’il s’amuse à un moment en notant: “il y a des journalistes, ils vont dire que c’est de la propagande, il faut leur dire qu’on ne vous a pas forcé…”
Mais il avait aussi un message pour ces entrepreneurs qui se sentent souvent mal compris en France: “il faut rompre avec une idée fausse qui est de dire que quand on vient aux Etats-Unis c’est pour rompre avec la France. Ce n’est pas vrai, c’est même tout le contraire. Tout ce qui est créé ici a un lien très fort en France, et des conséquences très heureuses en France en terme d’emplois.”
Voir la totalité de la rencontre:
La FASNY à White Plains: une victoire pour les soutiens du projet de campus
Les supporters du projet de campus de la FASNY à White Plains crient victoire. Une juge de l’Etat de New York a donné raison à l’école franco-américaine du Westchester dans son bras de fer qui l’oppose depuis presque un an à la Ville de White Plains, validant une plainte déposée par l’école contre le conseil municipal de White Plains pour obtenir le droit de construire son campus.
Accusant le conseil d’avoir intentionnellement mis des bâtons dans les roues de la FASNY et de faire trainer le processus de validation, la juge a appelé le comportement des élus “risible” . “Après avoir obtenu des concessions et des adaptations de la part de la FASNY (…), le Common Council a illégalement placé le dossier d’application de 2014 dans les limbes administratives, l’a gardé en otage depuis le 5 août 2015 et mène aujourd’hui une guerre d’usure contre ce qui semble être l’utilisation légale de ses terres par FASNY” , a-t-elle tâclé dans son jugement du 19 avril.
“C‘est un gros, gros jugement” , selon John Botti, membre du conseil d’administration de l’école, qui se félicite des “mots forts” utilisés par la juge. “Nous n’aurions pas pu demander mieux.”
Mi-août 2015, la FASNY a poursuivi le Common Council en justice après que le conseil, sous pression d’un groupe de riverains inquiets des nuisances générée par l’école, a tué le projet dans l’oeuf en s’opposant à la fermeture partielle d’une route. Le conseil a décidé de répondre à la plainte en tentant de la rendre irrecevable. La décision du 19 avril juge cette demande de la Ville non valide et oblige le conseil à se prononcer sur la plainte de la FASNY “dans les vingt jours” .
La ville a encore la possibilité faire appel, souligne John Botti, mais les porteurs du projet de campus sont optimistes. “Maintenant, ils devront défendre leur décision de bloquer le projet, mais celle-ci n’est pas défendable. Cela en arrive au point où c’est ridicule.” La saga continue.
La Maison du Fromage, nouvelle boutique odorante à SoHo
Pour mieux faire connaitre les fromages français aux Etats-Unis, le French Cheese Board, qui regroupe les acteurs de la profession, a eu une idée : créer un “concept-store” ouvert au public à New York.
Une première version de cet espace de promotion a ouvert à Midtown en 2014 et a organisé, sur le mode “pop-up”, des évènements ponctuels. En ce printemps, le French Cheese Board passe à la vitesse supérieure avec une boutique permanente à SoHo.
Et à SoHo, on est obligé de faire chic. La boutique, qui vient d’ouvrir, a été aménagée avec goût. Beaucoup de bois, des livres, des grandes photographies sur les murs, et des étagères pour présenter des accessoires design en lien avec le fromage. Une déco qui tempère la froideur de discrets réfrigérateurs noirs, où sont vendus des camemberts ou Saint- Marcellin, présentés comme des objets de luxe.
“L’idée, c’est de montrer tout l’univers du fromage, dans une démarche design et pédagogique. Les gens y viendront pour acheter du fromage et des objets comme des couteaux, des cloches, des plateaux. Nous aurons aussi une cuisine où on invitera des chefs et on organisera des évènements”, raconte Chritophe Spotti, chef de service “modernité” au CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière), l’organisme qui finance cette boutique.
On pourra y prendre des cours sur l’histoire des fromages, leur découpe, la manière d’associer tel fromage à tel vin, ou assister à des séances de dégustation. Certains cours cibleront particulièrement les familles.
“C’est le premier espace du genre que le CNIEL ouvre, mais on a l’intention d’en ouvrir d’autres. On regarde beaucoup en Asie, en particulier au Japon”, poursuit Christophe Spotti.
Si les fromages français marchent déjà bien aux Etats-Unis, l’ambition est d’élargir le cercle d’amateurs. Actuellement, les Américains consomment 15 kilos de fromage par an et par habitant, selon les chiffres du CNIEL. Les Français, eux, en consomment 25.
Moynat pose ses malles sur Madison Avenue
Moynat a ouvert discrètement comme à son habitude, la marque ne faisant pas de publicité. “Si on a un très beau produit, il faut laisser le produit parler” raconte Ramesh Nair, directeur artistique de la marque, grande maison de l’histoire de la maroquinerie de luxe dont la boutique Avenue de l’Opéra a équipé depuis 1849 de nombreux voyageurs avec ses fameuses malles avant-gardistes.
“Le savoir-faire français m’a beaucoup touché, explique Ramesh Nair, qui avait auparavant fait ses armes chez Hermès. Il y a une délicatesse, une petite touche de beauté avec une simplicité (…) mais il y a aussi une profondeur de travail“. Tous les produits Moynat sont intégralement “made in France.”
Les sacs Moynat se distinguent par leurs belles matières (cuir, résine…) dont la qualité et le travail se sentent au toucher. Il n’y a jamais de papier ni de plastique dans la fabrication. Il y a aussi une grande technicité dans les détails : des formes ergonomiques qui épousent la forme du corps. Pour le sac Ballerine par exemple, les poignées exigent deux jours de travail au minimum à l’atelier.
Moynat s’offre quand même une touche de fantaisie avec sa ligne créée en collaboration avec Pharell Williams, qui a rencontré Ramesh Nair dans la boutique parisienne parce qu’il demandait un sac très grand, sur mesure. De leur conversation autour de Jimmy Hendrix, du cinéma et de l’héritage de la marque est née une ligne de sacs en forme de train, portée notamment par Beyoncé. Dans la boutique on trouve aussi en exclusivité une collection créée avec l’artiste Daniel Arsham qui a intégré en trompe-l’oeil un motif en déchirure dans le monogramme de Moynat.
Pour sa nouvelle clientèle de l’Upper East Side, Ramesh Nair a créé le sac Danse, premier sac entièrement mou de sa collection. “Souvent nos sacs sont structurés. Je voulais faire quelque chose de décontracté” explique-t-il. Pratique, le sac peut se plier entièrement pour être rangé dans une valise.
La nouvelle boutique au design en forme de malle a placé un train en devanture et expose d’anciennes malles créées par la maison, rappelant que la maison Moynat fait voyager sa clientèle depuis plus de 150 ans. La marque a également depuis deux ans un corner dans le très branché Dover Street Market, sur Lexington Avenue.
Shopping nocturne et gourmand au Queens International Night Market
Pour la seconde année consécutive, le Queens International Night Market prend ses quartiers ce samedi 23 avril dès 6pm sur le site du New York Hall of Science à Flushing Meadows. Ce marché nocturne en plein-air modelé sur ceux qu’on peut trouver en Asie avait réuni quelque 6.000 participants l’an dernier.
Il fait la part belle aux commerçants internationaux. L’année dernière, on comptait pas moins d’une centaine de vendeurs issus de pays différents : Colombie, Japon, Portugal, Roumanie… Performances musicales live, créateurs indépendants, spécialités du monde entier pour 5 dollars vous attendent sur place. Un parking est à disposition.
François Hollande vient dire bonjour à la French tech de New York
C’est un aller-retour express, qui durera moins de 24 heures. Ce vendredi 22 avril, François Hollande passera la journée à New York. Sa mission numéro un : signer, à l’ONU, l’accord de Paris sur le climat, aboutissement de la COP21.
Le président de la République, qui s’est aussi calé un café avec Bill Clinton, profitera également de cette escapade à Manhattan pour rencontrer des représentants de la “French Tech” de New York. Pas très longtemps : son programme prévoit 40 minutes montre en main avant de reprendre l’avion.
Si François Hollande consacre un créneau à la French Tech de New York, c’est parce que celle-ci est en pleine ébullition depuis trois ans, avec de nouvelles arrivées chaque mois et des acteurs en pleine croissance (Dashlane, Criteo, Neolane, Devialet, Teads…).
Il rencontrera ainsi Gaël Duval, l’organisateur de La French Touch Conférence, dont la prochaine édition aura lieu les 21 et 22 juin à New York, qui est à l’initiative de cette rencontre. “Nous tenions à organiser cette “séquence” pour souligner le rayonnement des entrepreneurs aux Etats-Unis et l’excellence des startups françaises représentées à New York”, souligne Gaël Duval qui dévoilera au président le programme de sa conférence. Frédéric Montagnon, le fondateur de Secret Media, aura aussi l’occasion de lui serrer la main, tout comme Laetitia Gazel-Anthoine (Connecthings), Alexis Le-Quoc (Datadog), Fabrice Sergent (Bandsintown) et Laurent Binard (Teads).
Jonathan Benhamou, fondateur de PeopleDoc, jouera le rôle du MC – c’est dans les locaux de sa start-up qu’aura lieu cette rencontre. Il a appris la nouvelle cette semaine. “Je pense que l’Elysée nous a choisis parce qu’on est une boite en forte croissance qui vient de se développer récemment aux Etats-Unis, qu’on a levé des fonds”, raconte le patron de 32 ans, qui a déménagé à New York en 2014. “En tout cas, c’est super pour la boite, c’est une vraie reconnaissance.”
Ce sera la première fois qu’il rencontre le président de la République. “Je vais lui dire que la France est un très beau pays pour débuter une entreprise, et que cela ne se sait pas assez. Et que les Français qui sont ici ne partent pas pour des raisons fiscales, mais pour faire rayonner la France, créer des champions internationaux.”
D’autant que beaucoup de ces start-ups créées par des Français et installées à New York opèrent sur un mode transatlantique. Près de 85% auraient conservé leur activité de R&D en France, selon Frédéric Montagnon porteur de la French Tech New York.
Jonathan Benhamou en est l’exemple. Il prévoit d’embaucher 90 personnes dans ses bureaux parisiens dans l’année qui vient – essentiellement des ingénieurs – pour soutenir la croissance de son activité aux Etats-Unis. Pas de doute que le “PR” va apprécier.
Bravo aux vainqueurs du Concours d'éloquence français de Fordham
Ils avaient 180 secondes pour convaincre et une grande question: “Faut-il être fidèle?”
“Ils”, ce sont les 18 étudiants en quatrième semestre de français à Fordham University et Columbia qui participaient, mercredi, au 2eme concours d’éloquence organisé par le programme de français de Fordham à la librairie Albertine. L’université Barnard devait participer à la compétition, mais s’est retirée.
Sous les yeux de plusieurs dizaines de curieux et de supporters, ils ont dû présenter leurs arguments devant un jury impartial de cinq juges, dont French Morning, toujours à l’affût de bonnes réponses aux bonnes questions. Certains participants avaient décidé de traiter le sujet sous l’angle romantique, mais d’autres ont élargi le sujet aux liens entre fidélité et patrie, à la fidélité aux idées et aux convictions ou encore à la fidélité à un régime alimentaire.
Cinq vainqueurs ont été désignés à l’issue de la compétition:

10 camps d'été francophones au Texas
C’est le moment de penser à l’été. Comme chaque année, French Morning dresse sa liste des “summer camps” francophones au Texas pour permettre à bout d’chou s’amuser et à vous, parents, de souffler un peu. Les inscriptions sont ouvertes. N’attendez pas!
Austin
Le camp de l’Austin International School (AIS) s’adresse aux 3-6 ans, quelque soit leur niveau de français. Dates: du 13 juin au 22 juillet. Au programme: des “jeux originaux, du sport, des mouvements créatifs, des arts plastiques” selon la promo. Infos
Education française Austin (EFA) propose son summer camp en deux sessions, toutes les deux en juin. Les enfants de K-5th Grade sont les bienvenus. Cette année, le thème du camp sera le système solaire (et non scolaire). Des activités de création en lien avec l’univers auront lieu pendant ce mois très spatial. Le camp a lieu à la Highland Park Baptist Church. S’inscrire avant le 1er mai. Infos
A l’Ecole Jean-Jacques Rousseau, on mêle l’utile à l’agréable: activités académiques le matin, ludiques l’après-midi pendant le mois de juin. Côté activités ludiques, l’école promet un programme varié, entre arts plastiques, sport et même robotique et hip hop. Les élèves de l’école ont la possibilité de participer à un camp dans le sud de la France en juillet. Infos
La Petite Ecole Internationale (PEI) propose deux sessions thématiques cet été. En juin (du 6 juin au 1er juillet), le camp aura pour objet “transports et sécurité”, tandis que celui de juillet (5 au 29) sera sur “les Etats-Unis et la France”. Rien que ça. Tous les niveaux de français sont les bienvenus. Infos
Live the Language propose plusieurs sessions d’une semaine entre le 13 juin et le 22 juillet pour les 6-16 ans. Certaines sont déjà complètes. L’organisme offre notamment deux camps en immersion totale pour les enfants de 8 à 16 ans (les participants doivent avoir des bases linguistiques suffisamment bonnes pour un cadre immersif). Tous les camps de Live the Language se déroulent sur un ranch dans le sud d’Austin. Infos
Houston
Education française Greater Houston (EFGH) rempile aussi en proposant un summer camp à la Village School, qui doit lancer son programme bilingue à la rentrée. L’association propose plusieurs sessions thématiques (“une semaine à Paris”, “mystère au château de Versailles”…) du 6 juin au 15 juillet. Les camps ont lieu de 9am à 4pm (avec possibilité d’extension) Ils s’adressent aux francophones et aux non-francophones. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 1er mars. Infos
La Maternelle French Academy accueille les enfants de 18 mois à 6 ans du 1er juin au 14 août pour plusieurs camps thématiques (“odyssée de l’espace”, “pirates”, “animaux du zoo”…). De 7am à 6pm. Appeler l’école pour les prix. Infos
L’Alliance française de Houston propose un summer camp en juin et juillet. La première session a lieu du 6 au 23 juin, et la seconde du 5 au 21 juillet. Le groupe se retrouve du lundi au jeudi de 9:30am à midi. Public: 5-15 ans. Les enfants sont en immersion totale encadrés par des professeurs de langue maternelle française. Ici, on met l’accent sur l’apprentissage de la langue au travers d’activités académiques et ludiques. Infos
Dallas
L’Alliance française de Dallas ne fait pas les choses à moitié. Elle propose plusieurs camps thématiques (lecture, musique, création) pour les 4-7 ans du 6 au 24 juin. Chaque classe dure de 9:30am à 12:30pm avec un minimum de quatre enfants par groupe. Un autre camp est disponible pour les 8-12 ans du 13 au 17 juin. Infos
Ouverts à tous, les camps d’été de la Dallas International School s’étendent du 13 juin au 22 juillet et s’adresse aux 3 ans et plus (dont les adultes). Plusieurs camps thématiques (peinture, arts plastiques, théâtre) se déroulent en français et visent à acquérir la langue et certains aspects de la culture française de manière ludique. Infos