Le quartier de South Pointe à Miami Beach compte un nouveau restaurant français. French 27 est dirigé par le chef bien connu des Français de Miami: Yann Rio (ex-chef du Sequoia à Montpellier, salué par deux fourchettes au Guide Michelin et plus récemment de Nothing but the Best sur Coral Way).
Chef à 23 ans, un CV bien garni (Crillon, Le Pré Catelan…), Yann Rio a enchainé les succès en France. Brasserie, centrale de production, boulangerie-pâtisserie, sandwicherie: il a tout fait, non sans avoir raflé quelques titres et récompenses au passage, puis il a tout revendu pour se lancer dans une autre aventure de l’autre côté de l’Atlantique.
French 27, qui a ouvert fin 2015, doit son nom au nombre de régions françaises (outre-mer compris) avant que la réforme entre en vigueur en 2016… Pas question pour autant de rebaptiser le lieu. Le concept de French 27 se veut résolument chic. « Nous proposons une cuisine française américanisée. Des recettes et traditions de France, adaptées aux Etats-Unis… Cela signifie aussi que nous servons des portions de taille américaine, plaisante le chef. Notre restaurant est romantique et moderne à la fois. On est dans une cuisine de brasserie type haut de gamme, nos clients locaux le qualifient d’American fine dining. » Yann Rio propose ratatouilles, escargots, moules marinières, plateaux de fruits de mer, canards confits, poulets rôtis… La liste se poursuit. En cuisine, il est épaulé par un second français, Christophe Robert, son ancien apprenti. L’établissement peut accueillir jusqu’à 180 clients et possède une terrasse spacieuse entièrement protégée des intempéries.
Pour le moment, French 27 n’est ouvert que le soir. « A Miami, l’offre est telle qu’il faut compter un à deux ans pour fidéliser sa clientèle. Nous souhaitons nous construire une solide réputation basée sur la qualité et la régularité de notre prestation en soirée. A South Beach, les maisons font d’ailleurs 90% de leur chiffre le soir. Plus tard, nous ouvrirons peut-être pour le brunch mais nous ne nous presserons pas. Nos clients sont très exigeants et notre objectif premier est d’être au top chaque soir. »
En arrivant à Miami, Yann Rio a constaté que le personnel en cuisine ne bénéficiait pas de formation professionnelle encadrée comme en France. « On a passé quatre mois en training avant l’ouverture et rien n’est jamais acquis. C’est pour cette raison que mon second et moi, nous goûtons systématiquement les sauces, les accompagnements, assaisonnements, tout chaque soir. »
French 27: Chef Rio frappe encore à Miami
Image Pro International, le paradis du photographe à Miami
(Article partenaire) De l’Angleterre aux Etats Unis en passant par l’Irlande, la passion de Frédéric Friedmann pour la photographie l’a emmené dans plusieurs pays.
Ce Français arrivé il y a 18 ans aux Etats-Unis est le papa d’Image Pro International, un magasin incontournable pour les professionnels de la photographie. Objectif: “Créer un endroit où les professionnel aiment se retrouver, discuter, et où ils peuvent trouver tous les produits nécessaires à l’impression de leurs œuvres grand format, explique le fondateur. C’est un lieu aimé par les artistes car ils peuvent toujours y trouver les nouveaux modèles d’imprimantes grand format pour imprimer leurs photos, canvas, et autres œuvres. Ils s’y retrouvent aussi pour découvrir les papiers d’art qui leur donnent la possibilité d’exprimer leur créativité dans la représentation de leurs œuvres, que ce soit sur un papier photo lustré traditionnel ou sur un des nouveaux papiers métallique de la marque Epson ou MOAB“.
La gamme de produits papiers à jet d’encre Fine Art est large: elle comprend les marques Hahnemuhle, MOAB, ou encore ArtDeco. Elle est constituée de véritables papiers Beaux-Arts, avec un large choix de grammages et de textures, ainsi que de différents Canvas. Idéal pour “l’impression jet d’encre haut-de-gamme, de photographies exclusives et d’œuvres digitales, mais également pour la reproduction d’œuvres d’art et d’images, conformément aux standards de qualité des galeries et musées.“

Image Pro travaille notamment avec des chaines de télévision, des universités et des groupes de restaurants pour couvrir leurs besoins d’impressions et de photocopies. “Notre inventaire est le résultat de 16 ans de collaborations avec les professionnels et change constamment pour s’adapter à la demande et aux nouvelles tendances, poursuit Frédéric Friedmann. A la différence des “big box stores”, nous offrons un service personnalisé pour tous nos clients. Nous ne sommes pas là seulement pour prendre une commande mais d’abord et surtout pour les conseillers sur le choix du matériel et du meilleur media d’impression que ce soit pour les œuvres d’art ou pour leurs posters de signalétique.“
Ancien vice-Président de Photo Me USA, la société britannique de photomatons, Frédéric Friedmann est arrivé aux Etats-Unis en 1999. Il lance Image Pro en février 2000. La société se veut bien plus qu’un simple lieu de vente et de rencontre pour professionnels. Elle soutient plusieurs événements comme le Miami Street Photo Festival qui a lieu tous les ans durant Art Basel – l’édition 2015 a eu lieu au History Miami Museum avec la collaboration de Leica et Epson.
Image Pro soutient aussi les classes de photographie des écoles et universités dans la région de Miami en offrant des prix réduits pour les étudiants et les enseignants. Et propose chaque trimestre un programme, Image Pro Spotlight Artiste, pour promouvoir les photographes de talent lors d’expositions publiques dans ses locaux où sont présentées les œuvres d’un artiste sélectionné par son comité. Tous les frais de l’exposition sont pris en charge par Image Pro.
Pour en savoir plus:
Le site d’Image Pro International
305-969-8863
Miami Airport Center
7640 NW 25 Street
Unit 113
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Deux Français à la rencontre de l'Amérique des start-ups à vélo
Parcourir des kilomètres à la rencontre de start-ups, c’est une chose. Le faire à vélo en est une autre. C’est le pari de Thomas Despin et Chloé Lebrun, deux jeunes Français partis jeudi de New York en vélo pour rallier San Francisco et faire des interviews de start-upeurs entre les deux. Nom de l’initiative: Startup Cycling.
L’aventure n’a pas commencé la semaine dernière. Thomas Despin est sur les routes d’Europe depuis avril 2015. “Avant de partir, je ne faisais pas de vélo. Le premier jour, j’ai fait 94km” , se souvient le néo-cycliste. C’est avec plus de 40 kg de matériel chargé sur son vélo (caméra, tente…) que le jeune homme originaire de Bordeaux est parti avec une idée en tête : faire parler des entrepreneurs du monde entier de leurs réussites, leurs échecs et de leur état d’esprit. Aux Etats-Unis, il est parti de Miami avant de gagner Washington, Baltimore et New York, où Chloé Lebrun l’a rejoint. Ensemble, il s’arrêteront à Chicago, Boulder, probablement au Texas, à Los Angeles pour finir au paradis des start-ups: la Silicon Valley. “Je voulais vraiment vivre le fait d’être sur la route. Je me suis dit: soit je marche, soit je prends le vélo” .
Thomas Despin a fondé sa première entreprise lorsqu’il était encore étudiant. Se découvrant un goût pour l’entrepreneuriat alors qu’il étudiait la psychologie, il lance ensuite l’app de réductions et d’offres Bordeaux Privilèges. Un diplôme de communication en poche, Chloé Lebrun travaille, pour sa part, au sein des pôles publicités de plusieurs médias, dont le magazine Le Point, avant d’enchainer des jobs au sein de start-ups. Lassée, elle décide de voyager. De retour en France, elle découvre une vidéo de Thomas Despins sur Facebook et se souvient de sa réaction : “Ce que fait ce mec est génial, je veux lui parler, je veux le connaitre.” Ils commencent ainsi à échanger et s’aperçoivent rapidement que des valeurs communes les animent : créer, voyager, manager. Ils se rencontrent pour la première fois à New York.
Parmi les entrepreneurs interviewés dans le cadre du projet, on retrouve le Français de New York Ilan Abehassera, PDG d’Insensi, l’Américain Nicholas Sonnenberg à la tête des jeunes pousses Calvin et Less Doists ou encore les responsables de Dowza Vincent Jaouen et Jonathan Moyal. “On essaye d’aller chercher plus loin que la description de l’entreprise. On veut tout savoir sur la personne, son parcours, ce qui l’a amené là et les difficultés rencontrées, explique Thomas Despin. C’est aussi un cliché et un stéréotype quand on est en France de dire qu’il est facile d’entreprendre aux États-Unis : c’est vrai et pas vrai à la fois.” “On raconte l’aventure humaine plus que l’aventure produit. Le but étant qu’ils nous racontent leur histoire” ajoute Chloé Lebrun, qui raconte les aventures du tandem sur Medium. Leurs interviews sont postées sur YouTube.
Leur initiative est financée par quelques sponsors, mais surtout par les donations d’individus via le site de Startup Cycling. Les deux compères logeront dans des tentes. “Chaque jour compte, tu te retrouves livré à toi-même à faire de le méditation passive” raconte Thomas Despin. Et après les Etats-Unis? “J’ai plein d’idées. Nouvelle-Zélande, Australie, Japon, Moyen-Orient…”
Le groupe touareg Imarhan au festival Levitation d'Austin
MAJ: le festival a été annulé
Quand on dit groupe touareg, on pense toute de suite Tinariwen. Découvrez-en un autre le vendredi 29 avril au festival musical Levitation à Austin.
Imarhan, formé de cinq jeunes musiciens issus d’une communauté de descendance malienne dans le sud de l’Algérie, se définit comme “plus frais” et urbain que le son de Tinariwen. L’histoire de ce groupe atypique débute en 2006 quand Sadam, Tahar Khaldi, Hicham Bouhasse, Haiballah Akhamouk et Abdelkader Ourzig se regroupent pour faire de la musique. Tous ont grandit au même endroit. Ensemble, ils mélangent rythmes africains traditionnels et raï, blues et guitare touareg pour créer une identité musicale surprenante. Leur premier album, “Imarhan” , sort le 29 avril.
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"PlayTime" de Jacques Tati à Films on the Beach à Miami
Jacques Tati s’invite à Miami. Son film “PlayTime” sera projeté le mardi 3 mai à 8pm au Miami Beach Soundscape dans le cadre du festival de films français Films on the Beach, consacré cette année à Paris.
Dans ce film de 1967, on retrouve Monsieur Hulot perdu dans un Paris futuriste aux immeubles froids et impersonnels. Un peu paumé, il croise toutefois une touriste américaine, Barbara (jouée par Barbara Dennek), plusieurs fois dans la journée. Ce petit chef d’oeuvre est connu pour son décor monumental connu sous le nom de “Tativille” , qui aurait poussé le budget du film à 17 millions de francs.
Il a été récompensé à plusieurs reprises dans le monde entier. En 1968, il gagne notamment le Grand Prix de l’Académie du Cinéma.
Miami Museum Month 2016, ça commence le 1er mai
Mai, c’est le mois du musée à Miami. Du 1er au 31 mai, une vingtaine d’établissements culturels de la ville participeront à l’opération Miami Museum Month.
Le concept: achetez votre entrée auprès de l’un des musées-participants et vous pourrez entrer gratuitement dans les autres. Plusieurs poids lourds de la scène culturelle de Miami sont dans la liste: le MOCA, Bass Museum of Art, The Wolfsonian—FIU ou encore le musée d’art contemporain Pérez Art Museum (PAMM). Pour les enfants, le Miami Children’s Museum est également de la partie. Parmi les autres participants, citons le Vizcaya Museum and Gardens, une villa qui appartenait à l’industriel James Deering, ou le plus intimiste Bay of Pigs Museum, qui expose les objets liés à l’expédition de 1961.
La nursery du Y de Washington Heights ouvre une classe bilingue
C’est une petite victoire pour les parents francophones et francophiles de Washington Heights et d’Inwood. Le YM & YWHA proposera à partir de septembre 2016 une classe de nursery bilingue français-anglais pour les enfants de la pointe nord de Manhattan, où les options bilingues manquent cruellement. Quinze places sont disponibles. Les parents intéressés ont jusqu’au 6 mai pour se manifester auprès de l’organisme pour que la classe soit confirmée (contact ci-contre).
“C’est une première étape vers le lancement d’un programme bilingue dans une école publique du quartier” , souligne Enrique Gonzalez, un entrepreneur et papa du coin qui cherche à regrouper les parents intéressés par un programme d’immersion. “Le plus nous aurons de demandes pour la nursery, le plus nous aurons d’arguments pour aller voir les écoles par la suite” , insiste-t-il.
Le programme français de nursery se déroulera dans les mêmes conditions que les autres programmes proposés par le Y. Les activités du matin auront lieu en français et celles de l’après-midi en anglais.
Cela fait plusieurs années que les parents de Washington Heights/Inwood/Hudson Heights, des quartiers plutôt hispaniques qui vont de la 155eme rue jusqu’à l’extrémité-nord de l’île, parlent de lancer un programme bilingue. M. Gonzalez, qui habite depuis 2005 à Hudson Heights, a créé l’an dernier un groupe Facebook pour les mobiliser. Une classe de découverte du français pour les 2-3 ans se retrouve depuis début avril chaque samedi à Inwood et des lectures en français ont lieu deux samedis par mois à la librairie publique locale. “Il y a beaucoup de parents intéressés. Dans le groupe, nous avons 40 à 50 familles et 70 enfants recensés. En 2015, nous avons créé ce groupe facebook. En 2016, nous avons une nursery. L’objectif maintenant est d’avoir un programme bilingue avant la fin de l’année.”
“Je suis optimiste, poursuit Enrique Gonzalez. On entend beaucoup de monde parler français dans le quartier. Avec la gentrification, il y a de plus en plus de Français qui viennent s’installer ici. Pour le moment, notre seule option est la charter school NYFACS à Harlem, mais elle se trouve sur la 120eme rue. On oublie que Manhattan va jusqu’à la 219eme rue.“
L'immobilier : premier projet d'investissement des expatriés français
L’immobilier est le principal projet d’investissement des Français expatriés. C’est l’un des enseignements de l’enquête 2016 de MyExpat sur les Français établis hors de France.
Ils sont 49% à citer l’immobilier comme leur premier projet d’investissement, loin devant l’assurance vie (15%) et le livret d’épargne (13%). Par ailleurs, l’immobilier est le deuxième placement favori des expatriés français (44%) après le livret d’épargne (53%). L’assurance vie se place en 3ème position (41%) suivi des actions (26%), selon cette étude réalisée en février auprès d’un panel de 1.400 français expatriés partout dans le monde.
Chaque année, le prestataire de services immobiliers pour expatriés réalise une enquête pour mieux comprendre les besoins de la population française à l’étranger. Une communauté de plus en plus importante. French Morning est le partenaire aux Etats-Unis de cette édition 2016.
Quelques chiffres issus de l’enquête:
- Selon MyExpat, la France reste le premier pays potentiel (52%) pour réaliser un investissement immobilier. “C’est rapide, simple et c’est un bon placement“, explique MyExpat dans un communiqué. 38% disent vouloir investir dans leur zone d’expatriation. 45% des sondés disent qu’ils sont “plutôt d’accord” avec l’idée que l’investissement immobilier en France est “un bon placement” ;
- Leur objectif est avant tout l’habitation (45%), suivi par la location du bien (44%);
- Avancée de leur projet: seuls 14% des expatriés se disent “en recherche active” d’un bien immobilier;
- Budget: 35% ont un budget entre 150.000 et 250.000 euros. 44% ont un apport d’un montant inférieur à 50.000 euros;
- Les freins à leur projet: ne pas être présents sur place (18,7%), manque de temps (15%) et d’apport (18,5%);
- Méthodes de recherche du bien: Ils font les recherches eux-mêmes (56%), mettent à contribution l’entourage (20%) ou font appel à une agence immobilière (13%). 35% des expatriés français font plutôt confiance à un tiers pour les représenter dans la recherche d’un bien, les démarches administratives (42%), le financement (31%) ou la mise en location (44%);
- Usage de l’internet: 72% d’entre eux utilisent le web pour faire une recherche de biens, 35% sont enclins à faire une visite virtuelle et 32% à faire une offre en ligne. Les expatriés ne semblent pas prêts à réaliser une enchère, un acte notarié ou encore de choisir un locataire en ligne (seul 23% sont plutôt d’accord).
De plus en plus de films américains sont tournés en France
Tourner en France ? De plus en plus de producteurs américains se laissent tenter, en particulier depuis le mois de janvier 2016.
Les professionnels du milieu du cinéma, qui se réunissaient lors du salon mondial des lieux de tournages (Locations and Global Finance Show) du 21 au 23 avril à Los Angeles, l’ont constaté. C’est l’un des effets des 10% de crédit d’impôt supplémentaires accordés par le fisc français aux productions étrangères qui viennent tourner en France.
« Pour les Américains souvent c’est l’argent qui compte avant toute chose », affirme Thomas Buchwalder de Cactus Films, une société de production française qui ne travaille que sur des projets films étrangers.
Concrètement, si un producteur américain dépense un million d’euros lors d’un tournage en France (le minimum pour bénéficier de la ristourne), il recevra 300 000 euros en virement de la part du fisc français, en guise de remerciement pour sa visite.
Ce principe d’incitation fiscale existe partout dans le monde, mais la France restait à la traîne par rapport aux offres de certains de voisins européens. Désormais, elle devient plus compétitive. Pour preuve : au cours des trois premiers mois de 2016, “il y a eu autant de projets de films agréés qu’au cours de toute l’année 2015”, constate avec un sourire Stephen Bender de Film France, l’organisme chargé de promouvoir la “destination France” auprès des producteurs de films étrangers.
Ainsi, contrairement à Steven Spielberg qui tourna “Il faut sauver le Soldat Ryan” en Irlande, le réalisateur américain Christopher Nolan filmera « Dunkirk », un long métrage sur la seconde guerre mondiale, dans le nord de la France.
Un autre projet américain « très, très ambitieux » devrait également être tourné en France à la fin de l’année, d’après Thomas Buchwalder, qui n’en dira pas plus – si ce n’est qu’il fait partie d’une série de films dans l’esprit de James Bond.
Mais si l’effet 30% est bien réel, tourner en France est plus cher que dans certains autres pays. A commencer par l’Angleterre, qui inclut les salaires des comédiens dans son système de rabais fiscal, contrairement au dispositif français.
C’est pourquoi Londres reste un véritable « hub du cinéma américain », d’après Stephen Bender. « Mais les Américains ont toujours cette envie de tourner en France. C’est plus enthousiasmant de dire à sa comédienne qu’elle va tourner à Paris ou en Provence qu’en Roumanie ! », poursuit-il.
D’où l’intérêt de présenter d’autres arguments que fiscaux aux producteurs intéressés par la France : la variété des paysages, la qualité des infrastructures techniques (présence de nombreux studios de tournage, comme la Cité du cinéma ou les studios de Bry-sur-Marne) et le professionnalisme des équipes.
« Généralement les Américains ont une mauvaise image des Français parce qu’ils croient qu’on fait des pauses et des grèves toutes les cinq minutes », raconte Filip Trad de la société de production Filmar. « Alors qu’avec le régime de l’intermittence et la possibilité de tourner six jours par semaine, le système français est plus souple qu’aux Etats-Unis. » Et la pause obligatoire à déjeuner, exception culturelle française ? « Elle permet aux producteurs exécutifs de réajuster leur programme à la mi-journée, et ça aussi c’est un avantage ! »
Une fête japonaise pour le "cherry blossom" au Brooklyn Botanical Garden
Pour célébrer la floraison des cerisiers, une fête japonaise appelée Sakura Matsuri est organisée samedi 30 avril et dimanche 1er mai au Brooklyn Botanical Garden.
Les cerisiers sont un symbole fort de la culture japonaise et tiennent une place importante dans les lieux publics tels que les parcs, jardins et écoles. C’est cette fleur que l’on peut retrouver sur les imprimés des kimonos. Elle a également inspiré de nombreux artistes japonais dans leurs oeuvres.
Au programme de cette fête, organisée pour la 35ème année au jardin botanique : de la musique, de la danse, et diverses activités autour de la culture japonaise.
Parmi elles, vous pourrez gouter au thé traditionnel Sohenryu, vous adonner au classique tambour Taiko ou encore essayer un kimono japonais.
Mais le plus amusant sera d’observer les vêtements portés par les participants – kimonos, costumes de super-héros japonais, geishas à perruques roses – tous plus excentriques les uns que les autres.