Les amateurs de bon pain étaient rassemblés autour de la piscine du National Hotel de Miami Beach jeudi. La soirée a réuni 450 personnes autour des tables dressées par les neuf boulangers finalistes du concours “Best Baguette Miami 2016” de French Morning. Les jurés et le public ont consciencieusement tout goûté pour finalement décerner leurs prix.
Alibey Embarek de La Parisienne a mis le jury d’accord sans l’ombre d’un doute. Ses deux baguettes ont très largement remporté le Grand prix ainsi que le 1er Prix spécial du jury. Sommeil de boulanger oblige, l’artiste s’est éclipsé avant de connaître l’issue des votes. La surprise aura été d’autant plus belle le lendemain matin autour d’une tartine et d’un café.
Un autre grand nom de Miami s’est illustré grâce au Prix spécial du jury. David Thau de La Provence, et son équipe, étaient arrivés en force avec des caisses chargées des pains variés. A l’annonce des résultats, les « provençaux » ont laissé éclater leur joie. « On voulait ramener un prix ce soir alors c’est une belle satisfaction, a réagi David Thau. Dès demain le diplôme encadré trouvera une bonne place au bureau. »
David Loprete de Pause Café faisait figure de petit poucet de la compétition mais son pain original lui a permis de jouer dans la cour des grands et ramener le Prix du pain spécial. « Je n’avais pas emporté de déco particulière et j’avais juste quelques pains à présenter… Finalement ce n’est pas la forme qui compte ce soir ! »
Les centaines de votes sur internet ont couronné le travail d’Arthur Arnaize de l’Epicerie Winwood qui remporte le Prix des lecteurs: « on est deux, on dort en ce moment trois heures par nuit. Ça nous fait vraiment très très plaisir de voir tout cet engagement récompensé. »
Enfin sur place, les participants ont plébiscité les pains de Patrick Baboun de Délices de France, qui a reçu le Prix du public. Ce boulanger installé depuis presque vingt ans a su adapter les grands classiques français au palais américain sans pour autant perdre les puristes en cours de route.
Les membres du jury n’ont pas perdu de temps non plus, à l’image de Grégory Gourreau, chef exécutif de Juva. « J’ai goûté de très bons pains ce soir. C’est une bonne surprise car honnêtement je ne m’attendais pas à autant de qualité. Maintenant, je voudrais juste de connaître les noms des boulangers derrière les numéros de notre test à l’aveugle parce qu’il y en a un en particulier qui m’intéresse pour mon restaurant. »
La Parisienne sacrée meilleure baguette de Miami
New York Times: Sanders et Trump seraient chez eux en Europe
Bernie Sanders et Donald Trump sont candidats à la présidentielle aux Etats-Unis, mais pourraient très bien l’être en Europe. C’est l’avis Ivan Krastev, politologue bulgare qui préside le conseil d’administration du centre de recherches Center for Liberal Strategies. Il signe, jeudi, un édito dans le New York Times intitulé “l’Amérique n’est pas devenue folle, elle est juste davantage comme l’Europe“.
Selon lui, les symptômes qui sont apparus aux Etats-Unis à l’occasion de la campagne sous haute tension – “colère de la classe moyenne, l’arrogance des élites malaimées, l’absence de conviction partagée sur l’efficacité militaire et la peur de l’avenir” – existent aussi en Europe. Là, “les appels viscéraux du ressentiment politique” sont en train de gagner du terrain. “Quand j’entre dans un café ici à Sofia ou à Varsovie ou à Amsterdam, j’entends des groupes de femmes et d’hommes appeler à reconduire les étrangers en dehors du pays en bus, interdire les musulmans de territoire et à construire des murs sur les frontières.”
Pour lui, Trump pourrait très bien avoir dirigé l’Italie. “Son côté direct et cru et sa capacité à manipuler les médias ressemblent tellement au style politique de Silvio Berlusconi que je me demande souvent si M. Berlusconi n’est pas son coach secret” , ironise-t-il.
Pour Sanders aussi, l’Europe serait une seconde maison. “La plupart des jeunes Européens que je connais voient le capitalisme comme un système biaisé et injuste; pour eux, le socialisme réel – et non la social démocratie néo-libérale allemande – n’est pas un gros mot. Ils se voient comme les plus grands perdants du status quo, et rêvent souvent à voix haute de révolution (non violente, heureusement). Pour eux, la guerre entre les générations est la nouvelle version de la guerre des classes de leurs parents (et grands-parents et arrière-grands-parents).” Même Obama, selon lui, deviendrait de plus en plus européen. Les Etats-Unis “deviennent plus prudents sur leur politique étrangère, plus européens”, raconte-t-il.
Pour Ivan Krastev, la montée en puissance de Bernie Sanders et Donald Trump n’est pas étonnante. Elle reflète une désillusion, celle d’une Amérique “qui devient normale, incapable de compter sur une croissance économique partagée et infinie, et un isolement géopolitique exceptionnel” (…) En se comparant à l’Europe, les Américains étaient fiers de dire “cela ne peut pas se passer ici” – à savoir le socialisme européen et le fascisme européen. Ils se voyaient protégés contre les pathologies de la démocratie: les foules peuvent devenir folles dans d’autres parties du monde, mais pas aux Etats-Unis, pays du bon sens. Mais après des années de polarisation extrême et de gouvernance dysfonctionnelle, les Américains sont-ils toujours convaincus que leur démocratie ne peut pas être renversée?”
Violon et harpe au concert "Jeunes talents" de l'Entraide française à New York
Une soirée musicale avec deux jeunes promesses de la harpe et du violon: voilà ce que propose l’Entraide française, association de soutien aux Français en difficulté, ce mercredi 20 avril à 7pm lors de son concert “Jeunes talents” au Lycée français de New York.
Les deux talents en question ? La violoniste Chloé Kiffer et la harpiste Marion Ravot joueront des morceaux signés Gabriel Fauré, Saint-Saens et Rachmanninoff notamment. Les deux musiciennes ont déjà remporté de nombreux prix. Toutes les deux issues du conservatoire national de Paris, elles ont joué en solo ou avec des orchestres professionnels aux Etats-Unis et en Europe. Marion Ravot a joué notamment avec le New York Philharmonic, l’Orchestre National de l’Opera de Paris, L’Ensemble Intercontemporain et l’Orchestre Pasdeloup. Tandis que Chloé Kiffer, qui fait son doctorat à New York, a fait ses débuts au Carnegie Hall en octobre 2015. Leur performance sera suivie d’un cocktail.
Sébastien Boileau, l'artiste qui peint grand à Houston
Certains visent la lune, d’autres Mars. C’est le cas de Sébastien Boileau.
L’artiste de rue français de Houston vient de révéler une grande peinture murale nommée DowntownMars (ou Space City), sur un building de deux étages. Il a fallu quatre mois pour exécuter le projet commandé en carte blanche de Texas Direct Auto et qui incorpore le chien (en astronaute) vu dans leurs publicités. Un clin d’oeil aussi à leur charité et à l’industrie spatiale de la ville.”C’est un trompe l’œil moderne qui représente l’espace. Mais quand on regarde de loin, on voit aussi le drapeau du Texas qui s’enroule autour de l’immeuble-support” glisse l’artiste.
Né en 1973 à Versailles, Sébastien Boileau alias «MrD » découvre le tag en 1987. Il dégotte ses premières peintures, développe sa technique la nuit clandestinement avec des «potes», décroche sa première commande : une fresque de 4m sur 50m de long pour une MJC.
«C’était super kitsch. On essayait de rattraper les cousins américains et depuis, je n’ai plus arrêté. En autodidacte, à l’instinct, j’ai fait mon propre chemin. Après plus d’une centaine de rideaux de fer à Paris (des commandes) ou autres, je suis arrivé ici dans les années 90. J’ai travaillé avec d’autres artistes pendant dix ans. On apprend tout le temps, ça évite la grosse tête. J’ai acquis d’autres compétences. Mais mon premier amour, ça reste la bombe », dit-il.
L’Amérique, il l’a découvre comme étudiant en Californie. Il rencontre une Américaine et part travailler à Dallas. Arrivé à Houston, il créé des « murals » pour une université et des écoles, et d’autres projets design. “MrD” s’est vu décerner, pour lui et son équipe à Eyeful Art, plusieurs récompenses par la ville de Houston, notamment pour la plus grande peinture murale de la ville (10, 000 sqft), “Préservons la création”, réalisée en 2014 sur 27 jours avec le soutien de la communauté française. “J’ai toujours été attiré par le challenge technique mais aussi humain et physique que représentent les grandes surfaces ou grands projets. Et aussi bien sûr leur côté impressionnant.”
Il tapisse les murs d’un zoo, d’une université Downtown… Il a travaillé avec le Texas Children Hospital, en collaboration avec la Texas French Alliance for the Arts, sur des ateliers avec des enfants malades dont les dessins seront reproduits dans les prochaines semaines à grande échelle par Sébastien Boileau et son équipe et mis dans le hall d’entrée de l’hôpital. Mais cela ne suffit pas pour l’article, qui continue de voir grand. «Tout street artist applique le « street creed », ces règles non écrites. Ce respect vient avec le territoire et l’histoire du graffeur, il faut constamment faire ses preuves, même si la validation et le public sont là. »
Cinq films français et belges à voir au SF International Film Festival
Le San Francisco International Film Festival fait la part belle aux réalisations françaises et belges en proposant pas moins d’une vingtaine d’œuvres francophones dans sa programmation.
Ce festival international de cinéma a été créé en 1957, ce qui fait de lui l’un des plus anciens aux États-Unis. Cette année, l’évènement aura lieu du jeudi 21 avril au jeudi 5 mai.
« Suite armoricaine » de Pascale Breton vous fera suivre l’année universitaire de deux personnages à Rennes : Françoise, enseignante en histoire de l’art, et Ion, étudiant en géographie. Trop occupés à fuir leurs fantômes, ils ignorent qu’ils ont un passé en commun. Projections le samedi 30 avril à 2:50pm et le dimanche 1er mai à 6:15pm.
Direction la Tunisie avec « À peine j’ouvre les yeux » de Leyla Bouzid. Quelques mois avant la révolution de 2010, Farah, 18 ans, passe son bac. Sa famille l’imagine déjà médecin. Mais elle veut continuer à chanter au sein d’un groupe de rock engagé, à s’enivrer, à découvrir l’amour et sa ville de nuit contre la volonté de sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits. Le film est proposé le mardi 26 avril à 9pm et le lundi 2 mai à 6pm.
Le samedi 23 avril à 6:15pm et le jeudi 28 avril à 9pm, François Damiens range sa casquette d’humoriste pour enfiler son chapeau texan. Dans « Les Cowboys », il incarne Alain, un père à la recherche de sa fille, disparue mystérieusement lors d’un rassemblement country.
Le dernier film de Michel Gondry « Microbe et Gasoil » sera également proposé aux festivaliers le dimanche 24 avril à 6pm et le mardi 26 à 5:30pm. La bande-annonce est à découvrir ci-dessous.
Vincent Lindon sera à l’affiche des “Chevaliers blancs”, un film de Joachim Lafosse qui propose une adaptation de l’affaire “l’arche de Zoé”, qui avait fait la une des journaux en 2007 alors que l’association tentait de faire evacuer des enfants du Tchad de manière illégale. Projections le lundi 25 à 6pm, le mercredi 27 à 9:30pm et le vendredi 29 avril à 4pm.
La programmation complète est à découvrir ici
Emel Mathlouthi, une voix libre à Dallas
Emel Mathlouthi, voix du printemps arabe, fait escale à Dallas pour un concert au Dallas Museum of Art le 30 avril. Les tickets sont en vente. Le concert est organisé en lien avec une exposition sur l’art islamique qui se déroule jusqu’au 31 juillet.
La Tunisienne s’est fait connaître avec sa chanson « Kelmit Horra », qui signifie « ma parole est libre ». Sa voix envoûtante a séduit les révolutionnaires qui reprenaient sa chanson dans les rues de Tunis. Le morceau devint rapidement l’hymne de la révolution tunisienne.
Emel Mathlouthi compose et écrit elle même ses morceaux, tintés de son engagement politique. Son style est unique, il mélange la musique orientale au rock et l’électro. En 2015, elle a été invitée à chanter lors de la cérémonie du prix nobel pour la paix.
H-1B: nombre record de demandes en 2016
La loterie pour obtenir le visa H-1B sera particulièrement chaude cette année. Les Etats-Unis ont reçu quelque 236.000 demandes (“pétitions”) pour 85.000 visas disponibles, selon le USCIS (U.S. Citizenship and Immigration Services). Un record. L’an dernier, 233.000 demandes avaient été enregistrées.
Critiqué par plusieurs candidats à la présidentielle, de Donald Trump à Bernie Sanders, le visa H-1B est surtout utilisé dans le domaine de la tech pour faire venir des travailleurs étrangers qualifiés. Les Etats-Unis acceptent les dossiers depuis le 1er avril pour l’année fiscale qui commence le 1er octobre. Cette année, 65.000 visas seront attribués dans le cadre de la catégorie générale, et 20.000 autres pour les titulaires de diplômes “avancés”.
Selon le Wall Street Journal, c’est la quatrième année consécutive que la limite de H-1B fixée par le Congrès est atteinte en moins d’une semaine.
Crêpes S’il vous plaît : démarrage en trombe d'un Breton à San Francisco
Moins d’une semaine après son ouverture, Thibault Le Cloirec n’en revient pas du succès de son stand Crêpes S’il vous plaît, dans le quartier de Castro, à San Francisco.
L’annonce a fait le buzz sur les réseaux sociaux et internet francophones. « Le deuxième jour, j’ai dû fermer plus tôt que prévu, car j’étais dévalisé ! » dit-il, tout sourire, en nous faisant visiter.
Au rez-de-chaussée du tout nouveau food court le Myriad, sur Market Street, sa crêperie est l’un des premiers stands opérationnels. Elle côtoie un futur vendeur de cookies, un stand de jus de fruits, un café, un bar…
Dans une ambiance savamment post-industrielle, ce Breton de 27 ans prépare et sert depuis début avril des crêpes et des galettes de sarrasin « organiques et gluten-free ». Les puristes apprécieront : importée par Gourmet & More, la farine de sarrasin vient de Bretagne.
Parmi les premiers clients, des Français, des Américains, des touristes… Et si certains associent ses crêpes à Paris, le Lorientais n’en prend guère ombrage : « je m’adapte ! ».
Au menu : crêpes complètes, jambon fumé, chèvre-miel, nutella-bananes, au caramel beurre salé… On peut aussi composer sa crêpe soi-même, ou opter pour des sandwiches à la française. Voire acheter un porte-clé qui porte le logo de la crêperie – ils ont du succès, s’amuse Thibault Le Cloirec.
L’aventure, raconte-t-il, commence il y a un an et demi. Dans la perspective de leur déménagement aux Etats-Unis où sa femme part rejoindre le QG de Google, Thibault Le Cloirec, alors commercial chez Ouest-France, fait une formation de 15 jours pour apprendre à gérer une crêperie.
Arrivé sur la côte Ouest, ne parlant « pas un mot d’anglais », il passe sur les bancs du City college puis se met « à taffer, parce que la vie est tellement chère ».
Il raconte avoir appris sur le tas et auprès d’amis tout ce qui lui sera utile en restauration. Le sens du contact dans la peau, il est « allé voir tout le monde ». Les rencontres ne sont pas toutes positives, mais ce commercial ne s’arrête pas aux “nons”. On se demande même ce qui l’arrête tout court.
« J’ai tout fait moi-même, de A à Z », dit-il. Le comptoir (« des palettes trouvées dans la rue »), la vitre du stand (découpée et installée par ses soins) et jusqu’à la déco : des panières, repeintes, des cadres en bois de récup, la lampe qui descend descend du plafond…
« C’était dur », mais moins cauchemardesque, à l’en croire, que de se conformer aux normes administratives et réglementaires californiennes. Eh oui, « c’est pas : tu fais tes crêpes et c’est fini ! », lâche-t-il. Pour son site internet, son logo, ses menus, il reconnaît être « bien entouré » par ses amis, et soutenu sa femme.
« Je vais essayer de faire un break une fois par semaine. Mais pas pour ne pas bosser », enchaîne-t-il. Son idée serait de faire connaître les commerces du Myriad dans le quartier en démarchant tout le monde.
Mais ça, ce sera après la dégustation qu’il a prévue avec plusieurs influenceurs d’Instagram. « Ici, ce sont de vrais bosseurs, et c’est un monde de requins. Mais je suis jeune, j’ai la niaque », affirme Thibault Le Cloirec, qui admet travailler de six heures du matin à minuit, boire trop de café. Et manger un peu trop de crêpes.
Guide 2016 des camps d'été francophones à New York et autour
Quand vous voyez les arbres fleurir, vous savez que c’est le moment de penser à ce que vous allez faire de bout d’chou cet été. Nous avons recensé les summer camps francophones organisés cette année à New York, dans le New Jersey et même au-delà. Les inscriptions sont ouvertes.
Language and Laughter Studio (Brooklyn)
N’attendez pas pour inscrire bout d’chou. Les camps d’été du Language and Laughter Studio se déroulent en petit comité et les inscriptions sont ouvertes depuis janvier. Deux types de camps sont au menu: le “Summer mini camp” pour les 8 mois-2 ans et 2-4 ans du 5 au 29 juillet et le “French summer camp pour les Grands” (4-10 ans) du 5 juillet au 5 août. Le second s’adresse aux enfants issus de programmes bilingues, aux locuteurs natifs de français ou simplement aux enfants qui veulent apprendre le français sans avoir les bases. Infos
Le French Institute Alliance Française (Manhattan et Montclair)
Le FIAF, centre culturel et linguistique reconnu, propose un large éventail de camps dans ses sites de Manhattan et Montclair dans le New Jersey. Les camps, qui ciblent les 1-17 ans, ont lieu du 20 juin au 26 août et s’adressent aux enfants de tous niveaux. Infos
Bonjour New York (Manhattan et Brooklyn)
Bonjour New York dispose de plusieurs camps pour les 3-11 ans: un dans les locaux de PS 84 dans l’Upper West Side, un autre à PS 58 à Carroll Gardens (Brooklyn). Les enfants sont regroupés selon leur niveau de français, et participent à des activités créatives et sportives dans la langue de Molière. Le camp propose des sessions d’une à neuf semaines du 5 juillet au 2 septembre, avec la possibilité de prendre des sessions non-consécutives. Infos
EINY (Manhattan)
L’École internationale de New York (EINY) accueille tous les enfants, même ceux qui n’ont pas de bases en anglais ou en français pour son camp d’été qui se déroule sur plusieurs sessions du 27 juin au 15 juillet. Ce summer camp est pour les 3-10 ans. Infos
The International School of Brooklyn (Brooklyn)
L’école internationale parle français et espagnol durant l’été. Du 5 juillet au 12 août, son camp d’immersion accueille les enfants de pre-K à 4th Grade qui veulent s’améliorer dans l’une des deux langues. Encadrés par des animateurs, les enfants se familiarisent avec la langue à travers différents thèmes (fêtes estivales, animaux, cuisine…) renouvelés chaque semaine. Groupes de 12 à 15 participants. Le déjeuner ne sera pas servi cette année. Infos
Bleu blanc rouge (Manhattan)
Ce camp pour les 3-9 ans met l’accent sur l’art. Les campeurs prépareront notamment un spectacle de chant, de théâtre et un défilé de mode, mais participeront aussi à des activités sportives, scientifiques et culinaires. Ils chanteront au Children’s Museum of Art le 14 juillet. Le camp se déroule de 9am à 3:30pm, mais un après-camp est proposé de 3:30 à 5:30pm. Du 20 juin au 9 août. Pour plus d’informations, contacter 212 780 0932 ou [email protected]
La Petite Ecole (Manhattan)
La Petite Ecole accueille les enfants de 2 ans et demi à 5 ans au sein de ses campus de l’Upper West Side et TriBeCa. Avec des jeux de découverte et d’apprentissage, le menu du camp se compose de sorties dans les parcs locaux, d’activités artistiques et musicales et de visites de musées. Du 20 juin au 15 juillet. Infos
Arc-en-ciel (Manhattan)
La pre-school bilingue de l’Upper East Side organise un camp d’été du 20 juin au 29 juillet. Au programme: art, sorties, musique, jeux, lectures et chansons. Classes disponibles par journées, demi-journées ou semaine. Infos ici
Hands on world (Brooklyn)
Ce centre propose des programmes d’été dans plusieurs langues dont le français pour les enfants de 2 à 8 ans. Chaque année, un théme est choisi pour favoriser l’apprentissage du français, avec de multiples activités artistiques et sportives en intérieur ou en plein air. Le camp se déroulera de mi-juin à mi-août, du lundi au vendredi. Infos
PSG Academy (Manhattan, Brooklyn, New Jersey)
Pour les fans de ballon rond, ce summer camp bilingue propose des stages de foot de quatre jours ou plus à Manhattan, dans le Westchester, à Brooklyn, dans le New Jersey et sur Randall’s Island. Plusieurs sessions sont prévues au cours de l’été (sessions à consulter sur le site). Les joueurs en culotte courte participent à des entrainements basés sur les méthodes de coaching utilisées au Paris-Saint Germain. Des possibilités de drop off et de pick up sont disponibles. Infos
Language Workshop for Children (Manhattan, Long Island, New Jersey)
Le centre spécialisé dans l’enseignement des langues pour les plus petits organise plusieurs camps tout au long de l’été pour les 3-8 ans, pariant sur un programme d’activités ludiques et des petits groupes pour plus d’intéractivité. Point fort du programme: sa présence dans plusieurs villes: outre Manhattan, il est disponible à Manhasset (Long Island), Montclair et Ridgewood (New Jersey). Les camps se déroulent sur une voire plusieurs semaines de juin à août, du lundi au vendredi. Un programme pour les 0.5-3 ans existe aussi. Infos
Alliance française de Westchester
Du 27 juin au 29 juillet, l’Alliance française de Westchester organise plusieurs sessions d’une semaine autour du thème “Mon tour de France”. Cuisine, musique, théâtre, yoga, sorties et performance (le vendredi) sont au programme. Infos
The French American School of New York (Westchester)
L’école bilinguet et biculturelle FASNY accueille les enfants de 3 à 11 ans, pour une immersion linguistique et culturelle avec des professeurs et éducateurs francophones. Du 24 juin au 29 juillet, ils pourront participer à une grande variété d’activités sur le campus de Larchmont, et participer une fois par semaine à une excursion en pleine nature ou en ville (les années passées, les participants ont visité Chelsea Piers et le Bronx Zoo notamment). Il n’est pas obligatoire de savoir parler français pour participer aux camps. Site ici
La French American Academy (New Jersey)
L’école franco-américaine du New Jersey propose des summers camps sur ses campus de New Milford (27 juin-2 septembre) et de Jersey City (27 juin-19 août). Les deux camps offrent des activités différentes (football, photo, vidéo pour New Milford, activités en plein air pour Jersey City). Se renseigner auprès de l’école.
Parlez-vous français? (New Jersey)
Vous avez jusqu’au 15 mai pour inscrire votre enfant aux summer camps de PVF dans le New Jersey. L’école requiert deux semaines d’inscription au minimum sur les quatre proposées. Les camps sont organisés sur ses deux campus (Morristown et Montclair). Infos
Camp Tékakwitha (Maine)
Le camp d’été francophone Tékakwitha est situé dans le Maine au bord d’un immense lac. Proposant deux programmes, l’un pour les enfants de 8 à 13 ans et l’autre pour les 14 à 17 ans, ce summer camp crée il y a 78 ans offre de multiples activités en pleine nature ainsi qu’un programme spécial centré sur le trekking en montagne pour les adolescents. Le camp propose plusieurs formules (13-14 jours ou 27 jours) du 24 juin au 17 août. Infos
Camp Brébeuf (Ontario, Canada)
Le camp Brébeuf, dans l’Ontario, propose plusieurs camps thématiques (fables, cinéma, sciences…) pour jeunes campeurs en juillet/août. Géré par le Catholic Youth Organization of Hamilton, ce camp existe depuis 1941 et se situe aussi en pleine nature canadienne. Son terrain comprend une rivière, des champs, des chemins pour faire de la randonnée et des forêts. Infos
Des lapins géants à New York, Houston et Los Angeles
Après avoir envahi Toronto, Londres, Sydney et même Paris, sept lapins géants vont débarquer aux États-Unis à partir du dimanche 17 avril.
On sait que Pâques est déjà passé : nous parlons ici d’immenses sculptures réalisées par l’artiste australienne Amanda Parer. L’œuvre, intitulée “Intrude”, est composée de sept lapins gonflables mesurant approximativement douze mètres de haut.
L’installation sera présente à Brookfield Place à New York du dimanche 17 au samedi 30 avril.
Les lapins géants se déplaceront ensuite à Houston du lundi 9 au samedi 14 mai. Ensuite, direction Los Angeles du dimanche 5 au samedi 11 juin.
Coup de départ de la French tech à Los Angeles
New York a son club French Tech, San Francisco aussi : c’est désormais le tour de Los Angeles.
Il faut dire que Los Angeles rassemble une vraie petite communauté de technies français, sous les palmiers de la Silicon Beach.
Samuel Loy, le directeur de la French American Chamber of Commerce de Los Angeles et l’un porteur de cet initiative, estime à environ 300 le nombre de start-ups de Los Angeles qui ont été fondées par un Français – ou qui ont au moins un co-fondateur français.
Des entreprises qui oeuvrent principalement dans les domaines des réseaux sociaux, des médias et l’industrie du film, l’adtech, la santé et les logiciels pour entreprises.
Nouvel acteur de cet écosystème, le French Accelerator s’est lancé officiellement ce mois-ci, et entend aussi être l’un des piliers de la French Tech de L.A.
Avec ce label French Tech, la FACC, le French Accelerator et le Consulat entendent faciliter les rapprochement et les coopérations dans ce petit milieu, afin d’aider les entreprises françaises à s’implanter, trouver des investisseurs…Ils organiseront divers évènements.
Le lancement officiel de la French Tech L.A aura lieu lors d’une cérémonie mercredi 20 avril, et l’ambassadeur de France viendra porter un toast pour l’occasion.