Accueil Blog Page 959

La Petite Ecole fait son fundraiser de printemps à Austin

Cuisine, enchères et musique française. La Petite Ecole Internationale organise sa “soirée de printemps” annuelle le 19 avril au restaurant Justine’s Brasserie.
Cette soirée, appelée “Ombre et lumière” , sert à lever des fonds pour l’établissement fondé en 2000 qui propose un enseignement d’immersion en français pour les 2-5 ans et un camp d’été. Les fonds seront reversés à la Petite Ecole Internationale Preschool Scholarship Fund. Les tickets sont disponibles en ligne via PayPal ou auprès de l’école. Prix des tickets: 85 dollars.

Le H-1B dans la tourmente de la présidentielle

Alors que les dossiers de demande sont en passe d’être soumis, le H-1B fait parler les candidats à la primaire, dans une campagne présidentielle où les questions d’immigration occupent une place centrale.
Tous les candidats, sauf Hillary Clinton et le républicain John Kasich, ont pris position sur le sujet. Tous proposent des pistes pour réformer un programme qui est utilisé, selon eux, au détriment des travailleurs américains. Côté républicain, Trump a dit qu’il “changeait” d’avis sur le sujet, défendant début mars l’idée de faire venir des travailleurs qualifiés aux Etats-Unis avant de dire une semaine plus tard que le programme H-1B, qu’il a utilisé comme patron, était “très, très mauvais pour les travailleurs.” Ted Cruz, auteur en 2015 d’une proposition de loi dont le nom (“American Jobs First”) dit tout, veut faire adopter de nouveaux règlements pour protéger les travailleurs américains et sanctionner plus lourdement les employeurs soupçonnés d’abus. Côté démocrate, Bernie Sanders soutient lui l’augmentation des salaires pour les travailleurs sous H-1B.
Créé pour permettre aux Etats-Unis de recruter des travailleurs étrangers qualifiés dans des domaines spécifiques (ingénierie, médecine, tech, finances), le visa est très demandé. Chaque année, le tirage au sort limité à 65.000 entrées (pour le H-1B régulier) fait le plein de candidats en quelques jours. Il est vu comme une aubaine par les grandes entreprises (de la tech surtout) désireuses de s’offrir les services de nouveaux cerveaux. A l’inverse, ses détracteurs le considèrent comme un levier pour recruter une main d’oeuvre étrangère à moindre prix. Une étude de 2005 du Center for Immigration Studies a trouvé qu’en dépit de l’obligation pour les employeurs de payer les employés H-1B au niveau de salaire en vigueur, ils touchaient en moyenne 13.000 dollars de moins que leurs collègues américains dans le domaine informatique, secteur de prédilection des H-1B.
A la fin des années 90, l’offshoring était en train de décoller. Il y avait une forte demande pour des travailleurs étrangers dans le domaine de la tech car il était difficile de recruter. Cela a continué jusqu’à l’éclatement de la bulle internet et a repris après avec des programmes supplémentaires comme l’OPT ou les visas L, explique Hal Salzman, professeur à Rutgers University et spécialiste du H-1B.  Il n’y a aucune preuve que le H-1B profite aux travailleurs américains. Il permet aux entreprises de faire des profits sans investir dans leurs travailleurs car elles ont la possibilité de piocher sans cesse dans un grand pool de travailleurs étrangers alors qu’il y a une main d’oeuvre qualifiée aux Etats-Unis. Dans l’histoire, l’investissement dans la main d’oeuvre a aidé les nations. Mais les entreprises de la tech ne voient pas les choses de la même manière. Personne ne les critique. Elles n’investissent pas dans l’avenir” , regrette-t-il.
Le H-1B contient des provisions pour “protéger” les travailleurs américains, mais certaines d’entre elles sont reconnues comme inefficaces. Selon le Washington Post, qui consacrait mi-mars un long article de “fact checking” sur le sujet, le H-1B contient bien des obligations de recrutement et de “non-remplacement” visant à prévenir toute discrimination contre les travailleurs américains. Mais celles-ci ne s’appliquent qu’aux compagnies “H-1B dependent” où les travailleurs sous H-1B représentent une part relativement importante de la force salariale. Les employeurs qui “remplacent” un travailleur américain par un travailleur H-1B encourent des sanctions financières, “mais cela ne s’applique pas si le travailleur étranger est payé au moins 60.000 dollars par an, ou possède un master ou un diplôme supérieur. La plupart des H-1B correspondent à ce profil, ce qui rend cette mesure inopérante” , souligne le quotidien. Surtout, le respect des démarches de recrutement et de non-discrimination reposent sur “la bonne foi” des employeurs, selon le Department of Labor.
Aux Etats-Unis, il n’est pas possible de discriminer sur la base de l’âge, de l’ethnicité, du sexe. Par contre, il est possible de discriminer sur la base de la citoyenneté. Il n’y a rien pour le prévenir” , résume Hal Salzman.
Plusieurs pistes de réformes existent, comme obliger les employeurs à augmenter les salaires des travailleurs sous H-1B. Mais malgré les débats récents, et des poursuites judiciaires entamées par des travailleurs américains licenciés contre Disney et d’autres, rien ne devrait changer avant les élections de novembre. Mais après ?
 

Exposition Edgar Degas au MoMA

Le musée d’art moderne de New York consacre une exposition au célèbre et talentueux Edgar Degas. A découvrir jusqu’au 24 juillet.
Né en juillet 1834 à Paris et décédé en 1917, l’artiste est reconnu pour son travail sur des supports variés et novateurs. Que ce soit par le biais de la peinture, de la gravure, de la sculpture, de la photographie ou encore par ses propos parfois osés, Edgar Degas a laissé son empreinte sur le monde de l’art.
Bien que Degas soit considéré comme un représentant important du courant impressionniste, son travail ne correspond pas tout à fait aux caractéristiques du mouvement artistique qui lui est attribué. L’artiste s’intéressait peu aux paysages et se fascinait surtout pour des thèmes urbains et contemporains tels que les courses de chevaux ou les positions du corps humain. Il se rendait d’ailleurs régulièrement à des discussions avec d’autres jeunes artistes avant-gardistes de l’époque.
L’exposition « A Strange New Beauty » du MoMa regroupe les œuvres les plus modernes d’Edgar Degas. Plus de 100 monotypes rares sont à découvrir au musée, ainsi qu’environ 60 peintures, dessins, pastels, esquisses et imprimés de l’artiste.

Tiffany Cooper présente son Karl Lagerfeld à LA

Qui se cache derrière ces lunettes noires, ce costume rigide et ce catogan emblématique ? Au travers d’anecdotes et de dessins acidulés, la Parisienne Tiffany Cooper nous dresse un portrait décalé de Karl Lagerfeld, alias le Kaiser de la mode, dans son livre Karl’s secrets (ed. Marabout).
Avec le soutien de l’Alliance française de Los Angeles, l’auteure-illustratrice vient le promouvoir aux Etats-Unis et le dédicacera le mardi 5 avril, à 7 pm, à la DE RE gallery. Cette rencontre sera arrosée de champagne et de cocktails signés par le chef Michele La Porta (à consommer avec modération).
Une ascension vers les hautes sphères de la mode
Formée aux Arts décoratifs de Strasbourg, Tiffany Cooper a travaillé comme directrice des ventes de grandes maisons, dont Sonia Rykiel et Isabel Marant, avant de se lancer dans l’illustration.
Tout a commencé par la création de son blog “Le meilleur des mondes possibles” en 2011, où elle raconte ses déboires de chômeuse, avec beaucoup d’humour. Remarquée, elle édite un livre éponyme en 2013, suivi d’une deuxième intitulé “Tout va pour le mieux” en 2014.
Au fil des publications, elle devient l’une des illustratrices préférées du monde de la mode, et collabore avec Karl Lagerfeld en 2015. En découlent une exposition, une collection capsule et un court-métrage.
Cette rencontre a également donné lieu à son dernier ouvrage, où Tiffany Cooper dresse un portrait décalé du célèbre couturier et de son illustre matou, Choupette.

Les Petits Chanteurs de Strasbourg à New York et Boston

Les Petits Chanteurs de Strasbourg se produiront pour la première fois aux Etats-Unis du mardi 12 au dimanche 17 avril.
Créé en 2001 par le chef de choeur Philippe Utard et la Maitrise de l’Opéra national du Rhin, les Petits Chanteurs de Strasbourg accueillent des jeunes de 7 à 18 ans d’horizons différents, sans formation de solfège. Au fil des années, le choeur est devenu l’un des ensembles alsaciens les plus appréciés. Il s’es produit à plusieurs reprises à l’étranger pour représenter Strasbourg et la culture française en général, chantant notamment au Portugal, en Angleterre, en Suisse, en Espagne, en Russie ou en Italie.
L’année 2016 est particulière pour Strasbourg: la ville fête ses 55 ans du jumelage avec Boston, un partenariat qui a commencé par la nomination du Strasbourgeois Charles Münch à la direction de l’Orchestre Symphonique de Boston. Les jeunes chanteurs auront l’occasion de se produire le 14 avril à l’Eglise St Paul à Harvard Square, le dimanche 17 avril, la veille du marathon de la ville, à la First Church Boston en présence du maire de Strasbourg Roland Ries. Le voyage les emmènera également à New York, où il se produiront à la cathédrale Saint Patrick le lundi 12 avril.
 
 

Ibeyi au Fonda Theatre de Los Angeles

On ne s’en cache pas. A French Morning, on adore les soeurs-chanteuses d’Ibeyi. Si vous ne les connaissez pas, rendez-vous le lundi 18 avril au Fonda Theatre de Los Angeles. Elle se produit en première partie d’un autre duo, Rhye. Ibeyi effectue plusieurs concerts aux Etats-Unis au printemps, dans la foulée de leur participation au célèbre festival Coachella.
Lisa-Kaindé et Naomi Diaz chantent en anglais, en français et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains venus à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, « Ibeyi » signifie « jumeaux » en yoruba.
Leur père, Anga Diaz, un percussionniste cubain de renom, jouait au sein du mythique groupe Buena Vista Social Club. Un héritage musical et culturel que les deux sœurs sont bien décidées à prolonger. A un peu plus de 20 ans, elles surprennent par leur maturité sur scène. Mêlant rythmes modernes et instruments traditionnels, les deux artistes sont promises à un bel avenir.

Les surprenantes soeurs d'Ibeyi à Miami Beach

On ne s’en cache pas. A French Morning, on adore les soeurs-chanteuses d’Ibeyi. Si vous ne les connaissez pas, rendez-vous le 8 mai au North Beach Bandshell à Miami Beach pour une belle soirée musicale. Le duo effectue plusieurs concerts aux Etats-Unis au printemps, dans la foulée de sa participation au célèbre festival Coachella.
Lisa-Kaindé et Naomi Diaz chantent en anglais, en français et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains venus à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, « Ibeyi » signifie « jumeaux » en yoruba.
Leur père, Anga Diaz, un percussionniste cubain de renom, jouait au sein du mythique groupe Buena Vista Social Club. Un héritage musical et culturel que les deux sœurs sont bien décidées à prolonger. A un peu plus de 20 ans, elles surprennent par leur maturité sur scène. Mêlant rythmes modernes et instruments traditionnels, les deux artistes sont promises à un bel avenir.

5 bars insolites à New York

Face à la profusion de bars qu’offre New York, il est parfois difficile de faire son choix. Pour vous aider à trancher, voici notre sélection des bars les plus insolites.

5. Blind Barber

5 bars insolites New York

Difficile d’imaginer que derrière cette minuscule boutique de barbier se cache un bar à cocktails qui vous transportera à l’époque de la Prohibition. Après un passage (ou non) sur l’un des fauteuils rétro de Blind Barber, vous pousserez la porte de son arrière-boutique où vous découvrirez un bar carrelé de damier à l’atmosphère feutrée. Perché sur un tabouret ou adossé contre une banquette capitonnée, on y déguste un blackjack (Jack Daniels, Grand Marnier, mûres et citron) ou un Batman (Damrak Gin, St.Germain, Peychauds Bitters, citron et menthe), offert aux hommes fraichement rasés. Manhattan: 339 E 10th St · (212) 228-2123. Brooklyn: 524 Lorimer St · (718) 599-2435

4. Sycamore bar & flowershop
sycamore

“Chérie, je vais passer chez le fleuriste avant de rentrer ce soir!” En se dissimulant derrière une boutique de fleurs, ce bar de Flatbush a trouvé l’alibi parfait pour ces messieurs adeptes des after works entre amis. Pour accéder au bar, il suffit de traverser cette petite échoppe toute en pétales ouverte en journée. Vendeur de fleurs et de spiritueux, Sycamore bar & flowershop vous offrira alors une bière et un bouquet pour 10$. Si vous préférez les alcools forts, vous piocherez dans l’une des 75 bouteilles de bourbon et whisky qui se dressent derrière le barman. L’établissement dispose aussi d’une arrière-cour particulièrement agréable en été, qui se transforme en chalet de montagne en hiver. Chaque jour, un cuisinier local vient vous faire goûter ses spécialités. N’oubliez pas votre bouquet en repartant! 1118 Cortelyou Rd, Brooklyn – (347) 240-5850

3. Sunshine Laundromat

sunshine

Exceptés les flippers multicolores et le distributeur de sucreries/ tests de grossesse qui vous accueillent à l’entrée, cette laverie de Greenpoint où s’entassent les machines pleines de linge semble tout à fait banale. Et pourtant, derrière une porte trompe-l’oeil située au fond de l’établissement se cache un bar de geeks, accros aux jeux d’arcade, qui vous propulsera trente ans en arrière. Sagement alignées contre les murs de l’établissement, ces antiquités des années 90 vous feront vivre une seconde jeunesse le temps d’un lancé. Les Brooklynites du quartier débarquent en fin de journée pour boire une bière entre deux parties de flipper clignotant ou de jeux de société sous son toit vitré. Yelp indique que l’établissement est fermé mais il n’en est rien. 860 Manhattan Ave, Brooklyn – (718) 475-2055

2. The Dressing Room

facebook
facebook

Installée sur Orchard St, The Dressing Room est une boutique de vêtements mêlant jeunes créateurs new-yorkais dénichés par la styliste et propriétaire Nikki Fontanella, des pièces vintage et du déjà-porté à des prix tout à fait raisonnables. Rien qui se sirote, nous direz-vous. Eh bien si! Le magasin dispose également d’un bar en bois qui sert les habitants du quartier jusque tard dans la soirée. Cette originalité, couplée à une ambiance détendue, en a fait une adresse incontournable de la nuit du Lower East Side. 75a Orchard St, New York – (212) 966-7330

1. Black Bear Brooklyn

black bear
facebook

Il suffit de passer devant l’établissement et de s’arrêter un instant devant sa baie vitrée pour saisir son originalité: Black Bear Brooklyn est une salle d’entraînement pour les skateurs du quartier. Dans cette vitrine qui exposait autrefois des motos, l’établissement a installé une rampe de skateboard pour offrir à ses clients un spectacle tout en acrobaties. On vient ainsi boire un Old Fashioned en admirant les prouesses des sportifs sur roulettes (deux années de pratique au minimum sont requises) qui, eux, ne peuvent siroter leur bière qu’à la fin de leur performance. Joliment décoré de murs en briques, le bar dispose également d’une salle de concert. 70 N 6th St, Brooklyn – (917) 538-8399

Des batailles d'oreillers partout aux Etats-Unis le 2 avril

C’est l’heure de sortir votre plus bel oreiller. Pour la 7eme édition du Pillow Fight Day, des grandes batailles d’oreillers et autres pelochons auront lieu à travers le monde – dont plusieurs villes américaines- ce samedi 2 avril.
Au cas où cela ne serait pas clair, le principe est simple: aplatir votre oreiller sur la tête d’un parfait inconnu. Quelques règles de bienséance sont toutefois à observer: ne prenez pas un oreiller trop dur et ne visez pas des personnes sans oreiller ou avec une caméra.
Aux Etats-Unis, les villes participantes sont:

Une machine à tatouer au prochain Apéro des sciences à San Francisco

Que signifie inventer un nouvel outil aujourd’hui ? C’est la question que posera le prochain Apéro des sciences, le jeudi 31 mars dans les locaux de Parisoma.
Les invités de ce rendez-vous, organisé par le service pour la Science et la Technologie du Consulat de France à San Francisco, sont Pierre-Emmanuel Meunier et Johan da Silveira, deux artistes designers et inventeurs actuellement en résidence chez Autodesk. Ils ont invité Tatoué, première machine à tatouer automatisée, basée sur une technologie d’impression 3D. Ils raconteront le développement de leur projet lors d’une séance de questions-réponses, suivie d’un apéro vin/fromage.
Présentation en français.
 

Foot: prenez vos places pour la Copa America

Entre l’Euro et la Copa America, les footeux seront heureux en juin. Alors que l’Euro se jouera en France, la Copa se fêtera son siècle d’existence en tenant sa première édition en dehors d’Amérique latine. Et heureusement pour nous, ce sont les Etats-Unis qui l’accueilleront, du 3 au 26 juin.
Le Brésil, l’Argentine, la Colombie, le Mexique, les Etats-Unis et onze autres équipes participeront au tournoi. Certaines affiches sont alléchantes (USA vs Colombie, Mexique vs Uruguay ou encore Argentine vs Chili…). Les matches auront lieu dans dix villes différentes. L’Euro 2016 se tiendra, lui, du 10 juin au 10 juillet.
Le programme par ville
Santa Clara (Levi’s Stadium):

  • 3 juin: USA vs Colombie
  • 6 juin: Argentine vs Chili
  • 13 juin: Uruguay vs Jamaïque
  • 18 juin: quart de finale

Boston (Gillette Stadium) :

  • 10 juin: Chili vs Bolivie
  • 12 juin: Brésil vs Pérou
  • 18 juin: quart de finale

Chicago (Soldier Field):

  • 5 juin: Jamaïque vs Vénézuela
  • 7 juin: Etats-Unis vs Costa Rica
  • 10 juin: Argentine vs Panama
  • 22 juin: demi-finale

Houston (NRG Park):

  • 11 juin: Colombie vs Costa Rica
  • 13 juin: Mexique vs Vénézuela
  • 21 juin: demi-finale

New York / New Jersey (Metlife Stadium):

  • 12 juin: Equateur vs Haïti
  • 17 juin: quart de finale
  • 26 juin: finale

Orlando (Orlando Citrus Bowl):

  • 4 juin: Paraguay vs Costa Rica
  • 6 juin: Panama vs Bolivia
  • 8 juin: Brésil vs Haiti

Pasadena (Rose Bowl):

  • 4 juin: Brésil vs Equateur
  • 7 juin: Colombie vs Paraguay
  • 9 juin: Mexique vs Jamaïque

Philadelphie (Lincoln Financial Field):

  • 9 juin: Uruguay vs Vénézuela
  • 11 juin: Etats-Unis vs Paraguay
  • 14 juin: Chili vs Panama

Phoenix (University of Phoenix Stadium):

  • 5 juin: Mexique vs Uruguay
  • 8 juin: Equateur vs Pérou
  • 25 juin: match pour la troisième place

Seattle (Centruy Link Field):

  • 4 juin: Haïti vs Pérou
  • 14 juin: Argentine vs Bolivie
  • 16 juin: quart de finale

 

Attentats: "Beaucoup de choses ont déjà changé en France"

Revue de presse. « Les images [diffusées dans les médias] incarnent le cauchemar actuel des Européens : vous êtes au supermarché, sur le chemin du travail ou à la porte d’embarquement d’un aéroport – et soudain, cela prend fin» . Ecrivaine et chroniqueuse à Paris pour le New York Times, Pamela Druckerman tente, dans un article publié le 25 mars et intitulé “Je suis sick of this”, de sonder le traumatisme causé par les différents attentats qui ont meurtri la France et la Belgique ces derniers mois.
Un médécin-urgentiste parisien lui a expliqué qu’au moment des attaques du 13 novembre, nombre de ses collègues n’avaient jamais – ou très rarement – vu de blessures par balles. Selon le Global Burden of Disease Study, il y aurait huit fois moins d’homicides par armes à feu en France et en Belgique par rapport aux États-Unis, pour le même nombre d’habitants. “Juste après les attaques, il est facile de dire que tout semble différent, explique l’écrivaine. Les gens sont horrifiés, les parents gardent leurs enfants à la maison…”
Face à la menace, Américains et Français ont des réactions différentes, note-t-elle. « Les Français semblent particulièrement déterminés à ne pas trop changer. Par exemple, l’année dernière, alarmée par les journaux qui disaient que les écoles pourraient être la cible d’attaques futures, j’ai envoyé un e-mail au comité des parents de l’école de mes enfants. En raison de la menace, j’ai suggéré que nous nous réunissions pour discuter de la stratégie pour augmenter la sécurité. Quand j’ai remarqué que quasiment personne ne me répondait, je me suis demandée si j’avais eu une réaction exagérée typiquement américaine. Le directeur de l’école m’a alors dit qu’il ne pensait pas que des changements étaient nécessaires. Quelques mois plus tard, un groupe de parents s’est réuni pour discuter d’une autre crise : les élèves de CE1 n’avaient pas appris à conjuguer le verbe “être”. “
A travers des observations et des témoignages de personnes qu’elle cotoie, elle brosse toutefois le portrait d’un pays sur ses gardes. Elle-même l’est davantage. “Je fais constamment des calculs : cela vaut-il la peine de prendre le risque pour aller voir un film ? Devrais-je laisser mes enfants prendre le métro pour aller à leur entrainement de football ?”
La chroniqueuse n’accueille plus beaucoup de visiteurs. Une amie venue lui rendre visite de New York lui a dit que son voyage à Paris était un acte de solidarité. Et sa mère lui a demandé de quitter la France. “Les Français apprennent à vivre avec plus de sécurité. Des agents de sécurité fouillent maintenant les sacs à l’entrée des cinémas et des supermarchés. Les lycéens sont autorisés à fumer dans la cour d’école pour ne pas créer d’attroupement devant les portes.”
Elle conclut avec la une du journal du Parisien, qui titrait “Ce qu’il faut changer maintenant.“La vérité est que beaucoup de choses ont déjà changé pour tout le monde ici. ”