Dans les drugstores et supermarchés, à peine les gadgets de la Saint Valentin ont-ils été remballés qu’ils ont laissé la place à des dizaines de paniers multicolores, oeufs en plastique et serre-têtes avec oreilles de lapin.
Aux Etats-Unis, fêter Pâques est une opération de grande ampleur pour célébrer l’arrivée du printemps. Tout enfant de moins de douze ans est tenu de participer à une chasse aux oeufs. Des dizaines de chasses sont organisées à New York pendant le week-end du 26-27 mars (et même dès le week-end du 19-20 mars). Nous vous en avons sélectionné sept.
A cela, il faut ajouter la parade de Pâques, avec son lot de chapeaux extravagants et de couleurs pastel. Elle aura lieu dimanche 27 mars à partir de 10am sur la cinquième avenue, entre la 49th et la 57th rue.
1- Upper West : à Riverside Park
On ne fait pas les choses à moitié à Riverside Park. La chasse aux oeufs est organisée par vagues, et à la fin, vous pourrez avoir un petit snack et des boissons. Il y aura aussi des ateliers artistiques, et un vrai Easter Bunny, avec qui vous pourrez prendre des photos. Samedi 26 mars, à partir de 10:30am, Riverside Park. 25$ par enfant. Inscriptions à réaliser en avance ici.
2- A SoHo : Chez les pompiers
Saviez-vous qu’il existe à New York un musée des pompiers, avec différents costumes et engins exposés ? Ce samedi 26 mars, il y aura aussi des oeufs sous les camions et derrières les lances à eau, pour une journée de chasse spéciale. Samedi 26 mars, 10am. 8$/adultes, 5$/enfants. 278 Spring St, nycfiremuseum.org
3- A Central Park : avec beaucoup d’espace
Une association organise une chasse aux oeufs gratuite pour les enfants entre 3 et 10 ans (qui seront divisés en deux groupes d’âges, sage décision). Cette chasse aura lieu dans le Heckscher Playground, au sud de Central Park. Samedi 26 mars à 11am. Page de l’événement ici.
4- Dans le Lower East Side : dans un playground
Une association de quartier organise une chasse aux oeufs intitulée “down the bunny hole” dans le Lower East Side. Rendez-vous au Alfred Smith Recreation Center. Samedi 26 mars, 80 Catherine Street, de 11am à 2pm. Plus d’infos ici
5- A Tribeca : avec l’association du quartier
De 11am à 1pm, la Lower Manhattan Community Church organise une chasse aux oeufs à Tribeca, conçue spécialement pour les enfants de 1 à 9 ans. Outre les oeufs, l’association prévoit la venue d’un lapin, des ateliers de dessin, de peinture faciale et divers jeux. Samedi 26 mars, 11am, 10 Desbrosses St. lowermanhattanchurch.com
6- A Greenpoint : dans un petit parc
Depuis 2012, Greenpoint a sa chasse aux oeufs. C’est l’association locale Town Square qui régale. Le lapin sera là, et les organisateurs prévoient aussi toute une série d’activités pour les enfants, et de la musique avec Natalie de la Baby DJ School. Samedi 26 mars, de midi à 2pm. McGolrick Park, townsquareinc.com. Tickets à acheter en avance.
7- A Gowanus : à la verticale
Brooklyn Boulders organise une chasse aux oeufs pour les grimpeurs. Il faudra escalader les murs dans ce club d’escalade pour empocher des oeufs, ainsi que d’autres prix. Ouvert aux enfants de 4 à 12 ans. Samedi 26 mars, 10am-midi. Tickets: $20/enfant. 575 DeGraw St, Gowanus. brooklynboulders.com
7 chasses aux oeufs pour le week-end de Pâques à New York
Dallas prend "9 mois ferme"
L’Alliance française de Dallas fait une soirée ciné le 14 avril. Rendez-vous à Richland College pour une projection gratuite et ouverte à tous de “9 mois ferme”.
Dans cette comédie loufoque d’Albert Dupontel, Ariane Felder est une juge d’instruction aux moeurs strictes. Quarantenaire, célibataire endurcie et… enceinte. Le problème ? Aucun souvenir d’avoir couché avec quelqu’un ces derniers jours. Non, ce n’est pas l’immaculée conception… l’alcool fait des ravages! La juge mène sa petite enquête et découvre que ses folies d’ivresse l’ont amené, le 31 décembre, à coucher avec un parfait inconnu. Inconnu, ou presque : l’homme en question, Bob, est accusé de meurtre, et plus particulièrement de gober les yeux de ses victimes. C’est Ariane Felder qui sera chargée de l’affaire. Jusque-là, elle ne sait pas que cet homme est le père de son enfant.
Voici ce qu'on verra au Met Breuer dès ce week-end
Pour les amoureux d’art, c’est une date à marquer d’une pierre blanche. Le Metropolitan Museum inaugure le Met Breuer, sa très attendue nouvelle annexe consacrée aux arts modernes, installée dans l’ancien Whitney Museum of Art le 18 mars.
“C’est un chef d’oeuvre de l’architecture du milieu du XXe siècle et nous allons lui redonner vie avec un nouvel esprit artistique” a commenté le directeur du Met, Thomas Campbell, lors d’un évènement pour la presse le 1er mars. Les journalistes étaient tellement nombreux dans la salle de la conférence de presse que des écrans géants avaient dû être installés dans le hall d’entrée pour permettre à tout le monde de suivre le discours.
Cette ouverture est le résultat d’une négociation démarrée en 2011 entre le Met et le Whitney, qui s’est installé, lui, dans le Meatpacking District. La restauration et la rénovation de l’édifice, construit entre 1963 et 1966 par l’architecte hongrois Marcel Breuer dans un style moderniste, ont duré plus d’un an après la fermeture du bâtiment à l’automne 2014. Elles ont été exécutées en respectant la vision originale de Breuer. Les cabinets d’architecte ont utilisé des sols en pierre, des murs en béton et des fixations en bronze afin de maintenir le caractère de la structure. Ils peuvent aujourd’hui se vanter d’avoir réussi à respecter l’esthétique et l’histoire du bâtiment tout en ayant amélioré les infrastructures.
Cette annexe du Metropolitan, beaucoup plus visible que son autre satellite consacré à l’art médiéval The Cloisters dans le nord de Manhattan, a été créée dans le cadre d’un programme d’expansion des collections d’art moderne et contemporain. Au programme, pendant au moins 8 ans (durée de l’accord entre le Met et le Whitney Museum), il y aura des expositions, des performances d’artistes, des résidences et des initiatives pédagogiques. Un “pop up café” attend les visiteurs au 5eme étage et un restaurant doit ouvrir cet été.
Pour marquer le coup, le Met Breuer organise une série d’évènements lors du week-end d’ouverture. Deux expositions sont au programme: la première, intitulée « Unfinished: Thoughts Left Visible », est composée de 190 œuvres datant de la Renaissance à nos jours (de Van Gogh à Andy Warhol en passant par Picasso et Paul Cézane). Ces créations ont pour unique point commun de ne pas avoir été terminées. Par manque de temps, par abandon ou par volonté de l’artiste, ces inachèvements sont souvent lourds de sens. L’exposition se regarde facilement. Les novices en profiteront pour se plonger dans le processus de création artistique, car les oeuvres visibles sont gelées à différentes étapes de leur réalisation.
La seconde exposition est une rétrospective de Nasreen Mohamedi. Cette artiste indienne est une figure de l’art abstrait et du modernisme. L’exposition présente l’étendue de son travail. Avec plus de 130 tableaux, dessins et photographies, cette retrospective montre les différentes étapes de la carrière de l’artiste entre les années 50 et 90.
Perle Lama et les Nubians chantent pour NYFACS
Pour son premier concert de bienfaisance, NYFACS sort les grands moyens. La charter school francophone de Harlem a invité Perle Lama, Les Nubians et d’autres artistes francophones à chanter et danser pour soutenir l’école le 21 avril.
Figure du zouk, Perle Lama est devenue célèbre en France avec son tube sensuel “Emmène-moi avec toi” . Lauréate de plusieurs prix SACEM, elle a commencé sa carrière musicale à 14 ans et a signé cinq albums. Les soeurs Faussart (Célia et Hélène) forment pour leur part le duo Les Nubians. Elles ont connu le succès aux Etats-Unis avec leur album “Princesses nubiennes” qui leur a valu une nomination aux Grammys et qui est l’un des opus francophones les mieux vendus sur le territoire américain.
L’ariste de jazz KJ Denhert, le danseur ivoirien Vado Diomande et la Kotchegna Dance Company participeront aussi aux festivités. Ce concert vise à lever des fonds pour l’école. Il n’aura pas lieu dans ses locaux, mais à la Robert Wagner Middle School dans l’Upper East Side.
Isabel Marant ouvre une boutique dans l'Upper East Side
Isabel Marant s’aventure dans les quartiers huppés. La marque, qui détient déjà une boutique à SoHo, vient d’ouvrir une seconde boutique new-yorkaise au rez-de-chaussée d’une townhouse de la 67ème rue, juste à côté de Madison Avenue.
“Pour le retail, c’est intéressant d’avoir une boutique uptown et une boutique downtown” commente Isabel Alix, directrice adjointe de la nouvelle boutique. “Si on réussit ici, on aura capturé New York” ajoute-t-elle.
Dans ce nouvel espace, on retrouve essentiellement la collection Isabel Marant, assortie de quelques pièces Isabel Marant Etoile, la seconde ligne de la marque qui est plus présente dans la boutique de Broome Street.
“La clientèle de l’Upper East Side est un peu plus chic, plus soutenue, explique Isabelle Alix. A SoHo, la clientèle est plus bohème, plus relax. Dans l’Upper East Side, elles ont beaucoup d’évènements et recherchent des pièces fortes” poursuit-elle. Les quelques petites blouses légères disposées pourront néanmoins séduire la clientèle locale pour partir en week-end dans les Hamptons.
Chaque boutique Isabel Marant ayant un design différent, la créatrice a choisi cette fois un cadre intime de 158 mètres carrés dans lequel le cabinet Franklin Azzi Architecture a réinterprété les codes modernistes des années quarante. Si le sol en béton gris est épuré, les murs recouverts de paille tissée et les cactus plantés à l’entrée de la boutique réchauffent l’atmosphère. Avec cette ouverture, Isabel Marant détient désormais quatre boutiques aux Etats-Unis, à New York, Los Angeles et San Francisco.
Marina Kaye, chanteuse phénomène de 18 ans, sur scène à Austin et Los Angeles
Marina Kaye, jeune chanteuse française d’à peine 18 ans, se produira le jeudi 17 mars à Austin et le mardi 22 mars à Los Angeles.
Marina Kaye (son vrai nom est Marina Dalmas) a été révélée à l’âge de 13 ans grâce à sa victoire lors de la saison 6 de l’émission La France a un Incroyable Talent.
Marina Kaye a depuis enregistré son album “Fearless” (disque d’or en France). Son titre “Homeless” a été numéro 1 des ventes en France pendant deux semaines en 2015.
Enregistré à New York, Los Angeles et Londres, l’album est le fruit de plusieurs collaborations, avec Lindsey Stirling sur le titre “Sounds Like Heaven”, ou encore avec la chanteuse australienne Sia sur le titre “Freeze You”.
La chanteuse originaire de Marseille entamera une tournée en France au mois d’avril.
Une semaine de films francophones à Los Angeles
Comme chaque année depuis sept ans, le théâtre Raymond Kabbaz du Lycée Français de L.A apporte sa pierre au mois de la francophonie avec une programmation de films français, belges suisses et canadiens en langue française, bien évidemment.
Le festival, gratuit, dure une semaine et présente une sélection de longs et courts-métrages chaque soir (“Maestro” pour la France, “Guibord s’en va-t-en guerre” pour le Québec, “Pause” pour la Suisse…), ainsi qu’un film d’animation jeune public dimanche 20 mars à 3pm (“Gus petit oiseau, grand Voyage”).
Vous pouvez inviter vos amis anglophones puisque tous les films projetés seront sous-titrés en anglais. Et, cerise sur le gâteau, il y aura des réceptions organisées avant les projections certains soirs.
Attention : il faut réserver et le premier soir est déjà complet !
Talisco, de l'electro-folk frenchy sur la côte ouest
Dès que l’on entend “The Keys”, le dernier single de Talisco, une soudaine envie de se dandiner nous prend.
Le groupe électro-folk français est actuellement en tournée aux Etats Unis. Il passera vendredi 25 et samedi 26 mars à Los Angeles (Harvard & Stone’s) et le lundi 28 mars à San Francisco (Elbo Room).
Talisco, alias Jerôme Amandi, a commencé la musique à l’âge de 4 ans. Encouragé par ses proches, il attendra la trentaine pour envoyer ses chansons au label indépendant Roy Music, qui est directement séduit.
Son premier single “Your wish” sort en 2013. Ce titre, vous le connaissez sûrement, puisqu’il a été diffusé dans un spot publicitaire, tout comme son dernier single déjà populaire, “The Keys”.
Entouré du guitariste et chanteur Thomas Pirot et du batteur Gauthier Vexarld, le Parisien Jerôme Amandi nous propose une évasion musicale avec l’album “Run”, sorti en 2014.
Le groupe a opté pour un nouveau territoire musical, à la croisée des chemins entre un son électro et folk, rythmé au clavier, sampler et aux tonalités brutes de la Fender Telecaster. Il n’est pas sans rappeler l’univers évasif de M83 (à Los Angeles le 19 avril prochain), qui a le même réalisateur, Antoine Gaillet.
Qualifié de “voix californienne”, Talisco est passionné par les Etats-Unis, et particulièrement la Côte Ouest et son excentricité. Son album “Run” apparaît alors comme une balade à travers les plaines de l’ouest et les déserts de la Californie.
Audiard sacré au Miami International Film Festival
Après avoir conquis Cannes, Jacques Audiard s’offre Miami. Son film “Dheepan”, qui a remporté la Palme d’or 2015, a reçu le Grand prix du jury au Miami International Film Festival qui s’est refermé le 13 mars.
“Il y a deux choses que j’aime dans la vie: porter un smoking et boire un martini frais et sec, a indiqué Jacques Audiard dans un discours video (il n’était pas présent). Quand je peux faire les deux en même temps, je suis ravi, cela va sans dire! Ce soir, malheureusement, je ne suis pas dans mon smoking bleu royal, mais je ferai un martini sec, frais et je boirai à votre santé.”
Le film, montré pour la première fois en Floride, raconte le parcours de Dheepan, un tamoul qui trouve refuge en France, loin d’un Sri Lanka déchiré par la violence éthnique. Ancien soldat, Dheepan tente de prendre un nouveau départ dans l’environnement hostile d’un complexe HLM miné par la drogue et la violence.
Plusieurs co-productions françaises ont également remporté des prix directement ou indirectement: “Paulina” (meilleur film ibéro-américain, co-produit par Maneki Films), l’actrice Zao Tao (meilleure performance pour son rôle dans “Mountains May Depart“, co-produit par mk2 and Arte France Cinéma), le réalisateur Yorgos Lanthimos (meilleur réalisateur avec “The Lobster“, co-produit par Haut et Court); “The Man of My Life” (meilleur court métrage) de Mélanie Delloye, co-produit par Topshot Films.
Avec Purple, ces Français veulent vous livrer de l'essence n'importe où
Qui n’a jamais été stressé par l’idée de trouver rapidement de l’essence ou par les files d’attente à la pompe ?
Ce problème, c’est le business de Purple, un application qui propose aux conducteurs de leur livrer de l’essence n’importe où.
“C’est la magie de Purple”, présente Bruno Uzzan, son co-fondateur. Démarrée en avril 2015 à Los Angeles, cette start-up a été fondée par deux Français, l’entrepreneur Bruno Uzzan et Jean-Pierre Hubschman, chirurgien-rétinologue à UCLA.
En un an, plus de 20.000 personnes ont téléchargé leur application, et plus de 1.500 conducteurs sont des utilisateurs actifs et réguliers. Et les investisseurs adhèrent au projet, comme Oscar Salazar, un des fondateurs d’Uber.
Une première levée de fonds a été réalisée en juin 2015, suivie d’une seconde d’un million de dollars début 2016, rassemblant des leaders du marché du pétrole. “Cette aventure va à une vitesse faramineuse. Le nombre de commandes augmente chaque semaine“, se réjouit Bruno Uzzan, qui gère aujourd’hui une dizaine d’employés.
Désormais, la start-up négocie avec des groupes pétroliers, afin de proposer une offre plus compétitive. Après s’être implanté sur la côte Ouest, de San Diego à Seattle en passant par San Francisco, Purple compte s’implanter sur la côte Est (Boston, New-York, Washington) d’ici fin 2016. “Et pourquoi pas d’autres continents“, lâche Bruno Uzzan.
Une amitié devenue fructueuse
Les deux fondateurs se sont rencontrés à Los Angeles. En 2007, le Parisien Bruno Uzzan s’y installe pour développer la filiale américaine de sa précédente société, Total Immersion, qu’il a revendu en 2014. Les deux hommes partageaient l’envie de créer un service à la demande, avec un modèle économique similaire à Uber. “Il y avait Instacart pour les courses, Washos pour le car-wash, Saucey pour l’alcool, mais il n’y avait rien pour l’essence“, illustre Bruno Uzzan. “Ce marché n’avait pas évolué depuis une dizaine d’années.”
Les deux compères ont dû faire preuve de persévérance et d’audace pour surmonter les complications. “On ne peut pas transporter de l’essence n’importe comment: il faut respecter une régulation environnementale et avoir des outils approuvés. Nous avons donc développé notre propre matériel pour transférer l’essence du jerrican aux voitures.”
Une pompe a été créée en interne par un ingénieur-mécanicien, qui est également un investisseur. “Notre culot et notre côté multitâche nous ont permis de développer ce projet avec peu de ressources“, assure-t-il. Après un an et demi de démarches, leur projet est enfin lancé.
“Devenir la plus grosse station essence du monde”
Concrètement, Purple met en relation des coursiers et des conducteurs. Simple d’utilisation, l’application géolocalise votre véhicule. “Nous pouvons livrer dans la rue, sur un parking, chez vous… Avec cette notion d’instantanéité, nous voulons devenir la plus grosse station essence du monde“, argue Bruno Uzzan. “Nous travaillons avec plus de 25 coursiers, des contractuels indépendants formés, qui transportent jusqu’à 30 galons.” Le coursier livre l’essence en moins d’une heure ou moins de trois heures, selon la sélection du client.
Purple a aussi développé un logiciel d’optimisation qui permet à ses coursiers d’accéder aux stations essence les moins chères aux alentours. Et cela se répercute sur les prix, similaires voire moins élevés qu’à la traditionnelle pompe, actualisés tous les jours.
“On a démarré au bon moment et au bon endroit. Les consommateurs sont habitués à commander des services via leur smartphone et il n’y avait pas de concurrence.” Résultat, ils disposent d’un quasi-monopole sur la côte ouest :un projet similaire nommé Field s’est monté à San Francisco, sans faire de vagues.
Christophe Leroux expose ses oeuvres urbaines à Los Angeles
Il est considéré comme l’une des figures de l’art urbain contemporain.
Christophe Leroux est un peintre-plasticien-designer qui partage sa vie entre Paris et Los Angeles. Il expose dans ces deux villes depuis près de 20 ans, mais aussi à Venise, New-York, Mexico et bientôt Londres.
Du 17 au 27 mars, la Sonce Alexander Gallery de Los Angeles présente quelques une de ses œuvres. Des oeuvres qui seront exposées à la prestigieuse London’s Global Art Fair en mai prochain.
Son œuvre parle de notre monde dans ses aspects industriels, militaires et quotidiens, de manière vivante et gaie.
Christophe Leroux utilise des techniques et des supports variés pour raconter ses histoires : de la gravure, de la tôle froissée, du plexiglas et même des vêtements, avec notamment ses pièces Art to Wear for Petit Bateau exposées au Palais Galliera (musée de la mode) à Paris en 2005.
A SXSW, la French Tech fait son pitch entre croissants et barbecue
Etait-ce un effet des croissants, pains au chocolat et du café offert aux participants ?
La salle au rez-de-chaussée du bâtiment des services culturels de la Ville d’Austin réservée pour le “French Tech Café” organisé par le French American Business Council of Austin (Fabca) dans le cadre du volet interactif du festival South by Southwest affichait plus que complet. La moitié du public a dû rester debout, et beaucoup devaient se tenir près de la porte.
Ce petit-déjeuner-café donnait le coup d’envoi d’une journée “French Tech”, mardi, à SxSW. Quatre rendez-vous, dont un “French Tech Lunch”, avec musique live, networking, pitches et (bien entendu) un barbecue, étaient organisés pour permettre à une quinzaine de jeunes pousses (dont Devialet, Happn, Wynd, BandsInTown…) de se faire connaitre. La France avait a coeur de s’afficher, dans la lignée de sa présence importante au salon CES de Las Vegas en janvier.
Au “French Tech Café”, des acteurs de la scène tech d’Austin en plein essor venus rencontrer des start up françaises épaulées par l’Etat via Business France, l’organisme de promotion économique. Une rencontre aux allures de choc culturel. Côté français, des représentants d’organismes publics ou soutenus par les pouvoirs publics (Numa, Conseil national du numérique…) avaient fait le déplacement. Côté austinite, étaient présents les trois accélérateurs actifs à l’international (Capital Factory et Tech Ranch et l’International Accelerator), tous privés, et une responsable de la chambre de commerce. Ainsi qu’un créateur d’entreprise innovante d’origine française, Thierry Daupin, qui a témoigné de la façon dont les Silicon Hills texanes ont « complètement changé (sa) vie en un an ».
France ou Japon, c’est la même chose
Quand on demande aux “locaux” pourquoi les Français les intéressent, ils rétorquent que toutes les innovations sont intéressantes pour Austin “qu’elles soient de France ou du Japon“. “Chaque système a ses avantages et ses inconvénients. Aux Etats-Unis, on a la culture de l’entrepreneuriat, car le système est limité à l’essentiel. Et il faut perpétuellement attirer l’attention à soi, ce qui fait que les créateurs d’entreprises n’ont pas peur de prendre des risques. Le soutien des pouvoirs publics peut être une force, mais dans mon expérience américaine, le gouvernement n’est pas en mesure de penser de façon suffisamment innovante pour construire des ponts entre les mondes” commente Ali Syed, coordinateur du développement international de Capital Factory.
« Même si les Américains adorent la France, il n’y a pas encore suffisamment de technologies qui nous arrivent de France pour qu’ils prennent conscience du potentiel français » estime Eric Venditti, un responsable français de conception de systèmes sur puce pour Intel à Austin.
Mais si la France a encore des progrès à faire pour se vendre, les startups françaises semblaient, elles, ravies de leur passage à South by Southwest, à l’image de Klaxoon, l’inventrice d’une box favorisant l’interactivité au sein des groupes. Au dernier jour du volet interactif du festival, elle est entrée en contact avec deux investisseurs potentiels par l’intermédiaire du French American Business Council d’Austin. Son principal objectif dans le cadre du festival était d’accroître sa notoriété en amont de son développement en Amérique du Nord, où la jeune entreprise est pour l’instant présente par le biais de ses clients français L’Oréal, Thalès et Schneider Electric, (ce qu’elle a aussi fait, à grand renfort de coups de klaxon manuels).
« Par rapport aux deux années précédentes, on a eu beaucoup de passage sur le pavillon français », se félicite Mathilde Noir, cheffe de projet Innovation numérique à Business France. Un succès que la spécialiste de l’export attribue notamment à un tri drastique des candidatures de startups désireuses de se montrer à South by Southwest.