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Nos rooftops préférés pour l'hiver à New York

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Si vous pensiez que les rooftops n’étaient qu’un plaisir estival, ceci devrait vous redonner le sourire: voici nos 16 adresses pour visiter le ciel new-yorkais en hiver (et boire un verre ou deux).

Nos favoris

Mr Purple

Si le ciel du Lower East Side s’est longtemps fait voler la vedette par les toits du Meatpacking et aujourd’hui de Brooklyn, il commence à re-pointer le bout de son nez. Ouvert en novembre dernier à une enjambée de Houston St, Mr Purple compte bien se montrer toute l’année. Situé au 15eme étage du tout nouvel Hotel Indigo, le rooftop offre une vue à 360 degrés sur la ville. A cette époque de l’année, on reste abrité derrière la grande baie vitrée qui laisse passer les scintillements des gratte-ciel du sud de Manhattan. Installé au comptoir, on plonge dans le hummus (15$) en scrutant le One World Trade Center qui s’élance derrière les bouteilles d’alcool multicolores. Pour échapper un moment à la foule de l’after work, enfilez votre doudoune et allez tremper votre main dans la piscine chauffée encadrée par les tours de Midtown. 15th floor, Hotel Indigo, 180 Orchard St, New York – (212) 237-1790

The Roof

The Roof at Viceroy Hotel
The Roof at Viceroy Hotel

Constitué d’un lounge et d’une terrasse qui s’ouvre sur Central Park, le rooftop du Viceroy Hotel dévoilera bientôt sa nouvelle toilette transparente. Actuellement en travaux, la terrasse devrait être prête d’ici fin mars pour vous accueillir au chaud sous son revêtement d’hiver. Vous découvrirez alors son panorama superbe sur le sud de Central Park, sur le nouveau gratte-ciel One57, l’Essex House et les tours jumelles de Colombus Circle. En attendant, le lounge bordé de vitres reste ouvert – 124 W. 57th St. 29th fl. Sixth Ave. 212-707-8008

Baita by Birreria

Baita by Birreria
Baita by Birreria

Les Alpes italiennes à deux pas du Flatiron Building. Vous ne le savez peut-être pas mais Eataly dissimule au-dessus de son hall de produits italiens un rooftop. D’habitude ouvert en été, l’espace a pour la première fois été aménagé en cocon hivernal. Baita by Birreria dispose ainsi sous son chapiteau vitré et ses guirlandes de lampions de nombreuses tables en bois débordantes le midi comme le soir de fromage à raclette (11$), d’épaules de porc braisées à la bière (26$) et de plateaux de charcuterie (25$). Un jardin d’hiver composé de sapins décorés, de chaises longues, de plaids et de fausse neige invite à la détente dans une atmosphère de montagne. Ceux qui préfèrent l’alcool au fromage se dirigeront vers le bar pour un verre de vin chaud (9$) ou un Berlusconi (le cocktail). Rooftop, 200 5th Ave, New York – (212) 937-8910

The Sheltering sky

Sheltering sky
Sheltering sky

Perché en haut du McCarren Hotel, lui-même implanté au pied de McCarren Park, le Sheltering sky vous offre une expérience aérienne “made in Brooklyn” . Ce rooftop de Williamsburg se pare de fauteuils jaunes, de poufs marins et de plantes vertes pour recréer une atmosphère méditerranéenne sous sa véranda chauffée. Brooklynites et oiseaux nocturnes venus de Manhattan viennent danser le week-end, guidés par un DJ. A travers ses vitres plastifiées, on prend le temps de saluer la skyline de Manhattan et le nord de Brooklyn. Les cocktails intéressants au yuzu ou à la crème de cacao (15$) se sirotent avec des huîtres (46$ la douzaine) ou un plateau de charcuterie (13$). 160 N 12th St, Brooklyn – 718-218-7500

Spyglass Rooftop Bar

Spyglass
Spyglass

Situé au-dessus des cuisines du chef David Burke, Spyglass Rooftop Bar reste ouvert toute l’année pour vous servir ses assiettes raffinées en compagnie de l’Empire State Building. En arrivant au 22ème étage de l’Archer Hotel, vous serez projetés à travers le paysage urbain de Midtown percé par l’imposante façade de l’Empire. Derrière les baies vitrées, dans une atmosphère industrielle chic, vous dégusterez des dumplings au homard (18$), une panna cotta d’avocat (17$), une pizza au saumon et pastrami fumés (19$) ou le burger maison (24$). Le lieu étant étroit et très populaire il est conseillé d’éviter l’happy hour. Archer Hotel – 47 West 38th st 22ème étage – 212-730-0538

The Lodge at Gallow Green

The Lodge at Gallow Green Mckittrick Hotel rooftop New York
The Lodge at Gallow Green

Si The Lodge at Gallow Green se situe bien au sommet du McKittrick Hotel, il ne faut pas s’attendre à retrouver la vue qu’offre ce rooftop en été. Pour l’hiver, l’établissement a recréé sur son toit un vieux chalet de montagne tout de bois vêtu. Chambre, lits superposés, table de travail garnie de plumes et parchemins, peaux de bêtes, larges fauteuils et odeur de vin chaud mêlée au renfermé, le McKittrick ne lésine pas sur les moyens. L’expérience est totale. Venez avec un bon groupe d’amis, vous aurez moins peur de l’obscurité. 542 West 27th st – 212.564.1662

Les classiques

Hotel Chantelle

Hotel Chantelle rooftop
Hotel Chantelle rooftop

Vêtu d’un toit de verre dépliant, le rooftop d’Hotel Chantelle vous accueille en toutes saisons. Dîner à la française à l’ombre d’un lampadaire ou bruncher entre amis dans un décor de terrasse parisienne, c’est l’été à Paris en plein hiver new-yorkais. 92 Ludlow St, New York – (212) 254-9100

Penthouse808 at Ravel Hotel

Penthouse808 at Ravel Hotel
Penthouse808 at Ravel Hotel

Situé à Long Island City, Penthouse808 offre une alternative aux rooftops surpeuplés de Manhattan et une vue sur la ville que ces derniers ne peuvent offrir. 8-08 Queens Plaza South, Long Island City – (718) 289-6118.

Jimmy at The James

Jimmy at The James
Jimmy at The James

Disposant d’un lounge vitré, ce rooftop branché de Soho reste ouvert toute l’année. Djs, cheminée et cocktails vous tiendront chaud dans la boule de verre du Jimmy. Evitez quand même la piscine. 15 Thompson St, New York – 15 Thompson St, New York

Refinery

Refinery Rooftop
Refinery Rooftop

Installé dans une ancienne usine à chapeaux du Garment District, le rooftop du Refinery dispose d’une superbe véranda pour admirer les lumières des gratte-ciel voisins. Entre ses murs de briques on y rencontre en after work les costumes-cravates du quartier venus festoyer sous l’oeil de l’Empire State Building. 63 W 38th St, New York – 63 W 38th St, New York

Upstairs at the Kimberly

Upstairs at the Kimberly
Upstairs at the Kimberly

Doté lui aussi d’une carapace de verre qu’il enfile en hiver, le rooftop du Kimberly Hotel vous offre Midtown et le Chrysler Building toute l’année. De votre fauteuil néo-gothique, vous gouterez au fruit défendu (agrumes, figue fraîche, vodka infusée à l’acaï, miel, rye whisky – 18$) en profitant de l’extérieur tout en étant à l’intérieur. 145 E 50th St New York –  212 702 1600

The Ides at Wythe Hotel

The Ides at Wythe Hotel - Photo by superproducteur

L’incontournable rooftop de Williamsburg se visite également en hiver grâce à son bar intérieur The Ides. La vue sur la skyline de Manhattan est tout aussi magique. 80 Wythe Ave, Brooklyn – (718) 460-8006

The Press Lounge at Ink48 Hotel

Press Lounge at Ink48 Hotel
Press Lounge at Ink48 Hotel

Grâce à ses hautes baies vitrées, le Press Lounge préserve sa vue magique sur les gratte-ciel de Times Square. Ce point de vue unique en fait de Press Lounge un incontournable des rooftops new-yorkais. Ink48 Hotel – 16, 653 11th Ave, New York – (212) 757-2224

PHD Terrace at The Dream Hotel Midtown

Dream Hotel Midtown New York

Ouvert en octobre dernier, le nouveau Dream Hotel situé dans Midtown west dispose d’un joli rooftop en teck aux allures de patio méditerranéen. Son toit vitré amovible permet de profiter de la vue sur le nord de Times Square sans rien ressentir du froid polaire. 210 W 55th St, New York – (212) 247-2000

230Fifth

230Fifth
230Fifth

Ce rooftop touristique qui fournit ses clients en robes de chambre rouges style père Noël pour les « protéger » du froid dispose également depuis l’année dernière d’igloos en plastique à l’intérieur desquels vous pouvez regarder la TV (si la vue sur l’Empire State Building vous ennuie…) en sirotant un mojito à la framboise. 230 5th Ave, New York – (212) 725-4300

Paris-USA: les lignes low-cost de Norwegian lancées le 29 juillet

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C’est désormais confirmé : Norwegian Air va bien lancer des lignes directes low-cost entre Paris et les Etats-Unis, et ce à partir du 29 juillet. La compagnie l’a annoncé dans un communiqué ce 18 février, dans la foulée d’informations parues dans la presse il y a quelques jours.
Norwegian proposera quatre vols hebdomadaires entre Paris CDG et New York JFK (lundi, mercredi, vendredi et dimanche), deux vols entre Paris et Los Angeles (LAX) et un vol par semaine entre Paris et Fort Lauderdale.
Les billets sont en vente dès maintenant, et Norwegian promet des tarifs à partir de 175$ l’aller-simple, taxes incluses (toutefois, pour août et septembre, la plupart des vols sont tarifés autour de 250$ à 300$, soit environ 550$ l’aller-retour). Les vols seront opérés sur des Boeing 787 Dreamliner.
En moins de trois ans, la compagnie d’Oslo a lancé des lignes directes entre les Etats-Unis et Oslo, Londres, Stockholm et Copenhague. Elle a aussi initié, cet hiver, des lignes directes entre trois villes américaines (New York, Boston, Baltimore) et les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique). D’autres ouvertures de lignes sont au programme (notamment entre San Francisco et Londres).
La compagnie, qui s’est énormément développée en Europe au cours des cinq dernières années, a enregistré une croissance de 15% en 2015. Elle a transporté 26 millions de passagers au cours de cette année, soit 7% de plus qu’en 2014.

Anne Roumanoff de passage à San Francisco

Anne Roumanoff sur scène, rien que pour les expatriés de San Francisco : c’est le mardi 23 février au JCC Theater.
La plus rouquine des humoristes françaises y jouera son spectacle « Aimons nous les uns les autres », dans lequel elle promet de rire de tout ce qui ne va pas.
Il y sera question de mariage gay, de phobie administrative, d’une Américaine qui critique le pessimisme français… Ou d’une femme qui commande des accessoires coquins sur internet pour relancer sa vie sexuelle.
On reconnaît Anne Roumanoff à sa voix, et à ses sketches sur la France d’aujourd’hui qui dressent “le tableau d’une époque”.
En 2010, Anne Roumanoff est élue humoriste préférée des Français. Après plus de vingt ans de carrière, elle continue de côtoyer la nouvelle génération dans la série « C’est la crise » sur la chaîne Comédie+ avec entre autres Kev Adams et Berengère Krief
Elle qui, à 22 ans et jeune diplômée de Sciences Po, se produisait sur les scènes des cabarets parisiens, investit désormais la scène américaine – elle était déjà venue en tournée l’année dernière, à New York et à Miami.

"Speed speaking" autour d'un pot: gagnez des places pour Speak Easy

Si vous n’avez respecté aucune de vos résolutions de 2016 pour le moment, on vous en donne une qui sera facile à remplir: aider un(e) Américain(e) à parler français. C’est l’objet de nos Speak Easy, des sessions de “speed speaking” organisées par votre site favori toutes les deux semaines.
Chaque anglophone est associé avec un francophone. Ils parlent sept minutes en français, puis sept minutes en anglais. Et plus si affinités…
Le prochain Speak Easy aura lieu le 29 février chez nos amis de Cercle Rouge. Nous vous proposons de gagner des places pour ce rendez-vous, qui vient avec un verre et des hors-d’oeuvres offerts par le restaurant et plein de personnes sympa. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
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Wingz, le "Uber des trajets d'aéroports", décolle

De l’extérieur, tout va bien pour Wingz. Ce service de voiturage, sorte de Uber mais spécialisé dans les trajets depuis et vers les aéroports, vient de lever 11 millions de dollars.
Fondée en 2011, la start-up de Geoffroy Mathieux, basée à San Francisco, a déjà convaincu 20 000 utilisateurs actifs avec son concept : à la différence de Uber, les voitures Wingz sont réservables à l’avance. Wingz enregistre 16 000 particuliers conducteurs, opérant vers 18 aéroports des Etats-Unis.
Mais la victoire semble encore amère pour Geoffroy Mathieux. « On a reçu tellement de menaces de poursuite, de prison… Les gens étaient passionnés par l’idée de nous faire couler. On a subi beaucoup de stress », lâche Geoff Mathieux. «Je rêve du jour où c’est fini, tout cela: les menaces, le stress.»
Installé depuis qu’il a 12 ans aux Etats-Unis et diplômé d’un MBA, ce Franco-Américain de 48 ans a « beaucoup voyagé, partout dans le monde » pour les entreprises pour lesquelles il travaille successivement – dans le marketing, business development ou management.
L’idée de Wingz germe dans sa tête en 2007. « J’étais à Paris et je devais aller à l’aéroport Charles-de-Gaulle avec ma petite amie. On avait deux bagages et il pleuvait. Je me suis dit : c’est bête qu’on ne puisse pas réserver ou s’incruster dans une voiture » se dit-il alors, en décrivant le «stress» de devoir trouver un taxi dans chaque nouvel aéroport.

Il monte un business plan et trouve des partenaires: un Allemand, Christof Baumbach, et deux Français, Frédéric Gomez et Jérémie Romand. Ce dernier avait lancé en 2005 l’ex site de covoiturage Envoituresimone.com au succès remarqué, et avait alors « des ambitions à l’international ». En 2011, les deux projets fusionnent en Tickengo, qui, faute « d’accès aux capitaux » traverse l’Atlantique et se rebaptise Wingz.
« On est parti de rien, on a tenu deux ans sur les 125 000 dollars de départ (1), on ne se payait pas, se souvient-il dans un soupir. Puis on a levé deux millions de la part de 35 investisseurs. Et cette année, onze millions, grâce à la traction. »
Wingz a bénéficié du fait que des concepts similaires étaient poussés au même moment par Uber et Lyft. « On crée un système démocratique qui offre à tous la possibilité d’avoir un chauffeur privé et l’opportunité à chacun de gagner de l’argent avec sa voiture… Qu’une chose aussi simple et basique que conduire ne soit pas réservée à un monopole artificiel et archaïque, les taxis ».

Les locaux de Wingz, à Dogpatch (San Francisco)
Les locaux de Wingz, à Dogpatch (San Francisco)

Il estime devoir sa survie à «un coup de bol» : le fait de connaître Willie Brown, ex-maire de San Francisco.  «Il a été notre meilleur avocat. Ceux qui nous avaient menacés nous ont donné les premières licences mondiales pour exercer, et on a fait changer la loi», insiste Geoff Mathieux.
Reconnaissant de la force de frappe d’Uber et de Lyft sur le plan législatif, Geoff Mathieux semble n’avoir qu’une bête noire : les taxis. « Je pense que le souhait de 50 millions de Français est plus important que 50 000 taxis. Il faudrait que la France s’ouvre et laisse faire le peuple.»
Wingz n’opère pas encore dans l’Hexagone. «C’est peut-être mieux : Le PDG d’Uber y a été gardé à vue pendant deux jours s’offusque-t-il. Le marché s’y libéralisera d’ici cinq ans, prédit Geoff Mathieux, ironique : «La France a l’habitude de changer lentement.»
(1) apports personnels et familiaux et 100 000$ de Kima Ventures (Xavier Niel)
(2) Le round B était mené par trois gros investissements, de Expedia, Marc Benioff et Altimeter capital.

Drones et Wikileaks au Whitney Museum

Drones, notes de la NSA, interrogatoires, programmes de surveillance : Laura Poitras fait de la guerre contre le terrorisme et des techniques de renseignement moderne des objets de reflexion.
L’artiste américaine, journaliste et réalisatrice de films (on lui doit l’impressionnant documentaire “Citizen Four”, sur Edward Snowden) réalise sa première exposition au Whitney Museum, baptisée Astro Noise.
Une exposition autour de questions politiques majeures (la surveillance, les libertés individuelles, la liberté de la presse, l’ingérence des puissances occidentales), et qui s’interroge sur l’esthétique de ces techniques post-11 Septembre.
Concrètement, on peut y voir des extraits de films, des documents (notes de  services secrets, cartes…), des interviews vidéos, des extraits d’interrogatoires menés sur des personnes soupçonnées d’appartenir à Al-Quaida…
Façon Sophie Calle, Laura Poitras étend aussi le sujet à la surveillance dont elle est elle-même la cible (en 2004, en Irak, elle a tourné une séquence considérée comme polémique par l’armée américaine).
L’expoisition n’est pas grande, mais riche. Au milieu, on vous demande de vous allonger sur un lit pour observer la surveillance d’un drone, dans un faux ciel étoilé. Ou d’observer l’efficacité des caméras thermiques dans le noir.
Divers événements sont organisées en marge de cette exposition : une conférence de Laura Poitras (le 19 février), des conférences autour de la liberté de la presse (du 18 au 20 mars), un mini-festival sur les films documentaires d’Emile de Antonio (du 1er au 3 avril) et une journée de réflexion sur l’exposition avec différents intervenants (le 16 avril).

Un premier programme bilingue ouvre dans le public à Houston

La rentrée 2016-17 sera à marquer d’une pierre blanche à Houston. Pour la première fois dans le système éducatif public, un programme d’immersion bilingue français-anglais verra le jour.

L’école élémentaire Mark White Elementary, qui va ouvrir ses portes en août 2016 (le site est en phase finale de construction), entre Hillcroft et Fondren, proposera deux classes de 25 élèves en Pre-K et en Kindergarten, grâce à l’action du Houston Independent School District (HISD). Objectif: poursuivre le programme avec des ouvertures graduelles de classes dans chaque niveau, jusqu’en 4th grade (CM1). Les formulaires d’inscription sont disponibles.

Pour Lisa Hernandez, directrice de Mark White Elementary School depuis octobre, l’ouverture à la langue française “est un atout unique pour les élèves, notamment dans leur préparation à l’entrée dans le monde du travail plus tard. Nous avons les exemples d’Etats comme l’Oklahoma, l’Utah et la Louisiane, bien sûr du fait de son histoire, qui favorisent et développent l’apprentissage du français comme seconde langue. Les bénéfices sont considérables pour les élèves, et les parents qui soutiennent ces efforts ont répondu de façon extrêmement positive à ce programme.” 

Le français est la deuxième langue apprise dans le monde à l’école, c’est une des langues officielles aux Nations Unies, comme à l’OTAN, parlée par plus de 220 millions de personnes dans 32 pays différents. A l’ère de la connectivité sans frontières, le français reste une langue privilégiée de la communication globale. Et puis Houston est la ville cosmopolite par excellence, d’une diversité de langues formidable, c’est donc une étape naturelle” , poursuit-elle.

Pour préparer cette action, pionnière dans le système public au Texas, HISD a d’ailleurs observé d’autres initiatives similaires, particulièrement en Utah. Avec d’autres personnes de HISD, poursuit Lisa Hernandez, je me suis rendue en Utah récemment dans diverses écoles pour comprendre le processus et comment cela s’était passé, et la semaine prochaine nous allons à Brooklyn et Manhattan, dans ce but également.” 

Les programmes en place rencontrent un vif succès, “et bien sûr nous voulons adopter le modèle, avec des ajustements. De tels programmes linguistiques ont déjà été développés par HISD pour d’autres langues tels que le mandarin ou l’arabe. Cependant, avec le français et autant de pays francophones, l’ouverture est plus marquée.” 

HISD et l’école Mark White ont  travaillé, tout au long de l’année dernière, en partenariat avec le Consulat français et EFGH pour développer ce programme d’immersion, notamment pour identifier les ressources nécessaires, les modèles d’apprentissage, les méthodes et le recrutement du personnel enseignant.

A l'ISTP, bilinguisme et technologie s'unissent

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(Article partenaire) A l’Ecole Internationale de la Péninsule (ISTP), langues et technologies font bon ménage.
Cette école de Palo Alto, fondée en 1979 comme simple établissement d’immersion bilingue (français-anglais) par Charlotte de Géry et un petit groupe de parents motivés, est aujourd’hui une école internationale de Nursery-8th Grade où se cotoient “plus de quarante langues” selon son directeur Philippe Dietz. Les parents curieux pourront découvrir l’école à l’occasion d’une réception informelle le samedi 27 février avec enseignants et anciens élèves.
L’ISTP a la caractéristique unique d’offrir deux programmes bilingues: franco-américain et sino-américain. Ici, le bilinguisme permet aux élèves de poursuivre et de réussir leurs études dans l’établissement ou l’université de leur choix. Outre les langues, l’école fait la part belle aux nouvelles technologies, en mettant en place des activités innovantes impliquant l’informatique, la programmation et la robotique. Ces activités sont réalisées dans un « Maker Space » créé pour favoriser la créativité des élèves. “On allie les valeurs traditionnelles à l’innovation” , résume Philippe Dietz.

Selon le directeur, arrivé au sein de l’établissement en 1996, les Français représentent un tiers des effectifs actuels, le reste venant des Etats-Unis et du reste du monde. Les programmes sino-américain et franco-américain sont indépendants pendant l’élémentaire, mais partagent certaines activités (voyages scolaires, projets pédagogiques…). Les élèves sont rassemblés quand ils entrent au collège.
Dans la salle de classe, le programme mêle le moderne et le traditionnel. “On ne transige pas sur l’écriture ou la lecture” insiste Philippe Dietz. Dans le même temps, au cours de leur scolarité, les élèves de l’ISTP apprendront à monter et démonter un ordinateur, utiliseront des iPad dès l’élémentaire, suivront des cours de programmation et de robotique… Les élèves ont ainsi transformé la salle de réception de la soirée des arts de l’établissement en fonds marin, avec des méduses et des poissons virtuels. Dans le “Maker Space” de l’école, certains ont même réalisé une maison connectée et un totem indien interactif en lien avec leur cours d’histoire. “La technologie est mise au même rang que le cahier” , glisse Philippe Dietz.

 
L’ISTP a placé ses élèves dans les high school les plus prestigieux de la région, dont le Lycée français de San Francisco et la French-American International School notamment. On trouve aussi des anciens de l’ISTP à Columbia University, NYU, Harvard, McGill, Cambridge et Sciences po. “La plupart de nos élèves resteront aux Etats-Unis après leurs études. Nous voulons les préparer à un monde en mutation en leur donnant différentes perspectives
Pour en savoir plus:
Le site de l’Ecole internationale de la Péninsule (ISTP)
Inscriptions à la réception du samedi 27 février (9:00- 10:30am) ici
Cowper Campus
3233 Cowper Street
Palo Alto, CA 94306
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

A Brooklyn, deux Français lancent une plateforme pour booker un DJ

Ils sont ambitieux, mélomanes et “DJ du dimanche”.
Amaury Meunier et Alexandre Seillière, 29 et 26 ans, ont trouvé un moyen d’allier “business et fun”. L’année dernière, ces deux Francais de Brooklyn ont lancé Gigwax, une plateforme permettant de réserver en ligne des DJ.
Puisque rien ne vaut une formule un peu téléphonée pour faire comprendre un concept, Gigwax se définit comme le “Airbnb du DJ booking”. Ou comment trouver, à un même endroit, un catalogue de DJ indépendants, les réserver et payer leurs prestations en ligne. A la manière d’Airbnb, les DJ peuvent mettre des extraits de leur morceaux, décrire leur style, tandis que l’on peut lire leurs reviews. Gigwax prélève une commission sur la transaction.
“On a eu l’idée car en tant que DJ occasionnels, on avait toujours du mal à trouver des gigs, alors qu’il y a une vraie demande. Et une fois sur deux, il était difficile de se faire payer. Au moment de la fermeture, la serveuse te demande de repasser la semaine d’après, et finalement tu finis par laisser tomber”, témoigne Alexandre Seillière, que l’on rencontre dans les bureaux flambant neufs du WeWork de Williamsburg, où Gigwax s’est installé.
Ce Parisien d’origine, qui a quitté la France après son bac pour étudier à Washington, a déjà roulé sa bosse dans le monde des marketplaces : à Georgetown, il avait créé un site de revente d’objets entre étudiants.
Gigwax connait déjà un petit succès : 1500 DJ y ont créé leur page – environ les deux-tiers sont basés dans la région de New York. “On a aussi deux DJ très connus, Seth Troxler et Guy Gerber, qui nous conseillent, et qui sont un peu nos mégaphones”, affirme Alexandre Seillière. Les organisateurs d’événements (un peu moins de 200 pour le moment) sont venus par le bouche-à-oreille, le réseau des Francais de New York, le clan WeWork…
Comme pour beaucoup de marketplaces de ce type, l’un des défis de Gigwax sera de ne pas se faire court-circuiter par les organisateurs d’événements et les DJ – ce qui réduirait leur site à un simple catalogue.
“Mais on est confiant là-dessus, car le fait de payer en ligne via Gigwax est plus sécurisant des deux côtés. Pour le moment, tous les DJ ont joué le jeux. Il y a juste une fois où on a dû mettre un warning”, reconnait Amaury Meunier.
Un autre de leurs défis sera d’élargir leur base de personnes qui cherchent un DJ : au delà des patrons de bars, des professionnels de l’événementiel et des personnes qui organisent leurs mariages, Gigwax aimerait banaliser le recours à un DJ chez des particuliers – pour n’importe quelle fête ou événement, à la maison ou dans une salle.
“Souvent, on a l’impression que booker un DJ va coûter cher, que c’est compliqué, que le DJ va faire sa diva, qu’il va ramener des tonnes de trucs encombrants… Alors que pas du tout ! Il y a des formules simples, pas chères, avec peu de matériel. Et franchement, un DJ, c’est un élément hyper important pour réussir une soirée; ça créé un “cool factor”, c’est une performance”, poursuit Amaury Meunier, lui aussi Parisien, diplômé de Dauphine, et qui est arrivé à New York en 2009. Jusqu’à l’année dernière, ce passionné de musique travaillait chez Bandsintown.
Si Gigwax a été lancé avec un première levée de fonds estampillée “friends and family”, les fondateurs cherchent désormais à trouver des investisseurs solides, pour passer à l’étape d’après. En attendant, Amaury Meunier et Alexandre Seillière planchent sur quelques projets pour se faire connaitre, comme l’organisation d’un concours de DJ au festival Lollapalooza, à Chicago, et des événements à National Sawdust, une nouvelle salle de Williamsburg.
Amaury Meunier de son côté, continue à ses heures perdues de mixer, sous le nom de DJ Momus –  dans la mythologie grecque, un dieu “de la raillerie, des poètes et des écrivains”, nous dit-il, pas peu fier de son pseudo. Si vous voulez le booker pour votre soirée d’anniversaire, il a cinq étoiles sur cinq sur son profil Gigwax.

Immobilier: ça bouge dans le Westchester

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(Article partenaire) Après une bonne performance en 2015, le marché du résidentiel au nord de New York se tourne vers l’avenir.

Le 4eme trimestre de 2015 a été marqué par le plus haut niveau de ventes en dix ans dans les comtés du Westchester, Putnam et Dutchess. En 2016, les achats de primo-acheteurs devraient continuer. Alors que les maisons au prix d’entrée se vendent vite, leurs propriétaires se sentent plus motivés à acheter à des prix supérieurs.

Néanmoins, les vendeurs de biens de luxe vont devoir faire en sorte de se distinguer dans un champ de plus en plus concurrentiel. Les inventaires sont en hausse de 30% dans les tranches de prix les plus élevées du marché. Pour réaliser la vente, il faudra qu’ils s’assurent que leur produit ait le meilleur rapport qualité/prix.

Pour le disctrict scolaire de Mamaroneck en particulier, 267 maisons ont été vendues en 2015, un peu moins qu’en 2014 (288 maisons, soit le plus haut niveau en dix ans). Le prix de vente moyen dans le district a augmenté de 10% à 1.461.378 dollars et le prix de vente médian a cru de 21,4% à 1.250.000 dollars. Le nombre de maisons mises sur le marché et sous contrat à la fin de l’année a augmenté respectivement de 24 et 38%, signe annonciateur d’un marché robuste pour 2016.

Houlihan Lawrence demeure le leader dans le district scolaire de Mamaroneck, avec 54% de part de marché en 2015, vendant plus de maisons que ses dix concurrents réunis. Le marché de l’immobilier de luxe n’a pas echappé à la règle: Houlihan Lawrence a vendu près de 60% de toutes les maisons à plus de 2 millions de dollars. Ces chiffres impressionnants reflètent la demande forte pour ce voisinage où l’agente immobilière France Tucker a vécu toute sa vie adulte (elle est née à Toulon). Elle y a élevé quatre enfants avec son mari John. Ils furent l’une des familles fondatrices de la célèbre French American School of New York (FASNY), située à Larchmont. France et son mari sont membres depuis longtemps du Larchmont Yacht Club et de Westchester Accueil.

Depuis plus de 25 ans, France a travaillé pour le bureau Houlihan Lawrence à Larchmont, partageant son expertise dans l’immobilier avec de nombreux clients satisfaits, de Manhattan à Hong Kong. Son succès vient de son amour pour son travail, son attention aux besoins des clients, son enthousiasme et son efficacité. Sa clientèle comprend aussi bien des primo-acheteurs que des investisseurs immobiliers.

France se sent chez elle aussi bien dans les communautés d’expatriés ou de résidents de long-terme. Bilingue, biculturelle, elle est connue à l’international pour ses qualités. Tous ses clients se sentent à l’aise quand ils travaillent avec elle et qu’elle les guide dans le labyrinthe immobilier américain, difficile à comprendre quelle que soit la langue.

Contacter France Tucker ici

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Valérie Thomas-Collignon, une chercheuse pour diriger EFGH

Valérie Thomas-Collignon rêvait d’être vétérinaire. Résultat: elle se retrouve directrice d’une association de promotion de l’enseignement français-anglais à Houston.
Elle vient de prendre la direction exécutive d’EFGH (Education française Greater Houston), gestionnaire de programmes after-school bilingues avec 180 inscrits, des francophones mais aussi des non-francophones du PreK au 12th Grade. Un tournant pour cette chercheuse en écologie microbienne arrivée à Houston en 2006. “Ma mère était italienne et mon père français. Le bilinguisme est très important pour moi, explique cette maman de deux garçons.  Je suis peut-être sentimentale mais ça me ferait de la peine que mes enfants ne parlent pas français.
Chercheuse en France puis en Angleterre, Mme Thomas-Collignon a passé trois ans à Austin, enseignant à UC Austin, avant d’arriver à Houston, où elle a donné des cours de biologie-chimie à Rice University. Elle se lance également dans le théâtre avec la compagnie francophone Et Voilà Théâtre, dont elle assurera la présidence jusqu’au mois d’avril.
Elle rejoint en EFGH une association en plein essor, qui profite de la demande accrue des parents pour l’éducation bilingue, comme l’atteste le lancement à la rentrée 2016-2017 d’un programme bilingue à la Mark White Elementary School. “Un de mes fils a fait une année à EFGH. J’ai vu la qualité du travail réalisé. Cela a été une des motivations pour prendre ce poste. Dans le même temps, mon travail dans la recherche devenait difficile faute de financements. Je ne m’imaginais pas rester à la maison. J’ai envie de créer des choses. 
EFGH propose des cours de FLE (français langue étrangère) et de FLAM (français langue maternelle). Dix sept enseignants travaillent au sein de l’association, avec neuf assistants et une dizaine de remplaçants. Les classes ont lieu le samedi matin à Memorial Elementary School sur Arnot Street.
Il est encore trop tôt pour dire quels seront les projets de la nouvelle directrice, qui travaillera de concert avec la présidente Martina Nerrant et la vice-présidente Joëlle Ciesielski. “Ils attendent de moi que j’apporte un regard neuf.
 
 

Norwegian veut lancer des lignes low-cost entre Paris et les Etats-Unis

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De nouvelles lignes directes low-cost entre Paris et les Etats-Unis ? Voilà de quoi réjouir bon nombre d’expats à l’affût des meilleurs tarifs pour leurs vacances en France.
Selon les informations de La Tribune, la compagnie Norwegian travaille au lancement, cet été, d’une ligne directe entre Paris et Los Angeles. “Même si sa demande de créneaux horaires de décollage et d’atterrissage (slots) pour assurer six vols hebdomadaires entre Orly et Los Angeles n’a pu être satisfaite fin janvier, la compagnie n’a pas laissé tomber. Au contraire. Car, à défaut de nouveaux créneaux à Orly (…), Norwegian a en obtenu [d’autres] au départ de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle pour la prochaine saison été qui débute fin mars.”
Des créneaux qu’elle pourrait utiliser pour une future ligne vers Los Angeles, selon le journal, qui précise toutefois que la décision n’a pas encore été tranchée par Bjorn Kjos, le patron de Norwegian.
En outre, selon La Tribune, Norwegian “ne va se contenter d’ouvrir une ligne vers Los Angeles”, mais entend en ouvrir deux autres, “vers New York (JFK) et Fort Lauderdale en Floride”.
L’information n’a pas été confirmée par Norwegian. Mais un porte-parole de la compagnie a affirmé à La Tribune que Norwegian avait “30 B787 en commande” et qu’elle regardait “toutes les opportunités d’ouvrir de nouvelles routes”.
La compagnie d’Oslo, qui s’est énormément développée en Europe au cours des cinq dernières années, continue son expansion. En 2015, son chiffre d’affaires était en croissance de 15%. Elle a transporté 26 millions de passagers en 2015, soit 7% de plus que l’année précédente.
Depuis deux ans, Norwegian a entamé une stratégie de conquête des Etats-Unis. Elle a ouvert des lignes directes entre les Etats-Unis (New York, Los Angeles, Fort Lauderdale, Boston) et l’Europe (Londres, Copenhague, Stockholm). Les tarifs sont intéressants, avec des vols aller-retour entre New York et Gatwick à 500$ environ.
En décembre 2015, Norwegian a également lancé des lignes directes entre les Etats-Unis (New York, Baltimore et Boston) et les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique).