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"Tartuffe" vient prêcher à San Francisco

Si vous ne l’avez pas vu, c’est l’occasion de découvrir un classique du théâtre français.
« Le Tartuffe », pièce écrite par Molière, sera présentée par le Generation Theater de San Francisco, du jeudi 3 mars au dimanche 13 mars au Fort Mason Center.
Présenté pour la première fois en 1664, « Tartuffe, ou l’Imposteur » montre les singeries du personnage titre, un escroc bigot qui s’immisce dans une famille aisée. Certains membres de cette famille l’admirent et lui font confiance, pendant que d’autres tentent de mettre en lumière ses intentions peu honorables. La pièce promet des quiproquos hilarants dont seul Molière a le secret.
La représentation se fera en anglais, grâce à une nouvelle traduction de David R. David Valayre, le metteur en scène.
L’histoire a été transposée dans l’Amérique des années 50. Pas de costumes d’époque et de perruques donc, mais des blousons noirs et des cheveux pleins de gel coiffant.

A Cambridge, le rendez-vous franco-américain des biotech

Le “Life Sciences Panorama”, grand rendez-vous annuel franco-américain des biotech et des sciences de la vie, tiendra son édition 2016 le 15 mars au Sanofi Genzyme Center de Cambridge, à côté de Boston.
Objectif: faire le point sur les défis et opportunités en Nouvelle-Angleterre pour l’année 2016, dans le sillage d’une année 2015 marquée par une forte croissance.
L’événement, monté par la Chambre de commerce franco-américaine de la Nouvelle-Angleterre (FACCNE) en partenariat avec Genzyme et le French American Biotech Springboard, abordera la question de l’innovation dans le secteur des sciences de la vie et son accessibilité pour “les personnes qui en ont le plus besoin” ainsi que la problématique du financement. Les intervenants sont des experts, des entreprises et des associations françaises et américaines. Plusieurs acteurs spécialisés dans les maladies rares (Biogen, Alexion, Sanofi Genzyme) seront présents notamment.
Programme complet (en anglais):
6:00 – 6:10pm:  Welcome & Introductions.
Philippe Sauvage, CFO Genzyme / Sanofi Genzyme
Patrick Bian, FACCNE President
6:10- 6:15:  Meeting Organisation & Format
Laure Berliner, FABS and Gigi Shafai, FABS
6:15 – 6:45:      Expert Overview of 2015 Headlines & 2016 Perspectives in NE Life Sciences.
Presented by: Don Seiffert, BioFlash Editor, Boston Business Journal.
Moderator: Shahin Gharakhanian, MD, Annual Panorama Program Committee Leader, FABS.
6:45 -7:15:   PANEL ONE
Bringing Life Sciences Innovation to Those Who Need It Most
Panelists: 
    Geraldine Carroll, Director, Patient Advocacy Relations, BIOGEN
    Penney Cowan, Executive Director, American Chronic Pain Association
    Steve Smith, Founder, PatientValueCrunch LLC
Moderator: Amanda Seeff-Charny, Patient Advocacy & Professional Relations, New York Metro
7:15 – 7:45:   PANEL TWO
Financing Innovation & Investment Trends Circa 2016 
Panelists: 
    Mark Day, PhD, Alexion
    Sam Murphy, PhD IMS Health Capital
    Imran Nasrullah, Boehringer Ingelheim
    Jean-Luc Bodmer, Genocea
Moderator: James Shanahan, FABS & VP Business DevelopmentSynDevRx Inc.
7:45 – 8:10:   Special Keynote Lecture
Healthcare Innovation- what it means and the CRISPR-Cas Technology
Sandra Glucksmann, COO EDITAS Medecine
8:15 – 9:00:  Meeting Conclusion & Thanks
Ludivine Wolczik, FACCNE, Executive Director
 
 

5 bonnes adresses sur Franklin Avenue, cantine de Crown Heights

On s’excuse d’avance auprès des locaux. French Morning va révéler quelques bons plans sur cette artère moins connue que Bedford Avenue ou Smith Street, mais qui mérite sa place parmi les “restaurant rows” (rangées de restaurants) de Brooklyn. Tour d’horizon.
5. Un diner à Aita Trattoria
aita
Un restaurant au décor soigné où l’on se targue de faire de bons plats italiens authentiques. Ouvert en 2012, ce restaurant attire les bobos du coin par son décor cosy, ses tagliatelles et antipasti savoureux. On vote aussi pour les cavatelli, des pâtes aux allures de hot dogs miniatures. Les pâtes sont faites sur place et ça se sent. Comptez entre 16 et 20 dollars le plat de pâtes. 798A Franklin Ave. Site
4. Un déj à Mayfield
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Ambiance retro, mur de brique, ampoules au filament apparent… Mayfield est un restaurant typiquement américain, dans le style et le menu. Nous vous le recommandons pour le déjeuner, plutôt que le brunch où il faut souvent attendre pour s’assoir et parler (très) fort pour être entendu. A midi, laissez vous tenter par la formule spéciale et sa sélection de sandwiches copieux servis avec un verre de vin ou de bière. 
3. Little Zelda
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Quand vous rentrez ici, vous avez l’impression de pénétrer dans une maison miniature. Ce n’est pas qu’une impression. Little Zelda est vraiment minuscule, de l’unique banquette qui court le long du mur au comptoir en passant par les tables et les toilettes. Les pâtisseries sont classiques. Parfait pour un café (petit) ou un chocolat chaud avec un croissant ou un brownie. Il y aussi quelques chaises dehors. 728 Franklin Ave. Site
2. Boire un pot et danser à Franklin Park
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C’est le biergarten du coin. Ici, on vient pour boire une bonne bière et pour danser. L’espace a quelques tables en extérieur, et deux bars couverts pour les saisons plus fraiches. Franklin Park est parfait pour les groupes. Ouvert jusqu’à 4am. 618 Saint John’s Place. Site
1. Un brunch à Chavela’s
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On vous prévient: pour bruncher à Chavela’s, il faut parfois être patient. Car si ce restaurant mexicain est notre petit favori, tout le quartier pense comme nous. Mais ici, les patrons ne vous font pas attendre dehors dans le froid. Lors de notre visite, nous avons été redirigé vers la salle voisine où nous pouvions prendre du café ou du thé gratuitement en attendant d’être placé. Une fois à votre table, attendez-vous à être très près de vos voisins. Qu’importe, le menu vaut le détour: les huevos rancheros sont divins, tout comme les divorciados et l’omelette Chavela’s. Leur michelada, boisson typiquement mexicaine, est également excellente. On aime aussi la déco: les lustres qui pendent au-dessus du bar et le carrelage multicolore sur le comptoir qui évoque les couleurs du Mexique. 736 Franklin Ave. Site
A faire aussi dans le coin:

  • Breukelen Coffee House: un café de Franklin Avenue connu pour son café et ses patisseries.
  • Brooklyn Museum: le grand musée de Brooklyn, vitrine des arts minoritaires ou alternatifs.
  • A quelques blocks de là vers l’ouest se trouve Prospect Park, le Central Park de Brooklyn
  • Brooklyn Children’s Museum: un musée dédié aux enfants, petits et grands. Une nouvelle exposition “Our City, qui vise à inciter les enfants à réfléchir à ce qui fait un quartier, ouvre le 10 mars.

FrenchFounders organise un diner "secteur du luxe" à Miami

FrenchFounders, un réseau qui réunit des patrons et cadres français aux Etats-Unis, organise pour la première fois à Miami un diner dédié aux professionnels du secteur du luxe, lundi 14 mars.
La soirée réunira une trentaine de participants, autour d’un speaker spécialiste du sujet. En l’occurrence, Jean-Christophe Hermann, vice-président chez Valtech, un cabinet de conseil spécialisé dans les technologies, notamment appliquées au secteur du luxe.
Le diner est ouvert à tous les cadres et patrons qui travaillent dans ce secteur – il est cependant nécessaire d’en faire la demande par e-mail à FrenchFounders.
FrenchFounders souhaite par la suite monter d’autres diners de ce types, afin qu’ils deviennent un rendez-vous régulier pour les acteurs du luxe à Miami.

Où prendre des cours d'anglais à Los Angeles ?

Votre anglais n’est pas au top ? Ne paniquez pas, French Morning vous livre les lieux où l’on peut perfectionner votre “english” à Los Angeles. Cours ponctuels, cours au semestre, cours à la semaine, dans une église, une fac ou une bibliothèque : vous aurez l’embarras du choix.
1- Sur les bancs des facs
La vie étudiante vous manque ? Regardez du côté des cursus ESL (English as a Second Language) proposés au semestre dans les universités de la ville, comme le Pasadena City College, ou le Santa Monica College. Vous pouvez vous inscrire aux sessions de printemps, dès à présent. Et bonne nouvelle, les classes “Noncredit ESLN” (qui n’octroient pas de crédits universitaires, donc) sont gratuites.
Autre bon plan : il n’y a pas de frais d’inscriptions pour intégrer une “adult school“, comme Evans Community Adult School (Angelino Heights) ou Belmont Community Adult School (Koreatown). Un test écrit et de compréhension vous est distribué au préalable, afin d’évaluer votre niveau. Vous pouvez alors prendre deux heures de cours par jour, ou plus selon vos besoins.
2- Avec d’autres Français à l’Alliance Francaise
C’est une nouveauté 2016. L’Alliance Française de Los Angeles dispense des classes de conversation anglaise en petit comité, les mercredis et samedis après-midi. Avec un enseignement personnalisé, la Toulousaine Lucie Judkins vous donnera les billes pour vous sentir plus à l’aise dans vos discussions.
Vocabulaire sur des thèmes variés, prononciation, compréhension et points de grammaire essentiels seront décortiqués. A raison de deux heures par semaine, durant deux mois, ce programme vous reviendra à 350 dollars. L’AF propose également des classes privées.
3- Dans une église
Concept pour le moins détonnant, l’église se transforme en école de langue. Des missionnaires enseignent l’anglais au sein de différents lieux de la ville, au travers de l’association Los Angeles English. Confiance en soi, culture américaine et conversation sont au programme de cette église de missionnaires. Même si les cours sont gratuits, athées s’abstenir !
4- En parlant avec des Américains francophiles ou francophones
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Faisons un peu d’auto-promo : pour améliorer votre anglais et rencontrer des Américains, optez pour Speak Easy, les soirées organisées à New York et L.A par French Morning. Le concept est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié de langue anglaise.
Le format est celui du “speed dating”: sept minutes de conversation en anglais, et les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Le concept est déjà bien rodé à New York. La première soirée de ce type à L.A a eu lieu le 21 janvier, et a conquis les participants. Prix: de 15 à 25 dollars la soirée (apéritif compris).
5- De manière intensive, dans une école de langues
Si quelques heures par semaine ne vous suffisent pas, et que vous voulez prendre le taureau par les cornes, il faudra vous orienter vers une école de langue. On peut citer par exemple l’English Language Center (Westwood), qui propose des forfaits personnalisables de 10 à 30 leçons hebdomadaires, et de 200 à 1200 dollars par semaine. Cette école prépare également aux concours et examens, et peut délivrer un visa F1 (à partir de 24 leçons par semaine).
Autre institution qui a fait ses preuves, le Kaplan, à Westwood. Les prix pour les cours généraux varient de 395 à 430 dollars par semaine (suivant la durée de votre inscription). Un test en ligne vous permet de tester votre niveau.
6- Pour pas cher, dans une bibliothèque
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Dans les bibliothèques publiques de Los Angeles, on ne doit pas toujours être silencieux. Les départements “adult literacy” proposent des ateliers pour pratiquer l’anglais, que ce soit par la grammaire, la conversation, les connaissances en histoire, géographie, science, l’écriture ou encore la prononciation.
Libres d’accès, ces classes sont dispensées gratuitement aux étrangers. La Central library de Downtown offre, en plus de cela, des heures de tutorat (inscription requise).

Duchamp et sa Joconde moustachue à Pasadena

On peut être fils de notaire et devenir un des plus grands artistes du 20ème siècle. C’est le cas de Marcel Duchamp, né en Normandie en 1887 et mort à Neuilly-sur-Seine en 1963.
Entre ces deux dates, l’homme aux talents multiples (brillant mathématicien, joueur d’échec) a réussi à influencer plusieurs générations d’artistes, notamment ceux à l’origine du Pop Art.
L’exposition « Duchamp to Pop », qui débute le 4 mars au Norton Simon Museum, propose de mettre en lumière la réappropriation du travail de Duchamp par les grands noms du Pop Art, nés un demi-siècle après lui.
C’est ainsi que l’on verra côte-à-côte le fameux portrait de la Joconde avec une moustache signé Marcel Duchamp, et celui de Jackie Kennedy aux funérailles de son mari réalisé par Andy Warhol.
Le Norton Simon Museum de Pasadena expose 13 pièces de Duchamp extraites principalement d’une rétrospective de l’artiste réalisée par ce même musée en 1963, et 27 oeuvres supplémentaires issues du Pop Art.
Le musée prévoir également de projeter le film documentaire « Jeu d’échecs » de Jean-Marie Drot (vendredi 4 mars), dans lequel Marcel Duchamp parle de sa vie, son art, et son choix d’aller vivre aux Etats-Unis en 1915.

Films on the Beach 2016: le programme

Du Godard, Truffaut et du Tati: le festival 2016 du Films on the Beach fait son retour du jeudi 3 mars au jeudi 12 mai pour le plus grand plaisir des cinéphiles francophiles. Et ce qu’on aime encore plus: l’entrée est gratuite.
Au programme: deux films par mois, avec une projection spéciale de “Paris nous appartient” de Jacques Rivette à la Miami Beach Cinematheque le 7 avril. “Boudu sauvé des eaux”, le grand classique de Jean Renoir, fera l’ouverture du rendez-vous à Miami Beach Soundscape. Cette année, le thème du festival organisé par les Services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, est “la ville de Paris”. On ne sera donc pas surpris de retrouver “Zazie dans le métro” ou “Playtime” de Jacques Tati. Les films sont sous-titrés en anglais.
Programme complet:
3 mars
Boudu Sauvé Des Eaux / Boudu Saved from Drowning
directed by Jean Renoir 1932
15 mars
Du Rififfi chez les hommes / Rififfi

directed by Jules Dassin 1955
5 avril
A bout de souffle / Breathless
directed by Jean-Luc Godard 1960
7 avril
special screening at the Miami Beach Cinematheque
Paris nous appartient / Paris Belongs to Us
directed by Jacques Rivette 1961

19 avril
Zazie dans le métro
direcred by Louis Malle 1960
3 mai
Playtime
directed by Jacques Tati 1967
12 mai
Domicile conjugal / Bed and Board
directed by Francois Truffaut 1970

Florilège de courts-métrages féminins au Lycée français de L.A

Pour une fois, ce ne seront pas les actrices, mais les réalisatrices qui seront sous les feux de la rampe.
Pour célébrer la journée de la femme, le 8 mars prochain, l’association Eroïn organise la soirée Women Directors Short Films au Théâtre Raymond Kabbaz du Lycée Français de Los Angeles.
Elle mettra à l’honneur six réalisatrices à travers leurs courts-métrages (en VF, sous-titrés en anglais). Le programme sera entrecoupé par une entracte gourmande, avec des dégustations de vins et de fromages.
C’est la première fois que le théâtre est partenaire de l’association fondée par Audrey Clinet, Eroïn. Créée en 2014, elle a pour objectif de promouvoir et valoriser le travail des créatrices dans l’industrie du cinéma. Car même si leur nombre augmente, leur présence dans les festivals reste minoritaire.
Cette soirée sera l’occasion de poser des questions aux réalisatrices présentes. Le public pourra également découvrir l’exposition “Projet de femme remarquable”, réalisée par l’artiste peintre française Armelle Falliex. Cette série de toiles met en valeur des femmes qui, dans le passé, ont défendu leurs conditions et se sont battues pour obtenir des droits.
Au programme:
Les Murmures, Sarah Heitz de Chabaneix – 2015 – 8 minutes
Grand Jury Short Film Award, Skyway Film Festival (2015)
La plage, Keren Ben Rafael– 2015 – 19 minute
Prix France Télévisions and Prix UniFrance Festival Tous Courts of Aix-en-Provence en 2015
J’aurais pas dû mettre mes clarks“, Marie Caldera- 2014 – 15 minutes
Prix du Public, Champs Elysées Film Festival (2015)
Sélectionné au Colcoa Film Festival de Los Angeles. 
Bal de famille, Stella Di Tocco – 2015 – 24 minutes
Prix du jury Région Basse-Normandie, Festival Off-Courts de Trouville 2015
Dog Sitting
, Sara Verhagen – 2011 – 8 minutes.
Sélectionné au festival de Palm Springs, 2011. Primé au festival de l’Alpe d’Huez.
C’est du caviar, Sarah Lelouch – 2015 – 23 minutes
Sélectionné au festival de l’Alpe d’Huez, 2016

EFGH fait ses portes-ouvertes à Houston le samedi 12 mars

L’association d’enseignement français-anglais de Houston EFGH (Education française Greater Houston) organise des portes-ouvertes le samedi 12 mars à la Memorial Elementary School.
De 10 am à midi, les parents intéressés pourront rencontrer l’équipe de l’association pour s’informer sur les programmes offerts par EFGH du Pre-K au 12th Grade. Les parents auront la possibilité d’acheter des livres pour enfants en français à partir d’un dollar.
Entrée libre et gratuite. Ces portes-ouvertes se déroulent dans le cadre du mois de la francophonie.

« The Sorcerers » fait sa première à New York

La pièce de théâtre “The Sorcerers” du scénariste belge, Serge Goriely, sera jouée à partir du jeudi 3 au dimanche 20 mars au Theater for the New City.
Le spectacle s’articule autour du thème de la xénophobie et des difficultés que certains couples mixtes doivent affronter.
Luc, un jeune photo-journaliste, rencontre Paula lors de l’une de ses missions en Afrique et tombe amoureux. Il décide de la ramener avec lui, à Bruxelles, et de l’épouser. En Belgique, la jeune femme va devoir affronter les préjugés et les attaques de sa belle famille et de la société.

Qu'est-ce que je risque à ne pas payer mes impôts aux USA ?

La saison des déclarations d’impôts est ouverte. On sait que cette activité est parfois synonyme de prise de tête et de calculs interminables. Mais le fisc américain n’aura aucun état d’âme si vous êtes en retard ou que vous décidez d’essayer de passer entre les mailles du filet. Comme le souligne Emmanuel Jaegle, responsable du cabinet de comptabilité Jade Associates, les services fiscaux américains sont « une machine très lente qui prend du temps pour vous retrouver et vous faire payer. Vous la voyez arriver de loin, elle ne vous écrase pas tout de suite, et si vous restez devant elle, cette machine va vous aplatir et vous déposséder. Et ça peut faire très mal quand ça vous passe dessus ».
Dois-je payer ?
« Que vous soyez citoyen américain, que vous possédez une carte verte ou que vous avez tout simplement vécu aux États-Unis plus de 183 jours durant les trois dernières années, vous êtes soumis à l’IRS, même si vous êtes déjà imposés en dehors des États-Unis », explique Patrick Bourbon, conseiller consulaire à Chicago et conseiller en gestion de patrimoine.
Il conseille aussi de déclarer vos revenus à l’IRS même si vous travaillez illégalement aux États-Unis. « L’IRS est beaucoup plus méchante que l’immigration et les deux agences ne communiquent pas spécialement entre elles », précise-t-il.
Que déclarer ?
Parmi les choses auxquelles les expatriés doivent penser : déclarer les revenus perçus en dehors des États-Unis ainsi que vos comptes à l’étranger.
En effet, si vous possédez des comptes hors des États-Unis (ou des mandats/procurations) aux valeurs totales supérieures à 10.000 $, vous devez les déclarer à l’IRS en précisant le nom et l’adresse de la banque, le numéro de compte et la valeur créditrice pour chacun des comptes : c’est le « Foreign Bank Account Reporting (FBAR) ». En outre, en vertu de la loi FATCA, mise en application en France en juillet 2014, votre établissement bancaire est, en outre, tenu de transmettre vos informations au fisc américain quand le solde de votre compte est supérieur à 50.000 dollars.
« Si vous oubliez de déclarer vos comptes en France, vous risquez très gros. Les pénalités en cas d’infraction sont extrêmement lourdes. Elles s’élèvent à 10.000 $ par an et par compte non déclaré. Ces pénalités sont non négociables et l’IRS peut vous prendre jusqu’à 50 % du plus haut montant de ces comptes lors des six dernières années », poursuit Patrick Bourbon.
Et si je suis en retard ?
La date butoir pour faire votre déclaration est le 18 avril. Selon Emmanuel Jaegle, de Jade Associates, vous risquez deux sortes de sanctions en cas de dépassement. « D’abord, les pénalités pour “late filing” seront appliquées dans le cas où vous avez rendu vos déclarations en retard. Vous devrez payer 5 % du montant de vos taxes par mois de retard, avec un plafond placé à 25 %. Ensuite, il y a les pénalités pour “late payment”. Si vous payez vos impôts en retard, vous serez pénalisés de 0,5 % par mois de retard. Ce pourcentage n’excédera pas 25 % du montant des taxes impayées. En plus de ces pénalités, il faut ajouter les intérêts dont les taux varient entre les États. Pour faire plus simple, en additionnant les pénalités et les intérêts, si vous recevez un redressement fiscal au bout d’un an de retard, il faudra payer une pénalité équivalente à 30 % de la somme, 50 % au bout de deux ans et 100 % au bout de trois. »
« Si les retards deviennent trop importants, l’IRS peut saisir sur le salaire, sur les comptes ou sur les biens », précise l’expert. Si vous n’avez pas les moyens de payer en une seule fois, il est possible d’étaler vos remboursements.
En général, les services fiscaux attendent un an avant de vous envoyer une piqûre de rappel. Mais il n’y a pas de délai de prescription. L’IRS peut très bien venir des années plus tard pour vous réclamer son dû. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à une cliente d’Emmanuel Jaegle. « Elle était venue faire un stage au milieu des années 90 à New York et elle était repartie sans déclarer ses impôts. Par le hasard des choses, elle est revenue aux USA au début des années 2000 pour travailler. Quand son nouvel employeur lui a payé son premier salaire, elle a reçu une notice de l’IRS indiquant l’impôt qu’elle devait sur son salaire de stagiaire reçu dix ans plus tôt, le tout accompagné des intérêts et des pénalités de retard. J’ai dû régulariser sa situation pour qu’elle puisse continuer à travailler et ça lui a couté trois ou quatre fois ce que ça aurait dû lui couter initialement ».
 

Jouez la comme Messi au tournoi de foot de la FACC Floride

C’est l’heure d’impressionner vos collègues. La chambre de commerce franco-américaine de Miami (FACC) organise son tournoi de foot 2016 au Brickell Soccer Rooftop.
Les festivités footballistiques auront lieu de 2 à 5pm. Les inscriptions sont ouvertes. Il est possible de s’inscrire individuellement (35$) ou par équipe de 5 à 7 joueurs (175 dollars). Le tournoi est ouvert aux non-membres.
Les organisateurs invitent les joueurs à venir avec le maillot de leur équipe favorite. Et nous on vous conseille de vous arranger pour faire un passe décisive à votre patron si vous venez avec votre entreprise.