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Découvrez la superbe Bible de Maciejowski à Austin

La Bible de Maciejowski, ou “Crusader Bible”, est de passage à Austin et l’Alliance française vous propose de la découvrir le jeudi 18 février au Blanton Museum.
Cet ouvrage enluminé est un petit bijou sorti du Moyen-Age. Il représente les scènes de la bible. Les médiévistes ne sont pas d’accord sur la date et lieu de sa confection. Des travaux récents avancent qu’elle a été faite dans le nord de la France autour de 1250. Quarante-quatre représentations picturales jalonnent ce chef d’oeuvre d’art gothique enrichi de descriptions en latin et en perse au fil des ans et de ses propriétaires.
Les participants à la visite ont rendez-vous à Blanton Café à 6:15pm pour un verre de vin. La visite guidée commencera à 7:15pm. 7 dollars pour les membres de l’Alliance, 10 pour les non membres.

Saint James ouvre un deuxième magasin à New York

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Saint James (à prononcer à la française, Saint Jââmes, s’il-vous-plait), c’est la marque que les Américains achètent lorsqu’ils veulent s’habiller en Français. Quoi de plus gaulois, dans la culture américaine, qu’une marinière à rayures blanches et bleues ?
Benjamin Auzimour le reconnait en souriant. “C’est vrai qu’on enregistre des records de ventes avant Bastille Day… Et on a aussi beaucoup de Français d’ici qui achètent des marinières pour se déguiser en Français ! Mais franchement, on ne joue pas trop là dessus. Ce serait un peu fake de s’appuyer sur une caricature”, commente le directeur de Saint James aux USA, vêtu comme il se doit d’un pull bleu marine boutonné sur l’épaule, et d’un caban Saint James.
La marque normande, qui emploie 300 personnes et dispose d’une usine à quelques kilomètres du Mont Saint-Michel, continue sa croissance “à deux chiffres” aux Etats-Unis, et a ouvert la semaine dernière un deuxième magasin à New York, dans l’Upper East Side.
Un retour aux sources : c’est en effet ici que Saint James avait ouvert les portes de sa première boutique il y a douze ans, avant de déménager à West Village, sur Bleecker Street, en 2013.
Saint James 2
La nouvelle boutique, tout en bois blanc, cuivre et ardoise, respecte les codes maritimes. Un métier à tisser, ainsi que d’ancienne publicités pour les “Tricots Saint James” et leur laine “gonflante, souple et nerveuse” complètent le décor.
Sur les étagères, des marinières à partir de 69$, et des pulls à partir de 195$. Des prix un peu plus chers qu’en France, car ils intègrent le coût du transport et les taxes.
Avec cette nouvelle boutique, l’ambition de Saint James est assez claire : équiper en marinières et espadrilles ces habitants de l’Upper East Side aisés qui passent leurs étés dans les Hamptons, sur un voilier ancré à Nantucket ou le long des ports de la Nouvelle Angleterre.

Benjamin Auzimour
Benjamin Auzimour

Une cible complémentaire de celle que la marque vise avec sa boutique de West Village, qui attire une clientèle plus jeune et branchée.
“Les marinières, qui sont très urbaines, plaisent beaucoup aux hipsters, qui partagent des valeurs proches des nôtres en termes d’authenticité, de slow-fashion, de qualité et durabilité”, raconte Benjamin Auzimour. Ce diplômé de l’Essec originaire du Sud-Ouest de la France a rejoint Saint James fin 2014 après avoir travaillé dans l’univers de l’équitation et celui du chocolat.
“Bref, on est pas dans le show off. On fait des rayures, et on les fait bien”, poursuit Benjamin Auzimour, qui avoue avoir “une dizaine” de pulls Saint James dans son armoire. 
“J’ai trouvé mon uniforme”, glisse-t-il. Si vous le croisez dans la rue avec son caban, son écharpe rayée bleue et blanche et son pull marin, vous n’aurez aucun doute : il est bien Français.

Le prochain "Rencontre Experts" de la FACC Miami aura lieu le 23 février

Envie de lancer votre business en Floride? Les “Rencontres Experts” de la chambre de commerce franco-américaine de Miami sont faites pour vous. Ces rendez-vous réguliers mettent en relation des entrepreneurs en herbe à la recherche de conseils avec des professionnels de différents secteurs (comptables, avocats d’immigration et d’affaires, agents immobiliers…).
La prochaine rencontre aura lieu le 23 février du 9am à midi. Coût de l’entrée: 30 dollars. Le lieu n’est pas encore connu. La rencontre suivante se tiendra le mardi 19 avril.

Le Miami Boat Show au Marine Stadium Park du 11 au 15 février

C’est le grand rendez-vous des amoureux de nautisme. L’International Miami Boat Show reprend ses quartiers du 11 au 15 février. Changement de lieu cette fois-ci: l’événement se tiendra bien au Miami Marine Stadium Park & Basin, et non plus au Miami Beach Convention Center. Le déménagement avait entrainé une très médiatique controverse entre Key Biscayne, Miami et les organisateurs du show au sujet de préoccupations liées à l’environnement et au surcroit de circulation.
Cent mille personnes sont attendues lors de cette 75eme édition. Le show rassemble des exposants issus de tous les recoins du monde marin. Les visiteurs pourront découvrir les derniers produits sur le marché (bateaux, accessoires, moteurs, cadeaux…), mais aussi participer à des ateliers sur l’eau et diverses activités aquatiques (sports de paddle). Plus de 1.000 bateaux seront montrés sur terre.

Un simulateur pour aider le retour en France des expatriés

Les Français expatriés qui rentrent au bercail ont désormais accès à un simulateur en ligne pour les aider dans leurs démarches administratives. Cet outil a été révélé le 3 février par le Secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger, Matthias Fekl.
L’utilisateur du simulateur “Retour en France” doit remplir plusieurs champs destinés à connaitre sa situation individuelle (âge, situation professionnelle, durée du séjour à l’étranger, couverture médicale…), avant de découvrir les démarches administratives qu’il aura à effectuer dans le cadre de son impatriation.
La création de ce simulateur découle du rapport de 2015 de la sénatrice Hélène Conway-Mouret sur le retour en France des expatriés. D’autres mesures de simplifications relatives aux démarches d’identification, de délivrance de documents administratifs, notamment les passeports et les procédures électorales, ont aussi été annoncées par Matthias Fekl lors de son discours de vœux aux Français établis hors de France. Le Secrétaire d’Etat veut notamment mettre en place en 2016 un système de pré-saisie des demandes de passeports et de paiement sur internet, et faciliter les procédures de transmission des procurations de vote aux mairies françaises.

Gagnez des places pour le Speak Easy du 15 février

Parler français vous ouvre des portes. Et quelles portes!
Nous offrons par tirage au sort cinq places au prochain Speak Easy organisé le lundi 15 février chez nos amis de Tamu Lola à nos lecteurs français et francophones.
Venez aider des Américains à améliorer leur français, ils vous le rendront bien!
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Achat en France, livraison aux USA: testez Easy Delivery gratuitement

(Article partenaire) Easy Delivery propose à ses nouveaux clients de tester le service gratuitement pendant un mois.
Lancé en 2014 par une équipe de professionnels experts du transport et de la logistique, le site Easy Delivery propose aux Français des Etats-Unis de livrer chez eux, toute commande passée sur un site d’e-commerce français ou européen, à des tarifs qui figurent parmi les plus bas du marché. Point important: le service client est disponible sept jours sur sept.
Comment ça marche? Il suffit de créer un compte sur Easy Delivery. Vous recevrez une adresse en France à entrer au moment de l’achat. Easy Delivery réceptionne le colis dans son entrepôt en France et le réexpédie à votre adresse aux Etats-Unis. Il est possible de le suivre en ligne, jusqu’à la livraison.
Avec un euro faible par rapport au dollar et des coûts de transport maîtrisés, vos produits favoris sont accessibles au meilleur prix.
Plus d’informations:
Le site d’Easy Delivery ici
Pour profiter de l’offre Easy Delivery, c’est ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

10 bons plans romantiques pour la Saint-Valentin à New York

New York n’est pas que la ville de Tinder, des “dates” sans lendemain et des célibataires désabusés. Il y a aussi de l’amour derrière le bitume. Voici quelques plans pour passer une Saint-Valentin tranquille, rigolote ou bien arrosée.
10. Fort Tryon Park
Un des petits bijoux de Manhattan. Fort Tryon Park est un morceau de verdure perché dans le nord de Manhattan (ci-dessus). Tout, on dit bien “tout” , est romantique dans ce parc: les arbres, les marches, les vues superbes sur l’Hudson River… Pour conclure votre balade, on vous conseille un diner en amoureux au New Leaf Café, le restaurant du parc.
9. Show d’impro sur les couples

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“Your love, our musical” / Facebook

Dans “Your Love, our musical!”, deux acteurs choisissent un couple dans la salle, leur demandent comment ils se sont rencontrés et montent un spectacle entier à partir de leur histoire. Tordant, selon le magazine Time Out. Attention, le show a lieu le 13 février, et non le 14. Littlefield, 622 DeGraw St, Brooklyn. Site ici
8. La Promenade de Brooklyn Heights au coucher du soleil
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La vue de la Promenade / AB

La Promenade de Brooklyn Heights est dans tous les guides, mais elle reste un très bon plan pour admirer le coucher du soleil. Avant, baladez vous le long de l’eau, à partir du Brooklyn Bridge Park. Après, allez prendre un verre dans l’un des restaurants et bars à vin de Henry Street, comme le Brooklyn Heights Wine Bar ou l’italien Bevacco. Brooklyn Heights Promenade. Pierrepont Pl, Brooklyn
7. The Cecil 

The Cecil fait partie des nombreux restaurants new-yorkais qui proposeront une formule pour la Saint-Valentin. Cela ne veut pas dire qu’il faut le fuir. Ce restaurant africano-asiatique d’excellente facture vaut le détour. Au menu, les cocktails et desserts au boabab attirent l’attention et affolent les papilles. Le gumbo louisianais aussi. Une adresse incontournable pour les amoureux de Harlem. 210 W 118h St. Site 
6. Patinoire de Prospect Park
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Il ne fait pas très froid, mais ça n’est pas une raison pour dire non à la patinoire de Prospect Park au LeFrak Center. Venez le dimanche en fin de journée, vers 5pm, pour éviter les familles et admirer le coucher de soleil. L’entrée est de 9 dollars le week-end (6 en semaine) et la location de patins de 6 dollars. Des casiers sont également à disposition pour 3 dollars. Après avoir foulé la glace, on vous conseille de prendre un chocolat chaud à Tip of the Tongue, à la sortie du parc sur Lincoln Road, ou d’aller fêter vos exploits autour du feu de BlueBird (504 Flatbush Avenue).
4. The Grange
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The Grange apporte le concept de « farm-to-table » dans l’assiette, avec ses produits locaux et de saison, mais aussi sur ses murs, décorés de différents outils de fermiers. The Grange est parfait pour un dîner en amoureux. On aime tout particulièrement la taille de l’espace, qui a ouvert ses portes en 2013, et ses piliers de bois. Côté menu, on vote pour le crab cake et la salade de fromage de chèvre ainsi que les tagliatelles au pesto de tomate. 1635 Amsterdam Ave. (212) 491-1635. Site ici
3. Little Red Lighthouse

L’un des derniers phares de New York se dresse au pied du mythique pont George Washington, dans le nord de Manhattan. Si vous ne connaissez pas ce petit morceau d’histoire, qui date d’un temps où les bateaux qui remontaient l’Hudson n’avaient pas de GPS pour naviguer, allez y faire un tour et marchez le long de la rivière. Fort Washington Park, Hudson River Greenway- 212-408-0100
2. Cocotte

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Le petit restaurant de Sébastien Pourrat est… petit. Et c’est justement pour cela qu’on l’aime. Ici, vous serez tout prêt de votre dulcinée/ doux. On aime les plats soignés et savoureux qui sentent bon le sud-ouest de la France. On vote sans hésiter pour le marbré de poireaux au foie gras. Les ardoises de fromages et de charcuterie sont parfaites pour partager. 110 Thompson Street New York, NY. Site
1. Robert Bistro
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Difficile de battre cette merveille dans le ciel de New York. Situé dans l’immeuble du Museum of American Design (MAD) à Columbus Circle, Robert Bistro surplombe Central Park. L’établissement pourrait tout miser sur la vue, mais la carte aussi vaut le coup, notamment la belle sélection de cocktails (Dark and Stormy au rhum et gingembre en particulier, et le martini à la poire). Le dimanche, il ferme à 10pm. Réservation conseillée. 2 Columbus Circle. Site

Pourquoi les médicaments sont-ils si chers aux Etats-Unis ?

Environ deux fois et demi les prix français. C’est ce que vous devez vous attendre à payer pour vos médicaments ici. Mais c’est parfois bien plus et surtout, vous n’êtes jamais à l’abri d’une mauvaise surprise : le coût d’un traitement qui explose du jour au lendemain, un médicament en situation de monopole qui couterait une petite fortune et ne parlons pas des traitements dits “innovants” dans les domaines du cancer par exemple, qui se chiffrent à des milliers de dollars par mois.

Quelques exemples: le prix indicatif de l’antidiabétique Januvia avoisine $380 pour 30 capsules contre 40 euros en France. Comptez environ $35 pour neuf comprimés d’antibiotique générique amoxicilline/clavulanate contre 5,5 euros en France. Enfin, un traitement par Sovaldi, le seul à permettre de guérir de l’hépatite C vous reviendra à $84.000 la cure versus 41.000 euros dans l’hexagone. Par ailleurs, les prix sont totalement opaques, variant d’une pharmacie à une autre et selon les lieux. Pourquoi les médicaments sont-ils si chers aux Etats-Unis? C’est la question bête de la semaine.

Même si les médicaments s’échangent souvent à un tarif plus raisonnable en raison de rabais accordés à certains programmes d’assurance publics comme Medicaid ou de négociations avec des intermédiaires qui travaillent pour certaines assurances, les coûts excessifs aux Etats-Unis s’expliquent par l’absence totale d’encadrement des prix.

Les laboratoires fixent librement leurs tarifs, sans contrainte, sans réglementation, sans justification. Ces derniers suivent donc la loi du marché et fluctuent selon l’offre et de la demande. Et cette dernière se porte plutôt bien puisqu’en 2014, les prix des médicaments ont augmenté en moyenne de 14%, soit le double de tous les autres postes de santé (consultations, hôpital, etc.).

« Les prix ne reposent ni sur les investissements de recherche, ni sur les coûts de production, ni même sur l’efficacité des produits mais sur ce que les patients et les assurances seront prêts à payer pour l’avoir dans une logique de rentabilité maximum”, estime Meredith Rosenthal, professeur d’économie de la santé à Harvard. 

Ce biais, les Américains commencent à bien le sentir. Une récente étude de la Kaiser Family Foundation révèle que 72% d’entre eux jugent les prix des médicaments déraisonnables. Un quart d’entre eux ont du mal à se payer leur traitement et ce taux grimpe à 43% pour ceux qui sont très malades en raison de restes à charge pouvant s’élever à plusieurs milliers de dollars par mois. Autant dire que pour certains « c’est rembourser son emprunt immobilier ou se soigner », selon les termes d’Hillary Clinton qui s’est emparée, comme d’autres candidats à la présidentielle, de ce sujet populaire pour sa campagne.

Rien ne devrait pourtant tellement changer dans les années à venir. Les républicains ne s’émeuvent pas de la situation qui protège l’un des secteurs le plus dynamique et performant pour l’économie du pays et les démocrates ont déjà annoncé leur intention ne pas réguler les prix, restant attachés à l’économie de marché. Tout au plus, Medicare pourrait peut-être enfin négocier les tarifs avec les laboratoires, ce qui lui est aujourd’hui interdit… Et puis « n’oublions pas que tous les postes de santé sont très couteux aux Etats-Unis, les consultations, les interventions de paramédicaux, les hospitalisations, donc un médicament peut s’autoriser à être cher s’il épargne des soins et génère au final une économie financière pour le patient et l’assureur », estime Steven Pearson, Président de l’Institute for Clinical and Economic Review (ICER). Vu comme ça…

Chez Excuse My French, on est comme chez "une vieille dame française"

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Il y a de quoi se mélanger les pinceaux. Excuse My French est un nouveau bar-restaurant du Lower East Side, ouvert début 2016 par un Français de New York. Mais il n’a rien à voir avec Pardon My French, un autre restaurant-bar d’East Village, ouvert en 2015 par des Français.
“En fait, j’avais déjà déposé le nom depuis longtemps, donc j’étais parti là dessus, se justifie Johann Giraud, chef originaire de Nantes, et propriétaire d’Excuse My FrenchIl y a parfois des clients qui se trompent, qui pensent aller à l’un et qui vont à l’autre, mais on est en de bons termes, les gars de Pardon My French sont venus boire un coup ici l’autre jour.” 
Excuse My French a levé le rideau il y a un peu plus de trois semaines dans local à demi en sous-sol de la très animée Orchard Street. “L’idée, c’est que l’endroit rappelle la France des années 20, avec des cocktails de l’époque, des plats et des tableaux d’artistes français”, nous dit Johann Giraud.
L’intérieur, étroit et tout en longueur, ressemble à un speak-easy, avec un long bar, un plafond à caissons, de la lumière tamisée et des vieux livres peints sur les murs. “On voulait quelque chose de vieux mais classe, comme l’appartement d’une vieille dame française”, poursuit Ricardo Valdez, son associé mexicain.
Excuse
Chez Excuse My French, on peut commander un kir royal, un boulevardier, un Ricard, ou divers cocktails avec de l’armagnac, du cointreau ou de l’absinthe. Pour accompagner, la carte prévoit toute une série de plats français à partager (plateaux de fromages, de charcuterie), ainsi que divers plats (boudin blanc aux pommes caramélisées, foie gras, crevettes à l’anis, steak tartare, parmentier de canard).
En dessert, le chef peut vous improviser une crêpe suzette ou au nutella derrière le comptoir. “Les crêpes, ça marche super bien, et en plus, je les fais gluten free, donc il y a pas mal de filles que ça intéresse”, lance Johann Giraud, à demi-étonné. Si vous vous rendez chez Excuse My French, vous risquez fort de l’y croiser : il y est tous les soirs, derrière le bar, préparant les plats dans sa petite cuisine ouverte.
“Ce qui me plait, c’est d’être devant les clients, de pouvoir parler avec eux. Envoyer la good vibe, et avoir leur retour sur les plats. Cuisiner dans dans un sous-sol, c’est pas mon truc”, affirme Johann Giraud, qui a imaginé l’architecture de son bar pour permettre cette interaction.“Pour le moment, on a eu pas mal de monde. Beaucoup de couples, beaucoup de “dates”. On a une musique pas trop forte, donc ça va bien.”
Johann Giraud a déjà une longue carrière derrière lui, et beaucoup d’aller-retour entre la France et les Etats-Unis. Après avoir travaillé dans les cuisines du Sénat, à Paris, il fait ses valises pour les Etats-Unis en 1992. “Je me disais que j’allais rester six mois, et je suis resté sept ans.” Il travaille pour divers restaurants à New York (le Winter Garden, le Quercy), puis devient chef d’un restaurant-boite de nuit de Miami, The Living Room.
En 1998, il rentre en France pour travailler dans le restaurant de ses parents à Monnières, près de Nantes, puis ouvre avec sa soeur le Nomad’s, un restaurant place du marché Saint-Honoré, à Paris. Il refait ensuite ses valises pour New York, où il devient pendant six ans chef cuisinier de La Mangeoire, un bistrot de l’Upper East Side.
Après avoir fait une belle affaire en revendant son “penthouse” de Midtown, il s’apprêtait à rentrer à Paris lorsque Ladurée lui propose de devenir chef de son nouveau restaurant à SoHo. Cela ne se refusait pas : Johann Giraud y est resté un an, avant de prendre le large pour ouvrir Excuse My French.
Ce bar-speak easy n’est pas le seul projet de ce chef nantais. En 2016, Johann Giraud prévoit d’ouvrir un autre restaurant, Midtown East, à côté de chez lui. Il a déjà son nom : Kiss my French. On ne se refait pas.

Les tableaux de Pierre Bonnard arrivent à San Francisco

Les tableaux du peintre français Pierre Bonnard seront au Legion of Honor Museum de San Francisco du 6 février au 15 mai pour une grande retrospective.
Pierre Bonnard vécut à cheval sur le XIXème et début du XXème siècle et les styles de peintures. Élève de Paul Gauguin, il rejoint les Nabis, un mouvement artistique post-impressionniste d’avant-garde, et connaît le succès avec des toiles comme “Le Corsage à carreaux” ou “Jour d’hiver”. Fils d’un fonctionnaire du ministère de la guerre, il est vu comme l’une des figures de proue de la transition entre l’impressionnisme et l’abstraction.
Parmi les 70 œuvres exposées lors de “Pierre Bonnard: Painting Arcadia”, on retrouve “Le Boxeur”, auto-portrait de l’artiste, “La Table de Travail” ou encore “Le Plaisir” C’est la première fois en cinquante ans qu’une exposition majeure est consacrée à l’artiste sur la côte ouest.

Une conférence sur Anne Morgan à New York

Quand on dit le nom “Morgan”, on pense tout de suite à J.P (John Pierpont), fondateur de la célèbre banque. Moins à sa fille Anne. Présidente du Comité américain pour des régions dévastées (CARD), elle a participé à l’effort de reconstruction de la France pendant l’Entre-deux-guerres, emmenant un groupe de femmes américaines en Picardie pour prêter main forte à la population locale et reconstruire la région dévastée par la guerre.
Alan Govenar, co-auteur avec Mary Niles Maack d’une biographie sur cette force de la nature (Anne Morgan: Photography, Philanthropy & Advocacy), viendra parler d’Anne Morgan et de son action lors d’une conférence le 11 février au National Arts Club.
La discussion est organisée en partenariat avec les Amis américains de Blérancourt, éditeurs du livre sorti en janvier 2016. Une dédicace de livres suivra la présentation. Entrée libre et gratuite.