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Comment trouver un emploi aux USA ?

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Le rêve américain ne tient souvent qu’à un fil : trouver un travail aux Etats-Unis. Recherche d’emploi, CV, visas, on vous donne toutes nos astuces pour décrocher le gros lot.

Trouver un emploi

  • Depuis la France

Vous trouverez en ligne des sites américains comme Jobhunt ou Jobstar qui peuvent vous aider à trouver un travail aux Etats-Unis. Il existe également de nombreux portails d’expatriation qui proposent des offres d’emploi dans divers domaines comme French Jobs, Monster ou encore Pole Emploi International qui vous permet de fouiller les offres d’emploi par secteur et région du monde. Le site Tech Me Abroad recense, pour sa part, les offres d’emplois dans le monde de la tech.
Si vous êtes intéressés par les organisations internationales, le site de La Délégation des Fonctionnaires Internationaux (DFI) publie les offres d’emplois émises par ces organisations. Ces postes s’adressent à des professionnels venant aussi bien du secteur public que du secteur privé. Il faut savoir parler anglais, et dans l’idéal une troisième langue, et avoir eu une première expérience professionnelle à l’étranger. De nombreux postes sont proposés notamment à New York. Ces emplois ne dépendent ni du réseau diplomatique ni de la fonction publique française, vous n’avez donc pas besoin d’être fonctionnaire pour postuler.

L’enseignement du français aux Etats-Unis est une autre option. Vous pouvez suivre une formation à distance pour obtenir le DAEFLE (Diplôme d’aptitude à l’enseignement du français langue étrangère). L’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) propose notamment des emplois d’administration scolaire et universitaire, de personnels-enseignants et d’orientation. Le réseau des Alliances Françaises peut aussi être une piste puisque celles-ci recrutent parfois, et notamment des enseignants francophones.

Les étudiants ou les diplômés en recherche d’emploi de moins de 28 ans peuvent également envisager le VIE (Volontariat International en Entreprise). Vous travaillez alors pour une entreprise française à l’étranger pour une mission de 6 à 24 mois (la durée moyenne est de 17 mois). Le salaire varie de 650,71€ à 3325,64€.

Si vous avez épuisé toutes vos pistes, il reste les cabinets de recrutement à l’international.

  • Depuis les Etats-Unis

Si vous cherchez un travail depuis les Etats-Unis, pensez à consulter les petites annonces dans les journaux locaux et à solliciter votre réseau. Les chambres de commerce franco-américaines sont aussi un bon moyen de développer vos contacts. En plus d’organiser des événements de networking, les chambres de commerce proposent à leurs membres un service de recherche d’emploi “CareerConnect” qui met en contact entreprises et chercheurs d’emploi. Ce service ne s’adresse pas aux titulaires de J-1. Pensez aussi à vous rendre dans les rassemblements informels pour entrepreneurs, comme les Meet-up ou les réseaux professionnels.

Pensez également à adapter votre CV aux règles américaines : concis (pas plus de deux pages), précis et efficace. Commencez par expliquer votre objectif professionnel en indiquant vos compétences (special skills) et les atouts que vous pouvez apporter à l’entreprise. Enfin, vos diplômes doivent être traduits en anglais. N’oubliez pas de fournir vos références et une lettre de motivation qui soulignera votre intérêt pour la compagnie ciblée. Il est également important de mentionner le type de visa que vous ciblez.

Obtenir un visa de travail

La majorité des visas de travail aux Etats-Unis sont des visas H-1B. Pour l’obtenir, plusieurs conditions s’imposent : vous devez avant tout être sponsorisé par votre futur employeur (d’où la nécessité de spécifier dans votre CV, et pendant l’entretien d’embauche, que vous n’avez pas encore de visa de travail). Il fait alors une demande auprès des Services d’Immigration américains. Une fois celle-ci approuvée, l’employeur reçoit une autorisation de travail (formulaire I-797). Notez que pour être éligible au visa H-1B, vous devez avoir au minimum un Bac+4. Ensuite, à vous de faire une demande de visa auprès de l’ambassade américaine en France (remplissez le formulaire DS-160) qui vous convoquera pour un rendez-vous. Vous devrez apporter notamment votre autorisation de travail (formulaire I-797). Le visa H-1B est accordé pour trois ans, période qui peut être renouvelée une fois.

Si vous avez trouvé un emploi dans un consulat ou à l’ambassade aux Etats-Unis les démarches sont plus simples, vous bénéficierez d’un visa A. Dans le cas d’une organisation internationale comme l’ONU, vous pourrez obtenir un visa G. C’est l’organisme ou le gouvernement qui en fait directement la demande auprès de l’ambassade des Etats-Unis. Les directeurs ou cadres-supérieurs d’une société multinationale qui obtiendraient un poste aux Etats-Unis pourront bénéficier du visa L1.

La "magie nouvelle" de Raphaël Navarro va ensorceler le FIAF

Oubliez David Copperfield. Quand la magie rencontre le monde de la performance artistique, cela donne la “magie nouvelle”, un courant né il y a une dizaine d’années, qui rassemble 60 compagnies dans le monde et a profondément renouvelé le genre.
L’une des figures de proue de ce mouvement est Raphaël Navarro, jongleur et magicien. Il a créé la compagnie 14:20 en 2000, basée à Rouen, qui rassemble une trentaine d’artistes de la scène.
La compagnie vient se produire pour la première fois aux Etats-Unis le vendredi 4 mars et le samedi 5 mars, dans le cadre du Tilt Kids Festival, sur la scène du FIAF, à New York.
Pas de paroles, de la musique jouée en direct par des musiciens, et des performances qui jouent sur les effets d’optique, les lumières, les couleurs, les textures. “La magie nouvelle travaille sur toutes les formes de magie, l’illusion, la représentation de l’invisible, et utilise le langage des arts. On ne puise pas uniquement nos ressorts dans le divertissement”, explique Raphael Navarro.
Bref, ne vous attendez pas à voir une succession de lapins qui sortent de chapeaux, mais à un spectacle esthétique et scénarisé, qui doit plaire “aussi bien aux enfants qu’aux adultes”, assure Raphael Navarro.
La compagnie travaille aussi avec des ethnologues et anthropologues pour intégrer des dimensions culturelles dans ses spectacles, et s’inspire de diverses pratiques de la magie dans le monde.
Si la compagnie se produit pour la première fois aux Etats-Unis, ce n’est qu’un début, espère Raphael Navarro, qui a évoqué d’autres projets artistiques new-yorkais encore secrets. “C’est une vraie chance et un bonheur de venir jouer à New York. C’est une de mes villes préférées, et qui est très inspirante pour la magie : le rapport au réel, le possible et l’impossible, et le croisement des cultures qu’elle abrite, avec tous ses immigrants.”
Outre ce spectacle, Raphael Navarro collabore avec l’artiste française Prune Nourry pour une installation immersive présentée du 5 mars au 14 avril à l’Invisible Dog, à Brooklyn, toujours dans le cadre du Tilt Kids Festival.

Comment décrocher un VIE aux USA ?

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Le VIE (volontariat international en entreprise) est un programme international très prisé des jeunes Français à la recherche d’une expérience à l’étranger. Ce contrat professionnel permet aux jeunes fraichement diplômés de travailler dans une entreprise française à l’étranger pour une durée de 6 à 24 mois (la durée maximum aux Etats-Unis est de 18 mois).

Cette formule bénéficie à la fois au candidat qui pourra ajouter cette précieuse expérience sur son CV, et à l’entreprise qui y trouve une main d’oeuvre à moindre coût. On trouve des offres de VIE partout dans le monde mais de plus en plus de demandes proviennent de New York. Sur les 989 Français actuellement en VIE aux Etats-Unis, un tiers sont à New York (370). 54.073 VIE ont été accordés depuis la création de ce programme en 2001. La majorité des VIE sont délivrés par des banques qui souvent récompensent ainsi leurs anciens stagiaires déjà formés. Les grandes entreprises et les PME qui cherchent à s’étendre aux Etats-Unis sont également demandeurs.

Conditions pour postuler

Les VIE sont réservés aux jeunes adultes âgés de 18 à 28 ans. Pour obtenir un VIE aux Etats-Unis, vous devez être éligible pour un visa J-1 “Trainee” ou “Intern”. Le visa J-1 “Intern” s’adresse aux jeunes en études supérieures ou à ceux qui ont été diplômés dans les douze mois précédant le début de leur volontariat. Il est limité à douze mois non-renouvelables. Le visa J-1 “Trainee” est réservé aux jeunes diplômés qui ont au minimum un an d’expérience dans le domaine dans lequel ils postulent. S’ils ne sont pas diplômés, cinq ans d’expérience professionnelle dans le domaine concerné leur seront demandés. Notez que seuls les diplômes et les expériences professionnelles en dehors des Etats-Unis sont valides.

Ceux qui auraient déjà bénéficié d’un VIE et qui voudraient postuler une nouvelle fois doivent respecter les délais imposés entre deux visas. Si vous sollicitez un deuxième visa J-1 “Intern”, il vous faudra attendre trois mois. Pour obtenir un second visa J-1 “Trainee” ou décrocher un visa J-1 “Trainee” après un visa J-1 “Intern”, vous devrez patienter deux ans.

La procédure

Si vous remplissez toutes les conditions listées ci-dessus, vous pouvez commencer à chercher une entreprise qui propose des VIE. La procédure pour l’obtention d’un VIE est gérée par Business France, l’agence française pour le développement international des entreprises. Vous devez donc obligatoirement vous inscrire sur le site du CIVI (Centre d’information sur le Volontariat International géré par Business France ). Vous y remplirez un formulaire que vous accompagnerez d’un CV. La confirmation de votre inscription arrivera dans votre boîte mail.
Vous trouverez également sur le site du CIVI de nombreuses offres de VIE. Sachez que vous ne serez pas seul à chercher. Les postes sont très convoités. Une entreprise peut recevoir jusqu’à 100 CV par jour. Scrutez également les sites internet des grandes sociétés présentes aux Etats-Unis où sont parfois publiées les offres actuelles (rubrique “carrière”). La procédure prend entre un ou deux mois. A cela, ajoutez le temps de recherche estimé à trois ou quatre mois. Il est donc essentiel de s’y prendre à l’avance.

Attention, ne fondez pas tous vos espoirs sur ce site qui est utilisé par un grand nombre de postulants car souvent les offres postées sur Civiweb ont déjà circulé au sein des entreprises. Il est aussi important de faire appel à son réseau. En particulier pour New York, l’une des villes les plus convoitées. Une autre option, moins connue, s’offre à vous : passer par un partenaire commercial de l’entreprise française présent aux Etats-Unis. Et ne négligez pas la dernière piste : contacter directement les entreprises qui vous intéressent en envoyant une candidature spontanée.

Les avantages

En plus de cette expérience à l’international qui brillera sur votre CV, le VIE a plusieurs atouts à vous offrir: contrairement à beaucoup de stages, celui-ci est rémunéré et le salaire est souvent agréable. Il est composé d’une base de 715€ à laquelle s’ajoute une somme prenant en compte le change et le niveau de vie du pays. La moyenne se situe entre 2.000 et 3.000$ par mois à New York. Votre couverture santé est également prise en charge par l’entreprise. Les visas J-1 “Trainee” ont aussi la possibilité de renouveler leur visa une fois. Vous bénéficiez également de trente jours (maximum) sur le sol américain avant le début de votre travail et de trente jours à la fin de celui-ci.

Les inconvénients

Ceux qui imaginaient dégoter un petit boulot en plus de leur VIE seront déçus car il est interdit de travailler en dehors de l’entreprise auprès de laquelle votre volontariat a été validé. Autre inconvénient, vous ne pourrez pas cumuler successivement deux VIE dans deux sociétés différentes sous le même visa. Il vous faudra faire une nouvelle demande de visa auprès de cette autre entreprise. Enfin, vous devrez impérativement passer par un sponsor pour obtenir votre visa J-1.

Par Manon Lemoine et Lola Girard

Your Favorite Enemies, le rock alternatif québécois s'invite à Pianos

Le groupe de rock alternatif « Your Favorite Enemies » se produira le mardi 1er mars au Pianos. Les rockeurs ne viendront pas seuls, car ils ont affrété un bus complet pour emmener avec eux leurs fans du Québec. « Une bande de spéciaux du Québec viendra à New York pour vivre quelque chose tous ensemble, se réjouit Jeff Beaulieu, le guitariste du groupe. Ce showcase à New York est un point culminant pour nous aux États-Unis. C’est un marché qu’on n’a pas beaucoup travaillé. On a beaucoup joué en Europe et en Asie.” 
Influencé par des groupes comme Fugazi, Sonic Youth, The Cure, Pixies, My Bloody Valentine ou Mars Volta, Your Favorite Enemies propose néanmoins un style bien à lui. Les musiciens, qui ont formé le groupe en 2006, sont polyvalents. Cette particularité leur permet d’acquérir rapidement une notoriété internationale, surtout grâce à internet et MySpace. Les admirateurs viennent des quatre coins de la planète, du Canada, d’Europe, de Chine et du Japon principalement. Moins des Etats-Unis. « New York est ma ville préférée, il y a plein d’endroits que j’aime. Juste en marchant dans la rue, tu as l’impression que tout est toujours possible. Jouer dans cet esprit-là est toujours extraordinaire, c’est comme redevenir un enfant ». Le nouveau single du groupe va bientôt sortir au Canada, puis en Europe. “Et aux États-Unis, espérons-le bientôt, c’est un peu pour ça qu’on fait aussi ce voyage. C’est une espèce de pont pour la sortie du prochain album ».

Répit provisoire pour les soeurs françaises du Tenderloin

Une file s’est formée dans Turk street, devant le local de la Fraternité Notre Dame. Comme toujours à cette heure-ci, des religieuses françaises y servent gratuitement des repas préparés par leurs soins.
En plein Tenderloin, vitrine vivante des inégalités san-franciscaines, se côtoient tech workers et sans-abris, magasins de luxe et supérettes décaties. Coincée entre un liquor store et un hôtel, la devanture modeste du local des sœurs de la Fraternité Notre Dame est devenue tristement célèbre ces dernières semaines : les sœurs françaises sont menacées d’expulsion.
Depuis huit ans, elles servent environ 300 personnes à chaque repas, assurent trois déjeuners par semaine dans ce local et deux dîners dans d’autres quartiers de la ville.

Les religieuses ont vu leur loyer augmenter de 60% en janvier, une hausse que leur budget serré n'aurait pas pu supporter. (Mahaut Launay)
Les religieuses ont vu leur loyer augmenter de 60% en janvier, une hausse que leur budget serré n’aurait pas pu supporter. (Mahaut Launay)

En janvier, le propriétaire du local -où elles habitent également- leur annonce par courrier une hausse de loyer de 60 %. Deux options : payer ou partir. Les donations et les pâtisseries qu’elles préparent et vendent sur les marchés sont le seul revenu des sœurs. « Nous payons déjà 3 465 dollars. On nous demande maintenant 5 500 dollars mensuels », résument des panneaux accrochés côté rue, sur les fenêtres en aluminium de leur Mary of Nazareth Soup Kitchen. « Battez-vous pour nous, priez pour nous. »
Le combat des sœurs Marie-Bénédicte, Marie-Valérie et Marie of the Angels, d’abord raconté par le San Francisco Chronicle, a été relayé dans la presse locale, puis nationale. Au carrefour de deux défis majeurs de San Francisco – la hausse sans fin des loyers et la question des sans abris – leur histoire a ému.

Depuis ces premiers reportages, une campagne de financement participatif a été lancée, qui a récolté à ce jour plus de 20 000 dollars sur un objectif de 25 000 – l’équivalent de la hausse de loyer sur un an.
Aidées gracieusement par un avocat, les sœurs ont rapidement obtenu la suspension de la menace d’expulsion, avant qu’un généreux donateur ne frappe à leur porte : Tony Robbins. Coach en développement personnel, auteur charismatique, philanthrope et star médiatique, Tony Robbins leur propose, vendredi 22 février, un chèque de 25 000 dollars – de quoi tenir un an.
Il évoque un second chèque similaire d’ici un an pour les aider à trouver un nouveau local où leur avenir sera assuré – si besoin, avec l’appui de ses amis bien placés, selon des propos rapportés par le Chronicle.
La proposition de Tony Robbins a permis de trouver une voie de consensus avec le propriétaire, jugée satisfaisante par ce dernier. Un accord entre les trois parties devrait être finalisé dans les prochaines semaines. « Le propriétaire de cet immeuble est un homme d’affaires, c’est son business, ça, je le comprend, explique Tony Robbins dans les colonnes du Chronicle. Pour éviter le conflit, il fallait lui proposer une porte de sortie. [Avec cette proposition], tout le monde y gagne », se félicite-t-il.
Malgré ce répit, les soeurs françaises restent laconiques : “rien n’est finalisé ; ce qui sera intéressant, ce sera quand on aura trouvé la solution.”

Tu n'es pas un vrai New-Yorkais tant que…

C’est le moment de vérité: êtes-vous un vrai New-Yorkais ou non? French Morning pose la question qui fâche en vous aidant à déterminer votre degré de “new-yorkitude” à partir de ces critères tout à fait objectifs. C’est parti: Tu n’es pas vraiment new-yorkais…
52. … tant que tu n’as pas aidé un pauvre touriste égaré
moses
51. … si tu ne traverses pas en permanence au rouge. D’ailleurs, les feux de circulation, c’est secondaire.
50. … tant que tu n’as pas rencontré dans un bar un acteur qui a joué un cadavre dans “Law and Order”
giphy (27)
49. … ou que tu n’as pas été toi-même dans “Law and Order”
48. … si tu n’as pas des écouteurs aux oreilles en toute circonstance
47. … si tu as encore pitié pour le livreur, que tu fais venir quand il pleut des cordes
46. … si, metrocard illimitée en poche, tu ne trouves pas toujours une bonne raison de prendre…
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45. … si tu attends pas la B trois plombes le week-end, qui de toute façon ne fonctionne pas
44. … tant que tu ne sais pas exactement où se trouve l’est et l’ouest, le nord et sud en sortant du métro
43. … tant que tu n’as pas fait la queue une heure
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42. … dans le froid
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41. … pour bruncher, où tu paies 14 dollars pour un bloody mary, ce que tu trouves bon marché car tu es New-Yorkais
40. … tant que tu ne t’es pas engueulé au téléphone en pleine rue
yelling
39. … tant que tu ne soupires pas d’exaspération quand tu entends les mots “It’s showtime” dans le subway
38. … tu ne commences pas toutes tes conversations en soirée par “combien tu payes de loyer” et “tu es à New York depuis combien de temps”
37. … tant que tu n’as pas déjà tout vu
so what
36. … tant que tu ne t’es pas engueulé avec un chauffeur de taxi car tu connais une meilleure route que celle qu’il a prise
35. … tant que tu as encore du cash dans ton porte-feuille
34. … si tu ne traces pas dans la rue comme si tu étais un fugitif
33. … si ta commande à Starbucks ne fait pas au moins 25 mots, dont la moitié incompréhensibles
starbucks
32. … si tu n’as pas une histoire horrible de bed bug
31. … si  tu ne sais pas pourquoi l’Empire State Building est illuminé d’une certaine couleur un jour donné
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30. … tant que tu n’as pas vomi dans un taxi en quittant le Meatpacking
29. … tant que tu n’as pas balancé sur le New Jersey
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28. … tant que tu n’as pas fait la queue au Trader Joe’s d’Union Square
27.  … tant que tu n’as pas texté ton date du lendemain pendant ton date du soir
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26. … si tu n’as pas dit que tu détestais le New York Post mais que tu trouves ses Unes très marrantes
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25. … si tu n’es pas sorti en plein blizzard contre l’avis des autorités
24. … tant que tu ne sais pas si les Mets sont une équipe de base-ball ou de football
mets
23. … si tu continues à aller à Times Square
times sq
22. … ou à la Statue de la Liberté
statue
21. … ou que tu continues à recommander le 230 5th à tes amis venus de France
20. … tant que tu n’as pas regretté d’avoir pris la F qui ne vient pas en sortant de soirée à 3h du matin
subway
19. … tant que tu n’as pas regardé un cafard dans les yeux
18. … tant que tu ne parviens pas à sortir de Central Park les yeux fermés
central park
17. … tant que tu n’as pas croisé la même personne sur Tinder, Ok Cupid ou Happn
16. … tant que tu n’as pas fait le poireau deux heures pour t’enthousiasmer pour le Manhattanhendge
manhattan
15. … tant que tu ne parviens pas à marcher, texter, éviter les flaques d’eau en même temps
14. … si tu n’as jamais tapé la discute avec un inconnu dans le subway
13. … mais ne t’es pas levé pour laisser ta place à une femme enceinte (parce que tu étais perdu dans ton portable)
12. … si tu ne sais pas ce que “Dude, stop the spread please” veut dire
11. … ou “Park Slope Food Coop”
10. … ou “Gentrification”
gentrification
9. … si tu n’as pas déjà eu au moins un landlord casse-c******
shut up
 
8. … tu n’es pas un vrai New-Yorkais tant que tu n’as pas prononcé les mots suivants: “If you see something, say something”
pulp fiction
8. … ou dit “vivement l’hiver” en été
7. … ou “vivement l’été” en hiver
6. … tant que tu ne sais pas situer City Island sur un plan
map
5. … ou que le vrai Chinatown de New York ne se trouve pas à Manhattan
4. … ou que le vrai Little Italy est dans le Bronx 
3. OK, ces deux derniers points, c’est surtout parce que tu lis French Morning
2. … finalement, tu dis que tu vas partir de New York
quit
1. … mais tu n’y arrives pas
new york
 
 

Glas, un nouveau festival de films d'animation à Berkeley

Pour sa première édition, le Glas Animation Festival a sélectionné 65 films. Parmi eux, de nombreuses productions françaises, mais aussi belges et des québécoises. Ces films sont à découvrir du jeudi 3 au dimanche 6 mars à Berkeley.
Dans la catégorie « narrative », on retrouve cinq films français : « Peripheria » de David Coquard Dassault, « Waves 98 » d’Ely Dagher, « Leftover » de Sarolta Szabo et Tibor Banoczki, « Yúl et Le Serpent » de Gabriel Harel et « La Chair de ma Chère » de Calvin Antoine Blandin.
Figurent aussi le film franco-belge « Oripeaux » de Sonia Gerbeaud et Mathias de Panafieu ainsi que le film franco-italien « Haircut » réalisé par Virginia Mori. Les Québécois sont aussi représentés avec « Mynarski Death Plummet » de Matthew Rankin.
Deux films français sont également dans la catégorie « non-narrative » : « Sunday Lunch » de Celine Devaux et « Rhizome » de Boris Labbé. La Belge Jeanne Boukraa est en lice pour son film « With Joy and Merriness ».
Dans la catégorie « graduate competition selections », qui récompense des étudiants en master, l’école parisienne des Gobelins défendra ses couleurs grâce à deux projets : « Que Dalle » réalisé par Hugo de Faucompret, Eva Lusbaronian, Carolines Cherrier, Johan Ravit et Arthus Pilorget ; et« Wildfire » de Hugues Opter, Pierre Pinon, Nicole Stafford, Valentin Stoll, Arnaud Tribout, Shang Zhang. L’école canadienne RCA présentera le film « Loop Ring Chop Drink » réalisé par Nicolas Menard.
Enfin, dans la catégorie « undergraduate », qui récompense le travail d’un étudiant en licence, un seul film est réalisé par des francophones : « Made in China » de Vincent Tsui, lui aussi de l’école des Gobelins.
Les festivaliers auront aussi l’occasion de découvrir une rétrospective consacrée au réalisateur français Jérémy Clapin le dimanche 6 mars à 11:30am.
Plusieurs de ses œuvres seront projetées : des courts métrages, des publicités et des clips vidéos. Le réalisateur sera présent pour une séance de questions/réponses.

"Les neiges du Kilimandjaro" s'abattent sur Dallas

“Les neiges du Kilimandjaro”, grand classique de Robert Guédiguian, sera projeté le jeudi 10 mars à Richland College avec l’Alliance française de Dallas.
Ce film de 2011 qui rassemble Jean-Pierre Darroussin, Ariane Ascaride, Pierre Niney et Anaïs Demoustier notamment, raconte l’histoire d’un couple heureux, Michel et Marie-Claire, comblé malgré le licenciement de Michel, victime d’un braquage lors d’une soirée en famille. Leur quotidien va alors voler en éclats. Le film, inspiré du poème de Victor Hugo Les pauvres gens, a reçu plusieurs récompenses, dont le Prix Lumiéres 2012 pour “meilleur scénario”.
Projection gratuite mais RSVP obligatoire.

Avec Et voilà théâtre, Marie-Hélène Chatelain sort le grand jeu

Un couple de Français moyens, dégagé de certaines contraintes inhérentes à la vie de couple (enfants au loin, parents en maison de retraite) prend conscience de son ennui profond. Pour y remédier, une solution miracle : s’acheter un couple d’amis, qu’on tire de son placard avant usage pour l’y remiser une fois la consommation de moments agréables passée. Trouvés en solde au supermarché du coin, tenus à un enthousiasme forcé, peu chers, et sans revendication, ces amis sur commande vont servir de révélateur implacable à une vie sans saveur.
Tel est le pitch des Amis du Placard, une pièce de 2010 signée Gabor Rassov que jouera la troupe francophone Et Voilà Théâtre. Derrière les comédiens qui monteront sur scène du 27 février au 12 mars, on trouve Marie-Hélène Chatelain. La Française signe là sa première mise en scène. “Le théâtre me fascine depuis le collège, j’ai été actrice amateur dans une troupe, en province, avant de venir à Houston en 2012. J’ai été la représentante des membres d’Et Voilà Théâtre pendant quelque temps et secrétaire ensuite. Mettre en scène était une étape logique pour moi” dit-elle.
La pièce Dis à ma fille que je suis partie en voyage montée en 2012 par EVT l’avait bouleversée et avait fait germer en elle l’intention de se mesurer à la mise en scène. “Le théâtre est un univers extraordinaire, avec le décor qu’on fait exister par peu d’accessoires et avec un jeu et une direction d’acteurs bien pensés. Cette émulation autour d’un projet collectif est exaltante, comme une aventure d’une rare intensité.
Cette passionnée de théâtre est une assidue depuis longtemps. D’ailleurs, partie perfectionner son anglais le temps d’une année scolaire dans le sud de l’Angleterre quelques années après ses études, elle avait rejoint une troupe en tant que souffleuse. Avant cette expatriation à Houston, elle a été assistante de direction en région parisienne puis professeure d’anglais en province dans le primaire. Membre d’une troupe de théâtre amateur pendant un peu plus de quatre ans, elle avait goûté au travail collaboratif théâtral à cette époque déjà.
EVT propose des ateliers ouverts à tous, autour d’une pièce choisie collectivement, généralement contemporaine.  “La direction d’acteurs est un apprentissage autant pour les acteurs que pour le metteur en scène, explique Marie-Hélène Chatelain. On est à la fois grisé et au bord du gouffre, on laisse les acteurs nous donner une autre perception des personnages et du texte . Cela devient un travail d’équipe en perpétuelle évolution, et la communication entre nous permet à chacun de s’impliquer à fond.
Une exposition de peintures et photographies se tiendra également dans le lobby du Talento Bilingüe, avec les oeuvres de Laurent Butré, Michael Szymanski et Elisabeth Caucheteux, qui a notamment réalisé le tableau ayant servi à l’affiche. Marie-Héléne Chatelain est également la curatrice de cette exposition pour la seconde année consécutive. “Le projet théâtral est très prenant. L’atelier peut s’ouvrir sur un projet commun, mais reste une préparation libre au jeu d’acteurs. On s’investit. On rencontre des joies et des moments de réajustements. C’est une vraie famille. Et une expérience des plus enrichissantes.

Grand concours de la FAVA à Austin: votez pour le meilleur chanteur

Ils sont dix! Dix jeunes chanteurs participeront samedi 27 février à la finale du Grand concours vocal de la FAVA (Franco-American Vocal Academy).
La finale de cette compétition qui rassemble des jeunes talents internationaux (18-25 ans) qui chantent de l’opéra et des opérettes français se déroulera au sein de la Butler School of Music de l’Université du Texas à Austin. Elle est ouverte au public.
Comme chaque année, le public est appelé à voter en ligne pour son candidat favori. Ce vote par internet servira à départager les éventuels ex-aequos au terme des performances qui prendront place devant un jury. Les votants ont jusqu’au 26 février minuit pour faire le bon choix. Le vainqueur de la finale remportera 4.000 dollars.

Capital-risque et Chine chez French Founders

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French Founders, un réseau de patrons et cadres dirigeants français aux Etats-Unis, organise un apéro networking mardi 1er mars à New York.
Autour de verres de vins, on y parlera beaucoup de la Chine, de son économie et de la manière de s’y développer.
L’invité d’honneur de cette soirée sera en effet le Chinois Ming-Po Cai, co-fondateur et président de Cathay Capital Private Equity, qui a vécu plusieurs années en France. Le Monde l’a décrit comme l’homme “au coeur des relations économiques franco-chinoises”.
Son fonds d’investissement, qui possède des bureaux en Asie, à New York et à Paris, gère plus d’un milliard d’actifs, et a investi dans 44 entreprises dans le monde.
Ming-Po Cai évoquera son expérience dans le domaine du capital-risque, son expertise du marché chinois et livrera quelques conseils, en particulier pour des entreprises internationales qui veulent s’implanter dans ce pays.
Les personnes qui souhaitent participer à cette soirée “mix and mingle” doivent faire une demande à French Founders.

L’ostéopathie “à la française” séduit le New Jersey

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(Article partenaire) En France, l’ostéopathie est en plein boom depuis sa reconnaissance légale en 2002. Aux Etats-Unis, c’est une affaire plus compliquée. 

Près d’un Français sur deux a déjà consulté un ostéopathe, “alors qu’aux Etats-Unis, l’ostéopathie est beaucoup moins connue, explique Katia Ghazi-Dahan, ostéopathe installée à Montclair (New Jersey). Ici, l’ostéopathie est en fait pratiquée par des médecins, “qui prescrivent des médicaments et n’utilisent en général que quelques techniques d’ostéopathie en complément”. Contrairement à la France, l’ostéopathie n’est pas une profession à part entière, réglementée en tant que telle.

Lorsqu’elle est arrivée de France en 2011, pour suivre son mari, Katia Ghazi-Dahan a donc découvert un paysage médical qu’elle ignorait. “Ici il n’y a pas l’équivalent du diplôme d’ostéopathe que j’avais obtenu en France après six années d’études”. Reprendre des études de médecine de zéro n’étant pas une option, elle passe donc une licence de “massage thérapeutique”.

Désormais installée dans un “centre de bien être” (“New Jersey Center for Healthy Living”, à Montclair), Katia reçoit “beaucoup de ce qu’on appelle les“challenging cases”, des gens qui ont tout essayé sans résultat et m’arrivent au bout de dix ans après que quelqu’un leur ait dit: “tu devrais essayer l’ostéopathie”.En France, le succès fulgurant de l’ostéopathie, ces dix dernières années, fait que les “patients viennent beaucoup plus tôt”. 

“Parmi les patients que j’ai eu récemment, raconte Katia  Ghazi-Dahan, il y a par exemple quelqu’un qui a été opéré du dos il y a quelques années, certaines de ses vertèbres lombaires avaient dues être fusionnées. Il souffrait de douleurs en permanence”. Le régime de médicament anti-douleur et les séances de kiné prescrites par son médecin n’y ont rien changé, les douleurs persistaient. “Grâce à l’approche ostéopathique, ses douleurs se sont estompées progressivement jusqu’à disparaître totalement!”.

KatiaMigraines récurrentes, douleurs vertébrales persistantes, troubles digestifs, dysfonctions musculo-squelettiques, sont les troubles les plus fréquents des patients. Grâce au bouche à oreille, Katia Ghazi a constitué une solide clientèle de patients, souvent venus de New York, composée à la fois d’Américains “qui ont tout essayé” et de Français ravis de retrouver ici ces soins qu’ils avaient découvert en France.

Fidèle à la philosophie qui l’a séduite lorsqu’elle a découvert l’ostéopathie en première année de médecine à Paris, elle fait désormais partager de ce côté ci de l’Atlantique “cette approche fascinante qui consiste à envisager le corps humain dans sa totalité et les interactions entre les différentes structures anatomiques”. En des séances de 45 minutes à une heure pour les adultes et 30 minutes pour les bébés, elle s’applique, par des “manipulations douces”, à parvenir au but ultime de l’ostéopathie: “remédier aux blocages mécaniques pour restaurer les incroyables capacités d’auto-guérison du corps”.

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