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Avec Le Botaniste, le Pain Quotidien se lance dans les plantes

Vous avez aimé le pain d’Alain Coumont. Aimerez-vous sur hummus de pois verts à la menthe ?
L’iconoclaste fondateur du Pain Quotidien vient de lancer dans l’Upper East Side un nouveau concept: Le Botaniste, un restaurant dont le menu est concocté entièrement à base de plantes et de produits bio. Ici, on trouve des légumes en pagaille, des salades, des herbes, des sushis et des soupes, des vins naturels et des jus qui, à terme, changeront tous les jours.
On est 100% dans le bio. C’est une rareté à New York! Beaucoup de restaurants vegan à New York ne sont pas bio et servent de la fausse viande. Quand on regarde la composition des produits, il y a des éléments chimiques” , lance Alain Coumont.
La cuisine simple et authentique, une philosophie de vie chez ce Belge qui possède une ferme près de Montpellier, où il cultive des parcelles expérimentales de blé ancien et “s’amuse” avec un four à pain. Ce “végétarien à temps partiel” , qui dénonce la surconsommation de viande, a démarré le concept du Botaniste à la mi-septembre à Gent, en Belgique, “une ville progressiste au niveau alimentaire, où ils servent des plats végétariens à la cantine”.  
L’exporter à New York, où le Pain Quotidien est très bien implanté et où le manger sain a le vent en poupe, était “naturel”, selon Alain Coumont. Si Le Pain Quotidien et Le Botaniste sont deux structures différentes, elles ont les mêmes actionnaires. D’ailleurs, Le Botaniste a ouvert dans le local de l’un des premiers Pain Quotidien new-yorkais et utilise certains de ses produits.
(photos Geert Teuwen)

Au cas où les ambitions du Botaniste pour votre santé ne seraient pas claires, l’endroit est conçu comme une apothicairerie. Les bouteilles ont la forme d’éprouvettes et de tubes à essai, soigneusement consignés sur des étagères et dans un meuble d’apothicaire qui accueille le client quand il pousse la porte. Le grand menu visible derrière le comptoir ne s’appelle pas “menu” ou “carte” mais “prescriptions”. Dans une deuxième salle, on trouve un bar à sushis couvert de plantes faisant face à un mur de carrelage blanc construit par Alain Coumont lui-même. Et le personnel porte des blouses blanches de pharmaciens.
Au menu du Botaniste, il n’y a rien que l’entrepreneur-fermier ne mangerait pas. On trouve notamment un ceviche-noix de coco, un tartare d’algues, un chili épicé sans viande et un bol de légumes à la vapeur. Ne cherchez pas de friteuse ou de grill en cuisine: il n’y en a point. “Il n’y a pas que du cru au menu, mais il y en a beaucoup”, glisse Alain Coumont.
Le Botaniste ne se veut pas un repaire pour vegan et végétariens, prévient son manager Laurent François. “Nous disons que nous basons notre cuisine sur les plantes, pas que nous sommes vegan, pour éviter de faire peur aux non-vegan.” “Nous accueillons toute personne qui a 15 dollars dans son portefeuille ou sur sa carte bancaire” renchérit Alain Coumont. La graine est plantée.

Pourquoi croise-t-on des collecteurs de bouteilles vides à New York ?

A New York, vous avez sans doute déjà croisé des personnes armées de grands sacs ou de chariots, ouvrant méthodiquement les poubelles de votre quartier à la recherche de bouteilles vides. Pourquoi ?
Parce que ces bouteilles ont un prix. A New York, la loi dite “Bottle Bill” de 1982 impose à chaque vendeur de bouteille d’eau ou de canettes de facturer un “deposit” de cinq centimes, au nom du recyclage.
Cette caution, on peut en théorie la récupérer si vous rendez le contenant vide à un “Redemption center”, ou une “redemption machine”. Ce système permet à ces collecteurs de toucher la caution de 5 centimes quand ils rapportent la bouteille.
Mais attention, la “Bottle Bill” est limité à certains types de contenants : les bouteilles d’eau, d’eau gazeuse, les canettes et bouteilles de verre… Mais en aucun cas les bouteilles de jus de fruits, de thé glacé ou d’eau contenant du sucre, sous peine de recevoir une amende.
La “Bottle Bill” a en tout cas été efficace : selon la Mairie de New York, le nombre de bouteilles vides qui trainent dans la rue a été réduit de 70%, et la loi a permis de recycler 6 millions de tonnes de matériel.
Les “canners”, comme on les appelle, sont des sans-abri, d’autres font cette collecte pour arrondir leurs fins de mois, comme le raconte “Redemption”, un documentaire consacré à ces personnes. Selon l’auteur de ce film, il y aurait plus de 5.000 “canners” réguliers ou occasionnels à New York.
Les revenus qu’ils peuvent tirer de cette pratique ne sont pas très élevés. Des journalistes du magazine Brokelyn.com ont testé la collecte : pour une heure à fouiller dans les poubelles à deux, ils ont récolté un peu plus de cinq dollars. Trouver des machines ou des endroits qui acceptent les bouteilles vides n’est pas évident, et il existe de multiples limitations sur le nombre de bouteilles qu’un individu peut rapporter en une seule fois.
 

Le New York Times tire son chapeau au circonflexe

L’accent circonflexe a reçu un soutien de taille, vendredi: le New York Times. Dans un édito, l’écrivain Keith Houston rend hommage à cet accent mal compris, au centre de «la plus grosse controverse linguistique française depuis l’avénement des Freedom Fries.
Pour l’auteur, qui a signé un livre sur la typographie, le débat a au moins eu le mérite de monter que «les Français adorent vraiment, vraiment leur circonflexe.” Selon lui, l’histoire d’amour ne date pas d’hier. Elle remonte à 1740, quand «l’Académie française a popularisé l’usage de la marque” créée par la poète Aristophane dans l’Antiquité pour«allonger une voyelle ou faire monter puis baisser le ton.” Comment les gardiens de la langue française s’y sont pris? Ils ont tout simplement «supprimé les S avant les consonnes des mots de latin ancien et ont ajouté le circonflexe pour créer hôpital, hôtel, château et bien d’autres.
Keith Houston reconnait qu’il a lui-même avoir eu un rapport ambivalent envers cet accent étrange, «visiteur peu fréquent au sein de la langue anglaise” . Pour lui, dit-il, «c’était une énigme. Cela n’avait pas la flamboyance de l’accent aigü ou de l’accent grave. Il modifiait la prononciation de façon si subtile que je n’entendais pas différence. Il n’avait pas non plus l’utilité du tréma, qui divise le son des voyelles en deux. Mais quand j’ai découvert que le circonflexe remplaçait la lettre S, tout est tombé en place: des mots opaques comme bête, coût and huître se sont transformés dans leur équivalent en anglais devant mes yeux (“beast,” “cost” and “oyster).”
Heureusement pour les amoureux du circonflexe, la suppression de l’accent ne concerne que les û et î, comme il le rappelle en fin d’article. “Francophiles, typographes et connaisseurs d’orthographe peuvent se réjouir: le circonflexe n’est pas en danger d’être jeté par la fenêtre bientôt.”

Gagnez une paire de tickets pour Coeur de Pirate à New York

En tournée aux Etats-Unis, la chanteuse Coeur de Pirate passera notamment par New York, où elle sera le vendredi 18 mars au Highline Ballroom.

French Morning et le Bureau Export New York vous propose de gagner une paire de tickets pour assister au spectacle. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.

Béatrice Martin, alias Coeur de pirate, est une jeune artiste québécoise dont la carrière décolle sur MySpace dès ses 19 ans. Son premier album éponyme sorti en 2009 en France est certifié triple-platine, ainsi que platine au Canada et en Belgique. En 2010, elle remporte une Victoire de la musique et, forte de son succès mondial, elle compose deux autres albums dont le dernier « Rose » est disponible depuis le mois d’août.

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La harpiste Mélanie Génin plonge avec "Moby Dick"

Elle a beau avoir trouvé le roman Moby Dick « très très très long », cela n’a pas empêché la harpiste Mélanie Génin d’en faire le sujet central de son prochain spectacle.
En collaboration avec la flûtiste australienne Catherine Gregory, « nous voulions créer une œuvre qui s’inspire d’un roman, explique la Française. Nous sommes allées très loin dans notre pensée artistique et philosophique. »
Résultat: un spectacle-concert “hybride” inspiré de la série de pièces musicales du japonais Toru Takemitsu Toward the Sea, elle-même inspirée de Moby Dick. Il est à découvrir le vendredi 26 février au Cell Theater. Mélanie Génin est installée à New York depuis 2012. La jeune femme a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avant d’être sélectionnée par la Fondation Bruni-Sarkozy pour participer à un échange à la très prestigieuse Juilliard School de New York. « Durant cet échange, j’ai découvert une ville qui m’a plu énormément, une émulation artistique hyper intéressante. Il y a des artistes chevronnés venant d’horizons complètement différents et complémentaires. »
Motivée par cette première belle expérience, la jeune Française décide de revenir à la Manhattan School of Music. Elle est d’ailleurs la première harpiste à être admise dans le très sélectif programme « Artist Diploma Degree » de l’établissement. Elle collabore aujourd’hui avec plusieurs ensemble, dont L’Ensemble Rébow. « En Europe, on a une longue tradition de musique classique, les gens la connaissent, on a un travail d’éducation qui a été fait depuis des siècles. Aux États-Unis c’est différent, il y a un public qu’il faut initier et ça donne beaucoup plus de liberté, car il y a moins d’idées préconçues et on ressent moins le poids des institutions musicales. Ça donne naissance à plein de projets. J’ai par exemple entendu une rétrospective de Luciano Berio dans un bar. C’est quelque chose qui ne se ferait jamais à Paris. On ne pourrait pas faire de la musique contemporaine très élitiste dans un bar, ça ne marcherait pas »
Avec Catherine Gregory, elle a voulu créer une expérience artistique qui plonge le public en immersion dans l’histoire de la célèbre baleine blanche. Les deux musiciennes exploreront les questions philosophiques et métaphysiques (la chasse, la mort, l’obsession, le voyage…) soulevées par l’ouvrage, le tout enrichi par une sélection d’art visuel projeté sur un écran. «Il y aura des projections d’archives personnelles de nos voyages, des échantillons de vidéos de la mer, des interactions avec le public, des bruits ambiants, des chants de baleines… Le média principal est la musique, mais c’est une expérience artistique plus qu’un simple concert. »
 

5 choses à faire à Flushing, le vrai Chinatown de New York

Il y a le Chinatown de Manhattan que tout le monde connait, et il y a celui – plus authentique – de Queens.
Le quartier de Flushing, au terminus de la ligne 7 du métro, est considéré comme le “Little Asia” de New York. Ici, se cotoient des Chinois et des Coréens pour l’essentiel, mais aussi des groupes d’Asie du Sud arrivés plus récemment. Attendez-vous à subir un petit choc culturel en déambulant entre les restaurants, masseurs et les caractères de mandarin en néon qui jalonnent les rues.
5. Joe’s Shanghai

Lors de notre visite un samedi après-midi, le restaurant était plein à craquer. Les clients étaient asiatiques pour l’essentiel, mais pas uniquement. Il faut dire que la réputation de Joe’s Shanghai dépasse les frontières du quartier. Des vignettes Zagat tapissent la porte d’entrée et une photo de Bill De Blasio accueille les clients dès leur arrivée. Ici, on vient pour les succulents “soup dumplings”, remplis de bouillon. Pas facile à manger, mais extrêmement bons. Les rations des autres plats sont copieuses. Les soupes sont tellement grandes qu’elles peuvent être partagées à deux. L’établissement ne prend pas de carte bancaire. Deux autres restaurants Joe’s Shanghai se trouvent à Manhattan. 136-21 37th Avenue. (718) 539-3838
4. Voelker Orth Museum
Voelker-Orth-Museum-Flushing-NY
Dans cette maison victorienne, on ne se croirait pas à New York. Cette bâtisse coquette et bien conservée se tient à l’écart de la foule de Main Street, l’artère principale de Flushing. Le jardin de la maison, rachetée au XIXème siècle par la famille Voelker, est entretenu selon les techniques de l’époque. L’entrée est gratuite, mais une donation est suggérée. Et pour vous mettre un peu plus dans l’ambiance de Queens, une exposition photographique sur les paysages de ce “borough” extrêmement riche et mélangé est proposée jusqu’en mai.  149-19 38th Ave (bet. 149th Place and 149th St.) 718-359-6227. 
3. Queens Historical Society
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Dans ce musée situé dans l’une des plus vieilles demeures encore debout du quartier, les curieux qui veulent découvrir Queens, ses trois siècles d’histoire, sa transformation en “borough” cosmopolite, se sentiront chez eux. La collection du musée comprend des lettres, des daguerréotypes, des peintures et des sculptures qui retracent le quotidien des habitants hier et aujourd’hui.
2. Un spectacle au Flushing Town Hall 
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C’est l’épicentre de la vie culturelle locale. Flushing Town Hall abrite une association de promotion des arts (Flushing Council on Culture and the Arts) très active, qui propose régulièrement des concerts, des spectacles et des expositions. Le bâtiment vaut tout autant le détour que les évènements: tour à tour prison, salle de spectacle, tribunal et banque, il date de 1862. 137-35 Northern Blvd., 718-463-7700
1. Tan Pai Bakery

Avant de reprendre le métro, accordez-vous une petite pause sucrée. Direction Tan Pai Bakery, une boulangerie qui pourrait se trouver à Pékin sans choquer personne. Les pâtisseries et boissons exotiques et multicolores (brioche au thé vert, thé à bulles…) emplissent les vitrines, où s’agglutinent petits et grands. On peut s’assoir pour manger, après avoir mis tout vos petits délices sucrés sur un plateau et être passé à la caisse. Au fond, des boulangers mettent la main à la pâte derrière une grande vitre. 37-25 Main St., 718-888-1111. Autre établissement: 42-05B Main St. 718-460-8787 .
A faire aussi dans le coin ou non loin:
New World Shopping Center: vous n’avez jamais vu un “food court” chinois? Allez à celui-ci. Ce grand centre commercial a un énorme hall de nourriture au sous-sol. De quoi vous caler et vous calmer.
Louis Armstrong House Museum: la maison où le célèbre musicien a vécu et est mort se visite tous les jours, sauf le lundi.
Queens Botanical Garden: le grand jardin botanique vaut aussi le détour, plutôt en hiver qu’en été. Soit.
Flushing Meadows / Corona Park: ce grand parc, connu pour la compétition de tennis, fut le site de deux grandes expositions universelles. Il reste encore vestiges de ces rendez-vous internationaux à la gloire de l’innovation, dont le fameux Unisphere mais aussi le pavillon principal, qui abrite désormais l’excellent Queens Museum of Art et sa réplique impressionnante de New York.

Nos rooftops préférés pour l'hiver à New York

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Si vous pensiez que les rooftops n’étaient qu’un plaisir estival, ceci devrait vous redonner le sourire: voici nos 16 adresses pour visiter le ciel new-yorkais en hiver (et boire un verre ou deux).

Nos favoris

Mr Purple

Si le ciel du Lower East Side s’est longtemps fait voler la vedette par les toits du Meatpacking et aujourd’hui de Brooklyn, il commence à re-pointer le bout de son nez. Ouvert en novembre dernier à une enjambée de Houston St, Mr Purple compte bien se montrer toute l’année. Situé au 15eme étage du tout nouvel Hotel Indigo, le rooftop offre une vue à 360 degrés sur la ville. A cette époque de l’année, on reste abrité derrière la grande baie vitrée qui laisse passer les scintillements des gratte-ciel du sud de Manhattan. Installé au comptoir, on plonge dans le hummus (15$) en scrutant le One World Trade Center qui s’élance derrière les bouteilles d’alcool multicolores. Pour échapper un moment à la foule de l’after work, enfilez votre doudoune et allez tremper votre main dans la piscine chauffée encadrée par les tours de Midtown. 15th floor, Hotel Indigo, 180 Orchard St, New York – (212) 237-1790

The Roof

The Roof at Viceroy Hotel
The Roof at Viceroy Hotel

Constitué d’un lounge et d’une terrasse qui s’ouvre sur Central Park, le rooftop du Viceroy Hotel dévoilera bientôt sa nouvelle toilette transparente. Actuellement en travaux, la terrasse devrait être prête d’ici fin mars pour vous accueillir au chaud sous son revêtement d’hiver. Vous découvrirez alors son panorama superbe sur le sud de Central Park, sur le nouveau gratte-ciel One57, l’Essex House et les tours jumelles de Colombus Circle. En attendant, le lounge bordé de vitres reste ouvert – 124 W. 57th St. 29th fl. Sixth Ave. 212-707-8008

Baita by Birreria

Baita by Birreria
Baita by Birreria

Les Alpes italiennes à deux pas du Flatiron Building. Vous ne le savez peut-être pas mais Eataly dissimule au-dessus de son hall de produits italiens un rooftop. D’habitude ouvert en été, l’espace a pour la première fois été aménagé en cocon hivernal. Baita by Birreria dispose ainsi sous son chapiteau vitré et ses guirlandes de lampions de nombreuses tables en bois débordantes le midi comme le soir de fromage à raclette (11$), d’épaules de porc braisées à la bière (26$) et de plateaux de charcuterie (25$). Un jardin d’hiver composé de sapins décorés, de chaises longues, de plaids et de fausse neige invite à la détente dans une atmosphère de montagne. Ceux qui préfèrent l’alcool au fromage se dirigeront vers le bar pour un verre de vin chaud (9$) ou un Berlusconi (le cocktail). Rooftop, 200 5th Ave, New York – (212) 937-8910

The Sheltering sky

Sheltering sky
Sheltering sky

Perché en haut du McCarren Hotel, lui-même implanté au pied de McCarren Park, le Sheltering sky vous offre une expérience aérienne “made in Brooklyn” . Ce rooftop de Williamsburg se pare de fauteuils jaunes, de poufs marins et de plantes vertes pour recréer une atmosphère méditerranéenne sous sa véranda chauffée. Brooklynites et oiseaux nocturnes venus de Manhattan viennent danser le week-end, guidés par un DJ. A travers ses vitres plastifiées, on prend le temps de saluer la skyline de Manhattan et le nord de Brooklyn. Les cocktails intéressants au yuzu ou à la crème de cacao (15$) se sirotent avec des huîtres (46$ la douzaine) ou un plateau de charcuterie (13$). 160 N 12th St, Brooklyn – 718-218-7500

Spyglass Rooftop Bar

Spyglass
Spyglass

Situé au-dessus des cuisines du chef David Burke, Spyglass Rooftop Bar reste ouvert toute l’année pour vous servir ses assiettes raffinées en compagnie de l’Empire State Building. En arrivant au 22ème étage de l’Archer Hotel, vous serez projetés à travers le paysage urbain de Midtown percé par l’imposante façade de l’Empire. Derrière les baies vitrées, dans une atmosphère industrielle chic, vous dégusterez des dumplings au homard (18$), une panna cotta d’avocat (17$), une pizza au saumon et pastrami fumés (19$) ou le burger maison (24$). Le lieu étant étroit et très populaire il est conseillé d’éviter l’happy hour. Archer Hotel – 47 West 38th st 22ème étage – 212-730-0538

The Lodge at Gallow Green

The Lodge at Gallow Green Mckittrick Hotel rooftop New York
The Lodge at Gallow Green

Si The Lodge at Gallow Green se situe bien au sommet du McKittrick Hotel, il ne faut pas s’attendre à retrouver la vue qu’offre ce rooftop en été. Pour l’hiver, l’établissement a recréé sur son toit un vieux chalet de montagne tout de bois vêtu. Chambre, lits superposés, table de travail garnie de plumes et parchemins, peaux de bêtes, larges fauteuils et odeur de vin chaud mêlée au renfermé, le McKittrick ne lésine pas sur les moyens. L’expérience est totale. Venez avec un bon groupe d’amis, vous aurez moins peur de l’obscurité. 542 West 27th st – 212.564.1662

Les classiques

Hotel Chantelle

Hotel Chantelle rooftop
Hotel Chantelle rooftop

Vêtu d’un toit de verre dépliant, le rooftop d’Hotel Chantelle vous accueille en toutes saisons. Dîner à la française à l’ombre d’un lampadaire ou bruncher entre amis dans un décor de terrasse parisienne, c’est l’été à Paris en plein hiver new-yorkais. 92 Ludlow St, New York – (212) 254-9100

Penthouse808 at Ravel Hotel

Penthouse808 at Ravel Hotel
Penthouse808 at Ravel Hotel

Situé à Long Island City, Penthouse808 offre une alternative aux rooftops surpeuplés de Manhattan et une vue sur la ville que ces derniers ne peuvent offrir. 8-08 Queens Plaza South, Long Island City – (718) 289-6118.

Jimmy at The James

Jimmy at The James
Jimmy at The James

Disposant d’un lounge vitré, ce rooftop branché de Soho reste ouvert toute l’année. Djs, cheminée et cocktails vous tiendront chaud dans la boule de verre du Jimmy. Evitez quand même la piscine. 15 Thompson St, New York – 15 Thompson St, New York

Refinery

Refinery Rooftop
Refinery Rooftop

Installé dans une ancienne usine à chapeaux du Garment District, le rooftop du Refinery dispose d’une superbe véranda pour admirer les lumières des gratte-ciel voisins. Entre ses murs de briques on y rencontre en after work les costumes-cravates du quartier venus festoyer sous l’oeil de l’Empire State Building. 63 W 38th St, New York – 63 W 38th St, New York

Upstairs at the Kimberly

Upstairs at the Kimberly
Upstairs at the Kimberly

Doté lui aussi d’une carapace de verre qu’il enfile en hiver, le rooftop du Kimberly Hotel vous offre Midtown et le Chrysler Building toute l’année. De votre fauteuil néo-gothique, vous gouterez au fruit défendu (agrumes, figue fraîche, vodka infusée à l’acaï, miel, rye whisky – 18$) en profitant de l’extérieur tout en étant à l’intérieur. 145 E 50th St New York –  212 702 1600

The Ides at Wythe Hotel

The Ides at Wythe Hotel - Photo by superproducteur

L’incontournable rooftop de Williamsburg se visite également en hiver grâce à son bar intérieur The Ides. La vue sur la skyline de Manhattan est tout aussi magique. 80 Wythe Ave, Brooklyn – (718) 460-8006

The Press Lounge at Ink48 Hotel

Press Lounge at Ink48 Hotel
Press Lounge at Ink48 Hotel

Grâce à ses hautes baies vitrées, le Press Lounge préserve sa vue magique sur les gratte-ciel de Times Square. Ce point de vue unique en fait de Press Lounge un incontournable des rooftops new-yorkais. Ink48 Hotel – 16, 653 11th Ave, New York – (212) 757-2224

PHD Terrace at The Dream Hotel Midtown

Dream Hotel Midtown New York

Ouvert en octobre dernier, le nouveau Dream Hotel situé dans Midtown west dispose d’un joli rooftop en teck aux allures de patio méditerranéen. Son toit vitré amovible permet de profiter de la vue sur le nord de Times Square sans rien ressentir du froid polaire. 210 W 55th St, New York – (212) 247-2000

230Fifth

230Fifth
230Fifth

Ce rooftop touristique qui fournit ses clients en robes de chambre rouges style père Noël pour les « protéger » du froid dispose également depuis l’année dernière d’igloos en plastique à l’intérieur desquels vous pouvez regarder la TV (si la vue sur l’Empire State Building vous ennuie…) en sirotant un mojito à la framboise. 230 5th Ave, New York – (212) 725-4300

Paris-USA: les lignes low-cost de Norwegian lancées le 29 juillet

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C’est désormais confirmé : Norwegian Air va bien lancer des lignes directes low-cost entre Paris et les Etats-Unis, et ce à partir du 29 juillet. La compagnie l’a annoncé dans un communiqué ce 18 février, dans la foulée d’informations parues dans la presse il y a quelques jours.
Norwegian proposera quatre vols hebdomadaires entre Paris CDG et New York JFK (lundi, mercredi, vendredi et dimanche), deux vols entre Paris et Los Angeles (LAX) et un vol par semaine entre Paris et Fort Lauderdale.
Les billets sont en vente dès maintenant, et Norwegian promet des tarifs à partir de 175$ l’aller-simple, taxes incluses (toutefois, pour août et septembre, la plupart des vols sont tarifés autour de 250$ à 300$, soit environ 550$ l’aller-retour). Les vols seront opérés sur des Boeing 787 Dreamliner.
En moins de trois ans, la compagnie d’Oslo a lancé des lignes directes entre les Etats-Unis et Oslo, Londres, Stockholm et Copenhague. Elle a aussi initié, cet hiver, des lignes directes entre trois villes américaines (New York, Boston, Baltimore) et les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique). D’autres ouvertures de lignes sont au programme (notamment entre San Francisco et Londres).
La compagnie, qui s’est énormément développée en Europe au cours des cinq dernières années, a enregistré une croissance de 15% en 2015. Elle a transporté 26 millions de passagers au cours de cette année, soit 7% de plus qu’en 2014.

Anne Roumanoff de passage à San Francisco

Anne Roumanoff sur scène, rien que pour les expatriés de San Francisco : c’est le mardi 23 février au JCC Theater.
La plus rouquine des humoristes françaises y jouera son spectacle « Aimons nous les uns les autres », dans lequel elle promet de rire de tout ce qui ne va pas.
Il y sera question de mariage gay, de phobie administrative, d’une Américaine qui critique le pessimisme français… Ou d’une femme qui commande des accessoires coquins sur internet pour relancer sa vie sexuelle.
On reconnaît Anne Roumanoff à sa voix, et à ses sketches sur la France d’aujourd’hui qui dressent “le tableau d’une époque”.
En 2010, Anne Roumanoff est élue humoriste préférée des Français. Après plus de vingt ans de carrière, elle continue de côtoyer la nouvelle génération dans la série « C’est la crise » sur la chaîne Comédie+ avec entre autres Kev Adams et Berengère Krief
Elle qui, à 22 ans et jeune diplômée de Sciences Po, se produisait sur les scènes des cabarets parisiens, investit désormais la scène américaine – elle était déjà venue en tournée l’année dernière, à New York et à Miami.

"Speed speaking" autour d'un pot: gagnez des places pour Speak Easy

Si vous n’avez respecté aucune de vos résolutions de 2016 pour le moment, on vous en donne une qui sera facile à remplir: aider un(e) Américain(e) à parler français. C’est l’objet de nos Speak Easy, des sessions de “speed speaking” organisées par votre site favori toutes les deux semaines.
Chaque anglophone est associé avec un francophone. Ils parlent sept minutes en français, puis sept minutes en anglais. Et plus si affinités…
Le prochain Speak Easy aura lieu le 29 février chez nos amis de Cercle Rouge. Nous vous proposons de gagner des places pour ce rendez-vous, qui vient avec un verre et des hors-d’oeuvres offerts par le restaurant et plein de personnes sympa. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
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Wingz, le "Uber des trajets d'aéroports", décolle

De l’extérieur, tout va bien pour Wingz. Ce service de voiturage, sorte de Uber mais spécialisé dans les trajets depuis et vers les aéroports, vient de lever 11 millions de dollars.
Fondée en 2011, la start-up de Geoffroy Mathieux, basée à San Francisco, a déjà convaincu 20 000 utilisateurs actifs avec son concept : à la différence de Uber, les voitures Wingz sont réservables à l’avance. Wingz enregistre 16 000 particuliers conducteurs, opérant vers 18 aéroports des Etats-Unis.
Mais la victoire semble encore amère pour Geoffroy Mathieux. « On a reçu tellement de menaces de poursuite, de prison… Les gens étaient passionnés par l’idée de nous faire couler. On a subi beaucoup de stress », lâche Geoff Mathieux. «Je rêve du jour où c’est fini, tout cela: les menaces, le stress.»
Installé depuis qu’il a 12 ans aux Etats-Unis et diplômé d’un MBA, ce Franco-Américain de 48 ans a « beaucoup voyagé, partout dans le monde » pour les entreprises pour lesquelles il travaille successivement – dans le marketing, business development ou management.
L’idée de Wingz germe dans sa tête en 2007. « J’étais à Paris et je devais aller à l’aéroport Charles-de-Gaulle avec ma petite amie. On avait deux bagages et il pleuvait. Je me suis dit : c’est bête qu’on ne puisse pas réserver ou s’incruster dans une voiture » se dit-il alors, en décrivant le «stress» de devoir trouver un taxi dans chaque nouvel aéroport.

Il monte un business plan et trouve des partenaires: un Allemand, Christof Baumbach, et deux Français, Frédéric Gomez et Jérémie Romand. Ce dernier avait lancé en 2005 l’ex site de covoiturage Envoituresimone.com au succès remarqué, et avait alors « des ambitions à l’international ». En 2011, les deux projets fusionnent en Tickengo, qui, faute « d’accès aux capitaux » traverse l’Atlantique et se rebaptise Wingz.
« On est parti de rien, on a tenu deux ans sur les 125 000 dollars de départ (1), on ne se payait pas, se souvient-il dans un soupir. Puis on a levé deux millions de la part de 35 investisseurs. Et cette année, onze millions, grâce à la traction. »
Wingz a bénéficié du fait que des concepts similaires étaient poussés au même moment par Uber et Lyft. « On crée un système démocratique qui offre à tous la possibilité d’avoir un chauffeur privé et l’opportunité à chacun de gagner de l’argent avec sa voiture… Qu’une chose aussi simple et basique que conduire ne soit pas réservée à un monopole artificiel et archaïque, les taxis ».

Les locaux de Wingz, à Dogpatch (San Francisco)
Les locaux de Wingz, à Dogpatch (San Francisco)

Il estime devoir sa survie à «un coup de bol» : le fait de connaître Willie Brown, ex-maire de San Francisco.  «Il a été notre meilleur avocat. Ceux qui nous avaient menacés nous ont donné les premières licences mondiales pour exercer, et on a fait changer la loi», insiste Geoff Mathieux.
Reconnaissant de la force de frappe d’Uber et de Lyft sur le plan législatif, Geoff Mathieux semble n’avoir qu’une bête noire : les taxis. « Je pense que le souhait de 50 millions de Français est plus important que 50 000 taxis. Il faudrait que la France s’ouvre et laisse faire le peuple.»
Wingz n’opère pas encore dans l’Hexagone. «C’est peut-être mieux : Le PDG d’Uber y a été gardé à vue pendant deux jours s’offusque-t-il. Le marché s’y libéralisera d’ici cinq ans, prédit Geoff Mathieux, ironique : «La France a l’habitude de changer lentement.»
(1) apports personnels et familiaux et 100 000$ de Kima Ventures (Xavier Niel)
(2) Le round B était mené par trois gros investissements, de Expedia, Marc Benioff et Altimeter capital.

Drones et Wikileaks au Whitney Museum

Drones, notes de la NSA, interrogatoires, programmes de surveillance : Laura Poitras fait de la guerre contre le terrorisme et des techniques de renseignement moderne des objets de reflexion.
L’artiste américaine, journaliste et réalisatrice de films (on lui doit l’impressionnant documentaire “Citizen Four”, sur Edward Snowden) réalise sa première exposition au Whitney Museum, baptisée Astro Noise.
Une exposition autour de questions politiques majeures (la surveillance, les libertés individuelles, la liberté de la presse, l’ingérence des puissances occidentales), et qui s’interroge sur l’esthétique de ces techniques post-11 Septembre.
Concrètement, on peut y voir des extraits de films, des documents (notes de  services secrets, cartes…), des interviews vidéos, des extraits d’interrogatoires menés sur des personnes soupçonnées d’appartenir à Al-Quaida…
Façon Sophie Calle, Laura Poitras étend aussi le sujet à la surveillance dont elle est elle-même la cible (en 2004, en Irak, elle a tourné une séquence considérée comme polémique par l’armée américaine).
L’expoisition n’est pas grande, mais riche. Au milieu, on vous demande de vous allonger sur un lit pour observer la surveillance d’un drone, dans un faux ciel étoilé. Ou d’observer l’efficacité des caméras thermiques dans le noir.
Divers événements sont organisées en marge de cette exposition : une conférence de Laura Poitras (le 19 février), des conférences autour de la liberté de la presse (du 18 au 20 mars), un mini-festival sur les films documentaires d’Emile de Antonio (du 1er au 3 avril) et une journée de réflexion sur l’exposition avec différents intervenants (le 16 avril).