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« On n’a rien à perdre »: Sylvain Bruni dans le chaudron politique du Tennessee

C’est une personnalité du landerneau politique français aux États-Unis. Sylvain Bruni fut le directeur de campagne de la première députée des Français d’Amérique du Nord, la socialiste Corinne Narassiguin, puis conseiller consulaire à Boston. 

Aujourd’hui, ce Franco-Américain de 42 ans se fixe un nouveau défi – et non des moindres : devenir député démocrate au sein de la Chambre des Représentants du Tennessee, l’État solidement républicain où il est installé depuis six ans avec son mari. Sans opposant aux primaires du 1er août, il participera, sauf surprise, au scrutin général du mardi 5 novembre face à la sortante Rebecca Alexander. « Je prends cela comme un challenge, quelque chose qui peut me permettre de faire une différence positive autour de moi, explique-t-il. À la base, je suis ingénieur. Mon but dans la vie, c’est de résoudre les problèmes des autres. »

Un engagement politique depuis l’université

À l’origine de sa décision, un « concours de circonstances ». Son ambition, c’était plutôt de se présenter tranquillement à la commission du comté de Washington, son lieu de résidence dans l’est du Volunteer State, dans deux ans. « C’était simple, plus local. D’autant que mon engagement politique et les activités professionnelles me prennent du temps ! » . En tant que chef du Parti démocrate du comté, c’est à lui que revient la mission de recruter les candidats de la gauche aux élections locales de novembre prochain, notamment pour la Chambre des Représentants. En passant des coups de fil à la recherche de la perle rare dans la circonscription, qui comprend sa ville de Johnson City et son agglomération, il se rend rapidement compte que la tâche ne sera pas facile. « J’ai contacté 48 personnes. J’ai échoué misérablement. Mais au fil des conservations, j’ai entendu le même refrain: ‘pourquoi pas toi ?’. Cela m’a fait réfléchir au fait que j’étais peut-être le mieux placé »

Certes, c’est la première fois qu’il frappe aux portes d’une assemblée américaine, mais l’engagement politique n’est pas une nouveauté pour lui. À l’université à Rennes, il faisait déjà partie de l’organe représentant les étudiants. Au prestigieux MIT (Massachusetts Institute of Technology), sa première expérience aux États-Unis, il s’implique aussi dans le gouvernement estudiantin, allant jusqu’à prendre sa présidence. Comme il ne voulait pas perdre son lien avec la France, il rejoint la section du Parti socialiste à Boston. « J’ai mis le doigt dans l’engrenage ». Là, il s’implique dans différentes causes : cerveau de la campagne de longue haleine de Corinne Narassiguin pour l’Assemblée nationale en 2012 (son élection a été invalidée l’année d’après); volontaire pour la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren, organisateur de la Boston Pride, la grande marche des fiertés LGBT locale; élection comme conseiller consulaire de Nouvelle-Angleterre, sorte d’élu municipal qui travaille aux côtés du consulat sur des sujets liés à la communauté française…

Démocrate dans un État républicain

Il a poursuivi son engagement en arrivant à Johnson City en 2018, pour suivre son époux, et gravi les échelons du Parti démocrate du comté. « Par rapport à Boston, on est sur une autre planète politique sur les questions d’éducation, de droits des femmes et de la communauté LGBT, des armes, de l’accès à la nourriture de qualité… Ça fait un choc, dit-il. En même temps, cela me pousse à avoir plus d’empathie, à essayer de comprendre pourquoi les gens pensent comme ils pensent et de tenter de trouver des terrains d’entente. C’est ce qui guide mon approche de la politique au niveau local », reprend-t-il.

La campagne qui s’annonce n’aura rien d’une élection au conseil consulaire. Les démocrates n’ont que 24 sièges sur 99 à la Chambre des Représentants. Et la dernière fois que la gauche a présenté un candidat dans sa circonscription, en 2018, celui-ci a été battu du 33 points. Malgré tout, Sylvain Bruni croit en ses chances. Il table sur « plusieurs signaux » qui montrent selon lui l’exaspération des républicains modérés face à « l’extrémisme » de leur propre parti à Nashville. Les parlementaires ont récemment adopté une loi autorisant l’armement de certains enseignants, malgré les appels à davantage de restrictions à la suite de la fusillade à la Covenant School de Nashville en 2023. Fin janvier, une sénatrice du Grand Old Party (GOP) a ressorti des cartons une proposition de loi qui donnerait à l’État la possibilité d’annuler tout acte fédéral jugé contraire à la Constitution du Tennessee – un doigt d’honneur à près de 250 ans de fédéralisme américain. « Un membre républicain de mon groupe de coureurs m’a dit qu’il voterait pour moi parce qu’il en a marre de tout ce ‹ MAGA sh*t › », sourit Sylvain Bruni. 

Dans le même temps, la base progressiste se réveille, comme l’ont montré les manifestations autour de l’exclusion des « Tennessee Three », ces trois députés démocrates bannis par leurs collègues au moment des débats de l’an dernier sur les armes à feu, ainsi que la décision historique, fin avril, des ouvriers d’une usine Volkswagen à Chattanooga de former un syndicat.

Pour sa campagne, Sylvain Bruni ne veut pas se « mettre la pression ». « On part de loin, admet-il. Notre objectif, c’est de mettre les sortants face à leur bilan. En privé, ce sont des gens normaux et simples, mais à l’assemblée, ils votent pour des lois complètement délirantes. Surtout, nous voulons faire une campagne dont nous serons fiers sur le plan intellectuel, politique et éthique. Nous n’avons vraiment rien à perdre ».

Phoenix en tournée : 4 dates (seulement) aux États-Unis

Le groupe versaillais Phoenix fera un court arrêt aux États-Unis dans le cadre de sa tournée mondiale : il se produira le mardi 14 mai au Warfield à San Francisco (billets), le jeudi 16 mai au Twilight à Ogden dans l’Utah (billets), le vendredi 17 mai au Brooklyn Bowl de Las Vegas (billets) et le samedi 18 mai au Rose Bowl de Pasadena dans le cadre du festival Just like Heaven (billets).

Formé en 1995, Phoenix diffuse depuis presque trente ans un son pop rock qui a su conquérir un large public. Après le succès des singles « Too young » et « If I ever feel better » extraits de leur album « United » sorti en 2000, les Versaillais connaissent une reconnaissance internationale avec l’obtention du Grammy Award du meilleur album de musique alternative en 2010 pour leur quatrième opus « Wolfgang Amadeus Phoenix ». Leur dernier album en date, « Alpha Zulu » est sorti en 2022.

Julia et Clara Kuperberg, les Françaises qui filmaient l’envers d’Hollywood

Ce sont deux Françaises indépendantes et libres, deux sœurs, qui, en 20 ans de carrière, ont gravi les plus hautes marches du cinéma, des deux côtés de l’Atlantique. À la tête de leur société de production, Wichita Films, les réalisatrices Clara et Julia Kuperberg, l’une blonde, l’autre brune, ont documenté certains des chapitres les plus tabous de l’Âge d’or d’Hollywood, à travers 57 films distribués dans le monde entier. Légendes féminines oubliées, acteurs espions durant la Seconde Guerre Mondiale, mafia, racisme anti-asiatique… Leurs films grand public, tournés en anglais, aux États-Unis – où elles passent la moitié de l’année grâce à leur pied-à-terre de West Hollywood – éclairent le dark side de l’Amérique, en croisant archives et paroles d’historiens.

Actrice, productrice et femme d’affaires, Mary Pickford (1892-1979) fût la première grande star de cinéma hollywoodienne, avant de tomber dans l’oubli.

Après avoir conquis les chaînes françaises, les sœurs Kuperberg sont aujourd’hui primées à Hollywood et distribuées sur les grandes plateformes américaines, grâce à Martine Melloul, leur co-productrice à LA. Leur dernier documentaire, « Mary Pickford, une légende et une malédiction hollywoodienne », récompensé à Palm Springs en mars, concourait au Festival du Film de Beverly Hills, le jeudi 2 mai, à Los Angeles. On peut le voir en VOD sur leur site. Il retrace le destin de l’actrice, productrice et femme d’affaires, qui fût la première grande star de cinéma féminine du début du XXe siècle, aux côtés d’acteurs comme Douglas Fairbanks, son mari, ou Charlie Chaplin. Il s’agit du troisième volet de leur série sur les femmes oubliées d’Hollywood, après celui sur Ida Lupino (2021), Dorothy Arzner (2023), et le succès de « Et la Femme créa Hollywood » à Cannes, en 2016.

« C’était la première fois qu’on révélait que c’étaient les femmes, avec les Juifs, qui avaient créé les fondements d’Hollywood, dans les années 1905-1930, avant d’être effacées de l’Histoire, retrace Julia Kuperberg, en dégustant un smoothie dans le café de Venice où elles nous ont donné rendez-vous, ce 24 avril, accompagnées de leur petite chienne. « Nous les avons découvertes par hasard, poursuit-elle. En 2015, la réalisatrice américaine Ally Acker nous a donné tout son fond d’archives sur elles. Elle avait essayé d’en parler en 1980, mais ça n’avait pas pris. Quand notre film est sorti, en 2015, la société avait changé. On était juste avant Me Too. Cannes l’a sélectionné, et il a eu le succès qu’on connaît. »

Depuis, Clara et Julia Kuperberg se sont donné pour « mission » de faire sortir de l’ombre ces pionnières, un véritable « patrimoine » à transmettre. Des efforts couronnés de succès. « Ces femmes sont maintenant enseignées à l’université, ce qui n’était pas le cas il y a 10 ans, se réjouit Julia. Criterion a sorti des coffrets DVD de leurs films, on parle d’elles, les festivals sélectionnent nos films…» « Nous sommes toujours étonnées de voir à quel point nos projections attirent du monde, renchérit Clara. Quand les gens en ressortent en nous demandant où ils peuvent voir les films muets de Mary Pickford, on se dit : mission accomplie ! »

Dorothy Arzner (1897-1979) fût la seule femme réalisatrice dans un des principaux studios d’Hollywood dans les années 1930 et 1940. Oubliée par l’histoire, elle a fait l’objet d’un documentaire des sœurs Kuperberg en 2023. © Julia et Clara Kuperberg

À la manière de ces héroïnes du cinéma noir et blanc, les Françaises imposent leur style dans l’industrie du septième art. Quand elles lancent Wichita Films, en 2006, elles décident d’endosser « tous les rôles », réalisatrices, monteuses, productrices, pour être totalement indépendantes. Ce business model inédit bouscule les chaînes françaises, mais leur ouvre les portes de l’Amérique, où l’industrie perçoit très vite l’intérêt. « C’est ça qui nous a permis de devenir ce que l’on est aujourd’hui, insiste Julia. Nous sommes un produit des deux cultures : nous avons la capacité d’analyse à la française et nous savons nous marketer à l’américaine. »

Les deux sœurs ont toujours pu imposer leurs sujets, même si, en tant que femmes, elles doivent se battre, à Hollywood, où le système est encore « bien verrouillé », avec encore seulement 22% de réalisatrices. Ce qui les fascine ? Gratter l’envers du décor de l’Amérique. Leurs deux derniers projets abordent des thèmes brûlants : la représentation des Native Americans par le cinéma américain -elles les ont rencontrés dans les dernières réserves où ils vivent- et l’histoire de l’avortement aux États-Unis, un film qui sera diffusé par TF1 en amont de la présidentielle américaine, en novembre.

Si les sœurs Kuperberg se disent volontiers féministes et engagées pour les droits des minorités, hors de question d’entrer dans le mouvement « woke » en cédant à la tentation de réécrire l’Histoire à la lumière des combats d’aujourd’hui. Ce qui les intéresse, au contraire, est de décortiquer la manière dont Hollywood influence la société américaine… Ou l’inverse, en fonction des époques. Elles le clament haut et fort : « Nous sommes des cinéphiles avant tout ! »

Anne Ndofunsu (Irlande) : Je suis revenue en Europe pour être plus proche de la nature et des miens

Depuis son enfance, Anne Ndofunsu rêve de parler anglais et de découvrir le monde. Fascinée par les séries en version originale sous-titrée (au grand désespoir de ses sœurs), elle nourrissait en fait secrètement son désir de vie à l’étranger. Ce rêve prit forme pendant ses études, lorsqu’elle saisit l’opportunité de partir en échange universitaire dans le nord du Texas.

Mais quelques mois ne suffirent pas à étancher sa soif d’aventure. Son chemin la mène alors à Vancouver, sur la côte ouest du Canada, initialement pour un an. Une décennie plus tard, Anne se découvre une nouvelle carrière dans l’enseignement, accompagnée de son mari, lui aussi européen, originaire d’Irlande.

La décision de déménager en Irlande émergea dans le sillage du Covid-19, portée par le désir d’une vie plus authentique. Avec prévoyance et grâce à des opportunités professionnelles en ligne, Anne et sa famille trouvèrent un nouveau souffle dans ce nouveau projet de vie en Irlande et ce, malgré les défis logistiques et culturels.

Anne Ndofunsu, une nomade dans l’âme, nous ouvre aujourd’hui les portes de son parcours de vie, jalonné de voyages, de découvertes et de défis. Installée dans une maison en cours de rénovation dans les Midlands, la campagne irlandaise et loin de l’agitation urbaine, elle a dû s’adapter à une vie accompagnée de jeunes enfants sans électricité ni eau courante, et apprendre les rudiments des travaux. Un défi de taille, mais une aventure sans pareille qui ne saurait éclipser le sourire rayonnant de la jeune femme.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Le plasticien français Peppone s’expose à Miami Beach

Adepte du pop art, Christophe Tixier, alias Peppone, présente certaines de ses œuvres au sein de l’enseigne Bel-Air Fine Art située sur Lincoln Road. Vous devrez toutefois vous dépêcher si vous souhaitez les admirer puisqu’il s’agit d’une galerie éphémère qui fermera ses portes le dimanche 19 mai.

Peppone s’expose à Miami Beach © Peppone / Bel-Air Fine Art

Pour donner vie à ses sculptures et tableaux colorés, le plasticien français puise son inspiration dans l’univers du dessin animé et du neuvième art. Une multitude de figures iconiques, tels Snoopy, Betty Boop et Goldorak, mais aussi Spiderman et d’autres super-héros Marvel, sans oublier les gros bonnets de la firme Walt Disney, sont au cœur des créations de Peppone, qui prend un malin plaisir à les mettre en scène de façon incongrue.

« Il nous replonge dans notre enfance et nous donne la banane, souligne Bernard Markowicz, le directeur des opérations aux États-Unis pour le groupe Bel-Air Fine Art. Que l’on soit collectionneur en herbe ou aguerri, on ne peut que prendre du plaisir en découvrant son travail qui mêle art et détournement. »

Peppone revisite « La Création d’Adam ». © Peppone / Bel-Air Fine Art

En déambulant dans la galerie, on se retrouve ainsi devant une version revue et corrigée du célèbre tableau « La Cène » de Léonard de Vinci, le dernier repas pris par le Christ, qui a été grimé par l’artiste tricolore en Popeye s’apprêtant à déguster des épinards. Impossible aussi de rester de marbre face à sa réinterprétation très personnelle de l’œuvre de Michel-Ange « La Création d’Adam », pour laquelle Bart Simpson, une chope de bière à la main, prend la place du premier homme façonné par Dieu, ce dernier ayant pris les traits du patriarche de cette série télévisée cultissime.

FABA 2024 : Le serial entrepreneur Philippe Kahn à l’honneur de la 9e édition

La 9e édition des French American Business Awards (FABA) se déroulera le jeudi 30 mai au Palace Hotel de San Francisco. Plus de deux cents convives assisteront à la remise de prix organisée par la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF) qui récompense les entreprises et les personnes dont le parcours et la performance ont été exemplaires en 2023.

Les FABA sont aussi l’occasion de saluer des personnalités françaises dont l’esprit d’entreprise laissera une empreinte durable dans la Bay Area. Ce sera le cas notamment avec l’invité d’honneur, Philippe Kahn. « Passionné de voile, et violoniste accompli, c’est surtout une légende de la tech qui a créé plusieurs entreprises à succès : Borland, Starfish Software, LightSurf Technologies, puis Fullpower Technologies », rappelle Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF. « Il a aussi été le premier au monde à prendre une photo avec un téléphone portable en 1997, lors de la naissance de sa fille. » Une première qui a valu à cette photo d’être incluse dans la liste des 100 photos qui ont marqué l’histoire, selon le magazine Time en 2016.

Deux prix d’exception

Si l’édition 2023 avait vu la remise d’un prix Women in leadership, la FACCSF a décidé de ne pas le remettre chaque année, afin de ne pas diluer la valeur de ce prix. Toutefois, un prix spécial, baptisé Deal of the Year permettra de mettre en avant une femme leader d’une autre manière : « Nous avons choisi de décerner le prix Deal of the Year à Cristel de Rouvray. En novembre dernier, elle a vendu l’entreprise familiale ESI Group, fondée en 1973 par son père Alain, pour près d’un milliard de dollars, à l’entreprise californienne Keysight. »

Jean-Noël Formeaux recevra un Lifetime Achievement Award pour récompenser ses contributions dans le domaine du vin : « Propriétaire de VGS Château Potelle, un domaine viticole situé à Saint Helena, Jean-Noël Formeaux est un des premiers vignerons français à s’être installé dans la Napa Valley. C’est un pionnier dans son domaine, et il a énormément aidé le monde du vin après les incendies de 2017. »

Des récompenses pour les entreprises américaines

Nouveauté de cette année, la FACCSF a décidé de récompenser les entreprises américaines qui font de la R&D en France. « C’est une catégorie qui avait disparu et qu’on avait envie de remettre au goût du jour. Nous avons travaillé en partenariat avec Business France pour sélectionner les nommés, et ils seront évalués sur leurs investissements des 4-5 dernières années. »

On découvrira en outre les Start-up de l’année. Plusieurs jeunes entreprises vont s’affronter le jeudi 9 mai (billets), et les lauréats du prix du public et de celui d’un jury de dirigeants d’entreprise et d’investisseurs seront dévoilés lors de la soirée de remise des FABA.

Voici la liste complète des nommés par catégorie :

Tech under $50M in revenue or funding
– Dagger
– Memfault
– Mydata-Trust
– Outsight

Tech over $50M in revenue or funding
– Aera Technology
– Airbyte
– Brimstone

Healthcare
– Avatar Medical
– Moon Surgical
– Muse by Interaxon

US companies with R&D in France

– Palantir
– Qorvo
– Rambus
– Synopsys

Winery of the year

– Boisset Collection
– Cathiard Vineyard
– Chandon California

Restaurant of the year

– ​Atelier Crenn
– Les Petites Canailles
– One 65
– Vine Hospitality

L’éducation française en Californie: webconférences gratuites

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 20 au 23 mai 2024, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans quatre grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Nous vous proposerons notamment deux sessions dédiées à l’éducation française en Californie:

  • L’éducation française à San Francisco, lundi 20 mai à 11am PT – REPLAY
  • L’éducation française en Californie du Sud, mercredi 22 mai à 11am PT – REPLAY

Inscription gratuite

Avec :

L’éducation française au Texas : session d’information gratuite en ligne

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 20 au 23 mai 2024, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans quatre grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Nous vous proposerons notamment une session dédiée à l’éducation française au Texas, vendredi 23 mai à 1pm CT.

Retrouvez le replay sur Youtube ou ci-dessous

Avec :

Voyager en Europe depuis DC le 11 mai

Après « Around The World Embassy Tour », ce sera au tour des ambassades européennes d’accueillir gratuitement les visiteurs ce samedi 11 mai, le temps d’une journée baptisée « EU Open House ». Entre 10am et 4pm, il sera possible de découvrir les différents salons et jardins de ces hauts lieux de la diplomatie.

Comme chaque année, la France et l’Allemagne joignent leurs forces à la Maison française pour offrir une expérience européenne à travers la gastronomie, le vin et la bière, la musique et des concerts. Les Jeux olympiques et paralympiques seront également mis en avant pendant cette journée spéciale.

Pour les amateurs de bières et de grand espace, l’ambassade de la République tchèque est la destination rêvée. Vente de bières tchèques et de plats typiques du pays, le bâtiment est situé au 3900 Spring of Freedom St., NW, à Rock Creek Park. L’ambassade possède un grand parc, idéal pour les familles qui ne peuvent pas faire plusieurs ambassades et attendre trop longtemps au soleil avec les enfants. Des concerts et des activités pour les petits sont également au programme. Une bonne adresse si l’on veut flâner tout en voyageant sans stress.

Ambassade d’Italie à DC

Dans le même genre, les ambassades des Pays-Bas et de la Belgique offrent des bières et des gaufres à ses visiteurs. Également située à Rock Creek Park, l’ambassade des Pays-Bas ouvre ses portes au 4200 Linnean Ave NW.

L’Italie marque des points cette année avec un joli programme : jeux en plein air pour les enfants, dégustations de pizzas, glaces et cafés. Une exposition sur le photojournalisme et les voitures « Made in Italy » fera également partie de la visite. Pas très loin l’ambassade du Danemark vaut le détour. Un deux en un ! Rendez-vous au 3000 Whitehaven St NW.

Il faut vous attendre à ne pas être seul à vouloir visiter les ambassades et donc à attendre dans de longues files d’attente (30 minutes, voire plus). Notre conseil : prenez avec vous une bouteille d’eau, des chaussures confortables et une bonne dose de patience. Choisissez l’ambassade qui vous tient le plus à cœur et allez camper devant ses portes à l’heure d’ouverture. Bonne visite !

Publié le 23 avril 2024. Mis à jour le 7 mai 2024.

Éducation en français à New York et dans le New Jersey : webconférences gratuites

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 20 au 23 mai 2024, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans quatre grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

Nous vous proposerons notamment plusieurs sessions dédiées à la région de New York et au New Jersey, de la maternelle au lycée:

Les maternelles en français à New York et dans le New JerseyLundi 20 mai à 12pm ET
? REPLAY et coordonnées des intervenants ici ou ci-dessous

Les écoles primaires à New York et dans le New Jersey – Mardi 21 mai à 12pm ET
? REPLAY et coordonnées des intervenants ici ou ci-dessous

Les collèges et lycées français du grand New YorkMercredi 22 mai à 12pm ET
? REPLAY et coordonnées des intervenants ici ou ci-dessous

Inscription gratuite

Avec :

  • Mireille Desalm et Jean-Yves Vesseau – The École
  • Olivia Ramsey et Elisabeth Brown – Smith Street Maternelle
  • Kalyana Maréchal, Ph.D – The French American Academy
  • Laurent Debenay, Pierre-Ludovic Perrot et Diane Duhesme – Lyceum Kennedy
  • Léa Péan et Laura Terriere – Tessa International School
  • Bertrand Tchoumi – NYFACS (New York French American Charter School)
  • Vannina Boussouf et Magali Bertoïa – Le Lycée Français de New York
  • Mikael Raspail et Marion Menand – Petits Poussins

Une édition « physique » à New York

Après le succès de son retour “en physique” l’année dernière, le salon de l’éducation bilingue aura à nouveau lieu cette année à New York! Le salon new-yorkais sera à nouveau entièrement dédié aux écoles proposant des programmes francophones.

Rendez-vous à la Villa Albertine sur la 5e avenue le samedi 2 novembre pour une journée de découverte des options d’éducation francophone à New York. Plus de détails à venir – inscrivez-vous à notre newsletter pour ne pas rater le coche des inscriptions.

Vous pourrez rencontrer les représentants des écoles sur les stands et leur poser toutes vos questions. Vous aurez également l’occasion de participer à des conférences sur le thème de l’éducation bilingue.

Les événements « Bilingual Fair », en ligne et en présentiel, sont organisés par French Morning Media Group. L’édition en présentiel est organisée en partenariat avec les Services Culturels de l’Ambassade de France aux États-Unis.

« Brilliant exiles »: La National Portrait Gallery célèbre l’héritage culturel des Américaines à Paris

La National Portrait Gallery à Washington propose de célébrer la contribution d’une soixantaine de femmes américaines au rayonnement de la ville lumière, du début du XXe siècle jusqu’au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, au travers d’une exposition intitulée « Brilliant Exiles, American Women in Paris : 1900-1939 ».

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Une façon de rendre hommage à celles qui ont choisi Paris pour s’émanciper et vivre en toute liberté, comme Sylvia Beach, Josephine Baker, Zelda Fitzgerald, Peggy Guggenheim ou encore Gertrude Stein. Que ce soit dans les arts, la danse, la musique, l’écriture, le théâtre, le journalisme, la mode ou l’édition, ces femmes se sont toutes illustrées avec génie dans leur domaine.

Portrait de Sylvia Beach par Paul-Emile Bécat (1923). © National Portrait Gallery

Un exil volontaire pour échapper aux contraintes d’une société américaine puritaine et découvrir une nouvelle liberté, loin des préjugés, qu’ils soient liés à leur genre, leur classe sociale, leur appartenance ethnique ou même à leur orientation sexuelle. À travers plus de 80 œuvres, l’exposition raconte le destin de ces pionnières, « brillantes exilées », qui n’ont pas eu peur de défier les conventions et de changer de continent pour vivre, créer et aimer, en toute liberté.

Organisée par Robyn Asleson, conservatrice à la National Portrait Gallery, l’exposition se tiendra jusqu’au début de l’an prochain (23 février 2025) avant d’être présentée au Speed Art Museum de Louisville, dans le Kentucky (29 mars 2025 au 22 juin 2025), puis au Georgia Museum of Art de l’Université de Géorgie, à Athens (19 juillet 2025 au 2 novembre 2025).

Victor Wembanyama rookie de l’année, Rudy Gobert meilleur défenseur : les Français planent sur la NBA

Deux géants français dominent la NBA. Victor Wembanyama a été désigné lundi soir – à l’unanimité ! – rookie de l’année par un jury de 99 journalistes. Rudy Gobert, lui, a été élu meilleur défenseur, ce mardi soir, pour la 4e fois de sa carrière : un record ! Des récompenses logiques pour ces deux tricolores qui ont impressionné la prestigieuse Ligue américaine.

Pour ses premiers mois sur les parquets des États-Unis, Victor Wembanyama a mis tout le monde d’accord : le Français est bel et bien programmé pour être un des principaux visages de la compétition pour les 15 prochaines années et marquer l’histoire de son sport. Il a décroché ce lundi le titre de rookie de l’année, c’est-à-dire le trophée qui récompense le meilleur joueur dans sa première année NBA. Il succède à d’autres légendes de ce jeu, comme par exemple Michael Jordan, Shaquille O’Neal ou LeBron James. 

Mais, surtout, Victor Wembanyama n’est devenu que le 6e de cette prestigieuse liste à être élu à l’unanimité. La totalité des 99 journalistes a en effet placé le Français sur la première marche du podium. Un exploit seulement réalisé avant lui par Ralph Sampson (1984), David Robinson (1990), Blake Griffin (2011), Damian Lillard (2013) et Karl-Anthony Towns (2016). C’est dire à quel point l’ancien joueur de Nanterre et de Levallois a impressionné les observateurs cette saison.

L’obligation de réussir

« Mon objectif est d’aider mon équipe à gagner et pour cela il faut que je sois bon et que je domine sur le parquet, a-t-il déclaré sur les antennes de TNT après l’officialisation de sa récompense. En tant qu’athlète, les États-Unis sont le meilleur pays au monde, tout est fait ici pour réussir. Je suis dans une bulle, je vis une vie privilégiée. Ce trophée est aussi pour tous ceux qui m’aident au quotidien. »

Le joueur des San Antonio Spurs a aligné une moyenne par match de 21,4 points; 10,6 rebonds; 3,9 passes et surtout 3,6 contres, le meilleur bilan de NBA cette saison ! Il n’y a donc pas eu match face à ses deux principaux concurrents, son rival d’Oklahoma City Chet Holmgren (2e) et l’ailier des Charlot Hornets Brandon Miller (3e). Même précédé de très larges attentes, Wemby ne s’est pas démonté et a relevé le pari, réalisant une des meilleures saisons rookie de l’histoire de la compétition.

Un 4e titre pour Gobert, record égalé en NBA

Pour illustrer encore un peu plus le succès français dans le championnat américain, Rudy Gobert a été désigné meilleur défenseur de la saison. Il remporte ce titre pour la 4e fois de sa carrière. Il rejoint deux autres joueurs avec autant de trophées, le Congo-américain Dikembe Mutombo et l’Américain Ben Wallace.

À la deuxième place du classement 2024 figure… Victor Wembanyama, qui en quelques mois sur les parquets américains est devenu une terreur sous les cercles. Encore un peu juste pour concurrencer son compatriote, qui est encore en course pour être champion cette année avec son équipe des Minnesota Timberwolves. Mais Wemby a pris date : le futur sera pour lui, et il est fort possible, au vu de ses qualités défensives, que le record de 4 titres soit, dans les prochaines années, battu par ce géant français.