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Patrick Le Chinois sur scène : "je suis au max de l'originalité"

Un Français qui fait un one-man show en mandarin, avec au passage quelques vannes en anglais ou en français : c’est sûr, c’est pas banal. “Je suis au max de l’originalité”, confie Patrick Veisselier, aka Patrick Le Chinois.
Cet humoriste lyonnais un peu fou a un jour décidé, alors qu’il ne parlait pas un mot de cette langue, de faire un spectacle en chinois. Il est parti pendant six mois sur place, et a écrit un spectacle qui s’amuse des différences culturelles entre la France et la Chine.
“J’ai tourné ça sous forme d’histoire. L’idée, c’est un Français qui va en Chine, et qui a l’impression que les Chinois sont meilleurs en tout.” Il y aura des vannes très “humour chinois” (comprenne qui pourra), et d’autres blagues qui feront rire les Français, nous dit-il. Le spectacle, qui comprend des chansons, est sous-titré dans les trois langues.
Son public : les expatriés français qui aiment s’amuser des différences culturelles, les gens qui ont vécu en Chine, les Sinophiles, et toute la communauté chinoise. “Les Français vont apprendre des choses sur les références culturelles chinoises, d’autant qu’à chaque fois, je prends deux minutes pour expliquer pourquoi les choses se font comme ça en Chine.”
S’il n’est pas encore totalement à l’aise en mandarin, Patrick Veisselier commence à se débrouiller. “Au début, j’ai appris mon spectacle en phonétique. Je parlais et je voyais la correspondance de ce que je disais dans les sous-titres, d’ailleurs parfois les gens riaient mais je ne savais pas ce que je disais ! Mais maintenant, à force de le faire, je comprends tout”, raconte-t-il.
“Les spectateurs me disent que je parle très bien, que c’est exceptionnel. Mais je pense qu’ils disent ça pour me faire plaisir. Par contre, c’est vrai que j’ai un peu l’accent de Shanghai.”
Son spectacle, il l’a présenté en 2014 pendant plusieurs semaines à Paris, puis en Chine, où il l’a joué une trentaine de fois.“Je suis vraiment excité de venir aux Etats-Unis. Ce n’est pas la première fois, car j’ai déjà joué un autre spectacle en 2007 à Las Vegas. New York, ça tient du fantasme. D’ailleurs, j’aimerais bien que Gad Elmaleh vienne me voir, il était venu à la première de mon spectacle en 2014.”
Patrick Le Chinois se produira à New York et à Miami les 26 et 28 février. Il  poursuivra ensuite son périple au Brésil, en Nouvelle Zélande, en Suède, au Canada, en Angleterre. Et bien sûr, en Chine, où il a de nombreux fans.

Riez avec Franck Dubosc dans "Le Marquis" sur TV5 Monde

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Franck Dubosc, Jean-Hugues Anglade et Richard Berry vont vous faire rire ce jeudi 25 février sur TV5 Monde. Les trois comédiens sont à l’affiche du “Marquis”, un film de 2011 signé Dominique Farrugia.
Dans cette comédie, Thomas Gardesse, VRP en système d’alarme, est arrêté pour un fait mineur et envoyé en prison pour six mois.
Afin de gagner le respect des détenus il se fait passer pour Le Marquis, un génie du casse dont personne ne connaît le visage. Son mensonge se referme sur lui quand un braqueur le fait évader afin qu’il participe à un casse où il devra utiliser l’expertise qu’il n’a pas.
Diffusion à 8:30pm (EST).
 

 

Le peintre François Bard exposé à Miami

Les peintures du Français François Bard sont exposées jusqu’au jeudi 31 mars à la galerie Waltman Ortega Fine Art à Miami.
L’exposition “The Paths of Glory” reprend des œuvres récentes de l’artiste. François Bard est réputé pour son travail « épique » et « monumental » . Il interroge dans son travail le concept de l’engagement social à travers des images énigmatiques et provocatrices de personnes, connues ou inconnues, et de figures du consumérisme d’aujourd’hui.
Lillois d’origine, il a étudié à l’école nationale des Beaux-Arts de Paris et a été sélectionné pour une résidence de deux ans à la prestigieuse Casa Velázquez de Madrid. Il reçoit le prix Paul Belmondo au Salon d’Automne de Paris en 1990 et enseigne aux Ateliers des Beaux-Arts de Paris jusqu’en 2000.
 

Grammys : Cécile McLorin Salvant et Angélique Kidjo sacrées

Trois francophones ont été sacrés, lundi soir, aux Grammy Awards.
La chanteuse de jazz Cécile McLorin Salvant a gagné le prix de la catégorie « meilleur album de jazz vocal » pour « For One to Love ». Une belle revanche pour cette artiste franco-haïtienne qui avait loupé le prix en 2014 avec son album « Woman Child ».
La Béninoise Angélique Kidjo remporte quant à elle le prix du « meilleur album de musique du monde » pour « Sings ». Cette voix béninoise remporte ainsi le troisième Grammy de sa carrière. Elle remercie l’orchestre philharmonique du Luxembourg d’avoir eu le courage de penser que la musique africaine pouvait se mêler à la musique classique. C’est le deuxième prix consécutif pour la chanteuse après le Grammy remporté l’an dernier pour “Eve” , hommage en musique aux femmes africaines.


Le chef d’orchestre Ludovic Morlot, nominé dans trois catégories, a finalement remporté le prix du « meilleur solo instrumental de musique classique ». Une récompense accordée grâce à son travail avec l’orchestre symphonique de Seattle, et plus particulièrement le violoniste Augustin Hadelich, qu’il dirige. Violoniste de formation, M. Morlot a été formé à la Royal Academy of Music de Londres et le Royal College of Music.

What's left? : une expo pour la planète à la Résidence consulaire à Houston

“What’s left ?” (ou “Que reste-t-il ?”) C’est la question que poseront les douze artistes qui participeront à l’exposition collective du même nom dès le 5 mars à la Résidence consulaire à Houston.
Montée par la galeriste Yvonamor Palix et Jane Seam, cette exposition de videos et de photographies a pour but d’inciter le public à s’interroger sur le caractère éphémère de la nature et de notre planète, et l’indifférence dans laquelle les Hommes sont en train de la détruire. Les artistes participants viennent des Etats-Unis bien entendu, mais aussi de France, Suisse, du Mexique et d’Asie. L’exposition, qui se présente “non pas comme une dénonciation, mais comme une acclamation de la bataille que l’humanité doit mener contre elle-même” , sera ouverte au public le 5 mars de 1 à 5pm, et accessible sur rendez-vous après cette date. Le public pourra laisser libre cours à sa créativité en exprimant son ressenti avec des matériaux mis à disposition.
 

Des "outlets" à New York pour faire de bonnes affaires

Aller faire ses courses à Woodbury, c’est tentant mais il faut prévoir la journée. Entre les “outlets” installés, les nouveaux et les projets en cours, la course aux bonnes affaires est en train de prendre une autre dimension à Manhattan. Voici notre sélection d’adresses pour s’habiller à prix cassés.
Les petits nouveaux : des outlets de grands magasins
Bloomingdale’s a ouvert son outlet fin novembre au coin de Broadway et de la 72eme rue. Sur plus de 2.000 mètres carrés, cet espace sur trois étages propose des vêtements et accessoires pour homme, femme et enfant avec des réductions de 25 à 70% sur le prix boutique. Nous y avons repéré récemment des jeans 7 for all Mankind et Paige, des vêtements The Kooples et Theory et des sacs Bottega Veneta.
Saks Fifth avenue lui emboite le pas en annonçant l’ouverture de Saks Off 5th au mois de mars en plein quartier chic, au coin de la 57ème rue et de Lexington. L’enseigne promet des réductions allant jusqu’à 70% sur plus de 800 marques. Une autre ouverture a été annoncée par Saks Downtown pour 2017.
Cet automne Macy’s annonçait une opération pilote en ouvrant ses premiers magasins Macy’s Backstage, notamment à Brooklyn. Il n’a pas encore parlé d’ouvrir sur Manhattan.
Les outlets déjà installés a Manhattan
Les multimarques
On ne présente plus la célébrissime chaine Century 21 qui attire les New-Yorkais et de nombreux touristes, surtout dans le grand espace de Financial District. Neiman Marcus Last Callà Brooklyn, est une alternative intéressanteOn peut aussi faire des trouvailles chez Nordstrom Rack, à Union Square notamment.
Les plus courageux iront également fouiller chez T.J Maxx et MarshallsQuant à Designer Shoes Warehouse, il se spécialise dans les chaussures et accessoires. 
Plus cosy, les boutiques de marques
Le surplus A.P.C. est situé dans West Village, juste à côté de la boutique A.P.C. de la west 4th street. Pas besoin de se jeter sur la collection en cours quand on peut profiter du style intemporel de la marque à -50% toute l’année (voire -70% pendant les soldes). La boutique propose une sélection de vêtements et accessoires homme et femme. 92 Perry Street (et Bleecker Street).
Steven Alan a installé son “outpost” au coeur de l’Upper West Side. On y trouve des collections homme et femme avec une petite sélection d’articles pour l’enfant et la maison, entre -20 et -60% du prix boutique.  Les articles portent la griffe Steven Alan mais aussi d’autres marques pointues distribuées par ce dernier (Acne, Isabel Marant Etoile, Demylee…). 465 Amsterdam Avenue (et 82éme rue).
Le gros projet : un énorme complexe à Staten Island
C’est le gros chantier en cours qui ouvrira ses portes en 2017. Avec une centaine d’enseignes, Empire Outlets sera le premier centre commercial d’outlets de la ville de New York, à 20 minutes de Manhattan en ferry. Cerise sur le gateau, la séance de shopping pourra s’achever par un verre sur le rooftop avec vue sur la skyline. Pour l’instant, les promoteurs ont lâché les noms de quelques enseignes incluant Nordstrom Rack et Columbia Sporstwear Company. Il faudra en savoir plus avant de décider si on a envie d’y aller.
Il ne vous reste plus qu’à vous lancer dans le shopping, en notant que certains analystes estiment que 85% des marchandises des outlets aux Etats-Unis sont des productions spéciales de qualité moindre. Le prix de référence utilisé (souvent libellé “compare to”) peut prêter à confusion. Suite à une demande d’enquête par des membres du Congrès, la Federal Trade Commission a publié des recommandations pour les consommateurs. Les réelles bonnes affaires existent mais mieux vaut bien inspecter la qualité du produit avant de l’acheter et connaitre sa valeur sur le marché si on veut en avoir pour son argent.

Des mannequins et du beach volley à Miami Beach

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Mieux que la coupe de monde de foot et le Super Bowl (réunis), le Model Volleyball Tournament fait son retour à Miami le samedi 20 et 21 février à Lummus Park.
Le public pourra assister à de superbes échanges de ba-balle et des services incroyables, vraiment le seul intérêt de cette compétition qui n’attire que des amateurs de Beach Volley. Les joueurs sont tous de fins sportifs. Ils sont issus des meilleures agences de mannequinat: Next, CGM, Elite, Ford, MC2, Mega, Front Oceans, Runways et Wilhelmina. Les équipes sont mixtes.
L’accès aux terrains est gratuit et ouvert à tous. Le groupe DNCE viendra se produire pendant les festivités. Des pass VIP sont disponibles.

Le Texas French Symposium cherche des juges

La grande compétition texane de français est de retour, et elle compte une fois de plus sur des volontaires francophones pour lui prêter main forte. Le Texas French Symposium, qui aura lieu les 1er et 2 avril à la Spring Woods High School à Houston avec pour thème “La Louisiane” , cherche des juges pour surveiller les différentes épreuves (oraux, tests académiques, art et sports).
Les organisateurs cherchent des enseignants de français, mais aussi des non-enseignants francophones. Les juges suivront une session d’information la veille de l’ouverture de la compétition. Plusieurs tranches sont possibles: vendredi soir, samedi matin et/ou samedi soir pour tous les niveaux de compétition (avancé, débutant…). Les juges se verront offrir à boire et à manger.
 

Un conseiller de Fabius nommé consul à San Francisco

Le départ de Laurent Fabius du Quai d’Orsay entraine la valse des consuls. En même temps que la nomination d’Anne-Claire Legendre à New York était officialisée au Journal Officiel, un autre conseiller de Laurent Fabius était nommé à San Francisco: Emmanuel Lebrun-Damiens remplacera Pauline Carmona, nommée en 2014, à une date non connue pour le moment.
Par décret du Président de la République en date du 10 février 2016, M. Emmanuel Lebrun-Damiens, conseiller des affaires étrangères, est nommé consul général de France à San Francisco, en remplacement de Mme Pauline Carmona, appelée à d’autres fonctions” peut-on lire dans le JO daté du 11 février.
Enarque et diplômé de l’IEP de Strasbourg, Emmanuel Lebrun-Damiens, 38 ans, était conseiller Affaires budgétaires et administratives au sein du cabinet de Laurent Fabius depuis plus d’un an et demi. Auparavant, il a travaillé sur les questions de santé et d’aide au développement au Quai d’Orsay. Il a aussi été pendant plus de trois ans chargé pour la France des négociations sur les thèmes de la santé et de l’humanitaire au sein de la représentation française de l’ONU à New York et Premier conseiller à l’Ambassade de France en Nouvelle-Zélande.
 

Isabelle Huppert à Rendez-Vous With French Cinema 2016

Le festival « Rendez-Vous With French Cinema » revient pour sa 21eme édition, du 3 au 13 mars à New York. Et qui dit 21e édition, dit 21 films proposés à l’affiche. Les tickets seront en vente à partir du jeudi 18 février. Isabelle Huppert, Maïwenn, Julie Delpy et bien d’autres participeront aux festivités.
Jeudi 3 mars
À 6pm, le film « Valley of Love » de Guillaume Nicloux, avec Isabelle Huppert et Gérard Depardieu, a l’honneur d’être diffusé en ouverture du festival. Isabelle et Gérard, un couple divorcé, se retrouve des années plus tard dans la Vallée de la Mort en Californie. Leur fils, Michael, leur a donné rendez-vous dans ce lieu hors du commun à travers une lettre qu’il a écrite avant de se suicider. Malgré l’absurdité de la situation, ils décident de suivre le jeu de piste orchestré par Michael. Le réalisateur et l’actrice principale seront présents pour répondre aux questions des spectateurs. Isabelle Huppert sera également présente le vendredi 4 mars pour un « Free Talks » autour de sa carrière à 5pm.
Vendredi 4 mars
Le vendredi sera diffusé le film « Le Grand Jeu » de Nicolas Pariser avec Melvil Poupaud, André Dussolier et Clémence Poésy à 6:30pm. Un thriller audacieux où Pierre Blum, un écrivain dont l’heure de gloire est déjà passée, rencontre Joseph Paskin, un homme influent et manipulateur. Joseph passe alors une étrange commande à l’auteur. Celle-ci fera replonger Pierre dans un passé qu’il avait juré d’oublier, au risque de mettre sa vie en danger. Le réalisateur, Nicolas Parisier, sera présent à la séance en compagnie des acteurs Melvil Poupaud et Clémence Poésy pour une séance de questions/réponses. Melvil Poupaud reviendra le lendemain à 5pm pour un « Free Talks » autour de sa relation avec le cinéma, à la fois en tant qu’acteur et en tant que réalisateur.
Eva Husson, la réalisatrice de « Bang Gang (Une histoire d’amour moderne) », se prêtera elle aussi au jeu des questions après la diffusion de son film à 9:15pm. Dans ce drame, on découvre George, une jolie jeune fille qui tombe follement amoureuse d’Alex. Pour attirer l’attention du garçon, elle lance un jeu collectif à sa bande d’amis. Ils vont, ensemble, tester et repousser les limites de la sexualité.
Un peu plus tôt le même jour, seront diffusés « Fatima » de Philippe Faucon à 2pm et « Les Apaches » de Nassim Amaouche à 4pm.
Samedi 5 mars
Tout d’abord, on retrouvera Emmanuel Finkiel pour un échange avec les spectateurs après son film « Je ne suis pas un salaud » à 1pm et dont on vous laisse découvrir la bande-annonce du film.


À 6:30 pm, le film « Maryland », d’Alice Winocour avec Diane Kruger sera proposé aux festivaliers. De retour du combat, Vincent, victime de troubles de stress post-traumatique, est chargé d’assurer la sécurité de Jessie, la femme d’un riche homme d’affaires libanais, dans sa propriété « Maryland ». Tandis qu’il éprouve une étrange fascination pour la femme qu’il doit protéger, Vincent est sujet à des angoisses et des hallucinations. Malgré le calme apparent qui règne sur « Maryland », Vincent perçoit une menace extérieure. Encore une fois, la réalisatrice et l’actrice répondront aux questions des spectateurs à la fin de la projection.
Le même jour, sera diffusé « Histoire de Judas » de Rabah Ameur-Zaïmeche à 3:45pm. « Le Grand Jeu » sera diffusé une deuxième fois à 9:15pm.
Dimanche 6 mars
Le film « La Tête haute » sera diffusé à deux reprises, à 3:30pm et à 9pm. La réalisatrice Emmanuelle Bercot répondra aux questions après la première projection et fera une introduction à la deuxième. Ce film met en scène Catherine Deneuve, Rod Paradot et Benoît Magimel. Il raconte le parcours éducatif de Malony, de ses six à ses dix-huit ans, qu’une juge des enfants et un éducateur tentent inlassablement de sauver.
À 6:30pm, ce sera au tour de Louis Garrel de répondre aux questions pour son film « Les Deux amis ». Pour son premier long métrage, le réalisateur nous plonge dans une comédie romantique où Clément a déjà tout tenté pour séduire la belle Mona. Heureusement, il peut compter sur l’aide de son ami Abel pour conquérir le cœur de la vendeuse de sandwichs.
Pour les retardataires, le film « Bang Gang (Une histoire d’amour moderne) sera une nouvelle fois diffusé le dimanche à 1:pm.
Lundi 7 mars
La comédie dramatique “Le Nouveau” avec Max Boublil sera diffusé à 6:30pm. Une comédie dramatique dont la bande-annonce est à découvrir ici Le lundi 7 mars sera aussi l’occasion d’en savoir plus sur le processus de création de musiques de film grâce au “Free Talks” en compagnie des compositeurs Grégoire Hetzel (“La Belle Saison”), Nicolas Jaar (“Dheepan”) et Mathieu Lamboley (“Lolo”) à 7:30pm
Ce jour-là seront aussi rediffusés trois films déjà présentés plus tôt dans le festival. “Les Deux Amis” à 9pm avec une introduction de Louis Garrel, “Je ne suis pas un salaud” à 1:45pm et “Maryland” à 4:00pm.
Mardi 8 mars
Après le film “Lolo”, diffusé à 6:30pm, Julie Delpy la réalisatrice et Mathieu Lamboley le compositeur de la B.O. participeront à une séance de questions/réponses. Dans “Lolo”, on découvre Dany Boon, ou plutôt Jean-René, qui doit faire face à Lolo, le fils de sa nouvelle compagne et prêt à tout pour garder sa place de favori. Julie Delpy sera présente le même jour à 5pm, pour un “Free Talk” au sujet des comédies françaises.
À 9:15pm, le compositeur, Grégoire Hetzel introduira le film, “La Belle Saison” pour lequel il a composé la B.O. Une histoire d’amour entre deux femmes en quête d’émancipation réalisée par Catherine Corsini.
Les films “Histoire de Judas” et “Chant d’hiver” de Otar Iosseliani  seront également diffusés ce jour-là, respectivement à 1:45pm et 4pm.
Mercredi 9 mars
“Les Trois Sœurs” sera diffusé à 3:30pm avec la réalisatrice Valeria Bruni Tedeschi en séance de questions/réponses. Un téléfilm qui s’inspire de la pièce de théâtre d’Anton Tchekhov.
Maïwenn et Louis Garrel viendront répondre aux questions des spectateurs au sujet du film “Mon Roi” à 6:30pm. Un drame dont la bande-annonce est à découvrir ci-dessous.


Encore une fois, les retardataires auront l’occasion de se rattraper avec “Lolo” à 9:30pm, introduit par Julie Delpy et avec “Le Nouveau” à 1:30pm.
Jeudi 10 mars
“Diamant Noir” d’Arthur Harari sera diffusé à 1:30pm.
“Peur de rien” de Danielle Arbid à 4pm.
Le très controversé “Much Loved” sera proposé à 7pm.
Et enfin, la réalisatrice Maïwenn viendra introduire son film “Mon Roi” à 9:45pm.
Vendredi 11 mars
Pas de rencontres le vendredi, mais quatre projections seront néanmoins proposées.
“21 nuits avec Pattie” à 1:30pm
“Much Loved” à 4pm
“Les Trois Sœurs” à 6:30pm
Et “Chant d’hiver” à 9:15
Samedi 12 mars
Le samedi, on reprend les séances de questions/réponses avec d’abord, à 1:30pm, Danielle Arbid, réalisatrice du film “Peur de rien”. Une comédie dramatique qui nous fait entrer dans le quotidien de Lina, une jeune Libanaise qui vient chercher dans le Paris des années 90 ce qu’elle n’a jamais trouvé dans son pays d’origine : la liberté.
Ensuite, avec Arthur Harari, réalisateur du film “Diamant Noir”. À la mort de son père dont il impute le destin tragique à sa famille, des diamantaires anversois, Pier Ulmann retourne parmi ces derniers dans le but secret d’obtenir réparation.
Seront diffusés aussi ce jour-là “La Belle Saison” de Catherine Corsini à 4:30pm et “21 nuits avec Pattie” de Arnaud et Hean-Marie Larrieu à 6:45.
Dimanche 13 mars
Déjà le dernier jour du festival, les spectateurs pourront à cette occasion (re) découvrir “Les Apaches” et “Fatima” déjà diffusés le vendredi 4 mars. Ainsi que le film “Dheepan” à 6pm et 8:30pm, film qui a reçu la palme d’or du Festival de Cannes en 2015.

Ouverture de la retrospective exceptionnelle sur Vigée Le Brun au Met

Le Metropolitan Museum de New York propose dès le 15 février, une rétrospective exceptionnelle consacrée à la portraitiste du XVIIIe siècle.
« Vigée Le Brun : Woman Artist in Revolutionary France » est la toute première rétrospective accordée à l’artiste française. Le Metropolitan Museum a réussi à réunir 80 œuvres. Les tableaux viennent d’Europe et des États-Unis, de collections publiques et privées. L’exposition est à découvrir jusqu’au dimanche 15 mai.
Elisabeth Louise Vigée Le Brun est née à Paris pendant le règne de Louis XV. Fille d’un portraitiste professionnel, elle s’intéresse très jeune à l’art, mais à l’époque, les Académies n’étaient pas accessibles aux femmes. Les élèves y étudiaient l’anatomie et apprenaient les bases de la peinture en dessinant à partir de modèles masculins nus. Vigée Le Brun était donc une autodidacte et a commencé à travailler à son compte en tant que portraitiste. Son travail est exposée publiquement pour la première fois au Salon de l’Académie de Saint-Luc alors qu’elle n’a que 19 ans. Quatre ans plus tard, l’artiste commence à travailler pour la reine Marie-Antoinette, qui deviendra l’un de ses modèles récurrents.
Marie-Antoinette à la rose/Vigée le Brun
Pendant la Révolution, Élisabeth Louise Vigée Le Brun est obligée de fuir la France à cause de ses liens avec la reine Marie-Antoinette. Elle se réfugie en Italie, mais continue son travail de peintre en voyageant à travers l’Europe, en Autriche et en Russie notamment, pour tirer le portrait de différents aristocrates. La portraitiste des monarques revient pour de bon en France en 1805 et meurt en 1842 après avoir connu un long succès. Elle est ainsi devenue une artiste féminine importante pendant l’une des périodes les plus troubles de l’Histoire de France.
 

Français des Etats-Unis, ils sont privés de compte bancaire en France

La première fois que Paul Mode, retraité français du New Jersey, a croisé le chemin de la loi FATCA, c’était dans un courrier envoyé en mai 2015 par sa petite banque Tarneaud à Saint-Junien (Haute-Vienne). L’établissement bancaire l’informait que le compte qu’il y détenait depuis quarante ans allait être fermé “dans un délai légal de 60 jours” à cause de cette mystérieuse loi bancaire américaine.
Surpris, et déterminé de ne pas voir fermer ce compte sur lequel il percevait sa retraite, Paul Mode a pris son bâton de pélerin. En juillet, il a fait valoir son “droit au compte” auprès de la Banque de France. Ce droit peu connu permet à un Français en France ou à l’étranger qui ne possède pas de compte de dépôt d’en faire ouvrir un. L’institution lui recommande dans un premier temps de contacter plusieurs banques en ligne. En vain. En septembre, conformément à la procédure, la Banque de France désigne une banque – en l’occurence BNP Paribas – pour l’ouverture du compte de M. Mode. Au terme d’une communication difficile, la banque exige de Paul Mode qu’il se présente en personne dans une agence parisienne pour procéder à l’ouverture. Chose que cet ancien ingénieur mécanicien de 77 ans, sans attache en France, ne veut pas faire. “Je n’ai pas abandonné, mais je ne vais pas faire un voyage spécialement pour ça. On va certainement me trouver des excuses pour ne pas m’ouvrir le compte, regrette-t-il, un brin dépité. Heureusement, j’ai réussi à tout faire transférer à Bank of America” .
A l’origine du calvaire bancaire de Paul Mode: les craintes de plusieurs banques en France de se retrouver en violation de FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act), une loi obscure votée en 2010 par le Congrès américain pour lutter contre l’évasion fiscale. La loi impose notamment aux banques étrangères de rapporter à l’administration fiscale américaine les informations bancaires de leurs clients présentant des “indices d’américanité” (visa américain, carte verte, résidence aux Etats-Unis, binationaux…). Seuls les comptes ayant un solde supérieur à 50.000 dollars sont visés par la loi. On estime que 50.000 comptes sont concernés en France. Les banques qui ne transmettent pas les informations de leurs clients risquent une pénalité financière.
Alerté dès février 2014 de la multiplication des fermetures de comptes par le député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre, le gouvernement a répondu que “les gros établissements, ceux qui ont suffisamment de clients, n’ont pas pris ce chemin” . Or, la Société Générale, Axa, Natixis ou ING – des établissements pointés du doigt – ne sont pas de petites banques. Et les notifications de clôtures continuent d’être envoyées, plus d’un an après l’entrée en vigueur de la loi en France le 1er juillet 2014.FATCA a été votée pour lutter contre l’exil fiscal, mais des petites gens se retrouvent pénalisées, résume Damien Regnard, conseiller consulaire qui a tenu une réunion sur le sujet en novembre à Houston. Pour les banques, la mise en conformité représente un coût important. Elles en profitent pour se débarrasser des clients avec des comptes modestes, peu crédités. On assiste à des limitation d’accès, des limitations d’opérations… Les gens ne comprennent pas que la banque ait le droit de fermer leur compte sans avoir à se justifier” .
Parmi les personnes concernées, les “Américains accidentels”, nés aux Etats-Unis de parents étrangers et qui ont vécu une courte période sur le sol américain. Mais aussi les citoyens américains devenus Français, comme Christophe Hancock, enseignant d’anglais en Guyane française. Né à Washington et “naturalisé français depuis 22 ans” , il a tenté d’ouvrir un compte en ligne sur ING Direct, mais la banque a ouvertement répondu à ses clients sur son forum que “ING a décidé que, pour des raisons économiques, l’ensemble des entités du Groupe à l’extérieur des États-Unis ne pourraient pas mettre en place les procédures spécifiques” pour les “US Persons qui souhaitent ouvrir un ou des produits d’investissement en dehors des États-Unis.
Les clients comme Christophe Hancock, qui présentaient “des indices d’américanité” , ont dû se résoudre: ils ne pourraient pas ouvrir de compte en ligne, ni de compte courant, ni d’assurance vie ou de portefeuille d’actions. “Je travaille en France. Tous mes revenus sont en France. Mes enfants sont en France. Je ne gagne que des euros. Je ne vois pas pourquoi je devrais me déclarer auprès du fisc américain, confie-t-il. Comme j’avais un “indice d’américanité”, j’ai été exclu. Nous ne sommes pas considérés comme des clients de première catégorie, alors que nous sommes des clients à part entière. J’aurais dû me renseigner avant de faire ces démarches. Je n’avais aucune idée que FATCA existait. C’était une mauvaise surprise” .
“La France se couche”
Les comptes de dépôt ne sont pas seuls à souffrir. Denise Berthier, 87 ans, résidente permanente aux Etats-Unis depuis trente ans, avait un portefeuille de titres à la Société générale, banque dont elle est cliente depuis “trente ans, et mes parents depuis 1928” . Il y a six mois, elle a reçu un courrier l’informant que son portefeuille ne serait plus géré par la banque. Elle est aujourd’hui en négociation pour le transfert de ses titres. “La France n’est plus souveraine sur ses nationaux lorsqu’ils sont aux Etats-Unis. On se couche. Ca ne serait pas arrivé du temps du Général de Gaulle! s’exclame-t-elle. Je reçois la pension de mon mari sur un compte en France. Je n’ai pas envie qu’on le ferme. J’ai un appartement qui se loue à Paris et j’ai un compte qui ne sert qu’à ça. Je veux pouvoir aller dîner avec des amis en France, retirer de l’argent. C’est le droit normal de tout citoyen. 
Même son de cloche chez Patrick Pagni, Français de New York, chairman de la firme de gestion d’actifs Amundi Smith Breeden. Lui aussi tente de rapatrier son portefeuille aux Etats-Unis après avoir frappé à la porte de BForBank (Crédit agricole) et Boursorama. “Vous ne pouvez pas aller ailleurs en Europe. Personne ne veut de vous. Je suis toujours citoyen français, j’ai une carte verte. En matière bancaire, la France me demande d’aller ailleurs. Un citoyen français ne peut plus être traité par la France. Les Etats-Unis nous imposent quelque chose et nous ne résistons pas, regrette-t-il – M. Pagni est membre de l’antenne new-yorkaise Les Républicains. Il y a 200.000 Français aux Etats-Unis. Moins de 10% doivent avoir un portefeuille de titres. Cela n’intéresse que très peu de gens. 
Poursuite judiciaire
Aucune des banques françaises citées dans cet article n’a répondu à notre demande de commentaire. Seule la banque de France a indiqué que les clients qui voulaient se voir ouvrir un compte courant en France “doivent se présenter physiquement en agence. Le modèle est ainsi” . Elle souligne que la Banque de France n’a “pas eu beaucoup de cas de saisines” pour faire valoir le droit au compte, peut-être par méconnaissance de ce droit.
La loi du droit au compte n’est pas faite pour les Français à l’étranger, mais c’est un problème mineur pour le gouvernement aujourd’hui” , regrette Paul Mode, du New Jersey. “Pour arrêter quelques trafics avec FATCA et attraper une personne sur cent, ils vont en embêter 99. Pour nous, c’était quand même pratique d’avoir un compte en France pour les paiements à la famille par exemple.
Aux Etats-Unis, FATCA aussi provoque des remous. En juillet 2015, le Sénateur Rand Paul, ex-candidat à la primaire républicaine, et d’autres ont déposé une plainte contre l’administration Obama au motif que la loi FATCA est inconstitutionnelle et qu’elle entraine de nombreux expatriés américains à renoncer à leur nationalité en raison de difficultés d’accès à certains services bancaires. En 2015, 4.279 renonciations ont été enregistrées selon le Département du Trésor américain. Un record. Raison principale, selon la BBC: FATCA.