Le Berkeley Art Museum Pacific Film Archive, met à l’honneur les films du réalisateur français Maurice Pialat à partir du vendredi 5 février.
Maurice Pialat espérait devenir un grand peintre avant de réaliser ses premiers films, et séduire le public dans les années 1960. Il remporte le prix Jean Vigo avec “L’Enfance nue”, la Palme d’or du festival de Cannes pour “Sous le soleil de Satan”, le prix Louis Delluc et le César du meilleur film pour “A nos amours”.
A sa mort en 2003, le BAMPFA avait déjà proposé une rétrospective du réalisateur. En ce mois de février, vous pourrez profiter de la diffusion de ses films durant un mois.
Le programme :
“Naked Childhood” (“L’Enfance nue”)
Le Vendredi 5 février à 6:30pm
Le Samedi 20 février à 8:30pm
“Under The Sun of Satan” (“Sous le soleil de Satan”)
Le Dimanche 7 février à 3pm
Le Vendredi 26 février à 6:30pm
“Loulou”
Le Dimanche 14 février à 7pm
Le Samedi 27 février 8:30pm
“Love Exist” (“L’Amour existe”)
Le Vendredi 19 février à 6:30pm
“A nos amours”
Le Vendredi 19 février à 8:15pm
Le Vendredi 25 mars à 6:30pm
“Van Gogh”
Le Dimanche 21 février à 1:30pm
“We Will Not Grow Old Together” (“Nous ne vieillirons pas ensemble”)
Le Vendredi 26 février à 8:15pm
“Pialat’s Turkish Chronicles” (“Les chroniques turques”)
Le Samedi 5 mars à 6:30pm
“The Mouth Agape” (“La Gueule ouverte”)
Le Samedi 5 mars à 8:15pm
“Graduate First” (“Passe ton bac d’abord”)
Le Vendredi 11 mars à 8:30pm
“The House in the Woods” (“La Maison dans les bois”)
Le Dimanche 13 mars à 1:30pm
“Police”
Le Samedi 19 mars à 8:15pm
“Le Garçu”
Le Vendredi 25 mars à 8:30pm
En février, un festival Maurice Pialat à Berkeley
A l'American Academy, des Frenchies viennent rêver d'Hollywood
Dans un square situé à l’intérieur de l’American of Dramatic Arts de Los Angeles, deux étudiants se battent à coups d’épées, sous le regard concentré de leurs camarades.
« L’escrime, c’est génial ! », s’exclame Raphael Dirani, élève en deuxième année de cette de cette prestigieuse école d’art dramatique de Los Angeles, où sont passés notamment Jessica Chastain, Carrie Anne Moss (Matrix) ou Paul Rudd.
Raphael Dirani fait partie de la poignée d’étudiant français qui suivent des cours dans cette école d’acteurs. « En France, je faisais des jeux de rôle grandeur nature, poursuit-il. On se battait avec épées en mousse. Ici c’est un peu pareil, sauf qu’il faut se forcer à faire de grands gestes pour théâtraliser la scène. »
Raphaël Dirani a 21 ans. Apprenti comédien passé par la case IUT pour rassurer ses parents, il a quitté la banlieue parisienne pour Los Angeles il y a deux ans.
Il connaissait déjà la ville pour avoir rendu visite à son parrain qui vit dans la région, et parlait déjà anglais grâce à la section européenne suivie dans son lycée. Malgré cela, « au début cela a été difficile. Les choses démarrent très vite à l’école. Mais les professeurs d’ici ont tout de suite mis le doigt sur mes difficultés, contrairement à ceux que j’avais en France ».
Outre l’escrime, l’American Academy enseigne le jeu d’acteur (sur scène et devant la caméra), la danse, le chant, l’histoire du théâtre, l’analyse des textes, le doublage, et même la manière de gérer sa carrière d’acteur.
Le cours le plus passionnant, pour tous ces élèves acteurs de langue française, c’est le “voice and speech” : l’enseignement des divers dialectes et accents anglais, y compris l’américain standard, l’anglais que l’on entend à la télévision.
“J’ai découvert par exemple qu’il fallait prononcer le h dans les mots comme where ou why. Et qu’il y a avait deux sortes de i en anglais: le long de we, et le court de is”, raconte Christina Camara, élève en première année. Née en Côte d’Ivoire, cette fan de comédies musicales a passé les 18 premières années de sa vie entre l’Afrique et la France, puis s’est tournée vers des études artistiques, en opposition à la culture scientifique de sa famille. D’abord une école d’arts à Londres, puis le théâtre à L.A. « Au début, j’ai été déçue par la ville. Elle ne ressemblait pas du tout à l’idée que je m’ en étais faite à travers les films. Finalement elle me fait penser à l’Afrique. Comme là-bas il fait chaud et on a toujours besoin d’une voiture ! »
Pour Juliette Guilbaud, Los Angeles, c’est surtout un lieu vivant, et où il fait beau. Elle y habite depuis quatre ans, et a un petit copain américain qui travaille dans une agence de comédiens. « Pas question de retourner en France ! Là-bas les gens sont malheureux », lance cette jeune femme pleine d’assurance. Juliette Guilbaud sait qu’elle doit sa chance de suivre les cours de l’American Academy à ses parents, qui ont les moyens de soutenir ses envies. Une année d’études à la AADA coûte environ 38 000 dollars, sans compter les frais de logement.
Pour payer ses études, Diane Malleville travaille après les cours : ménages, jardinage.. Cette jolie brune aux yeux verts n’arrête pas. Son parcours est plus atypique que celui de ses camarades, car elle a déjà eu une carrière dans le cinéma côté production à Paris, avant de tenter celle de comédienne à Los Angeles. « Je ne me sentais pas épanouie dans ce que je faisais mais je n’avais pas confiance en moi. »
Finalement, elle décide de franchir le pas il y a deux ans et prépare l’audition de l’American Academy toute seule pendant quatre semaines. “Il faut présenter deux monologues de son choix”, explique Diane Malleville. “Il y a également un entretien et une lettre de motivation à remettre.” Le jury est constitué d’une seule personne, choisie parmi plus anciens professeurs de l’école.
L’école compte en tout 300 élèves, dont seulement 21 en troisième année. Seuls les meilleurs peuvent intégrer cette année supplémentaire qui offre aux apprentis comédiens la possibilité de présenter des pièces devant un public de professionnels, dans l’espoir d’être engagés.
Car l’objectif, bien sûr, c’est de vivre de son art. Depuis qu’ils apprennent à jouer dans la langue de Shakespeare, tous ces « Frenchies » de l’American Academy souhaitent faire carrière aux Etats-Unis.
Raphaël Dirani n’a pas attendu la fin de ses études pour cela : il joue depuis quelques mois dans une web série dont l’histoire se passe dans la communauté homo de nos jours et dans les années 80.
Si elle n’arrive pas à rester ici, Christiana Camara se voit bien jouer à West End, « le Broadway de Londres ». Diane Malleville aimerait idéalement faire carrière entre les Etats-Unis et la France. Seule Juliette Guilbaud conçoit un futur sans être comédienne. Car l’essentiel, pour elle, « c’est de rester à los Angeles !».
Christiane Taubira vient parler "liberté et égalité" à NYU
“Liberté et égalité pour tous” . Le thème de la conférence de Christiane Taubira à NYU a l’air ambitieux sur le papier. La ministre de la justice s’exprimera le vendredi 29 janvier à l’école de droit de l’université lors d‘une discussion gratuite (RSVP obligatoire).
Cette conférence interviendra quelques jours avant le début de l’examen par l’assemblée nationale de la révision constitutionnelle voulue par François Hollande après les attentats du 13 novembre. Cette loi autoriserait notamment la déchéance de nationalité pour des binationaux accusés d’actes terroristes. L’examen par les députés doit commencer le 5 février. Christiane Taubira a fait valoir publiquement son opposition à cette mesure.
La discussion sera suivie d’une séance de questions-réponses avec la salle. Conférence en français avec traduction anglaise.
Le 2 février à Los Angeles, repassez la COP 21 au peigne fin
Des années de préparation, deux semaines de négociations, et à la fin, un accord signé par 195 pays. La COP 21, sommet international contre le réchauffement climatique qui s’est tenu à Paris au mois de décembre, a été officiellement une réussite.
Mais sait-on réellement quels engagements ont été pris par les Etats pour tenter d’enrayer la hausse des températures sur notre belle planète ?
Pour le savoir, il faut venir écouter les experts environnementaux du Los Angeles Sustainability Collaborative, et du UCLA Luskin Center for Innovation. Lors d’une séance de débriefing organisée le mardi 2 février à Los Angeles, ils feront dans la pédagogie pour raconter ce qui s’est passé derrière les murs.
Ils présenteront aussi le contenu de l’accord, et ce que ces mesures apporteront à la ville de Los Angeles, et plus largement à toute la Californie.
La conférence, gratuite, aura lieu au Deaton Civic Auditorium, et les inscriptions sont à réaliser avant le 25 janvier.
Déchéance de nationalité: les Franco-Américains réagissent
“Etre franco-américain, ça fait partie de mon ADN” . Pour Jeremy Da, la double-nationalité, c’est bien plus que deux passeports.
Né d’une mère américaine et d’un père français, pour ce Franco-Américain de Los Angeles, c’est un mode de vie, un état d’esprit. Une manière de “t’ouvrir aux autres cultures, à comprendre les choses de plusieurs points de vue. C’est une richesse énorme” .
On peut dire avec 99,99% de certitude qu’aucun des binationaux cités dans cet article ne seront un jour visés par la mesure de déchéance de nationalité qui fait actuellement son chemin dans les arcanes du Parlement. Et qu’ils n’ont aucune sympathie pour les djihadistes. En revanche, beaucoup d’entre eux assistent avec tristesse, voire colère, au débat qui consume actuellement la classe politique française.
Parti de l’annonce de François Hollande devant le Congrès après les attentats du 13 novembre, il s’est transformé en discussion plus large sur la binationalité, sur fond de FN en progression dans les urnes. Le député Les Républicains Bernard Debré a été l’un des premiers à droite à mettre les pieds dans le plat, en appelant à en finir avec la binationalité dans une interview au Figaro, une position défendue depuis longtemps par le Front national. Sur les réseaux sociaux, les binationaux du monde entier ont fait entendre leur voix. Un fil twitter #JeSuisBinational a vu le jour. Les témoignages indignés, de Franco-quelque chose connus ou anonymes, ont fait le tour de Facebook et des médias.
Jeremy Da, fondateur d’une société de traduction RVB Translation, n’est pas “vraiment surpris” de voir la France s’écharper sur ce thème. Il ressent aujourd’hui le même sentiment de malaise que “dans les années 90” , quand il habitait en France. “Avec la montée du Front national, ma mère avait peur qu’on ne puisse pas rester en France. Elle nous disait qu’il faudrait peut-être déménager. Ca m’avait choqué à l’époque. Je n’y pensais plus jusqu’à ce que ce débat resurgisse.”
“Je ne pourrais pas choisir entre mes nationalités”
Charles Kergaravat, né à New York de parents français, n’a qu’un adjectif pour décrire ce à quoi il assiste: “Triste” . “C’est plus large que la question de la bi-nationalité; c’est une question d’identité. On a du mal avec le concept qu’on peut être plusieurs choses à la fois, qu’on peut être 100% français, mais aussi autre chose, estime le fondateur du collectif Breizh America. Un binational, c’est quelqu’un d’ouvert sur le monde, touché par plusieurs cultures. Moi, je suis un Frenchy né à New York avec des ancêtres qui ont fait Verdun…”
“Je ne pourrais pas choisir entre mes deux nationalités. Ca sera les deux ou rien” estime pour sa part Grégory Neveu, fondateur de l’agence de création Source Creative à New York. Il est né à Philadelphie de parents français.
La notion de déchéance de nationalité existe depuis 1848 dans le droit français. Il s’agissait alors de punir les individus qui continuaient à pratiquer l’esclavage. Depuis la loi Guigou de 1998, elle s’applique aux auteurs d’actes terroristes, de haute trahison, d’espionnage ou préjudiciable à la France ayant acquis la nationalité française au cours des dix dernières années.
La révision constitutionnelle voulue par François Hollande prévoit d’élargir cette mesure à tous les binationaux nés Français, en plus des naturalisés. Elle doit arriver devant l’Assemblée nationale le 5 février et au Sénat le 16 mars.
“Débat franco-français”
“C’est un débat franco-français car c’est purement symbolique et c’est absolument inefficace” estime pour sa part Pierre, un sympathisant de droite qui a acquis la nationalité américaine dans les années 90. Il a souhaité rester anonyme. “Je n’ai aucun problème avec le fait de retirer sa deuxième nationalité à quelqu’un qui a commis un crime. Quand on émigre aux Etats-Unis et qu’on commet un crime sérieux, on est expulsé du territoire. Je ne vois aucun mal à cela, dit-il. Je ne me sens pas menacé par cette mesure. On n’arrivera jamais au point où l’on retirera la deuxième nationalité à quelqu’un en France. J’en suis certain.”
A gauche, plusieurs représentants des Français de l’étranger sont montés au créneau pour critiquer le projet de révision constitutionnelle. C’est le cas de la Fédération des Français de l’étranger au PS et de la sénatrice des Français de l’étranger Hélène Conway-Mouret, ancienne ministre déléguée des Français de l’étranger au sein du gouvernement Ayrault. Elle a signé avec d’autres élus de gauche une pétition pour demander le retrait de cette mesure qu’elle juge “inutile” et dont l’impact “discriminatoire et stigmatisant risque fort d’avoir des effets contraires à ceux escomptés.”
Un avis que partage Jeremy Da. “C’est une solution de court terme. Sur le long terme, ça peut créer une animosité très grande, juge-t-il. Si on m’enlevait ma nationalité, ça serait bizarre. J’en voudrais à la France car c’est très violent. C’est comme si on me demandait de choisir entre mes deux parents.”
Jérémy Gobé, tout en laine à Miami Beach
Après avoir participé à des expositions collectives au Palais de Tokyo et au CENTQUATRE à Paris, le Français Jérémy Gobé présentera son travail au Bass Museum de Miami Beach du dimanche 24 janvier au dimanche 28 février.
Ce jeune prodige de l’art contemporain vit et travaille à Paris où il exerce son savoir-faire. Il attribue une nouvelle vie poétique aux matériaux trouvés ici et là notamment à travers des sculptures, tricots et dessins. Son travail lui a valu le prix Bullukian pour la création contemporaine ou encore le prix Pierre Gauthier-Delaye en 2011.
Pour sa première exposition aux Etats-Unis, l’artiste pose ses outils à l’espace BassX du Bass Museum où il a créé in situ son œuvre « Freedom Guiding Wool » faite de laine rouge et de bois.
KidFilm, un festival pour cinéphiles en culotte-courte à Dallas
Le KidFilm Festival attend petits et grands à l’Angelika Film Center de Dallas pour sa 32ème édition les samedi 23 et dimanche 24 janvier.
Cet événement gratuit est le plus grand festival de films pour enfants aux Etats-Unis. L’edition 2016 comprend “Kung Fu Panda” en 3D, “Beauty and the Beast” et “Albert: Up, Up and Away!” ainsi que plusieurs courts-métrages pour enfants et des sessions de chants. Des auteurs de livres pour enfants, un illustrateur et une chanteuse seront les invités de ce festival organisé par la non-profit USA Film Festival.
L'orchestre de Carlo Ponti revient jouer au Lycée Français
Carlo Ponti, fils de l’actrice Sophia Loren et du producteur Carlo Ponti Senior, a puisé dans la musique l’inspiration que ses parents trouvaient dans le cinéma.
Ce chef d’orchestre de renommée internationale a créé il y a deux ans le Los Angeles Virtuosi Orchestra, dont la vocation est d’aider l’enseignement de la musique à l’école.
Jeudi 11 février, la formation jouera des adaptations orchestrales de quatuors à corde composés par Verdi et Debussy, ainsi que le concerto N°9 de Mozart. Le concert aura lieu dans le théâtre du Lycée français de Los Angeles, où la formation s’était déjà produite en septembre, et jouera de nouveau le 12 mai prochain.
Les recettes du concert seront reversées à des établissements scolaires (dont le Lycée français), pour qu’ils développent la pratique de la musique auprès de leurs élèves.
Restaurant Week à New York, c'est jusqu'au 5 février
Janvier, c’est Restaurant Week à New York. L’édition hivernale de l’événement favori des gourmets et des gourmands fait son retour dans la Grosse Pomme du 18 janvier au 5 février.
Petit rappel de l’opération: les restaurants participants proposeront des menus prix fixes à trois plats à 25 dollars au déjeuner, 38 dollars au dîner. Quelques restaurants français sont dans le coup, comme Artisanal, Bar Boulud, Benoît, Café d’Alsace et le-pas-connu-mais-non-moins-excellent Bistro SK à City Island (Bronx). Il y en a bien d’autres.
Si vous souhaitez vous aventurer en dehors des frontières françaises, on vous conseille le restaurant africain de Harlem Cecil, l’Américain Essex dans le Lower East Side (avant d’aller en boite), le sud-africain Madiba à Fort Greene ou Tanoreen, un petit restaurant oriental de Bay Ridge (Brooklyn). Réserver sur le site de la Restaurant Week.
Ecoles bilingues au Texas: demandez une bourse pour 2016-2017
Les parents dont les enfants sont scolarisés dans un établissement homologué au sein de la circonscription consulaire de Houston peuvent à présent demander une bourse scolaire. Le consulat de France à Houston en a fait l’annonce le 12 janvier.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 1er mars 2016 pour cette campagne qui concerne la rentrée 2016-2017. Cette aide à la scolarité est attribuée aux enfants de nationalité française. Ils doivent en outre remplir certains critères, comme résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal), être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire et fréquenter régulièrement les cours
Au sein de la circonscription, les établissements concernés sont Awty International School (section française), Dallas International School, Austin International School, Audubon Charter School, l’école bilingue de la Nouvelle-Orléans, le lycée français de La Nouvelle-Orléans.
Packlink révolutionne l’envoi de colis entre la France et les Etats-Unis
(Article Partenaire) En quatre ans, la start-up européenne Packlink s’est déjà imposée sur le secteur très encombré de l’expédition de colis. Au total, les deux fondateurs ont levé 25 millions de dollars et affichent une croissance de 100% par an depuis plusieurs années.
L’idéé de départ est simplissime: Packlink est un peu l’Expedia de l’envoi de colis, un comparateur de prix qui permet de choisir d’un click entre les services des plus grands transporteurs (UPS, DHL, TNT, Chronopost, GLS, Mondial Relay, etc).
L’internaute économise jusqu’à 50 % sur les envois nationaux, et jusqu’à 70 % sur les envois internationaux, avec toutes les options habituelles: porte-à-porte ou livraison en relais colis, économie ou express, etc.
La technologie de Packlink et une multitude de partenariats avec les transporteurs ont très vite fait entrer la start-up dans la cour des grands. En 2015, elle a été sélectionnée pour représenter l’Espagne (le siège de Packlink est à Madrid) lors de la finale Tech5, compétition des startups à la plus forte croissance d’Europe.
Pour le consommateur, la promesse est tenue: plus simple et moins cher. Après avoir renseigné les informations liées au colis (poids, taille, destination, lieu d’enlèvement, mais également nature des marchandises contenues), l’outil se charge de comparer les offres et tarifs de transporteurs spécialisés. Vous pouvez alors choisir la solution qui vous convient en termes de prix et de délai de livraison, puis régler en ligne en quelques clics. Testez ici:
Il suffit alors d’imprimer le bordereau d’expédition, de le coller sur votre colis et d’attendre que le transporteur vienne directement enlever votre colis chez vous.
Le site de Packlink propose également un outil de suivi, vous permettant de savoir à tout moment, en ligne, où se trouve votre envoi. Le comparateur et l’outil de suivi sont des services totalement gratuits.
Selon les cas, les différences entre les transporteurs peuvent aller jusqu’à 70%. Avec Packlink, la somme va directement dans votre poche !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Meilleure baguette de New York: les finalistes (2/2)
Pour ceux qui vivent dans une caverne, coupés du monde, petit rappel: la première Baguette Battle de French Morning a lieu ce jeudi 21 janvier au Sofitel et il reste des places. Lors de cette soirée, un jury de professionnels et de connaisseurs, ainsi que le public, éliront la meilleure baguette de New York parmi quinze boulangers sélectionnés par les lecteurs de French Morning.
Après avoir découvert sept des quinze concurrents la semaine dernière, voici les huit candidats restants. Ils apparaissent ici en ordre alphabétique:
Almondine Bakery
Cette boulangerie de DUMBO est la chouchoute du quartier, qui s’est mobilisé pour la soutenir après le passage de Sandy. Ici, tout est fait sur place. “Simple, frais et savoureux, telle est notre philosophie. Nous utilisons les meilleurs ingredients et nous ne faisons pas de raccourcis“, souligne la boulangerie, dirigée par Hervé Poussot. Site
Cannelle Patisserie
Cette boulangerie-pâtisserie du Queens est dirigée par deux Français, Jean-Claude Perennou et Jean-Philippe Rougié. Leurs pâtisseries ont été encensées par le New York Times, notamment le “red velvet cake”. Leur menu comprend aussi un Paris-Brest et d’autres petits délices. Lancée à Jackson Heights, Cannelle a ouvert ses portes à Long Island City l’an dernier, où elle vend des pains spéciaux au levain (Walnut Cranberry, Country, Olive) et au blé complet. Site
Choc-O-Pain
C’est l’unique représentant du New Jersey dans la compétition. La Française Clémence Danko a ouvert cette boulangerie en 2012 pour “combler un manque de bons croissants et pains à l’ouest de l’Hudson River“. A Choc-O-Pain, on se targue de respecter des méthodes de production traditionnelles et de veiller au choix des ingrédients. La petite entreprise dispose de deux points de vente, à Jersey City et Hoboken. Un troisième doit ouvrir, à Jersey City. En avril, Choc-O-Pain a reçu le Prix «Outstanding Alumni Award for Excellence in Bread Baking» de l’International Culinary Center. Site
Daniel Boulud
Derrière les pains de tout l’empire Boulud (restaurants et épiceries), il y a un Breton: François Brunet. Issu d’une longue lignée de boulangers, il a commencé comme apprenti chez Didier Chouet. Sa carrière l’a emmené en Australie, à Las Vegas (chez Joël Robuchon) avant de rejoindre Daniel Boulud en 2014. Le site Bloomberg a appelé son croissant-nutella le plus “beau et addictif” de New York. Site
La Boulangerie
Ouverte en 2011, la Boulangerie est la création d’un couple de Forest Hills (Queens) qui parie sur des produits classiques, “avec de bons ingrédients et produits de façon artisanale“. La baguette est produite en petite quantité. Page Facebook
Le Pain Quotidien
La chaîne belge s’est imposée dans le paysage boulanger new-yorkais avec ses pains, croissants et autres viennoiseries partagées autour de sa légendaire table communale. La baguette fait partie des multiples pains offerts par la marque – les flûtes valent aussi le détour – qui se targue de les fabriquer de manière “rustique“, “à l’européenne“. Site
L’Imprimerie
Cette boulangerie de Bushwick fait le bonheur des locaux tous les matins. Aux fourneaux: le barbu Gus Reckel, un Français qui produit tous ses pains et ses petits délices sucrés sur place, tous les jours. Il a même installe une ruche sur le toit de la boulangerie pour faire son propre miel (on est à Bushwick après tout). La boulangerie a ouvert en 2015 en lieu et place d’une ancienne imprimerie. Site ici
Runner and Stone
Runner and Stone a été fondé par le chef Chris Pizzulli et le boulanger Peter Endriss. Ce dernier a fait ses armes à Amy’s Bakery (un autre finaliste de Baguette Battle) et dans une boulangerie de la ville de son père en Allemagne. Il est ensuite passé par Per Se, L’Etoile du Berger à Paris et Hot Bread Kitchen à New York avant d’ouvrir Runner and Stone en 2012 dans le quartier de Gowanus en décembre 2012. Site