C’est une petite différence qui peut faire perdre ses repères – ou agacer – en regardant un agenda.
Aux Etats-Unis, le premier jour de la semaine, sur les calendriers, est le dimanche. Tandis qu’en Europe, le lundi est considéré comme le premier jour – une conception fidèle à la “norme ISO 8601”, une nomenclature internationale de l’écriture des jours et des heures. Pourquoi cette différence ? C’est la question bête de la semaine.
Le dimanche a été longtemps considéré comme le premier jour de la semaine. Ce sont les Babyloniens, puis les Egyptiens, qui ont établi la semaine de sept jours, et ont ensuite déterminé que le premier jour de la semaine serait le “jour du soleil” ou “sun day” (étymologie de dimanche).
Ainsi, le deuxième jour est celui de la lune (moon day), le troisième celui de Mars (que l’on retrouve dans le nom “mardi”)… Cette conception a ensuite été transmise aux Romains, aux Germains et aux Anglo-saxons. Elle se retrouve dans certaines langues : en portugais, lundi se dit “segunda feira” (deuxième jour).
Autre explication, religieuse cette fois. Dans l’Ancien Testament, La Genèse raconte que Dieu a créé le monde en six jours, et qu’il se reposa le septième jour. Dans plusieurs textes de l’ancien testament, ce 7ème jour de repos béni, c’est le samedi. Ainsi, la nouvelle semaine commence le dimanche, tandis que le premier jour travaillé de la semaine est le lundi.
En revanche, dans toutes les langues et cultures slaves, le lundi a toujours été considéré comme le premier jour de la semaine. Et c’est cette conception qui a fini par l’emporter en Europe, sous l’effet des transformations sociales du XIXème siècle. L’avènement du salariat industriel, l’apparition du terme “week-end” et l’école pour tous ont contribué à structurer la semaine en deux temps : travail et repos. Le lundi est alors devenu le vrai premier jour de la semaine.
En revanche, “l’ancienne” conception, celle que les immigrés européens avaient amenée aux Etats-Unis à partir du XVIIIème siècle, a perduré de ce côté de l’Atlantique. Sur les calendriers, le dimanche est resté le jour numéro 1. Une explication possible : le concept de week-end et de dimanche chômé est moins marqué aux Etats-Unis qu’en Europe, alors que beaucoup de commerces sont ouverts ce jour là.
Il faudra donc vous habituer à ces calendriers. Tout comme vous vous êtes habitués à la date, écrite avec le mois en premier. Heureusement, beaucoup d’agendas électroniques permettent de sélectionner quel jour on souhaite voir en premier. Ouf, vous êtes sauvés.
Pourquoi le dimanche est-il le premier jour de la semaine aux USA ?
Gagnez des places pour notre soirée Speak Easy à Los Angeles
Commencez l’année par une bonne action: aidez un(e) Américain(e) à améliorer son français.
Notre « speed speaking » franco-américain Speak Easy débarque pour sa première édition à Los Angeles, en partenariat avec l’Alliance Française, le jeudi 21 janvier à 6:30 pm. Un verre de vin et des hors d’œuvres seront servis.
Un groupe d’Américains désireux de progresser en français n’attend que vous. Nous faisons gagner cinq places à nos lecteurs francophones pour ce rendez-vous. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Un petit rappel du principe des soirées Speak Easy: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ».
Chaque francophone discute pour quatorze minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
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Aux Enfants de Bohème, des bises et de la blanquette
On passerait devant Les Enfants de Bohème sans s’en apercevoir, la faute aux échafaudages. “Plus qu’un mois”, grince Stefan Jonot, patron de ce nouveau bistrot français du Lower East Side, à New York.
Bistrot, et pas brasserie : Stefan Jonot y tient. Pas d’ambiance belle époque, pas d’affiches du Chat Noir ou de Toulouse Lautrec. On se croirait plutôt dans un de ces bistrots bobos qu’on trouve dans l’est parisien.
Le menu du jour est écrit sur l’ardoise, la carte des vins est bien fournie. Sur le mur, une fresque de Jeanne Verdoux, artiste française basée à New York, et son mari John. Les chaises en bois sont des reproductions de modèles design des années 50. En fond sonore, du jazz ou du funk.
Bref, l’ambiance est chaleureuse, et les habitués font la bise au patron avant de s’installer au comptoir.“C’est un endroit familial, où les gens reviennent, j’essaie de créer une vraie fidélité”, nous dit le patron.
Stefan Jonot, fils d’un fromager de l’île Saint-Louis et d’une gardienne d’école, ne vient pas à l’origine, du monde de la restauration. Photographe et réalisateur, il tourné plusieurs documentaires, en particulier sur des musiciens. “Je suis vu comme un ovni par les autres restaurateurs français”, affirme Stéfan Jonot, qui vit depuis 16 ans dans le Lower East Side, et qui est très actif dans la communauté.
Cela ne l’empêche pas de s’y connaître en cuisine. “Je ne suis pas le tolier sur sa chaise en train de donner des ordres. J’ai un chef en cuisine, mais c’est moi qui ai fait le menu, et je touche à tout. On fait un maximum de choses maison : toutes nos sauces, notre mousse de foie gras, nos terrines… Et je ne prends que des produits locaux, de saison.” Aux Enfants de Bohème, les huitres, c’est que les mois en “r”. Et pas de gazpacho en janvier.
Les plats (que nous n’avons pas goûtés) font dans le classique français. “On a du tartare, du petit-salé aux lentilles, du coq au vin, du magret de canard, des assortiments de charcuterie, de fromages… Ce week-end, on attaque la blanquette.” La carte fait aussi figurer un boeuf-carottes, et des moules.
Pour faire vivre le restaurant, Les Enfants de Bohème propose une série de rendez-vous : un “happy hour”, des “family supper” avec un menu fixe pour les enfants, des formules déjeuner pas chères, des concerts le dimanche soir, des DJ les vendredis et les samedis…
Pour ouvrir Les Enfants de Bohème, Stefan Jonot a repris le bail d’un “salon de coiffure chinois pourri”, qu’il a entièrement retapé et décoré. Il a utilisé pour cela l’argent qu’il avait récupéré suite à la vente, il y a quatre ans, de son précédent restaurant, Les Enfants Terribles, également dans ce quartier, mais qui s’était positionné sur un créneau brésiliano-africain. “Ca a duré dix ans, et puis à un moment, j’en ai eu marre, j’ai vendu. Mais ça marchait bien, c’était devenu le living room du quartier. Quand ça a fermé, les gens n’arrêtaient pas de me demander d’en ouvrir un autre.”
Pour les Enfants de Bohème, il a également trouvé quelques investisseurs, dont un acteur connu, Josh Lucas, un ami de longue date et qui passe souvent aux “Enfants”.
Quand il n’est pas au restaurant, Stefan Jonot continue de cultiver ses autres passions pour la vidéo et l’aménagement de l’espace public. Il s’investit dans Spontaneous Intervention, un organisme d’intervention urbaine et de “projets citoyens” créé avec sa femme Cathy Lang Ho, curatrice d’exposition et journaliste spécialisée en design et architecture.
Dans ce cadre, il va organiser des séances de visionage en plein air de la coupe d’Europe de foot sur Governor’s Island. Il l’avait déjà fait en 2014 pour la Coupe du Monde. “On avait ramené 30.000 personnes sur un mois”, se souvient-il. A voir s’il réussit à ramener autant de clients aux Enfants de Bohème.
Un dinosaure gigantesque s'invite à New York
Pas peu fier de sa nouvelle acquisition, le Musée d’Histoire Naturelle de New York nous emmène 100 millions d’années en arrière à la rencontre d’un dinosaure inédit, le plus grand de la collection. Et ce “petit” nouveau a de quoi faire frémir les autres résidents du musée.
Il n’a pas de nom, mais les paléontologues déclarent que le spécimen fait partie de la famille des Titanosauridae, les dinosaures les plus lourds ayant foulé le sol de la Terre. Ils estiment en effet sa taille d’origine à presque 40 mètres de long, pour environ 70 tonnes. A côté, le T-Rex fait pâle figure.
Rassurez-vous, la bébête n’était pas méchante. Il s’agissait d’un herbivore. Au musée d’Histoire Naturelle, qui l’a révélé jeudi lors d’une conférence de presse soigneusement mise en scène, aucune salle n’était assez grande pour accueillir le squelette dans son intégralité. Le géant est composé d’os moulés sur les originaux et reproduits en trois dimensions.
Il a été découvert en 2012 par un éleveur de Patagonie. L’équipe du musée paléontologique Egidio Feruglio a entamé les recherches avec une première surprise, la taille du fémur de l’animal équivalente à 2,5 mètres. Ce qui leur a permis de spéculer sur les proportions du géant. Durant 18 mois, l’équipe menée par José Luis Carballido et Diego Pol a entrepris la fouille du terrain pour finalement découvrir six jeunes spécimens morts sur trois périodes différentes probablement de faim ou de soif.
La réplique du dinosaure, vedette du musée, sera accessible au public dès le vendredi 15 janvier. Elle sera visible jusqu’en 2020.
Lancement de French Planète, une plateforme pour les expats
Rassembler des informations à destination des expats français, pays par pays, et fédérer une communauté : voilà la mission que s’est fixée le site French Planète, mis en ligne le 14 janvier.
Cette plateforme a été initiée par Jean-Pierre Bansard, président de l’Alliance Solidaire des Français de l’étranger. Homme d’affaires, patron d’un groupe hôtelier, Jean-Pierre Bransard est connu pour avoir racheté la marque de vélo-moteurs Solex. Il est membre de l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), et basé à Paris.
“L’idée, c’est d’apporter un maximum d’informations pratiques. Et puis, chacun pourra mettre ses commentaires, ses recommandations, poster une annonce. Le site devrait permettre aux Français de l’étranger de dialoguer entre eux”, commente Jean-Pierre Bansard.
Concrètement, on trouve sur French Planète une série de “guide pays” compilant, pour chaque destination, des informations pratiques (démarches, visas, permis, banques, écoles francaises…). Vous pouvez par exemple consulter celui des Etats-Unis ici. Si vous êtes installé dans le pays depuis un moment, vous n’y apprendrez pas grand chose, mais les infos peuvent être utiles en prévision d’un départ ou les premiers mois suivant une installation.
Le site comprend aussi une carte des consulats, un répertoire, une section “petites annonces”, quelques interviews de Français qui vivent à l’étranger. S’il a été lancé avec l’argent de “donateurs”, Jean-Pierre Bansard espère ensuite le rendre rentable, “via la publicité”. Cinq personnes travaillent pour le site, à mi-temps.
Gala de la French Heritage Society à Palm Beach
C’est le rendez-vous de tout amoureux du patrimoine français. La French Heritage Society (FHS) organise son gala à Palm Beach le jeudi 18 février, au Club Colette. Les tickets sont en vente.
Cet organisme, qui assure la promotion du patrimoine tricolore aux Etats-Unis, a été fondé en 1982. Elle compte onze chapitres américains et un en France. L’argent récolté servira à financer des bourses pour soutenir des projets de préservation et de rénovation aux Etats-Unis et en France, ainsi que des programmes éducatifs. Aux Etats-Unis, elle a notamment financé une partie de la restauration de La Belle, un navire français qui faisait partie de la flotte de Louis XIV et qui est exposé à Austin, la venue aux Etats-Unis de l’Hermione en 2015, et les volets français de Monticello, la résidence de Thomas Jefferson.
"Mustang" et Charlotte Rampling nommés pour les Oscars
Charlotte Rampling n’avait jamais été nommée pour les Oscars. C’est désormais chose faite : l’actrice figure dans la short-list pour décrocher l’Oscar de la meilleure actrice dans un rôle principal, pour le film britannique “45 years”.
Charlotte Rampling aura pour concurrentes Saoirse Ronan (“Brooklyn”), Cate Blanchett (“Carol”), Brie Larson (“Room”), et Jennifer Lawrence (“Joy”).
“Mustang”, présenté par la France pour l’Oscar du film en langue étrangère, vient lui aussi d’être retenu en sélection finale. Le film ne se déroule pas en France – mais en Turquie, et tourné en turc. Sa réalisatrice, Deniz Gamze Ergüven, est Franco-Turque, formée à l’école de cinéma la Fémis, à Paris.
“Mustang”, sorti en France en juin 2015, a connu un vrai succès critique. Il raconte l’histoire de cinq soeurs orphelines qui se heurtent au poids des traditions turques. Il a remporté au Festival de Cannes un prix de la Quinzaine des Réalisateurs en 2015. Il était également nommé aux Golden Globes 2016 et a obtenu un prix aux European Film Awards en 2015.
C’est la 37ème fois qu’un film présenté par la France est retenu par l’Académie pour la catégorie du meilleur film en langue étrangère. La France n’a gagné cet Oscar qu’à neuf reprises : la dernière, c’était en 1992, avec “Indochine”. La dernière fois, en 2010, “Un Prophète” n’avait pas réussi à décrocher la statuette. “Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain” ou “Les Choristes” ont connu le même sort.
A noter que “Spectres of the Shoah”, sur le travail du réalisateur français Claude Lanzmann, est nommé dans la catégorie “meilleur court-métrage documentaire”.
La cérémonie des Oscars sera animée par Chris Rock le 28 février.
Wow Air lance une liaison low-cost entre Californie et Europe
Si vous habitez en Californie, et si vous anticipez de vous ruiner en billets d’avion pour rentrer en France cet été, le fringant Skúli Mogensen va vous redonner de l’espoir.
Sa compagnie low-cost Wow Air a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle liaison vers la Californie, permettant, via son hub à Reykjavik, de relier Paris à San Francisco et Paris à Los Angeles à des tarifs avantageux.
Skúli Mogensen, homme d’affaires islandais ayant fait fortune dans les télécoms, a lancé Wow en 2011. Les premiers vols ont été effectués en 2012, et la compagnie est en pleine croissance : elle a transporté 800 000 personnes en 2015.
Wow Air commencera à desservir la Californie à partir de la mi-juin. Les tickets ont été ouverts à la vente en début de semaine. S’il est difficile, à moins d’être ultra-flexible, d’obtenir les prix promo annoncés par Wow sur son site Internet (CDG-LAX à 280$ aller-simple !), les tarifs restent très avantageux.
Un aller-retour San Francisco-Paris, via l’Islande, pendant le mois de juillet 2016, vous coûtera entre 600 et 750 dollars selon les jours – un prix bien inférieur à ce que l’on trouve aux même dates sur les sites habituels. Et ouf, l’escale à Reykjavik dure moins de deux heures.
Les vols Wow seront assurés en Airbus A330-300. Il y aura quatre vols hebdomadaires entre l’Islande et Los Angeles et cinq vols entre l’Islande et San Francisco, avec, à chaque fois, des correspondances vers Paris, Londres ou quelques autres villes européennes.
Meilleure baguette de New York: les finalistes (1/2)
C’est la date que vous attendez tous avec impatience: le jeudi 21 janvier, jour où French Morning dévoilera l’identité de la meilleure baguette de New York au terme d‘une grande dégustation ouverte au public. Les places partent comme des petits pains, mais il en reste ici.
Pendant cette grande soirée, au Sofitel, quinze talentueux boulangers soumettront leur produit à un jury de professionnels et d’amateurs, ainsi qu’au public – vous. Voici 7 d’entre eux, les autres suivront lundi. Les boulangeries apparaissent ici en ordre alphabétique pour éviter tout soupçon de favoritisme.
Voir la liste des autres finalistes ici
Amy’s Bread
La petite entreprise d’Amy Scherber a bien grandi depuis sa création en 1992, avec cinq employés. Amy’s Bread compte aujourd’hui quelque 200 employés et sert Hell’s Kitchen, Chelsea et le Village, ainsi que la New York Public Library notamment. La boulangerie figure régulièrement dans le Top 10 du Daily Meal des meilleures boulangeries américaines. Site
Bien Cuit
Les habitants de Cobble Hill connaissent bien Bien Cuit, la petite boulangerie qui leur sert du bon pain frais tous les jours depuis 2011. Sa baguette a été nommée parmi les meilleures des Etats-Unis par le magazine Bon Appétit. Le tandem derrière ce succès, le chef Adam Golper et son associée Kate Wheatcroft, ont reçu les honneurs de la critique, dont le New York Times. En 2015, le chef a remporté un prestigieux James Beard Award. Site
Breads Bakery
Depuis sa création en 2013, Breads Bakery a connu un développement fulgurant. La marque, qui se targue d’offrir du pain frais, fabriqué de manière artisanale, a été repérée dès son ouverture par le site culinaire Eater, qui l’a nommée parmi ses dix meilleures nouvelles boulangeries de New York. Elle a ouvert un point de vente à Bryant Park en 2015 et prévoit d’ouvrir au Lincoln Center à l’hiver 2016. Site
Fairway Market
On connait les baguettes de la chaine de supermarchés Fairway, mais pas le trio qui est derrière. La petite équipe est emmenée par David Cummings, VP Boulangerie, un professionnel du pain diplômé de l’American Institute of Baking qui a commencé sa carrière en coupant à la main des donuts dans le business de son père. Il est secondé par Jonathan Becker, directeur de la boulangerie, et David Wasserman, manager de la production, boulanger de quatrième génération qui a possédé sa propre boulangerie pendant 20 ans à Brooklyn. Site
Le District
Ce “marché” à la française dans le sud de Manhattan est considéré, à tort ou à raison, comme un “Eataly” français. De quoi mettre un tantinet de pression sur les épaules de Lisa Kirschner, le chef boulanger. Formée au prestigieux Culinary Institute of America (CIA), où elle a enseigné aussi, cette professionnelle du pain est ensuite allée à la meilleure école de boulangerie au monde – Paris – où elle a travaillé au contact de plusieurs boulangers pour parfaire ses connaissances. Site
Maison Kayser
Les expats adorent Eric Kayser. Depuis sa première boulangerie-restaurant dans l’Upper East Side, Maison Kayser en a fait du chemin, ouvrant dans l’Upper West Side, Flatiron, Bryant Park pour ne citer que quelques quartiers. Fin janvier, il ouvrira son petit premier à Brooklyn. Ce succès doit beaucoup à la patte (et la pâte) de l'”executive master baker” Yann Ledoux, un boulanger qui a rejoint Maison Kayser en 2006. Il est passé par Dubaï où il a supervisé l’ouverture de trois boulangeries Kayser, ainsi que la construction d’une Tour Eiffel géante en pain pour l’ouverture des galeries Lafayette. Site
Orwashers
Orwashers est au pain à New York ce que Michel Drucker est à la télévision en France: indissociable. Cette boulangerie ouverte en 1916 met en avant sa méthode traditionnelle et son ancrage local. Lancée dans l’Upper East Side pour servir du pain artisanal aux populations immigrées venue d’Europe, elle travaille aujourd’hui avec des fermes et moulins locaux pour produire une farine “faite 100% au sein de l’Etat de New York”. Elle continue à vendre son pain directement aux clients à travers sa boulangerie sur la 78eme rue et plusieurs points de vente dans le Tri-State. Site
Le New York Times descend Per Se
Voilà Per Se rhabillé pour l’hiver. Encensé par Sam Sifton du New York Times en 2011, le restaurant de Thomas Keller, qui figure parmi les meilleurs restaurants de la ville, a fait l’objet d’une critique sévère parue dans le quotidien le 12 janvier. C’est Pete Wells, le critique qui fait la pluie et le beau temps sur la scène culinaire new-yorkaise, qui la signe, rétrogradant le restaurant huppé de quatre à deux étoiles.
“A chaque critique, un restaurant doit mériter ses étoiles. Dans sa forme et son prix actuels, Per Se n’est pas parvenu à le faire“, tacle-t-il qualifiant l’adresse d’ “hermétique et non-généreuse“. Nostalgique, il qualifie certains plats de « caoutchouteux et fades » ou encore une assiette à base d’huile et champignons de « marécageuse ».
Il met également en avant les prix très – trop – élevés, 3.000 $ pour 4 personnes, se demandant si « Per Se vaut réellement le temps et l’argent ». Mais ce sont les serveurs qui, sans aucun doute, en prennent le plus pour leur grade. «Quand j’ai demandé à voir la truffe servie à quelqu’un d’autre, on me l’a montrée pendant une nanoseconde, comme si le serveur avait peur que j’éternue dessus.” Auparavant comparés à des danseurs de ballet, ils seraient désormais des « joueurs de rugby » selon Pete Wells. “Des serveurs donnent l’impression que vous travaillez pour eux, et que votre travail est de vous sentir chanceux de ce que vous avez reçu“.
Dans cet océan d’adjectifs péjoratifs, le critique a tout de même salué certaines recettes et l’emplacement avantageux du restaurant, près de Central Park, ainsi que le décor. “Il est possible de passer un repas entier sans incident déplaisant, selon le critique, à part la présentation de l’addition“.
Investissement en France et fiscalité: un petit déjeuner pour tout savoir
Un petit déjeuner de French Morning pour répondre à vos questions sur l’investissement immobilier en France.
Envie d’investir pour préparer une retraite en France? De diversifier votre capital? De profiter des avantages fiscaux français sur l’immobilier? Ou simplement déjà propriétaire en France et à la recherche de solutions d’optimisation fiscale? Ce petit déjeuner French Morning, le mercredi 3 février à 8am, avec le cabinet Financière Gestion Privée est là pour vous.
Thierry Renard et Christèle Biganzoli, tous les deux spécialistes de la gestion de patrimoine, sont experts des problématiques internationales et en particulier franco-américaines. Au cours de ce petit-déjeuner en petit comité ils répondront à vos questions sur les sujets suivants:
-Qu’est-ce qui change en 2016 pour les Français de l’étranger?
-Assurance-vie, placements, immobilier: que choisir?
-Comment les revenus de l’immobilier en France sont-ils fiscalisés pour les Français de l’étranger?
-Comment optimiser la gestion de patrimoine en fonction des objectifs (retour en France, transmission, vente…)?
-L’ISF: comment optimiser l’imposition?
Quand: Le mercredi 3 février 2016 à 8am.
Où: FOLEY HOAG LLP, 1540 Broadway 23rd Floor New York, New York 10036
"Donner une autre image" à l'Alliance française de la Valley
« Il y a une vraie demande de culture francophone ici, et il beaucoup à faire », résume Upi Struzak, la nouvelle présidente de l’Alliance française de la Silicon Valley.
« Nous sommes une alliance de taille modeste, mais nous sommes en train de grandir, de nous moderniser. Je veux poursuivre ça. » Celle qui confie, malgré un grand calme apparent, « ne pas tenir en place », connaît ses priorités : en interne, rendre le travail de l’Alliance française le plus digital possible, jouer la carte des réseaux sociaux, et ouvrir grand les portes pour rassembler, autour d’une culture française très appréciée, les francophones et francophiles de la Baie.
A 50 ans, auto-entrepreneuse et mère de trois enfants, la Suissesse Upi Struzak n’est pas une nouvelle dans le réseau des alliances. Elle est arrivée de Suisse en 1995 à Santa Rosa, au nord de San Francisco, « avec deux jeunes enfants », pas le droit de travailler, ses expériences et diplômes suisses de documentaliste, non reconnus par les Etats-Unis. Dans une Californie en plein boom du dot com, Upi Struzak se tourne alors vers le web. Certifications en poche, elle se met à son compte en 2000 comme designer et développeur web.
Bien que ce soit la langue de la famille, le français lui manquait. Rejoignant l’Alliance française de Santa Rosa, Upi Struzak participe au lancement d’une école de langue en son sein, prend présidence de l’association pour un mandat, et continue, penchant professionnel oblige, à s’occuper du site web et des bulletins pendant dix ans.
En 2012, le travail de son mari les emmène à Santa Clara. La famille débarque dans la Silicon Valley. « De nouveau, un départ à zéro », dit-elle, mi-figue, mi-raisin. « L’Alliance Française de la Silicon Valley, qui avait déjà 40 ans d’existence, avait besoin de gens. J’avais du temps. » Equation résolue. « Je suis devenue secrétaire du board, j’ai refait le site et je m’occupe de tout ce qui est réseaux sociaux. » Une stratégie qu’il faudra poursuivre, pour être visible par tous. C’est aujourd’hui l’un des enjeux.
L’établissement est en pleine croissance : il compte désormais près de 80 élèves apprenant le français, a ouvert un campus à Menlo Park, pour seconder celui de Campbell, et diversifie les événements culturels : un festival de musique classique (3e édition cette année), un festival de films d’animation français lancé en décembre 2015, « qui a attiré du monde ». L’ancien président, Max Bouchard, poursuivra ce développement culturel.
Avec calme, méthode, et la détermination qui semble la caractériser, Upi Struzak a un souhait. « Donner une autre image de l’Alliance, l’image de quelque chose de plus moderne, de plus vivant, et qui attire les jeunes. »
« On a beaucoup de francophones ici dans toute la baie. J’aimerais aussi contacter les Romands, les Belges, faire des événements qui amènent davantage la francophonie ensemble », souligne la nouvelle présidente.
Autre particularité de la Silicon Valley : « nous avons aussi un public de francophiles très cultivés sur l’art, la musique », relève-t-elle. Les événements sur la culture française, comme une exposition sur Camus, en 2013, ont attiré un public de tous âges. « Il y a un véritable intérêt. Donc il faut leur donner cela. Et il faut qu’on soit à ce niveau-là. »