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Yael Naïm vient bercer New York en février

Si on vous dit “New soul” ou “Go to the river”, vous nous répondez? Jean-Luc Lahaye ? Raté ! C’est bien de la jolie Yael Naïm dont on parle. La chanteuse est de retour à New York pour deux dates à City Winery, les mardi 23 et mercredi 24 février.

Souvenez vous, c’est cette artiste franco-israélienne qui nous a fait balancer la tête toute l’année 2008 avec son album “Yael Naim”, qui lui a valu le prix du meilleur album aux Victoires de la Musique. Son répertoire est largement influencé par son enfance en Israël et son goût pour le jazz, la folk et la pop. C’est l’utilisation de sa chanson “New Soul” dans une pub d’Apple qui la révèlera au grand public.

En 2015,  elle a sorti un nouvel album, “Older”,  accompagnée de son compagnon David Donatien.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=MnRqgF028es?list=PLpnIOXJvzmLVeJulmAP90B0EVJed4gyud]
 

Le 21 janvier à Los Angeles, rencontrez des Américains qui veulent parler français

Les soirées Speak Easy débarquent à Los Angeles !
Si vous souhaitez améliorer votre anglais, et rencontrer des Américains francophiles, venez donc à la première soirée Speak Easy organisée le jeudi 21 janvier par French Morning à l’Alliance Française de Los Angeles.
Le concept, lancé à New York il y a près d’un an, connait un succès grandissant auprès des Américains et des expatriés.
Le principe est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié de langue anglaise. Des paires sont formées par les organisateurs (c’est nous).
Les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent, autour d’un verre de vin et de petites choses à grignoter.
A la fin, vous avez parlé en anglais et en français, et discuté avec des gens d’horizons et d’âges très différents. Et si la mayonnaise a pris, les participants peuvent poursuivre la soirée ensemble, ou échanger des numéros pour prolonger l’expérience.
Inscrivez-vous vite pour la première session, le 21 janvier !

Nos cinq meilleurs farmers markets à Los Angeles

S’il y a une tradition dans la cité des anges, c’est faire son marché.
On dénombre plus de 200 farmers markets à Los Angeles, étalés tout au long de la semaine. Pour vous aider à choisir, French Morning a mené l’enquête, et vous donne son top cinq des marchés qui valent le détour.
5. Le plus urbain : Downtown
Downtown LA Farmers market
La place de Bank of America, au coeur du Financial district, se transforme en marché et cantine géante tous les vendredis matins. Les producteurs locaux vous font déguster leurs fruit rouges au passage. Le choix est restreint, mais il est consolidé par la présence de nombreux artisans venus vous faire découvrir leurs gourmandises : pralins, tuiles de parmesan, cookies bio, pop corn, tartinades en tout genre… Les employés des grandes entreprises environnantes s’y pressent le midi pour y déguster le célèbre poulet grillé sur des barbecues géants.
Le haut du panier : Le lieu idéal pour un pique-nique au coeur des gratte-ciels.
Le bas du panier : On regrette un manque de choix pour les fruits et légumes.
Downtown LA Bank of America Farmers Market, 330 S Hope Street, les vendredis de 10am à 2pm.
4. Le plus familial : South Pasadena
South Pasadena Farmers market
Depuis 17 ans, le farmers market de South Pasadena s’éveille chaque jeudi après-midi. Les familles viennent de toute la vallée de Saint Gabriel pour ce rendez-vous hebdomadaire. Les courges, herbes, fruits, légumineuses en tout genre, miels, les célèbres glaces de Carmelas Ice Cream et les poulets rôtis vont feront de l’oeil. Et les enfants sont également impliqués, grâce à de nombreux divertissements : maquillage, trompettiste, tambours… On profitera des douces soirées pour déguster les mets proposés par les food trucks, avec notamment des musubis (boule de riz aromatisé), des huitres ou encore du maïs grillé.
Le haut du panier : Son accessibilité cinq étoiles : un parking gratuit est mis à disposition, et le marché est desservi par le métro (gold line).
Le bas du panier: Ce marché reste un peu plus cher que son voisin, celui de Pasadena.
South Pasadena Farmers’ market, Meridian Ave & El Centro St, les jeudis de 4pm à 7pm.
3. Le plus célèbre : Santa Monica
SANTA MONICA FARMERS MARKET
Pas moins de trois farmers markets rythment les semaines de Santa Monica. Celui de Downtown (parking gratuit 90 minutes), le mercredi et le samedi, est le rendez-vous des chefs de renom et des amoureux des produits bios. Vous y trouverez notamment le basilic frais utilisé par le chef du restaurant italien Scarpetta. Quant au marché de Virginia Avenue, le samedi matin, il offre une pause bucolique au coeur du parc. Vous pourrez repartir avec de nombreux produits locaux, et même des fruits de mer. Le dimanche, les familles se pressent à Heritage square. S’il est si couru, c’est surtout pour ses traiteurs qui proposent de grignoter sur place, assis dans l’herbe, des wraps, gaufres au poulet ou omelettes, en écoutant un groupe de jazz. La part belle est faite aux produits bio, ou sans gluten, mais aussi à l’artisanat. Difficile de repartir sans un bijoux et surtout, sans le café de chez Groundwork coffee, un habitué des lieux.
Le haut du panier: Avoir la même liste de courses que des grands chefs de restaurant.
Le bas du panier : Difficile de trouver une place pour se garer les samedis et dimanches.
Downtown market, Arizona avenue, entre la 4th et Ocean Avenue, les mercredis de 8:30am à 1:30pm et les samedis de 8:30am à 1pm. Virginia Avenue Park/Pico Blvd, 2200 Virginia avenue, les samedis de 8am à 1pm. Main Street, 2640 Main Street, les dimanches de 9:30am à 1pm.
2. Le plus impressionnant : Hollywood
Hollywood farmers market
Dire que le farmer market d’Hollywood offre l’embarras du choix est un euphémisme. Les Angelinos butinent d’un producteur à l’autre, au gré de leurs envies, découvrant de nombreuses variétés de tomates, radis et choux fleurs de toutes les couleurs, mais des herbes anti-oxydantes et des champignons à l’aspect détonnant. D’un étal à l’autre, les principes sont les mêmes : le local et le bio règnent en maitre. Sur quatre rues, les stands vous offrent de nombreux services: boulangerie, épicerie fine, confiserie, glaces artisanales, restauration sur le pouce offrant des plats des quatre coins du monde (dont des crêpes), serrurier, crèmerie, vêtements, souvenirs, associations et même une pause musicale. Bref, tout est à portée de main. Ce marché éclipserait presque le célèbre “Walk of fame”, le temps d’une matinée.
Le haut du panier : Peu importe ce que vous cherchez, vous le trouverez. Et vous pourrez même, si vous avez de la chance, caresser l’agneau qu’amène un producteur local.
Le bas du panier : On peut être perdu au milieu de tout ce choix.
Hollywood Farmer’s Market, entre Ivar Avenue et Selma Avenue, les dimanches de 8am à 1pm.
1. Le plus complet : Atwater village
AV_FarmersMarket1
C’est sur des notes de jazz que vous êtes accueillis au Atwater Farmers market, notre coup de coeur à Los Angeles. Avant de commencer son shopping, une halte s’impose du côté des tacos au poisson, des “pupusas” (plat salvadorien) ou des bagels, afin de continuer le ventre plein. Les étals rivalisent de couleurs et saveurs, offrant des prix tout aussi variés. Vous trouverez notamment des fromages californiens, un choix impressionnant d’herbes, de feuilles (Kale, épinards, pousses…), de fruits, des oeufs, de la viande et même de bonnes tartes. Les vendeurs, tous des fidèles, vous conseilleront et vous glisseront même quelques recettes.
Le haut du panier : Les prix et la qualité des produits font sa réputation.
Le bas du panier: Pas de poissons/ fruits de mer à la vente.
Atwater Farmer’s market, 3250 Glendale Blvd, les dimanches entre 10 am et 2pm.

Astérix, César ou Clovis: leurs influences débattues à Los Angeles

Beaucoup de Français revendiquent volontiers un certain héritage gaulois, et des structures politiques et administratives issues de la civilisation gallo-romaine. Mais de qui tient-on réellement ?
C’est à cette question que répondra l’atelier d’histoire “Asterix ou Clovis : nos ancêtres sont-ils les Gaulois ou les Francs ?”, organisé par l’Alliance Française de Los Angeles mercredi 27 janvier, de 7pm à 8:30pm.
L’animateur de cette conférence, Samy Ayari, reviendra sur une période marquante de l’histoire française. Les participants remonteront au temps où Jules César triomphait sur Vercingétorix et les Gaulois, engendrant la naissance de la civilisation gallo-romaine. La Gaulle fut ensuite conquise par les Francs, d’où son nom actuel.
Les participants seront invités à débattre, exprimer leur opinion sur cet héritage gaulois, gallo-romain et français. Une discussion qui sera ensuite élargie à l’échelle internationale.

Derrière AngelPad, un couple qui chouchoute ses start-ups

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L’appel à candidatures sera lancé cette semaine. Et comme les années précédentes, Carine Magescas s’apprête à recevoir une avalanche de dossiers pour intégrer AngelPad, l’accélérateur de start-ups qu’elle pilote à New York, en tandem avec son mari allemand Thomas Korte.
“Pour chaque session, on reçoit près de 2.000 candidatures”, affirme cette quadra Française, expatriée aux Etats-Unis depuis près de 20 ans.
En apparence, AngelPad ressemble à un accélérateur classique. La structure, lancée en 2010, accueille deux fois par an une douzaine de jeunes start-ups. Elles sont hébergées et coachées pendant trois mois par Carine Magescas et Thomas Korte, dans un joli espace très new-yorkais proche d’Union Square, avec baby-foot, fauteuils-boules, étoiles lumineuses et une grande table en bois brut.
Le deal ? AngelPad investit environ 60.000 dollars dans chaque entreprise en échange de 7% du capital. A la fin, une journée “demo-day” à San Francisco est organisée, devant des investisseurs prêts à dégainer leurs carnets de chèques.
Alors que ces structures se multiplient depuis quelques années aux Etats-Unis, AngelPad assume sa réputation de “anti-Y Combinator” (la référence en matière d’accélérateurs, avec TechStars). “Nous n’avons pas, comme chez Y Combinator, des promo de 80 start-ups. On reste petit, et on sélectionne extrêmement bien nos candidats. Au début de la session je leur dis : vous êtes une vraie famille. Et à chaque fois, ça a été le cas. Avec Thomas, on est très présents auprès des entrepeneurs, on les voit tous les jours. Nos boites, on en prend soin, on les considère comme si c’étaient les nôtres”, raconte Carine Magescas, qui travaille dans le monde de la “tech” depuis 25 ans et a monté deux entreprises dans le domaine du design et du e-commerce. Avant AngelPad, elle et son mari étaient déjà business angels.
Carine Magescas 2
Carine Magescas et Thomas Korte, parents d’un garçon de 10 ans, se sont rencontrés à la fin des années 90 lorsqu’ils travaillaient tous les deux chez Moreover, start-up créée par le fondateur de Gawker. “On avait le même poste tous les deux. Un jour, j’ai dit à Thomas : tu devrais aller travailler chez Google. En 2001, c’était encore une petite entreprise. J’ai un peu regretté de ne pas avoir pris ce conseil pour moi !”, dit en riant Carine Magescas.
Google, ce fût un choix décisif pour Thomas Korte. Et AngelPad est très marqué par ses liens avec la firme de Mountain View, où Thomas Korte a passé sept ans à des postes importants. Parmi les investisseurs d’AngelPad figurent six autres ex-Googlers, devenus business angels. De quoi permettre à AngelPad de se créer un solide réseau dans la Silicon Valley, et ramener les bonnes personnes aux “demo-days”.
Ces atouts, combinés à un certain flair pour sélectionner les start-ups, a permis à AngelPad d’engranger de vrais succès. Postmates, l’une de ses premières entreprises d’AngelPad spécialisée dans la livraison à la demande, a levé plus de 130 millions de dollars depuis sa création en 2012. La start-up MoPub, qui faisait partie des premières jeunes pousses d’AngelPad, a été rachetée par Twitter.
Parmi les dernières promo, toutes ont levé des fonds à la sortie. “Six de nos sociétés sont évaluées à plus de 100 millions de dollars”, ajoute Carine Magescas. Et AngelPad est régulièrement cité comme l’un des meilleurs accélérateurs du pays.
AngelPad 3
“J’adore être en contact avec les fondateurs de start-ups… Je crois que cela aide à rester jeune. D’ailleurs, on me dit souvent que je ne fais pas mes 48 ans !”, lance Carine Magescas, qui puise aussi son énergie dans une autre de ses passions, la photo. L’année dernière, elle a exposé dans des galeries à New York, Nantucket, Greenwich et Londres. En mai, certaines de ses photographies seront montrées à San Francisco.
Un univers à mille lieux du travail de titan qui l’attend en cette fin janvier : sélectionner les start-ups pour le programme de printemps. “On a des dossiers qui viennent de partout dans le monde. Et oui, on a pris parfois quelques Français. Mais je suis assez vigilante avec les dossiers qui viennent de France. J’arrive bien à les cerner, et ils ne peuvent pas bluffer !”

Ces catégories secrètes de films français sur Netflix

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(Lu sur French Morning, English Edition) Enfoui dans les obscurs serveurs de Netflix, on trouve un beau petit butin: des catégories de films qui n’ont jamais fait surface. Jusqu’à aujourd’hui.
Grâce à un travail sans relâche, des spécialistes du code ont déterré ses pages qui n’ont pour seule utilité que de titiller l’imagination des abonnés. Résultat: une palette à peu près complète de tous les styles du 7eme art, y compris quelques options hyper-spécifiques pour voir des films français.
Les liens ci-dessous vont vers ces mystérieuses catégories (certaines sont vides, d’autres liens ont pu être changés…). Nous les donnons ici en anglais pour rester fidèle aux dénominations de Netflix.
French Movies
Des films français, quoi.
Critically-acclaimed French-Language Movies
De bons films français.
Cerebral French-Language Movies
Comme tous les films français, non?
Cerebral French-Language Crime Dramas
Prise de tête et prise d’empreintes.
Cerebral French-Language Dramas
Prise de tête tout court.
Cerebral French-Language Movies from the 1950s
La libération sexuelle!
Cerebral French-Language Movies from the 1960s
La libération sexuelle avec des coiffures bizarres
Cerebral French-Language Dramas from the 1960s
Des Français qui font l’amour et qui réfléchissent.
Cerebral French-Language Movies from the 1970s
La même chose, avec la crise pétrolière mondiale en toile de fond.
Critically-acclaimed Cerebral French-Language Dramas
Il y a donc des films français que la critique a aimés?
Critically-acclaimed Dark French-Language Movies
Le Faucon Maltais?
Critically-acclaimed French Dramas from the 1950s
Avant G.D (Gérard Depardieu).
Critically-acclaimed French Dramas from the 1960s
Toujours avant G.D.
Critically-acclaimed French Dramas from the 1970s
G.D est dans la place!
Critically-acclaimed French Movies from the 1960s
Ou est passé Gérard Depardieu?
Critically-acclaimed French Movies from the 1970s
Quelqu’un a-t-il regardé en Russie?

Françoise Gilot parle des femmes à NYU

Quand une écrivaine et une peintre bavardent autour du thème de la femme… La Maison française de NYU organise une discussion entre Françoise Gilot et Lisa Alther le jeudi 28 janvier.

Auteures de l’ouvrage About Women: Conversations Between a Writer and a Painter, ces deux grandes dames de l’art au XXème siècle nous transportent, le temps d’une discussion, à l’époque où la femme conciliait prémisses du féminisme, guerre et éducation.

François Gilot, mère des enfants du grand Pablo Picasso, est une artiste majeure des années 1940 à aujourd’hui. Après s’être attirée les foudres de Picasso suite à la publication de son livre Vivre avec Picasso, elle évolue dans différents milieux, se remarie et rencontre celle qui deviendra son amie et la co-auteure de son livre, Lisa Alther. Cette dernière est à l’origine de plusieurs best-sellers et, malgré les 20 ans qui les séparent, forme un duo débordant d’intelligence avec Françoise Gilot.

La discussion sera en anglais.

Une soirée avec Jane Birkin et Charlotte Gainsbourg à New York

C’est le duo mère-fille le plus connu du cinéma français. Et il sera New York rien que pour vous. Charlotte Gainsbourg et Jane Birkin seront les invitées de marque de la Film Society at Lincoln Center le vendredi 29 janvier. Elles donneront le coup d’envoi d’une retrospective consacrée à leurs films, qui durera jusqu’au 7 février.
Les deux stars prendront part à une discussion après la projection de “La Pirate” de Jacques Doillon à 6:30pm. Charlotte Gainsbourg fera ensuite l’introduction d’ “Antichrist” , le film de Lars von Trier dont elle partage l’affiche avec Willem Dafoe, qui sera projeté à 9:15 pm (il y aura aussi une séance à 4pm sans l’actrice).
Parmi les films qui seront montrés dans le cadre de cette série, “Je t’aime moi non plus” , “Charlotte For Ever” de Serge Gainsbourg, “Jane B. par Agnès V” signé Agnès Varda, “La Piscine” , “Melancholia”…

"Patrick le Chinois" sur les planches à Miami Beach

En 2014, l’humoriste lyonnais Patrick Veisselier a tenté le tout pour le tout. Il a voulu réaliser un spectacle entièrement en mandarin, à destination de la communauté chinoise de Paris.
Seul hic : il ne parlait pas chinois. Il a donc appris à vitesse grand V en se rendant sur place quelques mois, et réalisé son spectacle en le mémorisant en grande partie en phonétique. Et ça a marché. Petit buzz assuré.
Depuis, Patrick Veisselier est surnommé “Patrick Le Chinois”, et a produit un show dérivé de cette expérience, dans lequel il fait rire ses spectateurs en évoquant les différences culturelles entre la France et la Chine.
Patrick Veisselier se produira à New York le 28 février, au Gleason Room du Fillmore Miami Beach – et mélangera joyeusement français, anglais et mandarin (avec des sous-titres, ouf).
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=CVM_hPyet-M]

La "French Tech" de San Francisco a son site web

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Comment rendre les entrepreneurs français de la Silicon Valley plus visibles, tout en favorisant la collaboration entre-eux ? En créant un site web, pardi.
C’est l’objectif du site French Tech San Francisco, lancé la semaine dernière à l’occasion du CES de la visite d’Emmanuel Macron à San Francisco. Une plateforme labellisée “La French Tech”, pilotée par Aurélien Bocquet, du Consulat de France à San Francisco, et Réza Malekzadeh, président de la French Alumni Association.
Comme pour le site qui rassemble la French Tech de New York, on trouve sur ce nouveau site tout un tas d’informations utiles pour les entrepreneurs qui naviguent entre les deux pays : un répertoire des start-ups créés par des Français dans la Silicon Valley, une liste d’événements, d’investisseurs farncais, un annuaire et un job board avec des offres d’emploi. Pour le moment, il n’y en a que trois, mais le site devrait s’étoffer d’ici peu.

Le CEFAM: enseignement à l’américaine, tarifs à la française

(Article Partenaire) Envie d’une “business school” américaine sans vous endetter pour 4 générations ou obliger vos grands-parents à casser leur Livret A? La solution: faire vos études américaines… en France, en tout cas en partie.
C’est la spécialité du CEFAM, créé à Lyon il y a 30 ans. Les pionniers qui ont lancé l’établissement avaient compris avant les autres que l’avenir de l’éducation supérieur était international. Ils ont donc passé des alliances avec 5 universités américaines, qui permettent aux étudiants de bénéficier d’un double diplôme. “Sur les 4 années, ils en passent 3 à Lyon puis la dernière aux Etats-Unis et reçoivent un diplôme qui est exactement le même que s’ils avaient étudié quatre ans dans l’université américaine”, explique Karine Chaux-Petelet, directrice du CEFAM.
Plus qu’une école à cursus international, le CEFAM se veut “une école américaine localisée en France”, en l’occurence au coeur de Lyon. Tous les cours sont donnés en anglais par des professeurs de langue natale anglaise et en suivant scrupuleusement les programmes des business schools américaines.
Etudiants du monde entier
Le premier avantage est bien-sûr financier: seule la 4ème année, celle suivie aux Etats-Unis, est payée au tarif américain (30 à 40.000 dollars). Les trois années en France coûtent elles aux environs de 7.000 euros par an (plus ou moins selon les modules choisis). La solution séduit des étudiants venus du monde entier (l’école accueille 39 nationalités différentes), et notamment des Etats-Unis. “Quand j’explique par exemple aux élèves -et à leurs parents- de lycées français aux US qu’ils peuvent faire une business school américaine tout en passant trois ans en France -et au tarif français, ils n’en reviennent pas!” observe Karine Chaux-Petelet.
A l’issue des trois années en France (y-compris 9 mois de stage en France ou à l’Etranger), tous les étudiants rejoignent une des 5 universités partenaires: Notheastern University (Boston), Temple University (Philadelphie), Pace University (New York), Siena College (Albany) et Rider University (New Jersey). Le choix de l’établissement se fait en fonction des “majeures” choisies par l’étudiant lors des trois premières années. “Il n’y a pas de quota par établissement, souligne Karine Chaux-Petelet. Il faut avoir le minimum requis au TOEFL et une moyenne (“GPA”) de 2,5/4”. Certains élèves décrochent même des bourses qui permettent de réduire considérablement la facture de l’année américaine: “cette année, un étudiant qui avait 3,8 de GPA part à Rider avec une bourse de 21.000 dollars”.
Outre le programme de BBA (Bachelor of Business Administration) qui se fait donc en quatre ans après le bac, l’école offre également un MBA “Consulting” sur deux années, en collaboration avec Rider Université (New Jersey) et l’entreprise Sogeti (groupe Cap Gemini). Tous les étudiants issus de ce MBA se voient proposer un emploi au sein de Sogeti.
Le CEFAM est la seule école française à bénéficier de ce type d’accord avec des établissements américains. “Nous bénéficions d’avoir été pionniers: désormais les universités américaines ne s’engagent plus dans ce type de partenariat approfondi”, explique Karine Chaux-Petelet. Tant mieux pour les 70 chanceux sélectionnés chaque année!

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Yael Dray, chanteuse débrouillarde avec 2.000 dollars par mois

French Morning ose tout, même farfouiner dans votre porte-monnaie. Nous lançons aujourd’hui notre nouvelle rubrique “Porte-money” destinée à vous faire parler de vos finances.
Première “victime” , la pétillante Yael Dray, chanteuse franco-israélienne qu’on peut apercevoir régulièrement avec son partenaire Gabriel Hermida à Café Wha et au Highline Ballroom (dates ci-contre). Dans ses shows, leur duo Yael et Gabriel plonge dans différents univers musicaux: Edith Piaf, la bossa nova, la chanson italienne, le jazz manouche et bientôt Barbra Streisand…
Depuis son arrivée à New York en 2009, Yael Dray vit la vraie vie d’artiste avec ses gigs pas toujours bien payés, ses galères, ses petites victoires, ses belles rencontres. Certes, elle a songé plusieurs fois à partir, rentrer en Europe, reprendre un job dans l’informatique comme dans sa vie pré-New York, mais tout compte fait, elle ne se voit pas faire autre chose. “New York, c’est l’endroit où les gens foncent. Ils ne réfléchissent pas 15 fois. Mais ça demande beaucoup de temps et d’énergie, de patience. Si la musique n’est pas ta passion, l’élimination est naturelle ici. Si ça l’est, tu continues.
Recettes
Sa passion lui rapporte environ 1.500-2.000 dollars par mois . Et Yael Dray y consacre tout son temps. Exit les cours de français chez EFNY et son job de bar tender au micro-bar à karaoké de Nolita Baby Grand, qui lui ont rapporté des sous quand elle s’est lancée. Décembre est traditionnellement un bon mois en raison du nombre de soirées privées, mieux payées que les gigs dans les restos. Pendant ces soirées, chaque musicien touche 150 dollars la première heure, puis 100 chaque heure supplémentaire, alors que trois “sets” dans les restaurants peuvent être payés aussi peu que 75 dollars au total, selon elle. Les “tips” sont aussi plus généreux. Elle se souvient d’un mariage où les organisateurs ont donné 600 dollars de pourboire.
Dans les restaurants, les clients n’ont pas la main aussi lourde. Dans les établissements les plus chics, il n’y a pas de “tip jar”. Mais parfois, il y a de bonnes surprises. Yael Dray se souvient d’une cliente de Brasserie de Paris à Hoboken qui a laissé un tip de 100 dollars à chaque musicien. “Les Américains sont généreux quand ils aiment ce qu’ils voient” .
Dépenses
Heureusement, Yael Dray est la reine de la débrouille. Sans surprise, son plus grand poste de dépense aujourd’hui est son loyer, qui n’est pas très élevé – 500 dollars. Elle vit dans le quartier d’Astoria, à Queens, chez une connaissance qui “n’a pas vraiment besoin d’argent” . “J’ai eu beaucoup de chance, elle m’a demandé combien je pouvais payer, et je lui ai donné un prix. Je ne voulais pas avoir un loyer de 1.000 dollars, stresser, faire un job de merde… 
En matière de logement, elle bat en brèche l’idée que tout est hors de prix dans la Grosse Pomme. A son arrivée à New York, elle vivait dans un foyer de femmes. “C’était re-lou car on ne pouvait pas avoir d’invités, tout ça… Mais bon, je payais 450 dollars par mois” .
New York lui a permis de faire des rencontres qui l’ont aidée financièrement. “Les trois premières années, se souvient-elle, j’avais un ami anglais, Thomas, qui avait un taf bien payé. Il me considérait comme sa party friend. Il m’invitait partout. Il me disait: ‘Te nourrir est ma contribution à l’art’ “.
Après le loyer vient l’alimentaire. Elle estime qu’elle dépense 350 dollars par mois. L’avantage de chanter dans les restos: ils prennent en charge les repas. Autrement, elle est adepte des thaï à 8 dollars et des courses chez Trader Joe’s.
Même si ces dépenses sont faibles, la vie de chanteuse à New York vient avec son lot de sacrifices. Yael Dray n’a pas d’assurance médicale. Elle a, comme tout le monde, des dépenses incompressibles de transport (116,50 dollars la metrocard mensuelle) et de téléphone (40 dollars). Elle doit aller la gym – “Tu es sur scène. L’apparence compte” – et a donc opté pour l’une des moins chères, Planet Fitness et ses abonnements à 10 dollars le mois. D’autres dépenses liées à son activité professionnelles sont ponctuelles, comme l’achat de robes – “on peut en touver pour 40 dollars à Burlington Coat Factory” – et l’équipement (ampli, micros…) mais celui-ci n’a pas besoin d’être renouvelé tous les mois.
Pour financer les extras, elle peut aussi compter sur “2-3.000 euros” sur un compte en Europe, de l’argent mis de côté quand elle travaillait dans l’informatique. Mais, dit-elle, grâce à ses nouveaux concerts, elle n’a plus à piocher dans cette réserve.