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Présidentielle: Frédéric Lefebvre, candidat à la primaire

Il se lance. Frédéric Lefebvre a annoncé, jeudi, dans un courrier aux maires sa candidature à la primaire de la droite et du centre en vue de la présidentielle de 2017.
Le député Les Républicains des Français d’Amérique du Nord, qui a pris le contre-pied de son parti sur différents dossiers législatifs et récemment appelé à la création d’une allocation universelle, rejoint François Fillon, Alain Juppé, Hervé Mariton et Nadine Morano notamment dans les rangs des candidats qui se sont déjà déclarés.
Dans son courrier, relayé par l’AFP, M. Lefebvre dit ne pas vouloir être « un candidat de plus, mais celui qui porte un projet différent ».
« Notre France n’en peut plus du théâtre d’ombres qu’est devenue la politique nationale, où le combat a remplacé le débat, où le cynisme prime sur l’authenticité et où l’intérêt partisan l’emporte toujours sur l’intérêt général, écrit-il. Cette politique qui divertit, détourne de l’essentiel, se déchire sur la déchéance de nationalité, les crèches dans les lieux publics ou le cumul des mandats, au lieu de se concentrer sur l’urgence : la lutte contre le chômage et les inégalités sociales et géographiques ».
Pour être officiellement candidat aux primaires des 20 et 27 novembre prochains, Frédéric Lefebvre devra récolter le soutien de 20 parlementaires, celui de 250 élus locaux répartis sur 30 départements, et de 2.500 adhérents du parti.

A Noglu, on mange français et sans gluten

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Le gluten-free est à la mode, mais l’idée même que cela puisse être une mode suprend Frédérique Jules.
“De plus en plus de personnes sont diagnostiqués comme intolérantes au gluten, et plus généralement, beaucoup de gens se sentent mieux sans gluten”, affirme la patronne française de Noglu, qui vient d’ouvrir un restaurant-pâtisserie à New York, Upper East Side.
Si sa pâtisserie a levé le rideau en novembre, la partie restaurant, à l’étage, était inaugurée ce mardi 19 janvier. Dans toutes les recettes, la farine de blé a été mise au placard, troquée pour des farines de pois chiche, de millet, de pommes de terre, du tapioca ou de la maizena. Une contrainte qui pousse à la créativité culinaire.
Car Noglu entend s’adresser à un cercle plus large qu’à celui des apôtres du gluten-free. “A Paris, la moitié des clients ne sont pas intolérants au gluten. Ils viennent parce que c’est bon ! Et comme ce sont des farines plus riches, il y a un vrai intérêt nutritionnel”, nous dit Frédérique Jules, qui a été diagnostiquée, à 28 ans, comme intolérante au gluten.
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Le rez-de-chaussée de Noglu, petit et chaleureux, se présente comme une pâtisserie classique, avec en vitrine, des tartes aux fruits, financiers, brioches, cakes et éclairs au chocolat. Au comptoir, on peut commander un café, ou attraper un jus détox.
A l’étage, midi et soir, la carte – courte – proposait cette semaine, en entrée, un tartare de boeuf à la truffe (14$) ou une salade du jour (12$). En plat, un burger (avec du pain Noglu, 19$), des gnocchis aux artichauts et brocolis (20$) ou bien une quiche maison (14$). Au chapitre des desserts, une panacotta ou une tarte au chocolat. “Chaque jour, il y aura une offre végétarienne, et nous allons aussi faire des recettes vegan”, précise la fondatrice de Noglu.
Frédérique Jules n’espère qu’une chose : que Noglu New York connaisse le même succès que l’enseigne qu’elle a ouverte à Paris en 2012, passage des Panoramas. “On a été le premier restaurant gluten-free de Paris. Depuis, ça a explosé”, explique cette ancienne kiné d’athlètes de course à pied, qui a vécu un temps en Californie, et rêvait de venir à New York.
En ce moment, elle y vient une semaine par mois. Si les choses tournent bien, elle songe à poser ses valises pour de bon de ce côté de l’Atlantique, avec ses deux filles de 6 et 13 ans. Son compagnon David Lanher, influent propriétaire de plusieurs restaurants à la mode à Paris (dont Racines, implanté depuis peu à New York), fait aussi des allers-retours.
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La patronne de Noglu a néanmoins conscience qu’installer un café-pâtisserie français à New York, avec les prix des loyers sur Madison Avenue, est un pari risqué. Surtout dans cette partie de l’Upper East Side, relativement tranquille.
De plus, si les adeptes du sans gluten sont nombreux à New York, l’offre y est déjà est conséquente. “Mais nous proposons une offre différente de ce qui se fait en matière de gluten-free aux Etats-Unis. Nous faisons de la pâtisserie à la française, mais sans gluten. On fait aussi notre pain, et on va bientôt lancer nos croissants.” 
On a goûté la tarte aux framboises, avec une crème légère vanillée et une pâte sablée à la farine de millet, et des framboises ultra-fraîches : un régal. On sent que la patronne ne mégote pas sur la qualité des produits. Plus classique, la brioche au sucre était aussi réussie, et peu grasse : comme si on mangeait une brioche à la farine complète. Et pas trop sucrée. De quoi moins culpabiliser.

7 bars avec jeux pour s'amuser au chaud à New York

Ce week-end, vous allez avoir froid, très froid. Avec des températures proches ou en dessous de 0, vous pouvez soit vous mettre sous la couette pour regarder un des films français qu’on vous a recommandés sur Netflix pour cet hiver, soit braver le froid et la neige pour faire une partie de skee-ball ou de flipper. Nos bons plans pour vous amuser au chaud.
 
7. Une partie de Shuffleboard au Royal Palms
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On a testé et beaucoup aimé cette adresse qui a ouvert ses portes en 2014 à Brooklyn. Ici, on vient pour mettre la pâté aux amis (six est un bon chiffre) en jouant au shuffleboard, ce drôle de jeu à mi-chemin entre le curling et le bowling, où il faut faire glisser des palets sur une cible triangulaire sans se les faire dégommer par les adversaires. Un bon bar et des food-trucks servent à noyer votre chagrin. 40 dollars l’heure de jeu. 514 Union Street, Brooklyn. Site
6. Un strike à Frames

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Lumière tamisée, néons, coin lounge… Ce n’est pas le dernier nightclub en vue, mais bien le bowling Frames, à Hell’s Kitchen. Avec sa déco recherchée, Frames ne ressemble en rien aux bowlings old-school que l’on peut trouver en ville. Et si vous voulez plus d’intimité, il est possible de louer une piste VIP pour 10 à 20 personnes, moyennant un tarif un peu plus élevé. $30/heure et par piste. 550 9th Ave (coin de 40th Street). Site ici
5. Un jeu de société à Uncommons
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Uncommons

Dans cet espace hybride, perdu quelque part entre le café et le magasin de jeux, on décide de “prendre le divertissement très au sérieux” . Ici, on trouve toutes sortes de jeux de société bien connus (Game of Thrones, Touché coulé, Cluedo, Monopoly…) et d’autres dont on n’a jamais entendu parler. Le menu est celui d’un café classique. 230 Thompson Street, Manhattan. Site 
4. Un flipper à Modern Pinball
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Modern Pinball / Facebook

Il parait que le flipper est de nouveau à la mode à New York. Cette salle de jeu bourrée de flippers et autres jeux d’arcade en est la preuve. Les tarifs pour adultes vont de 12 dollars pour une heure de jeu à 29 pour la journée. 362 3rd Avenue, Manhattan. Site
 
3. Une partie de Skee-Ball à Williamsburg
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Photo d’illustration

Plusieurs bars-restaurants proposent ce jeu qui laisse plus d’un Français pantois – on l’a récemment croisé au sous-sol de Brother Jimmy’s BBQ au coin de la 31eme rue et Park Ave. Pour rappel: le skee-ball consiste à faire rouler une boule sur une piste inclinée pour la propulser dans différents trous de valeurs différentes. Facile? Non, surtout si vous avez pris votre dose de Brooklyn Lager avant. Pour le savoir, rendez-vous à l’adresse incontournable des skee-ballers: Full Circle Bar à Williamsburg, où l’on prend la discipline tellement au sérieux qu’un championnat de skee-ball est organisé. En attendant de rejoindre les pros, échauffez vous gratuitement le dimanche de 11pm-4am et le jeudi de 5-8pm. 318 Grand Street, Williamsburg. Site
2. Un billard à Astoria
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Credit: Break Bar and Billiards

Il y a des centaines d’endroits où jouer au billard à New York. Break Bar and Billiards n’est pas un endroit exceptionnel, mais on l’aime pour plusieurs raisons: 1) ce n’est pas Fat Cat à Manhattan; 2) l’atmosphère sans prétention du lieu; 3) les nombreuses tables disponibles; 4) le fait qu’on peut se rabattre sur un baby foot ou un ping pong si on veut. 32-04 Broadway, Astoria. Site
1. Bocce à Union Hall
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Il y a deux raisons principales d’être heureux à Union Hall: la belle sélection de bières et les deux pistes gratuites de bocce (sorte de pétanque italienne) qui vous attendent, vous et vos amis ou vous et votre “date (que vous devrez laisser gagner). On aime aussi la grande taille de l’espace et les vieux livres aux murs. 702 Union Street, Brooklyn. Site ici

Découvrez la maternelle de l'école franco-américaine FASNY

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(Article partenaire) Le Lycée Franco-Américain de New-York (FASNY) ouvrira les portes de son campus de Scarsdale le samedi 30 janvier de 10am à 12pm, à l’occasion d’une matinée portes-ouvertes spéciale Maternelle. Pour vous inscrire à cet événement cliquez ici

Situé dans le comté du Westchester (à environ 30 kilomètres de Manhattan), le Lycée Franco-Américain de New York accueille les élèves de la Petite Section à la Terminale.

Le Lycée Franco-Américain de New York est un établissement homologué par le Ministère de l’Education nationale et accrédité par l’Association des Ecoles Indépendantes de l’Etat de New York (NYSAIS). Fondé en 1980, il accueille aujourd’hui plus de 850 élèves.

Soigneusement organisé de manière à promouvoir le bilinguisme, le programme anglophone est comparable à celui des meilleures écoles américaines. Avec un taux de réussite aux épreuves du Baccalauréat de 100% (93% de mentions dont 25%  de mentions Très Bien en 2015), les jeunes diplômés de la FASNY sont acceptés dans les meilleures écoles et universités françaises, nord-américaines et britanniques.

Depuis septembre 2015, le lycée offre aussi le programme de l’International Baccalaureate (IB Diploma programme) en classe de Première. Avec plus de 54 nationalités représentées, le Lycée Franco-Américain de New York  propose un enseignement bilingue et biculturel à une population internationale, et encourage l’excellence académique, l’épanouissement personnel et l’appréciation de la diversité.

Infos pratiques:

Contactez la FASNY à [email protected] 

Pour plus d’informations sur l’école, consultez le site Internet www.fasny.org

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Tu sais que tu as habité trop longtemps à San Francisco quand…

Les Français qui habitent à San Francisco depuis TROP longtemps développent des comportements particuliers, qu’il est bon de savoir repérer.
Ils peuvent indiquer un degré d’acclimatation avancé, pour le meilleur comme pour le pire. Pensez à consulter un spécialiste si vous manifestez dans votre quotidien l’un ou plusieurs des symptômes suivants.
1- Tu dis que tu n’iras pas à Burning Man cette année, parce que tu en as “fait le tour”.

2- Tu félicites ton pote Ben qui a trouvé un “1 BR” (2 pièces) pour 2500 dollars par mois dans l’Inner sunset. “Veinard !”
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3- Tu n’as jamais autant gagné d’argent, mais tu finis souvent le mois à sec.

4- Tu ne sais pas où trouver un distributeur, car tu n’as pas payé en liquide depuis plusieurs mois.

5- Tu as une bonne partie de ta penderie dédiée aux déguisements.
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6- Tu ne sais plus toujours distinguer, dans ta penderie, ce qui est un déguisement de ce qui peut être considéré comme un “habit normal”.

7- Finalement, tu enfiles le premier habit venu.

8- Et tu vas au bureau dans cet accoutrement.

9- Tu prends parfois (ok, souvent) un Uber pour aller au bureau.

10- Tu maintiens qu’un Uber est moins cher que le Muni – mais tu ignores le prix du ticket de Muni 
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11- Tu possèdes un sac à dos carré en toile

12- Tu possèdes une Nalgene, ces bouteille d’eau réutilisables, et tu la transportes à la main, bien en évidence – et PAS dans ton sac à dos carré en toile.
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13- Tu peux boire les cafés de chez Philz’ sans faire d’overdose

14- Il y a une section active wear dans ta garde-robe

15- Tu t’es mis(e) au footing parce que “tout le monde en fait, alors bon…”

16- Tu t’es mis(e) aux shakes protéinés parce que “les protéines, c’est important, non ?”

17- Tu t’es déjà dit : “je devrais peut-être manger gluten-free”

18- Quand tu entres dans un café, tu repères toujours LA personne qui ne travaille pas sur un Mac. Et tu la dévisages.

19- Tu pestes parce qu’il n’y a pas de café avec wifi ouvert dans ce quartier.

20- Tu pestes parce que toutes les prises électriques du café sont occupées.

21- Tu dis “East Bay” pour parler de Berkeley et Oakland (et tu trouves que “ça fait loin pour une soirée”).

22- Tu commandes des IPA au bar sans même se poser de question (tu trouvais ça imbuvable à ton arrivée).

23- Au bout de 10 minutes avec quelqu’un en soirée, tu lui proposes de rester en contact sur Facebook. Vous découvrez que vous avez trois contacts en commun – qui ne se connaissent pas entre eux.

24- Tu as plusieurs idées de start-ups par semaine. 

25- Tu veux faire du monde “a better place”. 

26- Tu adresses la parole à des inconnus dans la rue.

27- Tu utilises parfois le mot “Namaste” en dehors des cours de yoga.

28- Tu as un sac spécial pour ton yoga mat – et tu ne dis jamais “tapis de yoga”.

29- Tu as toujours ton iPhone à la main – sauf au cours de yoga.

30- Tu as adoré cette “Unplug party” parce que “couper les portables rend vraiment la soirée plus sympa”. 

31- Tu prononces “entrepreneur” et “croissant” à l’américaine sans sourciller.

32- Tu pitches et tu fais du networking non-stop. Même à la crèche, même en rando, même en soirée.

33- Tu réponds aux e-mails injustement agressifs avec gentillesse et une empathie presque sincère (à ce stade, la déchéance de nationalité te guette). 

34- Tu dis aux Américains que tu snobes les autres Français (Ouf ! Tu es toujours Français(e)…)

Miami, le Texas et New York accueillent Florence and the Machine

Florence and The Machine est en tournée aux Etats-Unis aux mois de mai et juin et passeront notamment par Miami, Orlando, Austin, Houston, Dallas et New York.

Florence and The Machine est un groupe anglais constitué à l’origine de Florence Welch, passionnée de musique depuis sa tendre enfance, et d’Isabella Summers, toutes deux influencées par The Smiths ou The Velvet Underground.

Dans leurs trois albums (« Lungs » paru en 2009, « Ceremonials » sorti en 2011 et le troisième « How Big, How Blue, How Beautiful » en 2015), le groupe mélange pop anglaise et soul. La troupe a collaboré avec Calvin Harris et Devonté Hynes notamment sur des titres qui ont connu un succès immédiat.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=lMyYPIgAXaY&w=380&h=315]

Patrick Vieira veut avoir "sa propre identité" à New York

Patrick Vieira venait à New York en vacances. Il y sera dorénavant pour le travail. L’ex-champion du monde, qui officiait comme entraîneur de l’équipe réserve de Manchester City, a donné, mercredi, sa première conférence de presse comme coach du New York City FC au Yankee Stadium.
Sans surprise, il a dit tout le bien qu’il pensait de l’équipe new-yorkaise, qui a terminé 17eme du classement général de MLS pour sa première saison en 2015, et du soccer aux Etats-Unis. “Le soccer est bien plus dur qu’on ne le pense de l’autre côté de l’océan. Je vais devoir travailler pour comprendre les joueurs, mais je ne suis pas inquiet” , a-t-il dit aux journalistes, une cravate aux couleurs du club autour du cou.
Pour Vieira, qui a joué dans les plus grandes formations européennes (Arsenal, Juventus, Milan) et appartenu à la génération dorée des Bleus de 98 et 2000, c’est donc une première expérience en Major League Soccer (MLS), un championnat organisé différemment des compétitions européennes auxquelles l’ex-milieu est habitué. Il a participé récemment à la pratique très américaine du “Superdraft” , par exemple, un marché de joueurs fraichement sortis de l’université où les équipes de MLS viennent trouver de nouvelles recrues.  “C’est très différent pour moi”  , reconnait-il.
Au New York City FC, il ne sera pas complètement dépaysé. L’équipe appartient au même groupe d’investissement d’Abu Dhabi que Manchester City. Dans le vestiaire, il retrouvera les vétérans du foot européen Frank Lampard, Andrea Pirlo et David Villa, contre lesquels il a joué au cours de sa longue carrière. Son boss n’est autre que l’ancien international Claudio Reyna qui a rejoint NYC FC en 2013. La présence de l’ancien joueur à la tête du club a d’ailleurs été l’un des facteurs qui ont poussé Patrick Vieira à signer avec New York. “Patrick est un grand leader, il a une présence qu’on respecte, une capacité à communiquer avec des joueurs de haut-niveau, une volonté d’écouter et de ne pas être arrogant” a expliqué Reyna lors de la conférence de presse.
“New York est une ville vivante, pleine d’énergie”
Patrick Vieira aura notamment pour mission de qualifier le New York City FC pour les playoffs, un stade de la compétition que l’équipe new-yorkaise n’avait pas atteint la saison dernière. Entraîné par plusieurs grands coaches comme Arsène Wenger et José Mourinho, il veut “être lui-même et ne copier personne” . “J’ai été à bonne école, mais c’est important pour moi d’avoir ma propre identité, de définir mon propre style” .
New York est une ville vivante, pleine d’énergie. Je veux une équipe qui reflète ça. Je veux une équipe avec une énergie positive” ajoute-t-il.
Patrick Vieira devient donc le dernier champion du monde français en date à s’expatrier aux Etats-Unis, après Youri Djorkaeff et Thierry Henry. “J’ai des amis dans la MLS mais je ne leur ai pas vraiment parlé, reconnait-il. J’ai regardé les matches contre les Red Bulls, vu la passion des supporters… C’était une décision très facile pour moi.” Il a quand même été en contact avec un autre Bleu qui fait aussi ses premiers pas comme entraîneur: Zinedine Zidane. “On s’est souhaité bon courage” . On lui souhaite les mêmes débuts.

En février, un festival Maurice Pialat à Berkeley

Le Berkeley Art Museum Pacific Film Archive, met à l’honneur les films du réalisateur français Maurice Pialat à partir du vendredi 5 février.
Maurice Pialat espérait devenir un grand peintre avant de réaliser ses premiers films, et séduire le public dans les années 1960. Il remporte le prix Jean Vigo avec “L’Enfance nue”, la Palme d’or du festival de Cannes pour “Sous le soleil de Satan”, le prix Louis Delluc et le César du meilleur film pour “A nos amours”.
A sa mort en 2003, le BAMPFA avait déjà proposé une rétrospective du réalisateur. En ce mois de février, vous pourrez profiter de la diffusion de ses films durant un mois.
Le programme :
“Naked Childhood” (“L’Enfance nue”)
Le Vendredi 5 février à 6:30pm
Le Samedi 20 février à 8:30pm
“Under The Sun of Satan” (“Sous le soleil de Satan”)
Le Dimanche 7 février à 3pm
Le Vendredi 26 février à 6:30pm
“Loulou”
Le Dimanche 14 février à 7pm
Le Samedi 27 février 8:30pm
“Love Exist” (“L’Amour existe”)
Le Vendredi 19 février à 6:30pm
“A nos amours”
Le Vendredi 19 février à 8:15pm
Le Vendredi 25 mars à 6:30pm
“Van Gogh”
Le Dimanche 21 février à 1:30pm
“We Will Not Grow Old Together” (“Nous ne vieillirons pas ensemble”)
Le Vendredi 26 février à 8:15pm
“Pialat’s Turkish Chronicles” (“Les chroniques turques”)
Le Samedi 5 mars à 6:30pm
“The Mouth Agape” (“La Gueule ouverte”)
Le Samedi 5 mars à 8:15pm
“Graduate First” (“Passe ton bac d’abord”)
Le Vendredi 11 mars à 8:30pm
“The House in the Woods” (“La Maison dans les bois”)
Le Dimanche 13 mars à 1:30pm
“Police”
Le Samedi 19 mars à 8:15pm
“Le Garçu”
Le Vendredi 25 mars à 8:30pm

A l'American Academy, des Frenchies viennent rêver d'Hollywood

Dans un square situé à l’intérieur de l’American of Dramatic Arts de Los Angeles, deux étudiants se battent à coups d’épées, sous le regard concentré de leurs camarades.
« L’escrime, c’est génial ! », s’exclame Raphael Dirani, élève en deuxième année de cette de cette  prestigieuse école d’art dramatique de Los Angeles, où sont passés notamment Jessica Chastain, Carrie Anne Moss (Matrix) ou Paul Rudd.
Raphael Dirani fait partie de la poignée d’étudiant français qui suivent des cours dans cette école d’acteurs. « En France, je faisais des jeux de rôle grandeur nature, poursuit-il. On se battait avec épées en mousse. Ici c’est un peu pareil, sauf qu’il faut se forcer à faire de grands gestes pour théâtraliser la scène. »

Diane Malleville et Raphaël Tirani
Diane Malleville et Raphaël Tirani

Raphaël Dirani a 21 ans. Apprenti comédien passé par la case IUT pour rassurer ses parents, il a quitté la banlieue parisienne pour Los Angeles il y a deux ans.
Il connaissait déjà la ville pour avoir rendu visite à son parrain qui vit dans la région, et parlait déjà anglais grâce à la section européenne suivie dans son lycée. Malgré cela, « au début cela a été difficile. Les choses démarrent très vite à l’école. Mais les professeurs d’ici ont tout de suite mis le doigt sur mes difficultés, contrairement à ceux que j’avais en France ».
Outre l’escrime, l’American Academy enseigne le jeu d’acteur (sur scène et devant la caméra), la danse, le chant, l’histoire du théâtre, l’analyse des textes, le doublage, et même la manière de gérer sa carrière d’acteur.
Christina Camara
Christina Camara

Le cours le plus passionnant, pour tous ces élèves acteurs de langue française, c’est le “voice and speech” : l’enseignement des divers dialectes et accents anglais, y compris l’américain standard, l’anglais que l’on entend à la télévision.
“J’ai découvert par exemple qu’il fallait prononcer le h dans les mots comme where ou why. Et qu’il y a avait deux sortes de i en anglais: le long de we, et le court de is”, raconte Christina Camara, élève en première année. Née en Côte d’Ivoire, cette fan de comédies musicales a passé les 18 premières années de sa vie entre l’Afrique et la France, puis s’est tournée vers des études artistiques, en opposition à la culture scientifique de sa famille. D’abord une école d’arts à Londres, puis le théâtre à L.A. « Au début, j’ai été déçue par la ville. Elle ne ressemblait pas du tout à l’idée que je m’ en étais faite à travers les films. Finalement elle me fait penser à l’Afrique. Comme là-bas il fait chaud et on a toujours besoin d’une voiture ! »
Juliette Guilbaud
Juliette Guilbaud

Pour Juliette Guilbaud, Los Angeles, c’est surtout un lieu vivant, et où il fait beau. Elle y habite depuis quatre ans, et a un petit copain américain qui travaille dans une agence de comédiens. « Pas question de retourner en France ! Là-bas les gens sont malheureux », lance cette jeune femme pleine d’assurance. Juliette Guilbaud sait qu’elle doit sa chance de suivre les cours de l’American Academy à ses parents, qui ont les moyens de soutenir ses envies. Une année d’études à la AADA coûte environ 38 000 dollars, sans compter les frais de logement.
Pour payer ses études, Diane Malleville travaille après les cours : ménages, jardinage..  Cette jolie brune aux yeux verts n’arrête pas. Son parcours est plus atypique que celui de ses camarades, car  elle a déjà eu une carrière dans le cinéma côté production à Paris, avant de tenter celle de comédienne à Los Angeles. « Je ne me sentais pas épanouie dans ce que je faisais mais je n’avais pas confiance en moi. » 
Finalement, elle décide de franchir le pas il y a deux ans et prépare l’audition de l’American Academy toute seule pendant quatre semaines. “Il faut présenter deux monologues de son choix”, explique Diane Malleville. “Il y a également un entretien et une lettre de motivation à remettre.” Le jury est constitué d’une seule personne, choisie parmi plus anciens professeurs de l’école.
L’école compte en tout 300 élèves, dont seulement 21 en troisième année. Seuls les meilleurs peuvent intégrer cette année supplémentaire qui offre aux apprentis comédiens la possibilité de présenter des pièces devant un public de professionnels, dans l’espoir d’être engagés.
Car l’objectif, bien sûr, c’est de vivre de son art. Depuis qu’ils apprennent à jouer dans la langue de Shakespeare, tous ces « Frenchies » de l’American Academy souhaitent faire carrière aux Etats-Unis.
Raphaël Dirani n’a pas attendu la fin de ses études pour cela : il joue depuis quelques mois dans une web série dont l’histoire se passe dans la communauté homo de nos jours et dans les années 80.
Si elle n’arrive pas à rester ici, Christiana Camara se voit bien jouer à West End, « le Broadway de Londres ». Diane Malleville aimerait idéalement faire carrière entre les Etats-Unis et la France. Seule Juliette Guilbaud conçoit un futur sans être comédienne. Car l’essentiel, pour elle, « c’est de rester à los Angeles !».

Christiane Taubira vient parler "liberté et égalité" à NYU

“Liberté et égalité pour tous” . Le thème de la conférence de Christiane Taubira à NYU a l’air ambitieux sur le papier. La ministre de la justice s’exprimera le vendredi 29 janvier à l’école de droit de l’université lors d‘une discussion gratuite (RSVP obligatoire).
Cette conférence interviendra quelques jours avant le début de l’examen par l’assemblée nationale de la révision constitutionnelle voulue par François Hollande après les attentats du 13 novembre. Cette loi autoriserait notamment la déchéance de nationalité pour des binationaux accusés d’actes terroristes. L’examen par les députés doit commencer le 5 février. Christiane Taubira a fait valoir publiquement son opposition à cette mesure.
La discussion sera suivie d’une séance de questions-réponses avec la salle. Conférence en français avec traduction anglaise.

Le 2 février à Los Angeles, repassez la COP 21 au peigne fin

Des années de préparation, deux semaines de négociations, et à la fin, un accord signé par 195 pays. La COP 21, sommet international contre le réchauffement climatique qui s’est tenu à Paris au mois de décembre, a été officiellement une réussite.
Mais sait-on réellement quels engagements ont été pris par les Etats pour tenter d’enrayer la hausse des températures sur notre belle planète ?
Pour le savoir, il faut venir écouter les experts environnementaux du Los Angeles Sustainability Collaborative, et du UCLA Luskin Center for Innovation. Lors d’une séance de débriefing organisée le mardi 2 février à Los Angeles, ils feront dans la pédagogie pour raconter ce qui s’est passé derrière les murs.
Ils présenteront aussi le contenu de l’accord, et ce que ces mesures apporteront à la ville de Los Angeles, et plus largement à toute la Californie.
La conférence, gratuite, aura lieu au Deaton Civic Auditorium, et les inscriptions sont à réaliser avant le 25 janvier.

Déchéance de nationalité: les Franco-Américains réagissent

Etre franco-américain, ça fait partie de mon ADN” .  Pour Jeremy Da, la double-nationalité, c’est bien plus que deux passeports.
Né d’une mère américaine et d’un père français, pour ce Franco-Américain de Los Angeles, c’est un mode de vie, un état d’esprit. Une manière de “t’ouvrir aux autres cultures, à comprendre les choses de plusieurs points de vue. C’est une richesse énorme” .
On peut dire avec 99,99% de certitude qu’aucun des binationaux cités dans cet article ne seront un jour visés par la mesure de déchéance de nationalité qui fait actuellement son chemin dans les arcanes du Parlement. Et qu’ils n’ont aucune sympathie pour les djihadistes. En revanche, beaucoup d’entre eux assistent avec tristesse, voire colère, au débat qui consume actuellement la classe politique française.
Parti de l’annonce de François Hollande devant le Congrès après les attentats du 13 novembre, il s’est transformé en discussion plus large sur la binationalité, sur fond de FN en progression dans les urnes. Le député Les Républicains Bernard Debré a été l’un des premiers à droite à mettre les pieds dans le plat, en appelant à en finir avec la binationalité dans une interview au Figaro, une position défendue depuis longtemps par le Front national. Sur les réseaux sociaux, les binationaux du monde entier ont fait entendre leur voix. Un fil twitter #JeSuisBinational a vu le jour. Les témoignages indignés, de Franco-quelque chose connus ou anonymes, ont fait le tour de Facebook et des médias.
Jeremy Da, fondateur d’une société de traduction RVB Translation, n’est pas “vraiment surpris” de voir la France s’écharper sur ce thème. Il ressent aujourd’hui le même sentiment de malaise que “dans les années 90” , quand il habitait en France. “Avec la montée du Front national, ma mère avait peur qu’on ne puisse pas rester en France. Elle nous disait qu’il faudrait peut-être déménager. Ca m’avait choqué à l’époque. Je n’y pensais plus jusqu’à ce que ce débat resurgisse.
“Je ne pourrais pas choisir entre mes nationalités”
Charles Kergaravat, né à New York de parents français, n’a qu’un adjectif pour décrire ce à quoi il assiste: “Triste” . “C’est plus large que la question de la bi-nationalité; c’est une question d’identité. On a du mal avec le concept qu’on peut être plusieurs choses à la fois, qu’on peut être 100% français, mais aussi autre chose, estime le fondateur du collectif Breizh America. Un binational, c’est quelqu’un d’ouvert sur le monde, touché par plusieurs cultures. Moi, je suis un Frenchy né à New York avec des ancêtres qui ont fait Verdun…
Je ne pourrais pas choisir entre mes deux nationalités. Ca sera les deux ou rien” estime pour sa part Grégory Neveu, fondateur de l’agence de création Source Creative à New York. Il est né à Philadelphie de parents français.
La notion de déchéance de nationalité existe depuis 1848 dans le droit français. Il s’agissait alors de punir les individus qui continuaient à pratiquer l’esclavage. Depuis la loi Guigou de 1998, elle s’applique aux auteurs d’actes terroristes, de haute trahison, d’espionnage ou préjudiciable à la France ayant acquis la nationalité française au cours des dix dernières années.
La révision constitutionnelle voulue par François Hollande prévoit d’élargir cette mesure à tous les binationaux nés Français, en plus des naturalisés. Elle doit arriver devant l’Assemblée nationale le 5 février et au Sénat le 16 mars.
“Débat franco-français”
C’est un débat franco-français car c’est purement symbolique et c’est absolument inefficace” estime pour sa part Pierre, un sympathisant de droite qui a acquis la nationalité américaine dans les années 90. Il a souhaité rester anonyme. “Je n’ai aucun problème avec le fait de retirer sa deuxième nationalité à quelqu’un qui a commis un crime. Quand on émigre aux Etats-Unis et qu’on commet un crime sérieux, on est expulsé du territoire. Je ne vois aucun mal à cela, dit-il. Je ne me sens pas menacé par cette mesure. On n’arrivera jamais au point où l’on retirera la deuxième nationalité à quelqu’un en France. J’en suis certain.
A gauche, plusieurs représentants des Français de l’étranger sont montés au créneau pour critiquer le projet de révision constitutionnelle. C’est le cas de la Fédération des Français de l’étranger au PS et de la sénatrice des Français de l’étranger Hélène Conway-Mouret, ancienne ministre déléguée des Français de l’étranger au sein du gouvernement Ayrault. Elle a signé avec d’autres élus de gauche une pétition pour demander le retrait de cette mesure qu’elle juge “inutile” et dont l’impact “discriminatoire et stigmatisant risque fort d’avoir des effets contraires à ceux escomptés.
Un avis que partage Jeremy Da. “C’est une solution de court terme. Sur le long terme, ça peut créer une animosité très grande, juge-t-il. Si on m’enlevait ma nationalité, ça serait bizarre. J’en voudrais à la France car c’est très violent. C’est comme si on me demandait de choisir entre mes deux parents.