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La location meublée à Paris, solution privilégiée des expatriés

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[Article sponsorisé] Que ce soit pour des études ou une mutation professionnelle, de plus en plus de personnes arrivent en France pour s’y installer. Les raisons peuvent être multiples et chaque profil sera différent. Même si l’attrait de la culture française, de son mode de vie et de son patrimoine ne cesse d’attirer nombre de visiteurs, le fait de trouver un logement à Paris en freine pourtant certains. Et c’est là qu’intervient la location meublée à Paris avec Paris Attitude dont les avantages sont considérables.

La location meublée à Paris : un choix pratique avant tout

La location meublée à Paris s’est rapidement imposée comme la solution la plus pratique et confortable en termes de logement. Option privilégiée des expatriés, elle permet de profiter d’un logement tout confort, entièrement équipé pour une durée plus ou moins longue.

Les avantages de la location meublée à Paris pour expatriés

La location meublée comporte de nombreux avantages :

  • Rapidité : profiter d’une location meublée, c’est avant tout gagner du temps et ne pas avoir à acheter ni transporter des meubles, de l’électroménager ou du matériel audiovisuel. Le logement est prêt à accueillir immédiatement le locataire. Il lui suffit de déposer ses affaires personnelles.
  • Pratique : une location meublée inclut souvent une cuisine équipée permettant de préparer des plats chez soi. Ce qui représente une réelle économie et évite de devoir sortir au restaurant par exemple ou de commander des plats tout prêts.
  • Pas de déménagement : une location meublée permet de se libérer du poids et du coût qu’engendre un déménagement. Le futur locataire n’emporte avec lui que ses affaires personnelles. Il n’a pas à se soucier des démarches liées à un emménagement / déménagement.
  • Économique : la location meublée à Paris reste une solution nettement plus avantageuse qu’un séjour dans un hôtel qui va facturer à la nuitée. Pour la location d’un appartement, le locataire devra s’acquitter d’un loyer mensuel qui reviendra moins cher que le coût d’un hôtel.
  • Flexible : flexibilité et adaptation, tels sont les maîtres mots d’une location meublée à Paris pour expatriés, qui peut s’adapter à chaque profil, que vous ayez besoin d’un logement pour plusieurs mois, années ou seulement quelques semaines. Il suffit de consulter les offres adaptées.

 Pourquoi opter pour une location meublée à Paris en tant qu’expatrié ?

Les raisons qui poussent les futurs expatriés à choisir une location meublée dans la capitale sont nombreuses et dépendent de chacun : manque de repères, barrière de la langue, difficultés administratives, caution, etc. Voici les principales raisons qui pourraient donner envie de louer un logement meublé lorsque l’on arrive au sein de la capitale française.

  • Localisation idéale : bien souvent, les logements meublés se situent dans des quartiers stratégiques, proches des modes de transport et de la vie locale. Il est ainsi plus facile pour la personne expatriée de se fondre dans la vie parisienne et de s’adapter rapidement.
  • Avantages inclus : louer un bien meublé permet de disposer d’une connexion Internet, de linge de maison, ou encore de multiples rangements, le tout inclus dans le montant du loyer. Ces services apportent un confort supplémentaire.
  • Indépendance : mieux qu’une chambre d’hôtel, le logement meublé permet d’être rapidement indépendant et de se sentir chez soi. Cela facilite grandement l’expatriation en gagnant en confort. Certains logements sont également adaptés aux familles avec plusieurs chambres et des espaces pour les enfants.
  • Confort immédiat : la location meublée est devenue populaire pour les expatriés à Paris car elle permet de s’installer rapidement dans un nouveau pays, ou revenir dans son pays d’origine, avec nettement moins de contraintes financières et matérielles.

Comment trouver une location meublée à Paris en tant qu’expatrié ?

Experte du marché locatif parisien depuis plus de 20 ans, Paris Attitude tire son épingle du jeu en matière de location d’appartement meublé à Paris. Fondée en 2001, elle s’est rapidement imposée comme la 1ère agence immobilière indépendante de France en dépassant les 15 000 appartements loués et les 20 000 000 de nuits réservées.

Sa mission : accompagner les locataires dans leur quête de logement ainsi que les propriétaires dans leur recherche du locataire idéal.

Aussi, si la solution du logement meublé est un choix avantageux en tant qu’expatrié arrivant ou revenant en France, il est également possible, en tant que futur expatrié français à l’étranger, de placer son bien en gestion locative à Paris le temps de son séjour.

Cela permet de profiter d’un revenu régulier grâce aux loyers perçus, sans se soucier des tracas liés à l’administratif, et donc éviter de laisser son bien vacant ou de le vendre.

Pour réserver votre location meublée via Paris Attitude, rendez-vous sur le site internet.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Voyage à la Nouvelle-Orléans, bonnes adresses et pièges à éviter

Ville d’histoire, de fête, de cuisine et de musique, la Nouvelle-Orléans offre une expérience du Sud des États-Unis unique. Avec plus de 350 000 habitants et des touristes venus du monde entier, la ville star de la Louisiane réserve autant de surprises que de pièges à touristes à éviter.

Le French Quarter ou « Vieux Carré » 

C’est le quartier le plus emblématique de la Nouvelle-Orléans, construit par les colons français en 1718. Facile d’approche, grâce à son plan en damier, le French Quarter charme par son architecture coloniale typique de la Louisiane, ses nombreux bâtiments en briques et balcons en fer forgé, ses rues aux noms français (Chartres, Bourbon, Toulouse, Royal…), ses brasseries où goûter aux écrevisses à l’étouffée (Galatoire, Antoine’s…) et son lot de boutiques, librairies anciennes et galeries d’art. Un verre au Chart Room permet d’assister le samedi en début d’après-midi aux traditionnels défilés et fanfares de la ville, de recevoir un des multiples colliers multicolores envoyés par la foule, et d’écouter orchestres de jazz de rue à volonté.

À éviter : Bourbon Street est la rue de la fête et du vacarme. Tous les soirs se concentre ici toute la jeunesse alcoolisée de la Nouvelle-Orléans, quelques fast-food de mauvais goût et défilent des voitures customisées, aux enceintes hurlant de la musique bon marché. Pour sortir du chaos, descendre sur Chartres ou Royal Street où quelques artistes composent des poèmes à volonté, et s’observent les plus beaux bâtiments de la ville.

Le bar à vin et à jazz Bacchanal dans le quartier Bywater. © DR

Faubourg Marigny, le quartier du jazz

Quartier historique du jazz et du blues, le Faubourg Marigny est l’autre quartier de la fête de la Nouvelle-Orléans. Artère centrale, Frenchmen Street compile tous les bars et lieux de concerts où venir écouter les meilleurs groupes locaux. Le Balcony Music Club, Snug Harbor, d.b.a et le Bamboula’s sont des institutions. L’entrée est, pour la plupart, gratuite et le pourboire aux artistes – généralement de bonne qualité – vivement conseillé. Un passage pour un diner ou un verre au bar de l’hôtel Peter and Paul, vaut également le détour. Cette ancienne église, réfectoire et couvent du XIXe siècle est aujourd’hui l’adresse chic la plus courue de la Nouvelle-Orléans.  

À éviter : À moins d’aimer le tintamarre permanent et les décibels à tue-tête, les bars gays du quartier de Marigny donnent la nausée. À proscrire aussi, les soirées bachelor party réservées aux colonies de filles qui aiment hurler.

Pour aller plus loin : À l’est du Faubourg Marigny, le quartier de Bywater, bien moins fréquenté par les touristes, dévoile une image plus bohème de la Nouvelle-Orléans. En louant un vélo, on navigue entre les ruelles bordées de maisons colorées et de petits cafés avec terrasses. Les fresques murales sont davantage présentes à l’image de la galerie du Studio Be qui montre les talents de l’artiste Brandon Odums centré sur la culture noire, ses héros et leaders historiques. Par une promenade passant par le hangar à peintures de Dr Bob, on rejoint le pont de Crescent Park sur les rives du Mississipi, direction l’excellent bar à vin Bacchanal, sa grande terrasse sous les arbres et son orchestre de jazz.

Le tramway ou « street car » longe la Mississipi River. © DR

Jackson Square, touristes et beignets

Quartier touristique de la Nouvelle-Orléans, le parc de Jackson Square vaut pour sa cathédrale Saint-Louis, érigée en 1718. Vu l’afflux de touristes, de carrioles à cheval et de magasins de souvenirs, seul un bref passage est conseillé. Le marché aux puces « French Market », avec ses têtes d’alligator et son artisanat vaudou, n’est pas le plus mémorable mais vaut le coup d’œil. Plus singulier, le Café du Monde, sa large terrasse et sa spécialité de beignets au sucre rendent la pause sympathique.

À éviter : la croisière en bateau à vapeur sur le Mississipi. Une tradition de la Nouvelle-Orléans qui embarque des milliers de touristes, retraités en majorité, pour 2 heures de balade au son d’un orchestre jazz et d’un buffet de moyenne qualité. La balade autour du port permet de comprendre la physionomie du Mississipi et rappelle l’histoire de l’esclavagisme et de la traite humaine organisés là.

Voiture rétro dans le quartier de Garden District. © DR

Garden District, grandeur et shopping

Du French Quarter, on monte dans l’un des fabuleux street car de la Nouvelle-Orléans (1,25$ le trajet par personne), direction Charles Avenue, là où passe chaque année le traditionnel défilé de Mardi Gras. Autour du cimetière Lafayette, ses tombes richement décorées et sa végétation rampante, se découvrent les maisons, manoirs et demeures les plus cossues de la ville, toutes bordées d’arbres et de chênes verts tentaculaires. À voir, le manoir Buckner daté de 1856, et ancienne résidence du magnat du coton Henry Sullivan Buckner ou la Bradish Johnson House, un exemple du style Beaux-Arts de 1872. La galerie de photographies David Spielman révèle les plus beaux clichés en noir et blanc de la ville. En face, le restaurant culte Commander’s Palace réunit toutes les bonnes familles et touristes bien renseignés, autour d’un menu créole gourmet.

Pour aller plus loin : Magazine Street est l’artère commerciale de la Nouvelle-Orléans. 9,5 kilomètres de boutiques, bars, restaurants et galeries. Pour bien faire, démarrer à La Boulangerie, l’adresse la plus courue pour petit-déjeuner et déjeuner, demander le croissant aux amandes, légion, puis trouver une place à l’angle de Louisiana Avenue, où boutiques de mode vintage et d’antiquités et restaurants à po’ boys (les sandwichs typiques de la Louisiane) valent le passage.

Le parc City Park au nord de La Nouvelle-Orléans. © DR

City Park et Tremé

Au nord de la Nouvelle-Orléans, le quartier résidentiel de City Park vaut pour son parc historique de 1856 situé le long du bayou Saint-Jean. Un parc où a élu domicile le NOMA, le New Orleans Museum of Art, riche de nombreuses pièces d’art africain et d’un fonds photographique passionnant. Les expositions y sont généralement de grand intérêt, à l’instar de l’artiste americano-kenyane Wangechi Mutu (jusqu’au 14 juillet 2024) ou d’Afropolitan dédiée à l’art contemporain africain (jusqu’au 29 décembre 2024). La promenade au Besthoff Sculpture Garden est imparable, et permet de voir, entre rivières et chênes centenaires, l’ours de Frank Gehry, la tête de mort géante de Katharina Fritsch ou le labyrinthe des miroirs de Jeppe Hein. À quelques encablures, Parkway Bakery and Tavern est l’adresse phare pour avaler le sandwich Poor Boy, sa spécialité. Éviter la version Large, et préférer la demi-baguette roast beef, sauce gravy, frites, mayo, tomates et concombre, qui cale l’estomac à coup sûr.  

Pour aller plus loin : En Uber, rejoindre le quartier historique de Tremé, le plus vieux quartier afro-américain des États-Unis et guère fréquenté par les touristes. Petit bijou, le Backstreet Museum fait découvrir toute la culture afro-américaine de la Nouvelle Orléans via une collection d’objets, masques, costumes et vidéos relatifs aux Mardi Gras, aux processions funéraires de jazz et autres traditions. Un passage au Louis Armstrong Park, qui rend hommage au célèbre trompettiste né à la Nouvelle-Orléans, vaut la photographie sous le grand néon.

Les marais d’Henderson dans le Atchafalaya Basin. © DR

Une visite au bayou

À 2h30 de la Nouvelle-Orléans se trouve l’Atchafalaya Basin, la zone marécageuse la plus vaste des États-Unis (plus de 400 000 hectares). Des paysages exceptionnels et mystiques de bayou, peuplés de cyprès immenses, de rivières sinueuses, où font leurs nids plus de 250 espèces d’oiseaux et rodent reptiles et, dit-on, près d’un million d’alligators.

À éviter : les swamp tours proposant des virées en air-boat bruyants, les embarcations à plus de 8 personnes et celles attirant l’alligator en lui donnant directement à manger. En s’y prenant quelques jours à l’avance, le River of Swamps Tour fait monter en tout petit comité dans le bateau de Ronnie Briscoe, un amoureux du bayou. Photographes, journalistes et passionnés de nature réservent chez lui pour une eco-balade instructive et intime de 2h30 à travers les marais.

Nicolas Sarkozy de retour chez Albertine à New York

La dernière fois que Nicolas Sarkozy est passé chez Albertine, c’était en 2019 pour faire la promotion de son livre, Passions. L’ancien président sera de retour à la librairie française de Manhattan le mercredi 8 mai pour dédicacer son petit dernier, Le Temps des Combats, paru aux éditions Fayard.

Dans ce nouvel ouvrage, le tome 2 de ses mémoires entamées avec Le Temps des tempêtes (2020) sur son accession au pouvoir, il raconte les coulisses de la fin de son quinquennat (2009-2011). D’après la promo, il a tenu à « prendre le lecteur par la main, lui faire vivre ces années à l’Élysée comme s’il avait été à (s)es côtés tout au long de ces évènements ». Une période riche. Alternant entre vie privée et récit de son action politique, il revient notamment sur les guerres en Libye et en Afghanistan, le printemps arabe, la faillite de la banque américaine Lehman Brothers et la Grande Récession, ainsi que des sujets de politique intérieure, comme la réforme des retraites, l’immigration et les défis de la présidence.

La séance de dédicaces aura lieu de 11am à 12pm. L’entrée est gratuite. Il suffit de RSVP.

Tout savoir sur le programme et la venue du Vendée Globe à New York

Dans un mois, les bateaux laisseront la skyline de Manhattan et la Statue de la Liberté derrière eux pour s’élancer vers les côtes françaises. Le Vendée Globe vient en effet visiter New York durant le mois de mai. Au programme : une sortie « exhibition » dans la baie de la Grosse Pomme, puis une course, la New York – Vendée, organisée par le Vendée Globe et qualificative pour cette prestigieuse compétition à la voile, autour du monde, en solitaire et sans escale ni assistance qui s’élancera le 10 novembre des Sables d’Olonne (Vendée).

Les navigateurs arriveront pour la plupart à partir du 6 mai à New York. Une course a en effet lieu dans l’autre sens : la Transat CIC, qui s’est élancée de Lorient le 28 avril. Les bateaux sont attendus dans deux semaines environ de ce côté-ci de l’Atlantique. Ces bateaux, ce sont des IMOCA, une classe des voiliers monocoques de 60 pieds (18,28m). Une fois sur le continent américain, ils seront répartis dans quatre marinas : One 15 (159 Bridge Park Dr, à Brooklyn, dans le quartier de Brooklyn Heights); Pier 6 (juste à côté de One 15); Moonbeam (3260 Flatbush Ave, à Brooklyn, dans le quartier de Marine Park); et à Newport (Rhode Island).

Instagram et fête sur Governors Island

Le vendredi 24 mai sera le jour des appareils photos et des publications Instagram. La trentaine de bateaux va en effet effectuer des runs dans la baie de Manhattan, entre Governors Island et la Statue de la Liberté. La précédente venue de la course à New York en 2016 avait donné lieu à des images fantastiques et constitue encore aujourd’hui un souvenir à part pour les skippers. « Naviguer dans la baie de Manhattan est quelque chose d’unique, se souvient Laura Le Goff, la directrice de la course, présente sur un bateau en 2016. Voir tous ces buildings depuis l’eau, autour de nous : c’est encore aujourd’hui un de mes meilleurs souvenirs. C’est complètement à part, des images incroyables. »

Cette sortie, intitulée cette année le « Vendée Liberty Show », permettra de mettre en lumière les ponts entre la région française et la mégalopole américaine. Un voyage d’affaires est ainsi mis en place en lien avec la CCI de Vendée et Business France pour les entrepreneurs vendéens et les partenaires de la course.

Toute cette journée du vendredi 24 mai, de nombreuses animations auront ainsi lieu à Collective Retreats, le lieu de réception ultra chic situé sur Governors Island. Au programme : dégustations de chefs français, de produits vendéens, tables rondes avec les skippers, animations musicales, dont une du chef d’orchestre américano-français William Christie, fondateur de l’ensemble Les Arts florissants. « On veut que notre venue à New York soit une grande fête, nous a confié Alain Leboeuf, Président du Vendée Globe et du Département de Vendée. On veut donner l’occasion à tous de rêver avec nous. Et nous voulons établir des vraies relations, notamment économiques, avec les États-Unis. » 

Quelques jours plus tard, le mercredi 29 mai, ce sera le départ de la course : il sera donné au large de Newport, lieu mythique des amateurs de voile. La New York Vendée constituera la dernière course de qualification et de sélection pour le Vendée Globe. Elle est particulièrement prisée des navigateurs pour deux raisons : traverser l’Atlantique et ses pièges représente une préparation idéale pour eux dans l’optique de la compétition hivernale; et la New York Vendée présente l’avantage de compter davantage que les autres en termes de critères de qualification.

Au Getty Center, Anne-Lise Desmas lève le voile sur Camille Claudel

C’est une fierté française qui débarque à Los Angeles. À la sortie du petit tram qui conduit les visiteurs du parking au sommet de la colline où trône l’imposant Getty Center, à Brentwood, le nom de Camille Claudel s’étale sur une affiche géante, à côté d’une image de l’une de ses sculptures iconiques : « La Valse ». Jusqu’au dimanche 21 juillet, la géniale sculptrice française (1864-1943) est la vedette d’une exposition unique (et gratuite), au cœur de l’institution fondée par J. Paul Getty, après une première étape à Chicago. Pour cet événement exceptionnel aux États-Unis, près de 60 des œuvres de Camille Claudel ont été réunies, la plupart venues de France.

Une artiste méconnue aux États-Unis

Bustes d’enfants ou de vieillards, silhouettes grandeur nature ou miniatures, bronze, marbre ou onyx, détails intrigants, regards profonds et sensation de mouvement… Elles soulignent la modernité d’une artiste déjà reconnue en son temps, mais parfois réduite à sa relation tumultueuse avec Auguste Rodin, son illustre mentor, ou ses 30 années d’internement en institution psychiatrique. Célèbre en France et en Europe, cette femme au destin hors du commun est encore méconnue aux États-Unis, où seules dix de ses œuvres sont visibles dans des musées. Alors, pour faire découvrir Camille Claudel aux Américains, qui de mieux qu’une Française ? 

À Brentwood, le Getty Center, dessiné par l’architecte Richard Meier, expose gratuitement ses immenses collections d’art, amassées par J. Paul Getty. © Agnès Chareton

Anne-Lise Desmas, à la tête du Département des Sculptures et Arts décoratifs du Getty, nous a donné rendez-vous à l’étage du Pavillon des expositions, sous la photo en noir et blanc de Camille Claudel qui ouvre la rétrospective. Carré brun et tailleur élégant, elle est l’une des rares conservatrices françaises aux États-Unis, et la seule à Los Angeles. C’est grâce à elle, et à Emerson Bowyer, le conservateur à l’Art Institute de Chicago, que l’événement a vu le jour, au terme de quatre ans de travail. Tout est parti d’une première acquisition d’une œuvre de Claudel pour le Getty (« Torse de femme accroupie »), en 2018. 

Pour Anne-Lise Desmas, c'est toute la « modernité » de Camille Claudel qui transparaît dans ce buste de Rodin. © Agnès Chareton
Pour Anne-Lise Desmas, c’est toute la « modernité » de Camille Claudel qui transparaît dans ce buste de Rodin. © Agnès Chareton

« Notre challenge était de réussir à réunir assez d’œuvres pour bien montrer l’artiste au public américain, raconte Anne-Lise Desmas. C’était plus difficile que par le passé, car aujourd’hui, énormément de ses œuvres sont détenues par des musées français et non plus par des collectionneurs. Or il est plus facile de priver un collectionneur d’une ou plusieurs de ses œuvres pendant une année entière qu’un musée, qui a la mission de les exposer au public. Au départ, il y a eu une petite réticence de nos collègues, mais nous les avons convaincus qu’il s’agissait d’une magnifique opportunité de faire briller Camille Claudel à l’étranger ! »

Sculptures vissés au sol en prévention des risques sismiques

Ces précieuses œuvres, Anne-Lise Desmas les a installées « de manière chronologique et thématique » dans le vaste bâtiment de Richard Meier baigné de lumière naturelle. Les piédestaux ont été regroupés sur des ilôts aux lignes courbes « pour encourager les visiteurs à tourner autour des œuvres », vissés au sol pour se prémunir des risques sismiques, et accompagnés d’écriteaux en anglais et en espagnol. Regard pétillant derrière ses lunettes carrées, la commissaire nous entraîne vers certains des plus grands chefs-d’œuvre de Camille Claudel, dont elle connaît les moindres secrets. 

« L’Âge de la Maturité » est un chef-d’œuvre de Camille Claudel détenu par le Musée d’Orsay, à Paris. © Agnès Chareton

Il y a ce buste de Rodin en bronze « très puissant, très fort et très moderne, avec cette barbe qui devient le socle lui-même ». La célèbre « Valse avec voile » représentant deux danseurs « perdus dans leurs mouvements ». « L’Âge de la Maturité », cette impressionnante sculpture du Musée d’Orsay mettant en scène la jeunesse abandonnée par l’âge mûr, emporté par le vieil âge ou la mort. « On y retrouve tous les éléments qui donnent autant de force et d’expression aux œuvres de Camille Claudel : un grand naturalisme dans ce corps de jeune femme ou ce visage ridé, et ce côté extravagant dans ces draperies trouées, sorties de rien » s’enthousiasme Anne-Lise Desmas.

Anne-Lise Desmas est la commissaire de l’exposition Camille Claudel, présentée jusqu’au 21 juillet 2024 au Getty Museum de Los Angeles. © Agnès Chareton

Diplômée de l’École du Louvre, docteur en histoire de l’art (Paris-Sorbonne) et ancienne pensionnaire de l’Académie de France à Rome, Anne-Lise Desmas a été embauchée par le Getty en 2008. Sur les hauteurs de Brentwood, elle y profite d’un cadre unique. « Travailler au Getty, c’est être dans une institution qui a une merveilleuse bibliothèque qui me permet d’étudier en continu, un grand centre de restauration, une fondation qui porte des initiatives et des programmes d’éducation dans le monde entier… », apprécie-t-elle. La « grande sensibilité » des Américains pour l’art la touche aussi : « Même quand ils ne connaissent pas les artistes, ils se passionnent instinctivement quand on leur propose de belles expositions ». Celle-ci en fait partie, assurément.

Les plus « jeunes » musées et mémorials de Washington DC

Avec ses dizaines de musées nationaux et mémorials, Washington DC regorge de monuments historiques. Et continue à en accueillir : depuis 2020, quelques nouveautés sont apparues malgré la crise sanitaire. French Morning vous fait découvrir les cinq adresses les plus récentes de la capitale américaine

Le Museum of Illusions

Une des illusions optiques à tester. © Nastasia Peteuil

Pour ceux qui aiment les expériences visuelles et troublantes, le Museum of Illusions, ouvert en septembre 2021, est un incontournable. Situé dans le nouveau quartier de DC, CityCenter, le musée propose des expositions et des installations qui jouent avec notre perception et les perspectives. Les visiteurs peuvent explorer des illusions d’optique, des salles inclinées et des jeux interactifs qui défient la logique et la physique. C’est un espace amusant et éducatif, parfait pour les familles et les groupes d’amis. Rendez-vous au 927 H St NW de 10am à 8pm tous les jours de la semaine et jusqu’à 9pm le vendredi et le samedi. Comptez 23,95$ pour les adultes et les ados de 13 ans et plus.

Le Mémorial National de la Première Guerre Mondiale

La statue du général John J. Pershing. © Nastasia Peteuil

Le Mémorial National de la Première Guerre Mondiale à Washington DC, inauguré en avril 2021, est un ajout significatif aux nombreux monuments de la ville. Situé dans Pershing Park, près de la Maison Blanche, ce mémorial rend hommage à l’effort des États-Unis durant la Première Guerre Mondiale. Il porte le nom du général John J. Pershing, qui commandait les forces américaines en Europe. Le site comprend une statue impressionnante du général, ainsi qu’une série de panneaux informatifs. Comme l’indiquait French Morning lors de la présentation du projet, une Française, Monique Brouillet Seefried, a fait partie de la commission du mémorial. Rendez-vous sur Pennsylvania Avenue NW entre la 14th Street et la 15th Street, en face du Visitor Center de la Maison Blanche. 

Le Musée Planet Word

La bibliothèque du musée est reflétée au plafond. © Nastasia Peteuil

Ouvert en octobre 2020, le Planet Word est un musée dédié aux poids des mots et du langage dans nos cultures. Situé dans le bâtiment historique Franklin School, ce musée interactif offre des expériences immersives qui célèbrent la langue sous toutes ses formes. Les visiteurs peuvent chanter dans une salle consacrée au karaoké, prononcer un discours célèbre à l’aide d’un téléprompteur, ou encore découvrir les langues en voie de disparition. Rendez-vous au 925 13th Street NW, du mercredi au vendredi et le lundi, de 10am à 5pm, le samedi et dimanche, de 10am à 6pm. Dernière heure d’entrée 1h30 avant la fermeture. L’entrée est gratuite mais un don de 15$ est suggéré. 

Le Dwight D. Eisenhower Memorial

Vue sur le mémorial de nuit. © NPS

Inauguré en septembre 2020, le mémorial Dwight D. Eisenhower est dédié au 34e président des États-Unis et général de l’armée pendant la Seconde Guerre mondiale. Situé au centre de Washington DC, près du National Mall, le mémorial comprend une vaste esplanade avec des statues de bronze représentant différentes phases de la vie d’Eisenhower. Rendez-vous au 540 Independence Ave SW.

Le Musée de l’Armée des États-Unis

Un musée interactif qui retrace les différentes batailles de l’histoire. © National Museum of the United States Army

Bien que situé un peu à l’extérieur de Washington DC, à Fort Belvoir en Virginie, le National Museum of the United States Army est une addition récente qui mérite le détour. Ouvert au public en novembre 2020, il retrace l’histoire de l’armée américaine de la Révolution américaine à nos jours. Rendez-vous au 1775 Liberty Drive Fort Belvoir en Virginie, tous les jours de 9am à 5pm. L’entrée est gratuite.

Pomme envoûtera les scènes nord-américaines avec ses « Saisons »


Claire Pommet, alias Pomme, la talentueuse artiste française, s’offre une tournée au Canada et aux États-Unis. Elle posera son micro dans sept villes différentes : Québec (le dimanche 09 juin 2024 à l’Imperial Bell), Toronto (le lundi 10 juin au Phoenix Concert Theatre), Boston (le mercredi 12 juin à The Sinclair), Washington (le jeudi 13 juin à Union Stage), New York (le samedi 15 juin au Webster Hall), San Francisco (le mardi 18 juin au Great American Music Hall) et Los Angeles (le mercredi 19 juin à The Regent Theater).


Elle interprétera sur scène les morceaux de son dernier opus, « Saisons », un mini-album qui, comme son nom l’indique, s’inspire des différentes saisons de l’année. Les titres qui s’y succèdent tissent ainsi une ode musicale aux changements de la nature. Un hommage qui marque un tournant pour la jeune chanteuse puisqu’elle explore un univers artistique nouveau à tendance expérimentale.


Au programme des concerts : un voyage sonore dépeignant les quatre saisons à travers des fresques musicales en trois parties chacune. Pour ce travail inédit, Pomme a collaboré avec d’autres talents de renom tels qu’Aaron Dessner, Flavien Berger ou encore Malvina, l’artiste qui a composé et dirigé les parties classiques. Attendez-vous donc à traverser automne, hiver, printemps et été au rythme de sons qui mêlent folk et arrangements envoûtants. Expérience sensorielle, voire émotionnelle, à prévoir !

Apéros et littérature avec Benoît Cohen à New York

« En mai, fais ce qu’il te plaît »… Mais va surtout au Festival International des Auteurs Francophones ! Fondé en 2021, le rendez-vous des amateurs de littérature reprend ses droits à New York pour plusieurs jours d’événements publics entre la Grosse Pomme et le Westchester. Bonne nouvelle : ils sont tous gratuits et l’apéro sera de mise !

La manifestation est organisée par Rencontre des Auteurs Francophones, un réseau d’auteurs français et francophones présents dans le monde entier. Une trentaine de membres venus de trois continents participeront aux festivités.

Le coup d’envoi sera donné le mercredi 15 mai dans les locaux de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Il sera suivi le lendemain d’un « apéro culturel » ouvert à tous entre 6pm et 8pm à la Maison de l’Occitanie (244-250 W 54th St). Le thème : l’œuvre des résistants Romain Gary et Albert Camus. Pendant cette rencontre-débat arrosée au vin, le réseau dévoilera un recueil écrit par plusieurs de ses membres en hommage à Gary, le résistant et ancien consul de France à Los Angeles, à l’occasion des 110 ans de sa naissance. L’événement sera animé par Mona Azzam, professeure de lettres et spécialiste de Camus. Réservation obligatoire.

Les deux prochains jours sont consacrés à des dédicaces avec les membres du réseau. Le vendredi 17 mai, rendez-vous au complexe résidentiel Shore Acres Point Club de Mamaroneck (504 The Parkway) de 4pm à 8:30pm pour une rencontre avec une trentaine d’auteurs sur les rives du Long Island Sound. Biographies, auto-biographies, romans, oeuvres engagées… Il y en aura pour tous les goûts. Infos ici.

Le samedi 18, retour à Manhattan, avec une autre séance de dédicaces. Celle-ci aura lieu au restaurant OCabanon (245 W 29th St) entre 2pm et 8pm. Des textes de Romain Gary seront lus par des membres de la troupe francophone L’Atelier Théâtre New York. Ils interpréteront aussi des écrits du réalisateur Benoît Cohen (« Nos Enfants chéris », « Tu seras un homme »…) et de Laurent Seksik (auteur d’un ouvrage sur Romain Gary notamment), respectivement invité d’honneur et parrain du festival. New-Yorkais depuis 2014, le premier viendra présenter son ouvrage Mohammad, ma mère et moi, sur l’accueil d’un réfugié afghan par sa mère, chez elle à Paris. Il sera sur place de 2pm à 4pm pour signer son livre et échanger avec le public.

Une sélection d’ouvrages pour enfants sera également en vente, de même que les livres des parrains et membres d’honneur du réseau, comme La Liste 2 mes envies, le petit dernier de Grégoire Delacourt. Ils seront proposés par la librairie francophone de Washington, Bonjour Books.

Germinators : Inscrivez-vous, ça ne prend que 10 minutes

C’est un concours à ne pas rater si vous avez créé ou dirigez une start-up innovante, française ou américaine, dans les secteurs de l’alimentation, des boissons ou de l’hôtellerie : Germinators, la compétition organisée par la Chambre de commerce franco-américaine de New York (FACC NYC), est de retour pour sa 4e édition et les inscriptions sont ouvertes jusqu’au samedi 4 mai inclus.

Le principe est simple : si vous êtes sélectionné, vous venez convaincre un jury de professionnels lors d’un pitch en anglais de quelques minutes pour avoir une chance de gagner un prix de 10.000 dollars, un coaching d’expert et une adhésion annuelle à la FACC-NY qui vous permettra de profiter de l’accompagnement et du réseau de Chambre.

© FACC-NY

La finale se déroulera le lundi 24 juin dans un lieu prestigieux de New York en présence d’investisseurs, d’hôteliers, de fournisseurs, d’importateurs et d’autres professionnels. 

L’an dernier au Hall des Lumières, la start-up parisienne Les Nouvelles Pailles avait remporté le prix du Jury et celui du Public grâce à son concept de paille éco-responsable en canne à sucre, son succès avéré dans le secteur de l’hôtellerie en France et son opportunité clairement identifiée sur le marché américain.

Tentez votre chance, l’inscription prend moins de 10 minutes (questionnaire ici) et est entièrement gratuite.

L’humoriste belge Véronique Gallo sur scène en Californie

45 ans, divorcée, trois enfants… Dans son nouveau spectacle « Femme de vie », l’humoriste belge Véronique Gallo plante d’entrée de jeu le décor, et rien de va échapper à son humour à la fois féroce et bienveillant : les seins qui tombent, les bourrelets accentués par les jeans taille basse, le jeu de l’amour et surtout du hasard sur Tinder… Et c’est sans compter sur sa mère qui ne manque jamais d’enfoncer le clou en lui rappelant qu’elle est célibataire et que le temps qui passe n’arrange rien à l’affaire, et ses enfants qui lui réclament des mac’n cheese comme souvenirs de son voyage aux États-Unis…

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Véronique Gallo viendra présenter son spectacle aux francophones de Californie le mardi 7 mai à Menlo Park (Guild Theatre, le spectacle est complet, mais on voit souvent des reventes de dernière minute), le mercredi 8 mai à San Francisco (Swedish American Hall, billets), le vendredi 10 mai à San Diego (French American School, billets), et le samedi 11 mai à Los Angeles (Théâtre Raymond Kabbaz, billets).

Ancienne professeure de français, la Liégeoise s’est lancée dans l’écriture de son premier one woman show en 2003, puis est devenue scénariste et romancière. Après le succès de « Vie de mère » et plus de 300 dates en tournée, « Femme de vie » est le dernier spectacle de Véronique Gallo, présenté d’abord aux États-Unis avant d’être joué en Belgique et en France prochainement.

Best Croissant à San Francisco : La liste des boulangeries finalistes

Vous avez été nombreux à voter pour désigner les finalistes de l’édition 2024 du concours du Meilleur Croissant de San Francisco, et nous sommes impatients de vous faire découvrir la liste des boulangeries qui participeront à la finale. Organisée par French Morning, Frenchly, et L’Apéro by FAHGA, elle aura lieu le dimanche 19 mai au Clift Royal Sonesta, devant un jury de professionnels. L’événement affiche déjà complet, avec 300 tickets vendus comme des petits pains, bien sûr, mais vous pouvez vous inscrire sur la liste d’attente ici.

Les meilleures boulangeries viendront présenter leurs viennoiseries et vous pourrez ainsi passer de stand en stand, déguster les croissants et autres délicieuses spécialités, et voter pour décerner le Fan Prize. Nos juges, eux, après avoir goûté tous les croissants à l’aveugle, décerneront le Grand Prix.

Voici la liste tant attendue des dix boulangeries que vous avez choisies, par ordre alphabétique :

Bonjour Bakehouse

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Fondée en 2019, Bonjour Bakehouse est l’un des secrets les mieux gardés de la Bay Area. À sa tête, François Bernaudin est un vétéran de la boulangerie, avec plusieurs années d’expérience à La Boulange à San Francisco, au restaurant Austral de Tokyo, et plus récemment chez Doughbies. Bonjour Bakehouse est spécialisé dans la confection de cookies et de French scones. Le concours du Meilleur Croissant sera peut-être l’occasion de révéler l’étendue de leur talent, d’autant que leurs crookies (le mariage du croissant et du cookie) font fureur. Site.

Craftsman and Wolves

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Depuis son ouverture dans la Mission en 2012, Craftsman and Wolves est considérée comme l’une des pâtisseries les plus innovantes de la Bay Area. Fidèle à son nom, le côté artisan se retrouve à la fois dans le mélange audacieux des saveurs, et la maîtrise des techniques pâtissières, largement inspirées de la France. Rendu célèbre grâce à son Rebel within, un muffin au fromage et à la saucisse, dont le coeur révèle un œuf mollet entier. Site.

Jane the Bakery

Jane the Bakery. © Nicole Seguin Photography

Connue pour sa gamme variée de pains et de viennoiseries, Jane est devenue une des boulangeries préférées des San Franciscains, comme en atteste la longue file de gourmands qui patientent sur Geary boulevard. On peut par ailleurs déguster ses produits dans ses deux cafés, situés sur Fillmore et sur Larkin street. Jane The Bakery a remporté le prix du jury au concours du Meilleur Croissant en 2018. Site

Juniper Cafe

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Nouveau venu depuis 2023 sur Polk street, Juniper peut se vanter d’une lignée prestigieuse. En effet, cette boulangerie a été imaginée par les créateurs de Saint Frank Coffee, et son menu a été imaginé par Andrea Correa, un ancien d’El Bulli. Outre ses viennoiseries, Juniper est connu pour ses choux à la crème, salés ou sucrés. Site.

One65

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Le complexe gastronomique du chef Claude Le Tohic a plus d’une corde à son arc : outre O’, son restaurant étoilé, Elements, son bar chic, le bistro One65, le salon de thé situé au rez de chaussée ne désemplit jamais. Outre des pâtisseries savamment exécutées et des chocolats délicieux, les viennoiseries font souvent l’unaminité auprès des gourmands. Site.

One House Bakery

One house Bakery. © Nicole Seguin Photography

Gagnante du prix du Public (Fan Prize) de la Meilleure Baguette en 2019, cette boulangerie de Benicia est une entreprise familiale. Hanalee Pervan, la fille, a travaillé dans des cuisines prestigieuses, comme celle de The French Laundry. mais rêvait depuis toute petite d’ouvrir sa propre adresse. Grâce à l’aide de Catherine et Peter Pervan – les parents -, c’est un dream come true depuis 2018. Site

Red Bird Bakery

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À Santa Rosa, Red Bird Bakery réinvente son histoire. D’origine tchèque, la famille Cermak prépare quotidiennement ses pains et pâtisseries. Elle propose une large variété de produits, passant de la traditionnelle baguette au pain complet à l’abricot et aux noix. Ces derniers sont vendus en boulangerie, mais aussi sur les marchés et commerces locaux. En 2019, Red Bird Bakery a remporté le concours de la meilleure baguette organisé par French Morning. Réussiront-il un doublé avec le Meilleur Croissant cette année ? A vous et aux professionnels de juger. Site.

St. Regis

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On parle bien de l’hôtel de luxe situé à deux pas du SFMOMA. Il semblerait que nos lecteurs apprécient particulièrement les croissants de l’Astra, le restaurant de l’hôtel. À la tête des équipes pâtisserie du St Regis depuis 2023, le chef Sebastian Huyhua a fait ses armes à Epic Steakhouse, Meadows in Napa, et La Mar à San Francisco et plus récemment Alexander’s Patisserie. Site.

Starter Bakery

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Cette boulangerie de Berkeley existe depuis 2010, mais ce n’est que depuis 2023 qu’elle a ouvert une boutique pour les particuliers sur College Avenue à Oakland. Spécialisée dans le wholesale, Starter Bakery a fait bien des heureux en ajoutant ce nouveau point de vente. On peut également trouver leurs viennoiseries dans de nombreux farmers markets de la East Bay, ainsi que dans plusieurs enseignes locales comme Gus ou Rainbow Grocery. Site.

Thorough Bread and Pastry

Thorough Bread and Pastry. © Nicole Seguin Photography

Véritable institution dans le quartier vibrant du Castro, la boulangerie ouverte par Michel Suas, et reprise par sa fille Juliemarie, propose, depuis plus de 15 ans, toute une gamme de viennoiseries artisanales. Michel Suas, qui a fait ses classes au restaurant étoilé Barrier à Paris, est une figure bien connue du monde de la boulangerie dans la région de la Baie, puisqu’il a fondé en 1996 du prestigieux San Francisco Baking Institute (SFBI). Juliemarie a dignement repris le flambeau, et Thorough Bread a remporté la troisième place du Meilleur croissant 2023 organisé par French Morning. Site

L’édition 2024 du concours du Meilleur Croissant de San Francisco est rendue possible grâce au soutien de notre généreux sponsor, Beurremont.

Slift, ce trio toulousain qui remue la scène rock américaine

C’est l’histoire de trois copains ayant grandi dans un petit village au sud de Toulouse qui sont en train de devenir des musiciens de rock réputés et demandés aux États-Unis. Deux frères, Jean (guitare, chant, claviers) et Rémi Fossat (basse, chant), et leur ami de lycée Canek Flores (batterie) ont fondé le groupe Slift. Leur troisième album, « ILION », est sorti en début d’année sur le label de Seattle Sub Pop, la fameuse maison mère de Nirvana. Et leur tournée américaine à l’automne s’annonce comme un gros carton.

« Il nous tarde !, confie Jean Fossat entre deux concerts sur les routes de France. C’est toujours une aventure de venir aux US ! On y est déjà allé deux fois : on commence presque à avoir l’habitude. » Pour cette troisième escapade sur le continent nord-américain, Slift va passer l’étape supérieure en fréquentant des salles réputées aux quatre coins du pays.

De Los Angeles à Houston en passant par Montreal et New York

Au programme : Los Angeles (Teragram Ballroom le mardi 8 octobre, billets ici); San Francisco (Great American Music Hall le mercredi 9 octobre, billets ici), Portland (Wonder Ballroom le vendredi 11 octobre, billets ici); Vancouver (lieu non encore déterminé le samedi 12 octobre, billets ici), Seattle (The Crocodile le dimanche 13 octobre, billets ici); Chicago (Reggie’s le vendredi 18 octobre, billets ici); Detroit (El Club Detroit le samedi 19 octobre, billets ici); Toronto (Lee’s Parce le dimanche 20 octobre, billets ici); Montreal (Théâtre Fairmount le mardi 22 octobre, billets ici); Boston (Brighton Music Hall le mercredi 23 octobre, billets ici); New York (The Meadows Brooklyn le jeudi 24 octobre, billets ici); Durham, Caroline du Nord (Motorco Music Hall le samedi 26 octobre, billets ici); Atlanta (Terminal West le dimanche 27 octobre, billets ici) et Houston (White Oak Music Hall le mardi 29 octobre, billets ici).

Un marathon en moins de trois semaines. « Il va falloir bien se reposer avant, sourit Jean Fossat. On va faire du foot pour pouvoir tenir le rythme. Le public américain nous a toujours accueilli très chaleureusement, et nous en sommes hyper reconnaissant. » Leur musique est à moitié rock, tendance Jimi Hendrix, moitié psychédélique. « Hendrix est une sorte de figure mythique pour moi, reconnaît le musicien toulousain. C’est le Dieu de l’église électrique ! Il a révolutionné la musique à son époque et je pense qu’il est toujours en avance aujourd’hui. Il a cette façon d’emporter l’auditeur dans un voyage, et en live il se livre à un tout autre jeu. C’est là que tout se passe, et pour nous c’est aussi le cas. On est un groupe live. »

Leur représentation en direct, depuis une chapelle de Rennes lors des Transmusicales en 2020, pour la radio américaine KEXP, les avait fait entrer dans une nouvelle dimension et leur musique avait alors dépassé les frontières de l’Hexagone. Leur univers bien à eux a convaincu Sub Pop, le label mythique de la scène grunge et indie de Seattle, de les signer.

Leur apprentissage de la musique à Toulouse

« C’est un label historique, savoure Jean Fossat. Grâce à Sub Pop, nous allons pouvoir venir aux États-Unis plus souvent. C’est une envie que l’on a eu après la sortie de notre précédent album Ummon : nous voulions un label américain. Chez Sub Pop, ils savent défendre des disques et ils ont fait du super boulot sur ILION, notre nouvel album. Ils sont venus nous voir en concert à Seattle et le courant est bien passé entre nous. Quand tu te penches sur les groupes qu’ils ont sortis, on est honoré d’intégrer ce label, c’est clair ! »

Bien du chemin a été parcouru depuis les premiers pas de ce trio dans le sud-ouest de la France. « On a grandi à la campagne, où il n’y avait pas des masses de concerts de rock, se souvient Jean Fossat. Des potes nous disaient : ‘’il faut que vous bougiez, allez vers le nord !’’. Il se trouve que le nord n’était pas si loin : on s’est installés à Toulouse après le lycée, et c’est là que tout a commencé à bouger pour nous. On allait voir des concerts de psyché, il y avait plein d’associations et d’événements, on sortait beaucoup. » Une route que les trois copains ont empruntée ensemble. « On a rencontré pleins de super musiciens à Toulouse mais on a toujours voulu tout faire tous les trois, explicite le chanteur. Il faut voyager, mais toujours savoir d’où l’on vient. » Une maxime qu’ils vont sûrement beaucoup se répéter sur les routes, et dans les aéroports, des États-Unis.