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"Patrick le Chinois" sur les planches à Miami Beach

En 2014, l’humoriste lyonnais Patrick Veisselier a tenté le tout pour le tout. Il a voulu réaliser un spectacle entièrement en mandarin, à destination de la communauté chinoise de Paris.
Seul hic : il ne parlait pas chinois. Il a donc appris à vitesse grand V en se rendant sur place quelques mois, et réalisé son spectacle en le mémorisant en grande partie en phonétique. Et ça a marché. Petit buzz assuré.
Depuis, Patrick Veisselier est surnommé “Patrick Le Chinois”, et a produit un show dérivé de cette expérience, dans lequel il fait rire ses spectateurs en évoquant les différences culturelles entre la France et la Chine.
Patrick Veisselier se produira à New York le 28 février, au Gleason Room du Fillmore Miami Beach – et mélangera joyeusement français, anglais et mandarin (avec des sous-titres, ouf).
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=CVM_hPyet-M]

La "French Tech" de San Francisco a son site web

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Comment rendre les entrepreneurs français de la Silicon Valley plus visibles, tout en favorisant la collaboration entre-eux ? En créant un site web, pardi.
C’est l’objectif du site French Tech San Francisco, lancé la semaine dernière à l’occasion du CES de la visite d’Emmanuel Macron à San Francisco. Une plateforme labellisée “La French Tech”, pilotée par Aurélien Bocquet, du Consulat de France à San Francisco, et Réza Malekzadeh, président de la French Alumni Association.
Comme pour le site qui rassemble la French Tech de New York, on trouve sur ce nouveau site tout un tas d’informations utiles pour les entrepreneurs qui naviguent entre les deux pays : un répertoire des start-ups créés par des Français dans la Silicon Valley, une liste d’événements, d’investisseurs farncais, un annuaire et un job board avec des offres d’emploi. Pour le moment, il n’y en a que trois, mais le site devrait s’étoffer d’ici peu.

Le CEFAM: enseignement à l’américaine, tarifs à la française

(Article Partenaire) Envie d’une “business school” américaine sans vous endetter pour 4 générations ou obliger vos grands-parents à casser leur Livret A? La solution: faire vos études américaines… en France, en tout cas en partie.
C’est la spécialité du CEFAM, créé à Lyon il y a 30 ans. Les pionniers qui ont lancé l’établissement avaient compris avant les autres que l’avenir de l’éducation supérieur était international. Ils ont donc passé des alliances avec 5 universités américaines, qui permettent aux étudiants de bénéficier d’un double diplôme. “Sur les 4 années, ils en passent 3 à Lyon puis la dernière aux Etats-Unis et reçoivent un diplôme qui est exactement le même que s’ils avaient étudié quatre ans dans l’université américaine”, explique Karine Chaux-Petelet, directrice du CEFAM.
Plus qu’une école à cursus international, le CEFAM se veut “une école américaine localisée en France”, en l’occurence au coeur de Lyon. Tous les cours sont donnés en anglais par des professeurs de langue natale anglaise et en suivant scrupuleusement les programmes des business schools américaines.
Etudiants du monde entier
Le premier avantage est bien-sûr financier: seule la 4ème année, celle suivie aux Etats-Unis, est payée au tarif américain (30 à 40.000 dollars). Les trois années en France coûtent elles aux environs de 7.000 euros par an (plus ou moins selon les modules choisis). La solution séduit des étudiants venus du monde entier (l’école accueille 39 nationalités différentes), et notamment des Etats-Unis. “Quand j’explique par exemple aux élèves -et à leurs parents- de lycées français aux US qu’ils peuvent faire une business school américaine tout en passant trois ans en France -et au tarif français, ils n’en reviennent pas!” observe Karine Chaux-Petelet.
A l’issue des trois années en France (y-compris 9 mois de stage en France ou à l’Etranger), tous les étudiants rejoignent une des 5 universités partenaires: Notheastern University (Boston), Temple University (Philadelphie), Pace University (New York), Siena College (Albany) et Rider University (New Jersey). Le choix de l’établissement se fait en fonction des “majeures” choisies par l’étudiant lors des trois premières années. “Il n’y a pas de quota par établissement, souligne Karine Chaux-Petelet. Il faut avoir le minimum requis au TOEFL et une moyenne (“GPA”) de 2,5/4”. Certains élèves décrochent même des bourses qui permettent de réduire considérablement la facture de l’année américaine: “cette année, un étudiant qui avait 3,8 de GPA part à Rider avec une bourse de 21.000 dollars”.
Outre le programme de BBA (Bachelor of Business Administration) qui se fait donc en quatre ans après le bac, l’école offre également un MBA “Consulting” sur deux années, en collaboration avec Rider Université (New Jersey) et l’entreprise Sogeti (groupe Cap Gemini). Tous les étudiants issus de ce MBA se voient proposer un emploi au sein de Sogeti.
Le CEFAM est la seule école française à bénéficier de ce type d’accord avec des établissements américains. “Nous bénéficions d’avoir été pionniers: désormais les universités américaines ne s’engagent plus dans ce type de partenariat approfondi”, explique Karine Chaux-Petelet. Tant mieux pour les 70 chanceux sélectionnés chaque année!

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Yael Dray, chanteuse débrouillarde avec 2.000 dollars par mois

French Morning ose tout, même farfouiner dans votre porte-monnaie. Nous lançons aujourd’hui notre nouvelle rubrique “Porte-money” destinée à vous faire parler de vos finances.
Première “victime” , la pétillante Yael Dray, chanteuse franco-israélienne qu’on peut apercevoir régulièrement avec son partenaire Gabriel Hermida à Café Wha et au Highline Ballroom (dates ci-contre). Dans ses shows, leur duo Yael et Gabriel plonge dans différents univers musicaux: Edith Piaf, la bossa nova, la chanson italienne, le jazz manouche et bientôt Barbra Streisand…
Depuis son arrivée à New York en 2009, Yael Dray vit la vraie vie d’artiste avec ses gigs pas toujours bien payés, ses galères, ses petites victoires, ses belles rencontres. Certes, elle a songé plusieurs fois à partir, rentrer en Europe, reprendre un job dans l’informatique comme dans sa vie pré-New York, mais tout compte fait, elle ne se voit pas faire autre chose. “New York, c’est l’endroit où les gens foncent. Ils ne réfléchissent pas 15 fois. Mais ça demande beaucoup de temps et d’énergie, de patience. Si la musique n’est pas ta passion, l’élimination est naturelle ici. Si ça l’est, tu continues.
Recettes
Sa passion lui rapporte environ 1.500-2.000 dollars par mois . Et Yael Dray y consacre tout son temps. Exit les cours de français chez EFNY et son job de bar tender au micro-bar à karaoké de Nolita Baby Grand, qui lui ont rapporté des sous quand elle s’est lancée. Décembre est traditionnellement un bon mois en raison du nombre de soirées privées, mieux payées que les gigs dans les restos. Pendant ces soirées, chaque musicien touche 150 dollars la première heure, puis 100 chaque heure supplémentaire, alors que trois “sets” dans les restaurants peuvent être payés aussi peu que 75 dollars au total, selon elle. Les “tips” sont aussi plus généreux. Elle se souvient d’un mariage où les organisateurs ont donné 600 dollars de pourboire.
Dans les restaurants, les clients n’ont pas la main aussi lourde. Dans les établissements les plus chics, il n’y a pas de “tip jar”. Mais parfois, il y a de bonnes surprises. Yael Dray se souvient d’une cliente de Brasserie de Paris à Hoboken qui a laissé un tip de 100 dollars à chaque musicien. “Les Américains sont généreux quand ils aiment ce qu’ils voient” .
Dépenses
Heureusement, Yael Dray est la reine de la débrouille. Sans surprise, son plus grand poste de dépense aujourd’hui est son loyer, qui n’est pas très élevé – 500 dollars. Elle vit dans le quartier d’Astoria, à Queens, chez une connaissance qui “n’a pas vraiment besoin d’argent” . “J’ai eu beaucoup de chance, elle m’a demandé combien je pouvais payer, et je lui ai donné un prix. Je ne voulais pas avoir un loyer de 1.000 dollars, stresser, faire un job de merde… 
En matière de logement, elle bat en brèche l’idée que tout est hors de prix dans la Grosse Pomme. A son arrivée à New York, elle vivait dans un foyer de femmes. “C’était re-lou car on ne pouvait pas avoir d’invités, tout ça… Mais bon, je payais 450 dollars par mois” .
New York lui a permis de faire des rencontres qui l’ont aidée financièrement. “Les trois premières années, se souvient-elle, j’avais un ami anglais, Thomas, qui avait un taf bien payé. Il me considérait comme sa party friend. Il m’invitait partout. Il me disait: ‘Te nourrir est ma contribution à l’art’ “.
Après le loyer vient l’alimentaire. Elle estime qu’elle dépense 350 dollars par mois. L’avantage de chanter dans les restos: ils prennent en charge les repas. Autrement, elle est adepte des thaï à 8 dollars et des courses chez Trader Joe’s.
Même si ces dépenses sont faibles, la vie de chanteuse à New York vient avec son lot de sacrifices. Yael Dray n’a pas d’assurance médicale. Elle a, comme tout le monde, des dépenses incompressibles de transport (116,50 dollars la metrocard mensuelle) et de téléphone (40 dollars). Elle doit aller la gym – “Tu es sur scène. L’apparence compte” – et a donc opté pour l’une des moins chères, Planet Fitness et ses abonnements à 10 dollars le mois. D’autres dépenses liées à son activité professionnelles sont ponctuelles, comme l’achat de robes – “on peut en touver pour 40 dollars à Burlington Coat Factory” – et l’équipement (ampli, micros…) mais celui-ci n’a pas besoin d’être renouvelé tous les mois.
Pour financer les extras, elle peut aussi compter sur “2-3.000 euros” sur un compte en Europe, de l’argent mis de côté quand elle travaillait dans l’informatique. Mais, dit-elle, grâce à ses nouveaux concerts, elle n’a plus à piocher dans cette réserve.

Un festival de chocolat chaud à New York

Il ne fait pas encore tout à fait assez froid, mais toutes les excuses sont bonnes pour apprécier un bon chocolat chaud. Le fabricant de chocolat Valrhona ne fait pas les choses à moitié: il organise du 23 au 31 janvier un festival du chocolat chaud.
Ladurée, Fika, La Maison du Chocolat, François Payard Patisserie, Brooklyn Roasting Company, Baked, Almondine, MarieBelle, Doughnut Plant, Sugar and Plumm, Provence en Boite et d’autres professionnels du chocolat qui seront annoncés prochainement participent à cette opération. Le festival prendra place dans chez les professionnels participants.
Une soirée de lancement aura lieu le mardi 12 janvier à 6:30pm dans les locaux de l’école Valrhona (35 dollars l’entrée). Une partie des recettes reviendra à l’association City Harvest.

French Nanny New York, la nounou francophone sur demande

Quelqu’un qui fait des études de droit et devient “captain” (chef de rang) chez Daniel est capable de tout, même de créer un service de nounous francophones à New York.
Thibault Lemoine, un Français qui habite Astoria, a lancé fin décembre French Nanny New York, un site qui permet de mettre en relation des nounous professionnelles francophones avec des familles. Le site est basé sur le modèle du réseau French Nanny London, fondé par une amie  de Thibault Lemoine fin 2012 et qui a trouvé son public auprès des nombreux expatriés de la capitale anglaise. “Je voulais retrouver le côté “journée” car les horaires dans la restauration ne sont pas évidents. Et cela faisait longtemps que je voulais lancer quelque chose. Je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. 

Replonger dans l’enfance, l’idée paraissait séduisante pour cet ancien chef scout et coach de foot, “heureux tonton” , qui était en train de “reconsidérer sa carrière” après des années dans la restauration. Un univers qu’il a découvert à sa sortie de Paris X Nanterre lors de voyages. Il a fait ses armes comme serveur en Australie et en région parisienne, avant de devenir chef de rang au Park Hyatt Paris-Vendôme et maitre d’hôtel à la Maison de la Truffe à Paris. Il a rejoint Daniel Boulud à New York en juillet 2011. “Ce qui m’a plu dans ce milieu? La recherche de la perfection. Lire toutes les informations données par l’invité pour faire en sorte qu’il oublie ce qui se passe autour de la table.
Aujourd’hui, il doit satisfaire une autre clientèle tout aussi exigeante: le parent new-yorkais. French Nanny New York dispose pour le moment d’un “portfolio” de douze nannies francophones. Leur point commun: “ce sont des nannies de métier. On leur demande leur CV détaillant leurs expériences, leur statut légal, leurs diplômes liés à la petite enfance, les références…” Elles font aussi l’objet d’un background check et d’un entretien pour vérifier leur expérience et leur niveau de français notamment. French Nanny New York effectue ensuite la mise en relation et touche une commission sur la rémunération de la nounou, fixée entre elle et la famille.
Une “vingtaine” de recrutements de nounous sont en cours. “Ca s’étale sur du temps plein ou du partiel, du ‘live in’ ou du ‘live out’ (si la nanny dort ou non au domicile de la famille, nldr)” ajoute-t-il. Thibault Lemoine espère séduire des familles franco-américaines ou entièrement non-francophones mais qui veulent exposer leur enfant à la langue française. New York n’est que le début. “On veut aller assez rapidement au New Jersey, puis dans le Connecticut, la Floride, la Californie.

Macron à San Francisco: "il y a une révolution culturelle" en France

Séduire les Américains et les Français. Voilà le double défi de la visite d’Emmanuel Macron dans la Silicon Valley vendredi 8 et samedi 9 janvier dans la foulée de son passage au CES de Las Vegas.
Aux premiers, le ministre de l’Economie a fait savoir que l’une de ses priorités de 2016 sera de favoriser l’investissement privé en France, tout en rassurant sur les efforts de flexibilité du droit du travail hexagonal, rapporte l’agence AP. Aux seconds, il assurait : “Il y a une révolution culturelle en cours, celle de la force entrepreneuriale” tricolore, une révolution “dont le pays a besoin”.
Devant des entrepreneurs et investisseurs français de Californie, réunis pour une réception vespérale à la Résidence de France à San Francisco, vendredi 8 janvier, il décrivait un paradoxe : « en France, il est grave d’échouer et suspect de réussir, ce qui ne laisse qu’une petite marge de manoeuvre, entre “ne pas rater” et “réussir moyennement” ». Rires garantis dans l’assemblée.

« Quand on est talentueux, on n’a pas envie de cela, poursuivait-il. C’est peut-être ce qui a poussé certains d’entre vous à partir. » Tout cela, veut-il croire, est bientôt révolu : « la culture du risque revient dans le pays, il faut oser de nouvelles choses. »
Les messages aux francophones faisaient écho à ceux du CES, eux-mêmes soufflés par la philosophie qui anime le projet de loi Macron 2 sur les nouvelles opportunités économiques, que le ministre de l’Economie devrait présenter la semaine prochaine à François Hollande.
« Nous sommes là ce soir pour vous expliquer ce que nous sommes en train de faire, et vous dire que vous avez une responsabilité énorme pour continuer à faire changer le pays », a-t-il ajouté. « Ce que vous avez appris ici, on en a besoin en France, pour que le pays se transforme et garde sa place dans le monde ».
E.Macron French tech
Pour démontrer aux Américains le dynamisme de l’innovation française, l’ancien banquier était entouré d’une délégation d’entrepreneurs et d’élus, familiers pour certains des déplacements du gouvernement Hollande dans la Silicon Valley.
On y voyait entre autres Frédéric Mazzella (Blablacar), Ludovic Le Moan (Sigfox), Pierre Gattaz (Medef), mais aussi Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, qui passera également par Los Angeles ce dimanche et puis par New York, pour rencontrer le secrétaire général de l’ONU.
Dans la salle, on croisait aussi Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l’Assemblée, ou Frédéric Lefebvre, député des Français d’Amérique du Nord. L’itinéraire de deux jours en Silicon Valley comprenait des visites chez Apple, Google X, Slack et des rencontres avec entrepreneurs et investisseurs américains et français.
E. Macron San Francisco
« Les Américains sont surpris par notre capacité à nous imposer sur la scène » répond Emmanuel Macron quand on lui demande ce qui change dans leur perception, au fil de ses voyages transatlantiques.
La récente tribune de Gary Shapiro, le célèbre président du CES, montre en effet que les efforts de communication ont fait mouche. La présence française au CES, portée par le label  la French Tech, contribue aussi à cette visibilité accrue. Et côté entrepreneurs français, qu’est-ce qui change ? « Il y a moins de french-bashing », croit le ministre.

French Founders monte une soirée networking spéciale retail

A l’occasion du salon annuel de la National Retail Foundation, un grand “show” organisé à New York du 17 au 20 janvier, French Founders organise dans ses locaux un cocktail sur les dernières tendances à suivre dans le domaine du commerce, en partenariat avec Business France et le Hub Institute.
Cet événement baptisé “The NRF’16 Rendez-vous” aura lieu le lundi 18 janvier à 6pm. “Il y aura des membres du réseau French Founders, qui travaillent pour des marques implantées aux Etats-Unis, et des délégations venues de France qui participent au salon de la NRF”, explique Clément Cheiroux, de French Founders. Les Français qui travaillent dans le secteur du commerce à New York et souhaitent participer à ce cocktail peuvent faire une demande ici.
Au cours de cette soirée, Jean-Christophe Hermann, investisseur et responsable du retailing global chez Valtech, réalisera une présentation sur la réalité augmentée dans le monde du commerce, et comment ces nouvelles technologies peuvent s’intégrer dans les stratégies des marques. Son intervention sera suivie de quelques pitchs de start-ups innovantes dans le domaine du retail, et d’un cocktail.

Galette gratuite à l'Alliance française de Westchester

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Pour commencer 2016 du bon pied, direction l’Alliance française de Westchester pour une galette gratuite le 14 janvier.
Les festivités se dérouleront de 6:30 à 8:30pm dans les locaux de l’organisation de White Plains. Francophones et francophiles sont conviés. Pour y participer, il est obligatoire de contacter l’Alliance française par téléphone ou de confirmer votre présence en ligne car l’espace est restreint.
A cette occasion, l’Alliance française de Westchester présentera ses projets pour 2016.
 

Macron, robots et sex toys: la France en force au CES

Deux robots aux yeux tendres se promènent avec leurs maîtres à l’entrée du centre de convention… Les « Buddy » , sortes de tablette numérique sur pieds, sont comme chez eux au salon CES (Consumer Electronics Show), qui s’est refermé jeudi 7 janvier à Las Vegas.
Ces robots ont été conçus par la société  Blue Frog Robotics, qui faisait partie des 190 start-ups françaises présentes au grand salon annuel de la tech sous la bannière French Tech, ce label d’excellence dans le domaine des nouvelles technologies lancé par le gouvernement en 2013.
Avec ses 128 entreprises dans l’espace Eureka Park dédié aux mini startups, la France a doublé sa présence par rapport à l’année dernière, ce qui l’a hissée au deuxième rang des délégations présentes dans cet espace.
Les jeunes pousses y ont montré toutes sortes d’objets connectés, de la chaussure (Digitsole) au bracelet électronique qui veille sur votre santé (Fabulasys), en passant par le cube électronique qui vous aide à préparer le meilleur thé (42tea). Il y avait aussi la voiture en kit conçue selon vos envies et assemblée chez le garagiste du coin (Francecraft) et toutes sortes d’entreprises qui proposent des programmes/applications du futur, comme Smart me up et son logiciel de reconaissance faciale.
Selon Stéphane Bohbot, créateur de la plateforme Startup-Market, qui met en relation fabricants et revendeurs d’objets connectés, l’importance de cette présence française s’explique par  “l’expertise des ingénieurs français et l’équipement exceptionnel de la France en smartphone et en couverture. Il faut rajouter aussi le travail de la French tech et le soutien du gouvernement” , précise-t-il.
CES Digitsole (2)
Jeudi matin, Emmanuel Macron a visité  les stands français de l’Eureka Park. C’est la troisième année qu’un ministre fait le déplacement au CES.
« Il est important que les pouvoirs publics soient présents pour montrer l’engagement aux côtés des entreprises » a expliqué le ministre de l’économie avec sa désormais fameuse barbe de trois jours.
Ludovic Jolly de la start-up LSee acquiesce: « Pour nous c’est une chance d’avoir un ministre qui croit en l’innovation, de pouvoir discuter avec lui», dit celui qui commercialise un « tracker » qui analyse le taux de graisse dans votre sang avant et après un effort sportif. « On a parlé avec beaucoup d’Américains qui maintenant connaissent la French tech, les efforts sont en train de payer. »
Cent soixante dix mille visiteurs étaient attendus au CES 2016. « Il y a beaucoup plus de clients potentiels qu’on ne l’imaginait, beaucoup de Français et beaucoup d’investisseurs » se réjouit Paul Benoit, président fondateur de Qarnot Computing qui fabrique des radiateurs intelligents et dont c’est la première fois au CES.
CES D.vine
Car l’objectif est de vendre, bien sûr. Et ce n’est pas Thibaut Jarrousse, co-fondateur de D-vine qui dira le contraire. Il est venu présenter sa machine à faire du bon vin-maison, sorte de Nespresso du vin.
Créée à Nantes, la start-up a déjà reçu 300 commandes de machines depuis sa commercialisation le mois dernier. Aujourd’hui, elle s’attaque au marché américain. « On n’a pas encore recruté  notre George Clooney mais ça ne saurait tarder» plaisante Thibaut Jarrousse qui a fait recette auprès du public du CES.
CES E.sensory
Tout comme le produit de la start-up bretonne E-sensory : un sex toy connecté à votre tablette de lecture. Un oiseau de couleur se met en marche à la lecture des passages les plus chauds de textes érotiques.
 
 
 

La meilleure baguette de New York: la finale

La réponse n’a jamais été aussi proche: bientôt, nous saurons qui fait la meilleure baguette à New York. C’est le 21 janvier au Sofitel. Inscrivez-vous vite!
French Morning a lancé le concours à l’automne. Vous fûtes près de 2.000 à répondre et à proposer votre boulangerie préférée. Bravo à vous!
Désormais l’évènement tant attendu peut avoir lieu: la grande finale qui permettra de départager les finalistes (ceux arrivés en tête du vote des lecteurs).
Les boulangers présents:
-Eric Kayser (Maison Kayser)
-Keith Cohen (Orwasher’s Bakery)
-Jeremy Jan (Breads Bakery)
-Hervé Poussot (Almondine)
-Jean-Claude Perennou (Cannelle Patisserie)
-François Brunet (Epicerie Boulud)
-Amy Scherber (Amy’s Bakery)
-François Danielo (La Boulangerie)
-Gus Reckel (L’Imprimerie)
-Clemence Danko (Choc O Pain)
-Zachary Golper (Bien Cuit)
-Peter Endriss (Runner and stone)
-Le Pain Quotidien
-Le District
-Fairway
La bonne nouvelle, c’est que vous pourrez en être, l’évènement étant public. Et comme nous ne sommes pas chien, vous pourrez non seulement goûter le pain, mais aussi déguster un abondant choix de fromages (merci à Salvencia-Ile de France Cheeses), de charcuterie (merci à D’Artagnan) et de confitures Bonne Maman. Et boire du vin (Metrowines)
Pendant ce temps, le jury sera au travail pour goûter, à l’aveugle, les baguettes et autres pains des finalistes. Et ils s’y connaissent en goûtage nos jurés:
-Ariane Daguin, aka la “reine du foie gras”, fondatrice de Dartagnan
-André Soltner, légende des chefs franco-new-yorkais
-Didier Elena, du Chefs Club by Food & Wine
-Sylvain Harribey, executive chef du Sofitel New York
-Marc Levy, l’écrivain et grand amateur de gastronomie
-Sara Moulton, “celebrity chef”, bien connue des téléspectateurs d’ABC et PBS.
-Charlie van Over, auteur de The best bread in the world.
-Sylvie Bigar, journaliste, co-auteur de Daniel: My French Cuisine.
Le jury décernera le “Grand Prix” de ce concours. Le public -vous- votera également sur place pour un autre prix qui sera remis en même temps que le Prix des lecteurs, récompensant le vainqueur du vote, gardé secret jusqu’au 21 janvier.
Inscrivez-vous vite, les 50 premiers inscrits bénéficieront d’une tarif à 50 %: 15$ au lieu de 30$.

Dans la Sonoma Valley, un Français fou d'abeilles

A Glen Ellen, petit village au coeur de la Vallée de Sonoma, Serge Labesque est connu comme l’homme qui murmure aux oreilles des abeilles.

Cet ancien météorologiste, originaire du Gers, installé en Californie depuis 1979 avec sa femme américaine, est devenu l’une des références de la région dans le domaine de l’apiculture naturelle.

Les apiculteurs commerciaux me considèrent comme un renégat”, affirme Serge Labesque, en nous emmenant visiter ses ruches, installées à Oak Hill Farm, une ferme créée par la famille Teller, pionnière du mouvement bio en Californie.

“Je n’utilise ni antibiotiques, ni traitements, car ils ne permettent pas aux abeilles de développer leurs défenses naturelles. On maintient aujourd’hui en vie artificiellement des colonies de plus en plus faibles génétiquement”, regrette-t-il.

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Une espèce menacée

“Contrairement à la majorité des apiculteurs américains qui récupèrent tout le miel et nourrissent les abeilles avec de l’eau et du sucredont la valeur nutritive n’est pas suffisante, je ne récolte le produit de mes ruches que lorsqu’il y a un surplus”, assure-t-il. L’apiculteur n’a d’ailleurs pas produit de miel depuis deux ans, en raison de la sécheresse qui sévit en Californie.

Son but premier n’est pas de fabriquer du miel, mais d’aider à la pérennisation d’une espèce de plus en plus menacée. Et Serge Labesque de pointer du doigt les pesticides, les méthodes apicoles conventionnelles et le business des contrats de pollinisation.

“Chaque année, deux tiers des 2,5 millions d’abeilles aux Etats-Unis sont expédiées en Californie pour y polliniser les amandiers”, rappelle-t-il. Une mobilité qui tue certaines abeilles, génère du stress et propage les maladies. Depuis 2007, les Etats-Unis sont d’ailleurs confrontés au Colony Collapse Disorder (CCD), un phénomène de mortalité anormale des colonies d’abeilles. Au cours de l’année 2014-2015, 42% d’entre elles ont été décimées outre-Atlantique.

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Les abeilles du voisin

Serge Labesque est devenu apiculteur sur le tard, dans les années 90, après qu’un voisin lui a proposé de reprendre ses abeilles. “Il avait acheté des ruches en pensant pouvoir faire de l’argent, mais a abandonné dès le premier jour, après s’être fait piqué ! J’ai accepté de m’en occuper par curiosité. A l’époque je n’y connaissais rien. Je me suis beaucoup documenté et j’ai pas mal expérimenté”, raconte-t-il.

Très vite, le Gersois se prend de passion pour ses abeilles. Il enseigne aujourd’hui ses méthodes d’apiculture alternative au Santa Rosa College, à une heure de route au nord de San Francisco, et intervient dans des conférences de la région de Sonoma. “Plus on s’occupe des abeilles, plus on s’y attache. Elles ont changé mon regard sur la vie et la nature. Quand aux piqûres, on s’y habitue vite, d’autant qu’elles sont bonnes contre les rhumatismes !”

Pour améliorer la condition de ses abeilles, Serge Labesque a inventé son propre modèle de ruche. “Les ruches classiques sont un piège à chaleur et à humidité, contrairement aux troncs d’arbres creux qui s’en débarrassent naturellement, mais qui sont de plus en plus rares dans la nature.”

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L’apiculteur ne peint pas les ruches qu’il fabrique, pour laisser le bois respirer comme un arbre. Il ajoute des partitions à l’intérieur de la ruche pour améliorer la ventilation et isole le haut des boîtes avec de la lavande, qui permet d’absorber l’humidité.

Aux consommateurs responsables, Serge Labesque ne recommande pas forcément d’acheter du miel frappé du label bio. “Aux Etats-Unis, il n’offre pas de garanties claires. Le mieux est de s’adresser directement au producteur ou de discuter avec les apiculteurs dans les farmer’s market, en vérifiant que les abeilles ne sont ni traitées, ni nourries artificiellement.”