“Il se passe des choses imprévues, inattendues. Tu ne sais jamais ce qu’il va se passer ici” . Nadine Chevreux sait vendre Gin Fizz, le “speakeasy” qu’elle a ouvert avec son mari Alain sur Malcolm X Boulevard à Harlem.
Le couple, déjà propriétaire de La Marina (Inwood), Café du Soleil (Upper West Side) et Brasserie de Paris (Hoboken), a lancé ce petit cocon musical au-dessus d’un de leurs anciens restaurants – Chez Lucienne – en juin. Depuis, il ne désemplit pas – même si aucun panneau n’indique son existence au niveau de la rue. Gin Fizz a même eu le droit à une mention dans le New Yorker en octobre. “Tous nos restaurants ont incorporé de la musique. Puisqu’on est à Harlem, on voulait un endroit où mettre la musique à fond” , explique Nadine Chevreux.
Gin Fizz arrive dans un marché déjà bien rempli. On ne compte plus les bars-lounges de musique live à Harlem (Silvana, Ginny’s Supper Club..). Mais “il y a peu d’endroits où l’on peut se retrouver comme dans l’ancien temps” , affirme la patronne.
Il n’y a pas que du jazz à Gin Fizz. Des poètes, des chanteurs, des slammeurs se succèdent pendant quatre jours par semaine (jusqu’à 3 ou 4am) sur une petite scène entourée de tables rondes avec des bougies. Chaque premier vendredi du mois est consacrée à la soul. Chaque jeudi, des “Harlem Sessions” rendent hommage aux grands noms de la scène musicale de Harlem. Les samedis soir, c’est soirée DJ. “On a voulu rassembler tous les talents de New York” , résume Nadine Chevreux.
Lors de notre visite, un samedi soir, un jeune garçon a surpris la salle en slammant pendant plusieurs minutes. Invité par le rappeur qui se produisait sur scène ce soir-là, il n’était pas prévu au programme. C’est le genre de spontanéité que chérissent les patrons, qui voulaient marier avec Gin Fizz le “Downtown cool avec le vieil Harlem” .
L’ambiance, qui se veut similaire à celle des speakeasies des années 20, est tamisée. Un voile de fumée remplit l’espace, où s’affairent des serveuses montées sur des talons hauts. La carte des cocktails vaut le détour. On vous conseille le Ramos Ginn Fizz, mélange d’eau de fleur d’orange, de crème et de blanc d’œuf notamment. Promis, “c’est notre dernier restaurant, assure Nadine Chevreux. On voulait terminer par une salle de concert.” Ils terminent en beauté.
Gin Fizz, un cocon musical à Harlem
10 films français à voir sur Netflix cet hiver
Quoi de neuf sur Netflix ? Voici notre sélection de films français à regarder pendant les fêtes.
10. “Marie Heurtin” (“Marie’s story”)
De Jean-Pierre Améris. Avec Isabelle Carré et Ariana Rivoire. Une histoire vraie, qui raconte comment une jeune femme de 14 ans, sourde et aveugle de naissance, est prise en charge par des religieuses qui tentent de la sortir de sa “nuit” et de son silence.
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9. “Mea Culpa”
De Fred Cavayé. Avec Gilles Lelouche et Vincent Lindon. Un polar à la française dans le sud de la France. Un accident tragique précipite la vie de Simon, policier, au fond du gouffre. Six ans plus tard, alors qu’il est devenu convoyeur de fonds, le fils de Simon est témoin d’un règlement de comptes, ce qui fait de lui la cible d’un gang mafieux.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=7vYaPIfwwTs&w=560&h=315]
8. “La vie d’Adèle” (“Blue is the warmest color”)
D’Abdellatif Kechiche, avec Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos. Palme d’or au festival de Cannes en 2013, l’éducation sentimentale et sensuelle d’une ado, dans la France d’aujourd’hui.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=EN31EMgnmy8&w=560&h=315]
7. « Yves Saint Laurent »
De Jalil Lespert. Avec Pierre Niney et Guillaume Gallienne.Le biopic « officiel » sur Saint-Laurent, dont nous vous avions parlé ici, est une plongée fascinante dans l’univers de la haute-couture parisienne. Le réalisateur Jalil Lespert a eu accès aux archives personnelles d’YSL et utilisé certaines robes d’époque pour son film. Les deux acteurs principaux, issus de la Comédie Française (Niney et Gallienne) sont parfaits.
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6. “Tu seras mon fils” (“You will be my son”)
De Gilles Legrand, avec Niels Arestrup et Lorànt Deutsch. Paul, propriétaire d’un prestigieux vignoble bordelais, décide de se choisir pour héritier le fils de son régisseur face à son propre fils, qu’il méprise. Niels Arestrup est fascinant de cynisme et de méchanceté, et le film réussit à nous transporter dans l’univers sans pitié des propriétaires viticoles.
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5. “Tirez la langue, Mademoiselle” (“Say Aah”)
D’Axelle Ropert, avec Louise Bourgoin, Cédric Kahn. Deux médecins généralistes parisiens, frères inséparables, tombent tous les deux amoureux de la mère célibataire d’une enfant qu’ils soignent. Il s’agit du second long-métrage d’Axelle Ropert, qui avait déjà réalisé l’excellent « La Famille Wolberg », et signe une comédie qui reste dans la même veine.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=8X9DfTwr_uI&w=560&h=315]
4. “Arrête ou je continue” (“If you don’t, I will”)
De Sophie Fillières. Avec Mathieu Amalric et Emmanuel Devos. L’histoire de Pierre et Pomme, deux quadras en couple depuis plusieurs années, qui se chamaillent sans cesse et s’interrogent sur le devenir de leur couple. Jusqu’à la décision radicale de Pomme.
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3. “Diplomatie”
De Volker Schlöndorff. Avec André Dussollier, Niels Arestrup. L’adaptation de la célèbre pièce de théâtre du même nom. Pendant la seconde guerre mondiale, le sort de la ville de Paris est entre les mains d’un général allemand, qui doit faire sauter les principaux monuments de la capitale. Le consul suédois tente de l’en dissuader.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=0Q3IxuDzXio&w=560&h=315]
2. “Eastern Boys”
De Robin Campillo, avec Olivier Rabourdin. L’histoire d’un homme entre-deux âges qui, Gare du Nord à Paris, tombe sous le charme d’un jeune qui traine avec sa bande. Il lui donne rendez-vous le lendemain chez lui, mais les choses tournent mal. Mais pourtant, c’est le début d’une histoire d’amour entre les deux hommes. Le film a été encensé par la critique lors de sa sortie en salles en 2014.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=vNMZ9IdNKiQ&w=560&h=315]
1. “Les Combattants” (“Love at first fight”)
De Thomas Cailley. Avec Adèle Haenel et Kévin Azais. Un belle comédie sur la rencontre de deux jeunes de milieux sociaux différents, qui se retrouvent ensemble à un stage d’entrainement militaire. Le film a obtenu de multiples récompenses aux Césars 2015 : meilleur premier film, meilleure actrice pour Adèle Haenel, et meilleur jeune espoir masculin pour Kévin Azais. Il a également recu le prix Louis Delluc en 2014.
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Noël à New York: que faire avec les enfants ?
A New York, des activités de Noël pour enfants, il y en a des tonnes. Voici une petite sélection pour ceux qui n’ont pas encore plongé dans la magie de Noël.
7. Suivre des trains des yeux
Les maniaques des petits trains seront ravis d’aller au Holiday Train Show du New York Botanical Garden. Ponts, tunnels, et mini-villes à la pelle dans ces circuits de près d’un kilomètre au total, et des reproductions des grands monuments de New York. 2900 Southern Blvd, Bronx.
6. Passer une après-midi au cirque
Le Big Apple Circus (juqu’au 10 janvier), situé Upper West Side, est LE cirque incontournable de New York : spectacles courts, pros et bien rodés. Une valeur sûre, à partir de 3 ans. Le dernier show est un tour de monde tout en acrobaties et autres numéros surprenants. Autre spectacle à voir, surtout avec des enfants un peu plus grands : Pedal Punk au New Victory Theater, du cirque acrobatique à faire tomber les mâchoires.
5. Rire devant des marionnettes à Central Park
A Central Park, le Swedish Cottage (79th, côté Upper West) propose des spectacles de marionnettes plusieurs fois par jour pendant les vacances (il faut acheter son ticket en ligne en avance). Comptez 10 dollars par adulte et 7 dollars par enfant. Attention, ça part vite.
4. Passer devant les vitrines des grands magasins
Chaque année, Saks, Bloomingdales, Macy’s, Bergdorf mettent le paquet. De quoi captiver les enfants, surtout si vous arrivez à trouver un créneau sans trop de monde.
3. Glisser ce soir à la patinoire
Rockefeller, Central Park, Bryant Park… Il y a de nombreuses patinoires ouvertes en ce moment à New York? Voici notre liste de neuf pistes où perfectionner son jeu de jambes sur glace.
2. Tournoyer dans le Seaglass Carousel
Le Seaglass, tout nouveau carousel de Battery Park tendance aquatique, est ouvert tous les jours jusqu’à 10pm pendant la période des Fêtes. On peut aussi faire un tour dans l’un des autres manèges de la ville, à Central Park, Prospect Park ou Bryant Park. A New York, les manèges sont rares, mais ils sont beaux.
1. Applaudir les Rockettes
Une vraie tradition de Noël à New York. Les trente-six danseuses sur la scène du Radio City Music Hall enchaînent les chorégraphies avec une discipline militaire, et comme chaque année depuis 1933, le public est conquis. Conseillé à partir de 5 ans.
Le 11 janvier, j'aide un Américain à parler français
Bye bye 2015, bonjour 2016! Commencez l’année par une bonne action: aidez un(e) Américain(e) à améliorer son français.
Notre « speed speaking » franco-américain Speak Easy revient le 11 janvier au restaurant du chef Claude Godard, Madison Bistro, où un groupe d’anglophones désireux de progresser en français n’attend que vous. Nous faisons gagner cinq places à nos lecteurs francophones pour ce rendez-vous. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Pour les petits nouveaux, un petit rappel du principe des soirées Speak Easy: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ». Chaque francophone discute pour quatorze minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
Un verre de vin et des hors d’œuvres seront servis.
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Maman vient gâter Tribeca et Brooklyn
Le succès de Maman ne se dément pas. Un an tout juste après l’ouverture à SoHo de ce café-boulangerie aux saveurs de la France, et quatre mois après le lancement d’un deuxième établissement à Toronto, une nouvelle Maman vient d’apparaître à Tribeca. Elle sera suivie par une petite soeur à Greenpoint en janvier.
Une réussite “au delà de nos espérances” qui s’explique sans doute par “l’authenticité et la simplicité de nos recettes”, sourit Benjamin Sormonte, l’un des propriétaires de Maman. Ces derniers ont également ouvert à SoHo la rôtisserie Papa Poule en février.
Derrière ces établissements qui poussent comme des champignons se cachent Armand Arnal, chef du restaurant étoilé La Chassagnette situé dans le sud de la France. Il s’est associé à son ami d’enfance Benjamin Sormonte, restaurateur et entrepreneur qui a notamment ouvert en 2014 La Compagnie des Vins Surnaturels. Et Elisa Marshall, la compagne canadienne de ce dernier qui s’occupe du design de ces cafés-restaurants et de l’événementiel, tout en mettant la main à la pâte côté boulangerie.
Maman mélange la temporalité d’un café/boulangerie, la qualité des ingrédients et le confort que peut offrir un restaurant. On peut y commander un café, une viennoiserie française ou un sandwich à emporter ou à déguster sur le pouce perché sur un tabouret haut “pour l’homme pressé qui travaille”, explique Benjamin Sormonte. Vous avez aussi l’option confort : s’installer à l’une des tables communes derrière les cuisines. “C’est pour la maman qui veut prendre son temps avec son enfant, poursuit-il. Car il y a de plus en plus de gens qui veulent prendre le temps de s’asseoir. Il y a aussi une demande grandissante de manger dans de la porcelaine”, ajoute le restaurateur.
Suivant la réussite de SoHo, les Maman de Tribeca et de Brooklyn reprendront ce concept et allongeront la journée pour transformer ces établissements en bars le soir. “On veut être présents sur tous les segments de la journée”, souligne Benjamin Sormonte. Ils proposeront ainsi des cocktails dinatoires dans une salle à l’avant et un dîner à table dans leur pièce arrière. “C’est comme à la maison, on débute la soirée avec un apéritif avant de passer à table”, explique le copropriétaire. On peut se permettre aussi plus de choses dans l’assiette, c’est plus élaboré”, précise-t-il. Les nouveaux établissements proposeront également un brunch le dimanche.
En journée, salades du jour, quiches (jambon de Paris et comté, poivrons grillés et fromage de chèvre…), lasagnes aux aubergines, “croque maman” ou encore soupes se partagent le menu avec de délicieux cookies aux noix de macadamia et autres desserts. Une rotation des recettes permet de proposer chaque jour des préparations différentes “basées sur des produits de qualité et de saison”, insiste le Français. Le soir les plats seront plus élaborés. L’établissement de Brooklyn proposera lui des soirées à thème comme “poulet rôti”, “fondue”, ou encore “burger à la française” qui se présentera sous forme de boeuf tartare. Les cuisines de Brooklyn, dirigées par un chef français, seront installées dans un bâtiment bien plus grand et approvisionneront tous les Maman de New York.
On devrait retrouver dans ces deux nouveaux cafés l’atmosphère détendue et conviviale d’une salle à manger qui fait le succès de Maman Soho. “C’est comme si on était dans sa cuisine, tout en étant un lieu de rencontre”, s’amuse Benjamin Sormonte. La décoration reprendra des objets d’enfance comme des chaises d’école et des armoires, des meubles qui continueront à être fabriqués en France. L’établissement de Tribeca offrira plus d’espace et celui de Greenpoint proposera une décoration plus masculine. Les copropriétaires poursuivront leur concept de café hybride en organisant des événements avec des artistes notamment et en proposant des soirées privées.
Maman n’a pas fini de vous gâter : un autre étabissement surprise devrait voir le jour en 2016.
David Lynch et Jacques Rivette réunis à New York
David Lynch. Jacques Rivette. Jacques Rivette. David Lynch. Deux maitres du 7eme Art, deux réalisateurs dont les styles mystiques, obscurs se ressemblent.
Le Film Society du Lincoln Center consacre une double rétrospective à ces deux pontes. Du 11 au 22 décembre, sept films du Français sont associés à sept films de l’Américain. Chaque jour, ce sont deux voire trois films qui sont donc projetés, comme le troublant “Mulholland Drive”, “Céline et Julie vont en bateau”, “Inland Empire” ou encore “Histoire de Marie et Julien” .
Jacques Rivette, 87 ans, s’est fait un nom dans les années 60 en surfant sur la Nouvelle Vague. Il est l’auteur de plusieurs films à succés comme “Paris nous appartient” , “Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot” ou encore “Out 1 : Noli me tangere” , un film de douze heures. David Lynch, quant à lui, est né vingt ans plus tard. Il a réalisé notamment le fameux “Mulholland Drive” , “Twin Peaks” mais aussi “Elephant Man” .
Tour de vis pour les visas de fiancé(e)s K1
Le tour de vis se poursuit aux Etats-Unis après les attentats de Paris et le massacre de San Bernardino. Après le programme d’exemption de visa (ESTA), qui va être davantage contrôlé, c’est au tour du visa K1 de se retrouver dans le viseur de l’administration américaine.
Ce visa, appelé “visa de fiancé(e)s”, est délivré à des personnes qui veulent venir aux Etats-Unis pour se marier avec un citoyen américain. C’est aussi celui qu’a obtenu en juillet 2014 la co-auteure de la tuerie de Californie, et qui lui a permis de s’installer aux Etats-Unis.
Les services de l’immigration américaine ont annoncé qu’ils allaient réviser le processus d’attribution de ce visa, et examiner plus scrupuleusement toutes les demandes futures, ainsi que, de manière rétroactive, les visas déjà attribués. Objectif : identifier des cas d’abus.
Outre les différents contrôles d’antécédents, le mode opératoire des interviews va être révisé, et le gouvernement va renforcer son examen des activités sur les réseaux sociaux des personnes qui demandent ces visas.
Une manière d’éviter la grosse erreur commise par les services d’immigration: la tueuse de San Bernardino avait fait part de ses velléités djihadistes sur Facebook juste avant d’obtenir son visa K1.
La cheffe Dominique Crenn vise Berkeley en 2016
Après avoir ouvert Petit Crenn cette année à Hayes Valley, la Bretonne Dominique Crenn planifie une nouvelle ouverture de restaurant en 2016 dans la baie de San Francisco.
La cheffe, dont le restaurant-phare à San Francisco, L’Atelier Crenn, compte deux étoiles Michelin a signé un contrat pour lancer en 2016 le nouveau restaurant de l’hôtel Claremont à Berkeley. Le nom est déjà connu : Antoinette.
Ce nouveau projet sera un restaurant de type brasserie française, avec des plats à partager et beaucoup de fruits de mer, légumes et poissons. “Il ne s’agira pas d’un énième restaurant d’hôtel”, promet Dominique Crenn au site Easter. A suivre.
Où trouver votre bûche de Noël à New York?
La voici: notre liste 2015 des endroits qui rendent les expatriés heureux en vendant la traditionnelle bûche de Noël. A consommer sans modération.
A noter que plusieurs boulangers-pâtissiers n’avaient pas répondu à nos demandes d’information à la publication de ces lignes. N’hésitez pas à ajouter vos adresses en commentaire.
Les grands noms
Payard (Upper East Side, Midtown, SoHo) propose chaque année une belle sélection de bûches raffinées. Cette année, vous aurez le choix entre quatre recettes de bûche: “Louvre” (mousse chocolat-noisette avec éclats de gaufrette aux noisettes et une dacquoise à la noisette avec un glaçage chocolat); une bûche aux marrons avec une génoise vanille, mont blanc au centre, le tout recouvert d’une mousse aux marrons et décorée de vermicelles de marrons; Chocolat fruits rouges; enfin, la bûche “mandarin” avec sa génoise aux amandes. Pour 4 personnes à 28$, pour 6 personnes à 42$ et pour 8 personnes à 56$.
Maison Kayser (Upper West Side, Upper East, Flatiron, Midtown, Bryant Park, TriBeCa, Greenwich Village), qui ouvre en janvier une boulangerie à Brooklyn, vous gâte pour Noël avec ses trois bûches disponibles en individuelle pour $6,75 et en 6 parts pour $42. Découvrez la bûche Kayser, composée d’un biscuit au chocolat, d’une mousse au chocolat noir, de vanille crème brulée, d’une feuilletine de praliné, de macaron aux amandes et d’un glaçage chocolat. Mais aussi la bûche “tentation” et son sablé aux amandes, sa génoise à la pistache, sa crème aux framboise et son crémeux de myrtilles. Sans oublier la bûche ardéchoise avec un biscuit au marron. La boulangerie est présente dans plusieurs quartiers de Manhattan
Chez Ladurée (SoHo, Upper East Side), les recettes sont originales, raffinées et délicieuses (la rédac’ peut en témoigner). Cette saison, découvrez ou redécouvrez les classiques de la maison: la “Royale” et son biscuit meringue-chocolat-noisette et sa mousse chocolat de Madagascar, mais aussi la “Louise” à la praline, la bûche “Duchesse” (biscuit pain de Gênes roulé et imbibé au vieux rhum) et la bûche “Paéva” (amande et compote de fruits rouges), disponibles en portion individuelle à $8,50 en 4-6 parts à $34 et en 6-8 parts à $68. Sans oublier l’élégance royale de la bûche “Marie-Antoinette” disponible en pistache-praliné ou rose-framboise ($9 pour une personne et $72 pour six à huit personnes).
La Maison du Chocolat (Upper East Side, Midtown) et ses trois belles bûches devraient aussi en ravir plus d’un. La nouveauté de cette année, c’est la bûche “Salvador” composée d’une ganache de chocolat noir, framboises, d’éclats de sablés au chocolat, et d’une ganache framboise-cassis et de confiture framboise. En petite bûchette pour $10, en 4 parts pour $56, en 6 parts $77, en 8 parts $95.
Pour un Noël typiquement français, on vous conseille les trois bûches traditionnelles de Financier (Midtown, Chelsea). Plusieurs parfums sont disponibles : crème au beurre au chocolat et génoise vanille, la grand marnier et la praliné avec une génoise noisette, vanille et amaretto. Deux tailles sont disponible la 6-8 personnes à 28$ et la 10-12 personnes à 35$.
Enfin, citons celle de Balthazar (SoHo) avec sa génoise moka et sa mousse au chocolat blanc pour 70$. 80 Spring St. 212 965-1414
Manhattan
Chez Silver Moon (Morningside Heights), vous pourrez trouver des bûches traditionnelles à des prix abordables. Deux parfums sont proposés : une fraise-chocolat et une aux marrons. Deux tailles sont disponibles: 6-8 personnes pour 33$ et 10-12 personnes pour 39$. 2740 Broadway. (212) 866-4717
Mille Feuille (SoHo, Upper West Side) propose trois types de bûches pour satisfaire tous les goûts: une bûche chocolat noir, une bûche à la framboise-rose-litchi et une bûche marron vanille. Pour 4 personnes à 25,50$ et une pour 6 personnes à 37,90$.
L’épicerie Boulud (Lincoln Center). Trois parfums sont disponibles cet hiver: une marrons-vanille, une praline chocolat et une autre framboise pistache-mascarpone. En une taille seulement à 42$ pour 6 personnes. 1900 Broadway. (212) 595-9606
Il est dur de ne pas céder à la tentation face aux bûches de Dominique Ansel (SoHo). L’inventeur du cronut a accouché d’une petite nouvelle cette année: la bûche cerises-amandes et pain d’épice, une création originale composée d’un biscuit au pain d’épice, d’une mousse aux amandes et d’une gelée de cerise. Chaque bûche est disponible pour 6-8 parts à 42$. 189 Spring St, (212) 219-2773
Acheter sa bûche de Noël aux portes du Rockefeller Center, c’est possible chez Bouchon Bakery (Midtown) qui propose cette année deux bûches. Une chocolat-caramel et une café0noisette à déguster soit individuellement pour 6$ ou à partager avec les 4-6 parts à 38$ et les 6-8 parts à 48$.
Chez Bergamote (Chelsea, Midtown), près de huit bûches différentes sont proposées cette année. De quoi satisfaire toute la famille et plus encore. Pour les traditionnelles, trois bûches génoise et crème au beurre sont proposeés: une vanille, une chocolat, et une grand marnier. Trente quatre dollars pour six parts, 48$ pour dix. Si vous voulez tester de nouvelles saveurs, cinq créations originales sont disponibles, dont la “Champagne mirabelle” (6 parts 38$/10 parts 52$) et la “Mousse au chocolat” (6 parts 38$/10 parts 52$).
La pâtisserie Margot Bakery (Upper West Side), quant à elle, propose des bûches traditionnelles aux parfums moka, vanille, chocolat et grand marnier. 8 parts 45 dollars, 10 parts pour 55 et 12 parts pour 65. Pensez à commander. 2109 Broadway, (212) 721-0076
Pas de fantaisies à La Toulousaine (Morningside Heights). On fait le pari des bûches traditionnelles (chocolat, vanille, café, grand marnier, marrons). 8 parts pour 32 dollars, 12 pour 44, 18 pour 59. 942 Amsterdam Ave, (212) 866-2253
Chez Ceci Cela (SoHo), quatre bûches traditionnelles sont en vente, dont la “Vendôme” (mousse chocolat framboise, génoise chocolat, ganache au chocolat). Pour plus d’infos: 55 Spring St (212) 274-9179.
A la Patisserie des Ambassades (Harlem), on vend aussi des bûches, mais la maison n’avait pas notre répondu à notre demande d’informations à l’écriture de ces lignes. 2200 Frederick Douglass Blvd. (212) 666-0078
Brooklyn
Provence en boite (Carroll Gardens) vous propose aussi une belle sélection de bûches. Elles sont disponibles en taille individuelle pour 5,50$, en 4-6 parts pour 29$ et en 9-10 parts pour 49$. Et si vous avez une grande famille, vous pouvez aussi les choisir en 12-15 parts pour 65$. 263 Smith St, (718) 797-0707
La pâtisserie Caprices by Sophie (Williamsburg) propose une belle collection de bûches originales faites de meringues et de crème fouettée. Plusieurs saveurs sont disponibles. Petite nouveauté cette année : une bûche enrobée de morceaux de meringue rouge et blanche et d’éclats de bonbons peppermint. Toutes les bûches, sauf une, sont disponibles pour 4-6 personnes pour 29$ et sont sans gluten. 138 N 6th St. (347) 689-4532
Pour Almondine Bakery (DUMBO), ce sera cinq bûches cette année. La “Tropical baked Alaska” composée d’un sorbet tropical, d’un darquoise à la noix de coco, d’une crème glacée à la vanille de bourbon le tout recouvert d’une meringue caramelisée, semble prometteuse. Disponibles en 6-8 parts pour 45$ et en 10-12 parts pour 55$. Pensez à les commander avant le 20 décembre. 85 Water St. (718) 797-5026
Chez Pistache, pas besoin de faire la queue pour se procurer leur unique bûche composée d’un biscuit, d’une mousse de marrons et d’une ganache au chocolat noir et cassis. Vous pouvez aller la chercher à Industry City (Sunset Park) ou vous la faire livrer sur tout New York. Une seule taille est disponible, la 6/8 personnes pour $42. Pensez à la commander au moins 48h à l’avance au 646 207 9390 ou par mail à cette adresse [email protected].
À Bien cuit (Carroll Gardens), seules deux bûches sont proposées mais pas n’importe lesquelles. Il y a la “Chocolat” faite de mousse de mangue, d’une ganache au chocolat noir Tainori de Valrhona avec des noix de cajou et de la nougatine à la noisette. La seconde est la “Pomegranate”, composée d’une ganache parfumée à la rose, de mousse au yaourt et d’une crème au beurre pistache amande. Deux tailles sont disponibles: pour 1-2 personnes à 8$, 8 parts à 35$. 120 Smith St. (718) 852-0200
Brooklyn Colson Patisserie (Park Slope) propose 4 bûches, la bûche “Forêt-Noire” (chocolat noir, cerises, crème vanille, mousse au chocolat, macarons à la vanille et copeaux de chocolat), la bûche “Mousse au chocolat” (option sans gluten – biscuit au chocolat, riz soufflé au chocolat, macarons chocolat fruits de la passion et framboise), la “Schuss” (biscuits à la cuillère, mousse au citron, crème à la framboise, macarons aux fruits rouge) et “l’Opéra” (gâteau aux amandes, ganache au chocolat, crème au café et macarons café). Elles sont disponibles pour 4 – 6 personnes à $42. 374 9th St, (718) 965-6400
Queens
La bûche de Noël est aussi présente dans le Queens, et elle est bon marché chez Cannelle Pâtisserie (Jackson Heights) qui propose trois bûches (red velvet, chocolat noisette moka) sans oublier la bûche traditionnelle avec ganache vanille et crème au beurre au café ou à la vanille. Trois tailles sont disponibles 6-8 parts pour 20$, 8-10 parts pour 30$ et 15 parts pour 60$. Jackson Heights Shopping Center, 75-59 31st Ave- (718) 565-6200.
Staten Island
On n’oublie pas French Tart sur Staten Island, seul boulanger authentique français de l’île. Ici, on est dans une ambiance d’Empire avec des bûches “Bonaparte” (chocolat noir, crème brûlé au centre) et “Joséphine” (mousse chocolat noir, confiture framboise maison au centre). D’autres saveurs sont disponibles aussi. 40 dollars pour 6-8 personnes. 1141 N Railroad Ave. (718) 667-3817.
Cinq expos à voir pendant les Fêtes à New York
Révisez Picasso, passez en revue des robes de haute-couture, consolidez votre culture Internet ou téléportez-vous dans l’ancien Coney Island. On vous donne nos cinq expos préférées à voir à New York pendant la période des fêtes.
5. Jacqueline de Ribes au Metropolitan
Le Costume Institute du Met consacre une exposition à Jacqueline de Ribes, comtesse française qui fût la muse de plusieurs grands couturiers, et qui a aussi créé ses propres collections. Les tenues exposées ont été dessinées pour elle par Armani, Pierre Balmain, John Galliano, Valentino, Jean-Paul Gaultier (qui l’appelait« divine Jacqueline »), Yves Saint Laurent ou encore Emanuel Ungaro. Jusqu’au 21 février. Metropolitan Museum, 1000 Fifth avenue.
4. Les sculptures de Picasso au MoMA
Environ 140 oeuvres de Picasso sont présentées au MoMA, dans ce qui est considéré comme la plus grande exposition américaine dédiée aux sculptures de l’artiste. Parmi les oeuvres exposées, “Tête d’une femme” (1909), oeuvre cubiste, l’une des plus connues de Picasso, ainsi que plusieurs sculptures réalisées pour la tombe d’Apollinaire. Jusqu’au 7 février au MoMA, 11 West 53th.
3. “How cats took over the Internet” au Museum of the Moving Image
Le Museum of the Moving Image propose une exposition sur la fascination pour les chats sur Internet. On peut y voir des vidéos cultes, des analyses de mèmes et LOLCats, un historique de la prise de pouvoir des chats dans la culture geek, bien avant Buzzfeed et Reddit. Si vous n’avez rien compris à ces quelques lignes, passez votre chemin. Jusqu’au 21 février. Museum of the Moving Image, 36-01 35th Ave, Queens.
2. “Jacob A. Riis : revealing New York’s other half” au Musée de la ville de New York
Photographe majeur du début du XXème siècle, Jacob Riis a photographié les New-Yorkais des quartiers pauvres. Dans cette exposition, on découvre la difficile vie des immigrés européens au tournant du siècle, l’insalubrité des logements collectifs et les visages de ces familles en quête d’un nouveau monde. Jusqu’au 20 mars. Museum of the City of New York, 1220 Fifth avenue.
1. “Coney Island, Visions of an American dreamland” au Brooklyn Museum
Le Brooklyn Museum présente une exposition sur Coney Island, quartier de Brooklyn déjanté connu depuis 150 ans pour sa plage populaire, son parc d’attraction, ses shows burlesques déviants et sa bouillonnante communauté slave. Photos, peintures et vidéos retracent un siècle d’histoire de ce lieu fascinant. Jusqu’au 13 mars. Brooklyn Museum, 200 Eastern Parkway, Brooklyn.
Un concert pour Paris au Carnegie Hall
Se souvenir en musique des victimes des attentats de Paris. Des musiciens originaires de Corée du Sud, France et de Suède participeront à un concert d’hommage organisé au Weill Recital Hall du Carnegie Hall, le mardi 22 décembre.
Les violonistes français Virgil Boutellis-Taft, qui a fait en novembre ses premiers sur la scène du Weill Recital Hall, et Irène Duval sont à l’affiche de cet évènement gratuit. Ils joueront en deuxième partie une série de morceaux (Bach, Chostakovitch, Saint-Saëns, Paganini…). Les deux virtuoses ont commencé le violon à l’âge de 7 ans et ont joué dans plusieurs festivals de renom à travers le monde. Ils ont notamment fait l’ouverture de la Folle Journée de Nantes, un festival de musique classique. Lui a remporté notamment le Premier prix du Conservatoire de Paris, elle le Prix du public lors du concours international de violon d’Avignon.
La violoniste Hae Ji Kim, le violoncelliste Antonio Hallongren, le pianiste Thomas Rudbert joueront du Debussy et du Fauré, entre autres. Rami Seo, joueur de gayageum (instrument à cordes coréen), est à l’affiche.
5 adresses où acheter la bûche de Noël au Texas
A quelques jours de Noël, il est temps de penser à passer commande d’une bûche pour le réveillon. French Morning liste quelques adresses prisées des francophones et francophiles du Texas.
La nouvelle venue, à San Antonio, c’est La Boulangerie, qui a essaimé du restaurant Saveurs 209 voisin au printemps et déjà séduit les San Antonio Frenchies and friends. Ces derniers déjà réclamé les parfums chocolat et café et le patron prend les commandes.
Dans le cadre moderne de La Boulangerie, on retrouve les couleurs peps du restaurant, mais alliées à des matériaux bruts. Les deux combinés donnent une ambiance cozy et envie de prendre le temps de déguster une quiche, un jambon-beurre, un cannelé bordelais ou encore une tartelette au citron meringué en passant prendre sa bûche. La Boulangerie, 207 Broadway St., San Antonio, tél. : (210) 223-0209.
Dans le rayon boulangerie-pâtisserie adossée à un restaurant, les Français de Houston ont validé Foody’s Gourmet et son rayon épicerie fine qui apporte une touche traditionnelle à l’établissement tout en permettant de retrouver les saveurs du restaurant.
Le principal atout de Foody’s Gourmet, c’est néanmoins sa vaste terrasse, où savourer un Paris-Brest ou bien un Paris-Houston si on passe chercher sa bûche sous le soleil. Les trois parfums des bûches cette année sont Opéra, myrtille-mascarpone et vanille-praliné. Foody’s Gourmet, 1400 Eldridge Pkwy, Houston, tél. : (281) 496-3663.
Bon nombre de Français de Houston ont toutefois été conquis par les mets raffinés concoctés à la pâtisserie Paris Je t’aime et préfèrent ce cadre épuré, décoré seulement de quelques plantes après la Tour Eiffel sur fond de gros cœur rouge en vitrine pour acheter leur bûche. Les parfums cette année : praliné-cassis-abricot, chocolat noir-agrumes-mascarpone, ou encore litchi-rose, entre autres.
Pâtisserie Paris Je t’aime, 11660 Westheimer Rd, Ste 107A, Houston, tél. : (281) 531-1222.
Dans l’agglomération de Dallas-Fort Worth, l’incontournable c’est la Main Street Bakery de Grapevine (qui a essaimé à Plano et Richardson). Une bonne adresse où il est tentant de se replonger dans l’ambiance de bistrot français qui se cache derrière cette façade en briques. Main Street Bakery, 316 S. Main Street, Grapevine, tél. : (817) 424-4333, mais aussi 7200 Bishop Rd. Suite D-11, Plano, tél. : (972) 309-0404, et 3600 Shire Blvd., Suite 100, Richardson, tél. : (972) 578-0294.
A Austin, suite à la fermeture d’Artisan Bistro cet été, bon nombre de francophones et francophiles résidant dans d’autres coins de l’agglomération feront sans doute le voyage jusqu’à Baguette et Chocolat. Et tant qu’à se rendre aux portes du Hill Country, pourquoi ne pas en profiter pour faire de l’achat de la bûche une excursion comprenant un déjeuner de croque-madame ou galette bretonne dans cet aimable local de Bee Cave situé à deux pas de la Hill Country Galleria et vingt minutes d’Hamilton Pool Preserve ?
A noter : en hommage aux nombreuses victimes d’attentats en France cette année, la bûche comprend du chocolat amer cette année en plus de la traditionnelle praline et arbore les couleurs nationales.
Baguette et Chocolat, 12101 Bee Cave Rd, Bee Cave, tél. : (512) 263-8388.