Peut-être vous attendiez-vous, en ces beaux jours de printemps, à un sujet guilleret sur la sexualité des Américains, comme par exemple l’initiative lancée en 1995 par la boutique érotique Good Vibrations de San Francisco, pour faire de mai, le « Mois de la masturbation ». Il y a même un jour qui lui est dédié : le 7 de ce mois.
Mais une actualité plus sérieuse nous a incité à pousser la porte du Bureau ovale, rien que ça, pour nous saisir de l’un des innombrables dossiers empilés sur la table du président. Un projet de loi titré « Take It Down Act » que la première dame, Melania Trump, a fortement poussé. Elle n’attend plus que la signature de son époux. De quoi s’agit-il ? Une loi visant à lutter contre la diffusion de montages réalistes créés par l’intelligence artificielle qui placent des personnes réelles dans une scène sexuelle sans leur consentement (deepfakes).
Vous n’avez aucune idée de ce que peut être un « deepfake » ? Vous n’êtes pas le ou la seule : en France, une personne sur deux l’ignore aussi. Aux États-Unis, c’est 42%. Le sujet peut paraître marginal. Il ne l’est pas. Si vous avez des enfants, il faudra probablement que vous en parliez avec eux.
Qui sont les vict...