New York est une habituée de l’art en plein air. Que ce soit sur la High Line, dans ses parcs ou au croisement des rues, la ville géante est prodigue en œuvres d’art monumentales, qui sont en quelque sorte les intercesseurs entre l’hyper verticalité des immeubles et les modestes piétons que nous sommes. Les journées s’allongeant et la météo promettant de devenir plus propice aux balades, il est tentant de se détourner, un instant, des galeries et des musées pour découvrir le cru 2025 du genre.
Cette année, on compte, parmi les artistes sollicités pour la ville de New York, le sculpteur animalier Michel Bassompierre, originaire de Paris, qui, déjà adoubé en Europe, vient poser sur le sol états-unien ses ours et gorilles et l’artiste américain Carl D’Alvia qui, lui, ponctue Broadway de couleur et d’humour avec ses œuvres minimales aux silhouettes élancées.
Les animaux géants de Bassompierre, œuvres en voie d’apparition à New York
« Dinosaur », le pigeon géant d’Ivan Argote, siégera jusqu'au printemps 2026 sur la High Line, puis il s'envolera. La meute immobile d’éléphants, du groupe d’artistes indien Coexistence Collective, qui s’imposait à l’automne dernier, au cœur du trafic de Che...