William Kentridge chez Hauser and Wirth
S’il fallait voir une exposition en ce moment à New York, ce serait celle du Sud-africain William Kentridge. Celui-ci fait sien l’espace de la galerie Hauser & Wirth de Chelsea. Avec « A Natural History of the Studio », il transforme le lieu en atelier d’artiste. Un atelier en noir et blanc puisque le natif de Johannesburg peint, dessine, réalise des films, presqu’exclusivement dans ces tonalités.
L’exposition présente quarante-cinq œuvres sur papier et un ensemble de sculptures. Parmi ces dernières on relève, sorte d’excursus dans le corpus de l’artiste, les versions géantes de petits objets en carton découpé,  reproduits en panneaux d’aluminium, peints avec des couleurs éclatantes, contrastant avec l’habituelle production de l’artiste.
Exposition " William Kentridge : A Natural History of the Studio » © Hauser & Wirth Gallery
Entre l’atelier et le cabinet de curiosité
L’installation, conçue par Sabine Theunissen, collaboratrice de longue date de Kentridge, joue entre l’idée de la pratique de l’artiste et celle de l’observation de cette pratique. Dans une salle immersive, des dessins au fusain, listes raturées ou échantillons de pap...