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Trois rendez-vous avec le philosophe Alain Badiou

Comment un changement fondamental peut-il se produire ? Cette question est au centre des recherches d’Alain Badiou, philosophe, romancier et dramaturge français. Il animera trois conférences distinctes au Art center college of design de Pasadena et à l’UCLA, les 30 novembre, 1er et 3 décembre prochains.
Trois conférences, trois thèmes majeurs abordés. Le penseur de « L’Être et l’événement » viendra pousser à la réflexion sur des sujets aussi divers que la politique, l’art et la philosophie, à Los Angeles.
Il sera notamment question de « l’identité et de l’universalité » au Art center college of design de Pasadena, le lundi 30 novembre. A l’UCLA, le professeur émérite de l’Ecole Normale supérieure de Paris traitera de l’une de ses passions, la politique, lors de la conférence intitulée « Concernant les idéologies dominantes du monde contemporain », le mardi 1er décembre. Connu pour son engagement marqué, il reviendra sur la notion de «  capitalisme impérial mondialisé ».
Après avoir écrit des dizaines de livres, des centaines d’essais, mais aussi des pièces de théâtre, Alain Badiou s’intéresse au grand écran. Le jeudi 3 décembre, il décryptera le statut de son nouveau projet de film “La vie de Platon”. Tout un programme.
Les conférences sont gratuites.
 

Une journée de films muets à San Francisco

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Octroyez vous un “jour de silence” samedi 5 décembre à San Francisco lors du festival du film muet (The San Francisco Silent Film festival). Entre 11am et 11pm vous pourrez voir 5 films muets.
Un film français se trouve dans la programmation, “L’inhumaine” de Marcel L’herbier. Sorti en 1924, c’est l’histoire d’une cantatrice très entourée et réputée pour son insensibilité envers les hommes qui la comblent de cadeaux. Un jeune ingénieur du son décide un jour de lui faire comprendre à quel point elle est inhumaine. Projection à 6:30 pm.
Vous pourrez aussi retrouver “The Black Pirate” d’Albert Parker à 11am, “Around China with a movie camera” à 1pm, “The grim game” d’Irvin willat à 3pm, et “Picadilly” de Ewald André Dupont à 9:15pm.
 
 

Le Made in France à portée de clic pour les USA

C’est bien connu, aux Etats-Unis, pays détenteur des records de consommation, on trouve  de tout. Et pourtant, vous ne trouvez pas votre bonheur, un brin de nostalgie et vous avez envie de cette petite touche « Made in France » dont tout le monde raffole.
Oui mais voilà, « ô rage ! ô désespoir ! » vos sites frenchy préférés ne livrent pas chez vous, et là, c’est le drame.
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"No Frames": Quatre femmes, une exposition "hors cadre"

En cette fin d’année, French Morning a décidé de vous faire un cadeau: une exposition rien que pour vous présentant les oeuvres de quatre artistes qui montent.
Elles ont appelé leur exposition “No Frames”, “manière de dire que non seulement notre art est “hors cadre”, mais également que nos vies et carrières le sont aussi”, explique Anne de Villeméjane, sculptrice et fondatrice du NY Art Collective.
“A force de voir des artistes talentueux à New  York qui ont du mal à émerger, j’ai voulu lancer ce collectif” dit Anne de Villeméjane. Les quatre femmes, trois Françaises et une Espagnole, ont en commun d’avoir laissé en Europe des carrières prometteuses pour devenir artistes accomplies à New York.
Anne de Villeméjane
AnnedeVillemejane_Atelier
En Europe (à Paris et Londres), Anne de Villeméjane travaillait chez l’Oréal et Chanel. Un déménagement à Boston lui a donné l’opportunité de réaliser son rêve: devenir sculptrice. Après une formation dans les meilleurs écoles d’art de Boston, elle a commencé à sculpter le bronze. Rapidement, elle est repérée par l’artiste et galeriste italien Lorenzo Cascio.
Depuis, elle a exposé dans les plus prestigieuses foires d’art, aux Etats-Unis et en Europe. Son oeuvre s’inspire de la fragilité de la nature humaine, représentée, paradoxalement, à l’aide de matériaux bruts. Ses exquises sculptures longilignes, en bronze, mais aussi ciment, résine ou cristal, jouent avec les matières et les formes.
Laurence Belotti
LaurenceBelotti
Laurence Belotti était peintre avant de se lancer dans la photographie il y a dix ans. “La vie urbaine est mon inspiration, confie-t-elle. Je ne suis pas journaliste, mais mon travail est un témoignage”. D’un quartier voué à disparaître, comme Willets Point, aux surprenantes voies sans issue de Broad Channel, ses photos alternent entre provocation et poésie. “Honnêtement, je ne sais pas toujours pas si l’équilibre est possible, mais j’y aspire!”
Fabienne Cuter
FabienneCuter
L’ancienne scientifique qu’elle est continue d’expérimenter et d’inventer des techniques qu’elle voue désormais à ses créations. Le métal est au coeur de l’oeuvre de Fabienne Cuter, qu’il s’agisse d’objets recyclés -d’aiguilles d’acupuncture à pièces détachées d’avions- ou plaques d’acier immaculées.
Les oeuvres et installations de Fabienne Cuter sont présentes dans des collections privées et d’entreprises aux Etats-Unis, en Europe et en Asie.
Inma Barrero
InmaBarrero
Les scultpures poétiques d’Inma Barrero s’inspirent des souvenirs de son Espagne natale. Lumières et ombres portées sur ses oeuvres en sont partie intégrante. Ses céramiques délicates dialoguent avec les matières brutes des objets de récupération qu’elle intègre dans ses créations.
L’univers surréaliste d’Inma Barrero est aussi une exploration de la féminité. Ses pièces uniques, sculptures ou installations, créent un monde métaphorique, ni figuratif ni abstrait -ou les deux-, offrant une vision très personnelle.
Dix pourcent des ventes réalisées pendant l’exposition bénéficieront à Entraide Française.  Exposition réalisée avec le soutien de BWR Group.

(L’exposition se poursuit également le jeudi 3 décembre de 11am à 9pm)

Raclette et conversation franco-US à Barawine le 14 décembre

Pour son dernier Speak Easy de l’année, French Morning sort les gros moyens: l’appareil à raclette.
Après notre traditionnel “speed speaking” franco-américain, les participants qui le souhaitent sont invités à rester pour profiter de la raclette proposée par notre hôte, le restaurant français de Harlem Barawine.
Pour des raisons de place, il est impératif de préciser votre présence au moment de votre inscription avec le formulaire ci-dessous. Le prix du repas n’est pas inclus dans l’inscription.
Pour les petits nouveaux, un petit rappel du principe des soirées Speak Easy: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ». Objectif: améliorer votre anglais et aider des Américains à parler français.
Chaque francophone discute pour 14 minutes avec un anglophone: les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.

Illumination du Sapin de l'espoir à San Francisco

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Participez à la 10e édition de la cérémonie d’illumination du Sapin de l’espoir à l’Hôtel de ville de San Francisco le mercredi 3 décembre entre 5:30pm et 8pm.
Ce grand sapin de Noël sera décoré de milliers de petits origamis contenant des messages de paix et d’espoir pour le monde. Des dessins d’enfants composent aussi les origamis, ils ont été envoyé d’écoles à travers le monde de San Francisco au Sri Lanka.
Traditionnellement cet arbre de Noël est offert par la communauté LGBT pour donner un message de paix. Beaucoup de personnalités les années précédentes ont elles aussi participé en écrivant leurs voeux dans les petits origamis. Tel que le Président Barack Obama qui avait laissé un voeu dans un origami l’année dernière “Un monde plus juste, plus égalitaire, plus bienveillant pour nos enfants que celui que nous connaissons aujourd’hui“.
Partagez vous aussi vos voeux sur le sapin de l’espoir en l’écrivant à cette adresse, il sera ensuite placé dans un origami et accroché au grand arbre de Noël.

Pourquoi "Black Friday"?

Promotions-monstres, cohues dans les magasins, batailles entre clients: le “Black Friday” est de retour vendredi 27 novembre.  La tradition veut que les magasins offrent des rabais exceptionnels le vendredi après Thanksgiving, ce qui lance le départ des courses de Noël. Mais pourquoi ce “Black Friday”?
Abraham Lincoln a fait du dernier jeudi de novembre le jour officiel de Thanksgiving, décrêté jour férié. Une tradition tacite voulait que les grands magasins commencaient leurs offres de Noël après la fête. Au début du XXe siècle, dans le bouillonnement économique des “Roaring twenties”, beaucoup de grandes enseignes se sont mises à organiser des parades et autres rassemblements festifs pour marquer le coup d’envoi des soldes. Macy’s a ainsi créé la sienne en 1924 à New York. Elle existe encore aujourd’hui.
Petit à petit, le vendredi est devenu une référence. Le succès commercial était tel que beaucoup d’absences étaient constatées dans les entreprises. En 1939, lors de la Grande Dépression, les commerçants demandèrent au Président Roosevelt de décaler la date de Thanksgiving d’une semaine pour que la période des achats de Noël dure plus longtemps. Ainsi, du dernier jeudi de novembre, Thanksgiving est passé au 4e jeudi de novembre – certaines années, il y avait en effet cinq jeudis dans le mois. C’est ainsi que les promotions monstres du lendemain de Thanksgiving se sont uniformisées aux États-Unis.
Quant aux origines du nom de “Black Friday”, plusieurs rumeurs circulent. Première version: au début du XIXe siècle, au lendemain de Thanksgiving, les esclaves auraient été bradés pour aider les propriétaires terriens à passer l’hiver. Cette rumeur entraine chaque année des boycotts de “Black Friday”. Elle a été démentie.
Une autre explication apparaît dans les années 80. Selon elle, les commerçants marquaient à l’encre rouge les déficits dans leurs comptes et à l’encre noir les profits. Le “Black Friday” étant le jour où les commerçants passaient du rouge au noir grâce aux soldes, le vendredi post-Thanksgiving aurait été renommé “Black Friday.”
Une histoire créée de toute pièce selon Bonnie Taylor Blake, chercheuse en neurosciences à l’université de Caroline du Nord et passionnée d’étymologie. Après avoir étudié plusieurs journaux et documents historiques, elle affirme que le terme “Black Friday”, utilisé pour designer le crash de 1929, a refait surface en décembre 1961. Il apparait dans une publication officielle de la police de Philadelphie. Les agents appelaient le vendredi en question “Black Friday” en raison des embouteillages causés ce jour-là par les fans de football qui venaient tous les ans à Philadelphie assister, le samedi, au derby Navy-Army, entre deux équipes de West Point. Pour ajouter du désordre au désordre, certains supporters en profitaient pour se servir dans les magasins bondés.
Les policiers de Philadelphie utilisaient ce terme d’une manière humoristique pour décrire une journée qui était désastreuse pour eux à cause de tous les bouchons et du monde qu’il y avait downtown. Ca leur donnait beaucoup de travail en plus” , explique Bonnie Taylor Blake.
Le phénomène se reproduisant tous les ans, les habitants de Philadelphie ont adopté l’expression. Au grand dam des commerçants qui la jugeaient trop péjoratif. Ils ont même voulu le changer en “Big Friday”. En vain. En utilisant le message des comptes passant du rouge ou noir, ils sont parvenus à donner une acception positive au terme, qui s’est répandu pour devenir, dans les années 90-2000, le synonyme de la cohue commerciale que l’on connait aujourd’hui.

Rébow, un ensemble pas comme les autres au Symphony Space

Rébow est un ensemble de musique de chambre pas comme les autres. Composé de vingt musiciens de neuf nationalités différentes, ce nouveau collectif de jeunes artistes issus des meilleurs conservatoires veut donner un coup de fouet à la musique classique. Rien que ça!
Le mardi 1er décembre, l’ensemble au grand complet se produira au Symphony Space pour son premier gala et jouera des morceaux de Ravel, Tarréga, Mozart et Barber.
La France est bien représentée dans le joyeux groupe de virtuoses avec sept musiciens vivant entre Paris et New York. Le collectif a déjà joué au Carnegie Hall et prévoit de faire des représentations “pop up” dans des endroits insolites de New York et de faire participer le public au processus créatif.

La sensation "Book of Mormon" arrive à Austin

Le meilleur musical du siècle“, selon le New York Times, arrive à Austin. Non, il ne s’agit pas du “Roi Lion”, mais de “Book of Mormon”. Il sera joué du 8 au 13 décembre au Bass Concert Hall.
La comédie musicale, montée par les créateurs de South Park Trey Parker and Matt Stone et mise en musique par l’oscarisé Bobby Lopez, “Book of Mormon” raconte les aventures d’une paire de missionnaires qui sillonne le monde pour répandre la bonne parole. Le show a été un vrai hit partout où il a été joué, en Europe comme en Etats-Unis.

Austin veut rejoindre la French Tech

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Austin est candidate au label French Tech. Cette initiative lancée l’année dernière par le ministère de l’Economie français pour réunir l’ensemble des acteurs de l’industrie numérique afin de soutenir la croissance des startups françaises s’est en effet rapidement internationalisée. D’abord pour accompagner les jeunes pousses françaises à l’international. Mais aussi, désormais, pour perfectionner l’accueil des startups étrangères en France.
Christophe Daguet présente French Tech Austin à Capital FactoryMembre du conseil d’administration du French American Business Council of Austin en charge du dossier French Tech, Christophe Daguet a particulièrement souligné ce dernier point en présentant le projet French Tech Austin devant un parterre d’entrepreneurs français et texans récemment réunis à Capital Factory, l’accélérateur emblématique des Silicon Hills texanes, à l’occasion de la venue d’une délégation d’Angers (la ville jumelle d’Austin en France). « Le message clé, c’est que la France est en train de changer », a appuyé ce dirigeant, responsable de la Stratégie et de l’Innovation du géant de l’informatique Dell, basé dans la banlieue de la capitale du Texas.
« Ici, nous savons tous pourquoi Austin attire. » Il importe maintenant, pour Christophe Daguet et l’équipe de bénévoles qui œuvre avec lui à la constitution de la candidature French Tech Austin, de faire prendre conscience des évolutions intervenues en France avec le succès d’entreprises comme BlaBlaCar, ou la multiplication des projets liés aux objets connectés, se traduisant par une forte présence française au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas.
A l’heure actuelle, « nous sommes en train de réunir les soutiens de partenaires locaux afin de démontrer la présence d’entrepreneurs français à Austin et de soumettre une lettre d’intention aux responsables de l’initiative, qui a déjà essaimé à New York, en Israël et à Tokyo », a détaillé Christophe Daguet. « Par la suite, nous examinerons quelles sont les entreprises locales du numérique qui souhaitent développer leur activité en Europe. »
Cette tâche s’annonce également d’envergure. Rien qu’à Capital Factory, « plusieurs startups ont déjà des clients en France », indique le directeur des relations internationales de l’accélérateur, Fred Schmidt.
Le French American Business Council of Austin espère avancer rapidement et décrocher le label French Tech d’ici la prochaine édition du festival international de musique, d’internet et de cinéma South by Southwest, au mois de mars. Toute personne intéressée par le projet est invitée à contacter l’association via leur site web.

Que faire à New York pendant Thanksgiving (à part manger)

Thanksgiving, le seul jour de l’année où New York ressemble à un dimanche en France. Malheureusement pour vous, le repas du jeudi ne dure pas quatre jours. Voici quelques bons plans pour occuper votre temps en dehors de la dinde et Black Friday.
10. Travailler
Non, on rigole! Sorry Mister President!
9. La Thanksgiving Day Parade

On commence par le plus évident: la grande parade de Thanksgiving, organisée par les magasins Macy’s. Les festivités commencent sur Central Park West et la 77eme rue à 9h pour se terminer sur la 34eme rue et la 7eme Avenue. Ballons géants, chars, performances… les organisateurs ne ménagent pas leur peine pour vous faire oublier le froid de fin novembre. Si vous hésitez à sauter le pas, sachez que Mariah Carey et Miss America participeront au défilé. Toutes les infos et plus encore ici 
8. Une belle balade

Certes, les températures sont en train de tomber, mais ça n’est pas une raison pour raccrocher les crampons. La fraicheur de fin novembre se prête parfaitement aux grandes balades à travers la ville. L’an dernier, nous vous recommandions quatre itinéraires pour grands marcheurs à Brooklyn, Manhattan, Queens et le Bronx. Profitez-en aussi pour vous balader le long de l’Old Croton Aqueduct qui traverse de coquettes villes du Westchester ou dans l’un de ces treize endroits où les Français ne vont jamais.
7. Rouler un patin

Les patinoires de New York sont ouvertes. On vous conseille celle de Prospect Park (et ce n’est pas parce que l’auteur de ces lignes est un Brooklynite chauvin). Située au Lefrak Center, près du superbe lac du parc, elle est composée de deux patinoires. Une cafet’ et des tables sont sur place pour se restaurer.
Allez, pour ceux qui ne veulent pas quitter Manhattan, sachez que le Rockefeller Center et sa patinoire mythique proposent cette année de réserver en ligne votre place pour la dernière session de la journée. L’offre concerne certains soirs seulement. Quitte à s’étaler avec votre “date” dans les bras, autant le faire sur une glace mythique.
6. Aller voir Picasso au MoMA

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Credit: MoMA

Le musée sera fermé jeudi, mais pas vendredi! Ça tombe bien, vous vouliez aller voir l’exposition “Picasso Sculpture”, visible jusqu’en février 2016. Elle présente les travaux du maitre en 3D, particulièrement intéressants car, contrairement à la peinture, Picasso n’avait aucune formation en sculpture. Cent travaux sont visibles. Plus d’informations ici.
5. Wes Craven à l’IFC
A Nightmare on Elm Street
Tremblez! Tremblez! Histoire de connaitre quelques émotions fortes pendant Thanksgiving (outre le moment où vous découvrirez la dinde concoctée par votre pote), le cinéma IFC consacre une série au maitre du film d’horreur Wes Craven. Du mercredi 25 au samedi 28 novembre, il vous propose “A Nightmare on Elm Street” sur le mystérieux tueur Fred Krueger qui hante les rêves (ou plutôt les cauchemars) des enfants d’Elm Street. Un chef d’œuvre à voir et à revoir (avant “Love Actually” pour se changer les idées). Projections à minuit. Infos ici
4. Un tour au Big Apple Circus

Pour une sortie en famille, choisissez le légendaire Big Apple Circus. Cette troupe, fondée en 1974 avec l’ambition de promouvoir le cirque classique à New York, est une référence. Son nouveau show, Le Grand Tour, sera joué du 21 octobre au 10 janvier au Lincoln Center. Il vous plongera dans l’atmosphère d’un cirque des années 20, avec des performances d’acrobates, de jongleurs, de clowns venus des quatre coins du monde. Attention: certains shows affichent déjà « complet » . Infos et tickets ici
Ce show faisait partie des cinq spectacles pour les nuls en anglais que nous vous recommandions le mois dernier. La liste marche aussi pour les enfants!
3. Un clubbing de dinde à Cielo
Chus et Ceballos / Facebook

Pour brûler la dinde, direction Cielo dans le Meatpacking (on reste dans la viande) pour un clubbing très espagnol. Le duo Chus et Ceballos, DJs espagnols, décrits par la promo comme les pionniers du mouvement “son ibérique”, feront tourner les platines pour une soirée Thanksgiving jusqu’à 4am. Infos ici
2. Voir du basket universitaire au Barclays Center

Après la «cranberry sauce » , plongez-vous dans une autre passion américaine: le sport universitaire. Le traditionnel tournoi de “college basketball” NIT Season Tip Off arrive pour la première fois au Barclays Center. Quatre équipes (Stanford, Georgia Tech, Arkansas, Villanova) joueront les mercredi 26 et jeudi 27 novembre. Infos et tickets ici
1. Un “day trip” chez les pèlerins français des USA
huguenot street
 
Thanksgiving, l’occasion de se souvenir des Pères pèlerins. En bon Français, allez rendre hommage aux pionniers francophones de l’Amérique en visitant New Paltz. Ce “village français” a moins de deux heures de route de New York a été créé par un petit groupe de huguenots français et belges il y a plus de trois siècles. Ils fuyaient la persécution catholique en France dans la seconde moitié du XVIIème siècle. Sept maisons de ces premiers colons, préservées par l’association Historic Huguenot Street, sont ouvertes au public les samedis et dimanches jusqu’au 20 décembre. Infos ici

Hollande aux Français des USA: "C'est votre tâche de continuer à vivre"

Mélanie a hésité longtemps avant de venir à la réception organisée à l’ambassade de France à Washington. Avec une telle foule réunie autour de  Hollande, elle n’a pas pu s’empêcher de penser que le rassemblement pourrait être une cible facile pour les terroristes de l’organisation Etat islamique.
« Mon petit frère était au Stade de France le jour des attaques, il s’est fait marcher dessus. La France a été ciblée et maintenant on entend des rumeurs sur les Etats-Unis. Je suis venue ici écouter François Hollande pour avoir des réponses à nos questions. Je m’inquiète vraiment », témoigne cette habitante du Maryland, un petit drapeau bleu-blanc-rouge à la main, en attendant l’arrivée du président français.
Mesures de sécurité autour de l’ambassade
Par mesure de sécurité, les invités ont dû passer les portiques installés à l’entrée de l’ambassade plus d’une heure avant l’arrivée du président. Depuis les attaques de Paris, deux véhicules stationnent en permanence devant l’ambassade de France à Washington. Mardi, pour la venue express du chef de l’Etat, ce dispositif a été encore renforcé avec des policiers américains et un déploiement important des services secrets.
Mais à la tribune, François Hollande a voulu avant tout être rassurant. Il s’est même laissé aller à une plaisanterie sur les Américains qui ont repris la Marseillaise avec « une compréhension tout à fait… particulière de notre hymne national ». Mais « c’était beau, c’était grand, tous ces gens qui voulaient être Français, qui voulaient défendre l’esprit de la France », a-t-il insisté.
« Les sites français aux Etats-Unis ont été sécurisés autant que possible »
Longuement applaudi avant et surtout après son discours, le président français n’a pas éludé les menaces d’attentats encore présentes. Mais il a refusé de se montrer alarmiste : « Nous avons pris des mesures en France pour protéger nos concitoyens, c’est-à-dire vos familles, vos proches, à Paris et dans tout le pays ». Et d’ajouter : « Je sais aussi que vous êtes attentifs à votre propre sécurité ici. Les sites qui sont ceux de la France, grâce aux autorités américaines, grâce aussi à nos propres initiatives, ont été sécurisés autant que possible ».

Credit: Olivier Douliery/ABACAPRESS.COM

Pour François Hollande, la vie doit désormais reprendre ses droits, en France comme aux Etats-Unis. « Il faut que ceux qui sont fonctionnaires puissent travailler pour l’Etat, que ceux qui sont responsables d’entreprises puissent continuer à porter l’excellence de nos produits, que ceux qui sont enseignants ou qui sont les diffuseurs de la culture et de la langue françaises puissent continuer aussi à le faire en toute sérénité », a-t-il énuméré.
Et le chef de l’Etat d’adresser directement un message aux membres de la communauté française aux Etats-Unis : « c’est votre tâche de continuer à vivre, de porter la vie comme une espérance. Nous le devons aux morts, à ceux qui riaient jusqu’au moment où ils ont été fauchés ». A tous, François Hollande a aussi demandé de s’associer à l’hommage national qui sera rendu vendredi aux 130 victimes des attaques de Paris.
Ce message combatif, c’est celui qu’attendait Lionel. « C’était une bonne idée pour François Hollande de venir ici et de demander l’aide des Etats-Unis », assure ce trentenaire venu du Maryland.

Pour Marianne, plus que jamais « fière de son prénom », le président français se trompe cependant de voie quand il refuse de faire l’amalgame entre réfugiés syriens et terrorisme. « On ne parle pas des vrais problèmes, du terrorisme, de l’islamisme radical. On va droit à une catastrophe », assure cette sexagénaire. Pour essayer de se protéger, cette habitante de Virginie ne fréquente les centres commerciaux que le matin et les cinémas dans la journée.
Sylvain, lui, s’apprête à recevoir dans quelques heures à Washington sa famille venue de France pour des vacances. Depuis les attaques, cet employé de la NASA regarde en permanence les informations à la télévision mais il l’assure, il ne changera pas son programme de visites. Ce sera d’abord les monuments du Mall à Washington puis une escapade à New York. Parce qu’après le temps du deuil et de l’hommage, explique-t-il, est venu le temps de « l’action ».