En marge de sa visite à la Maison Blanche, où il doit s’entretenir avec Barack Obama, François Hollande rencontrera les Français de Washington à la Maison française à l’Ambassade de France le mardi 24 novembre à 2pm.
Il est obligatoire de s’inscrire pour pouvoir y participer. Les portes fermeront à 12h45, indique l’Ambassade.
François Hollande doit s’entretenir avec son homologue américain au sujet de la réaction à apporter aux attentats qui ont meurtri Paris le 13 novembre. Ils “se consulteront et coordonneront les efforts (américains, ndlr) pour assister la France dans l’enquête sur ces attaques, parleront de la coopération dans le cadre de la coalition anti-ISIS de 65 membres, et rappelleront notre détermination commune à faire face au fléau du terrorisme” , a indiqué la Maison blanche dans un communiqué, mardi 17 novembre, rappelant que la France est « l’allié le plus ancien des Etats-Unis. »
François Hollande rencontrera les Français de Washington
La Rain Room qui vous fait passer entre les gouttes au LACMA
S’il y a bien une chose qui fascine les habitants de Los Angeles, c’est la pluie. Si rare, tant espérée… C’est donc tout naturellement qu’un engouement s’est créé autour de l’exposition temporaire « Rain Room », hébergée par le Los Angeles County Museum of Art (LACMA), jusqu’au 6 mars 2016.
A l’instar du Barbican de Londres en 2012 et du MoMA de New-York en 2013, elle ne désemplit pas. Et les places sont réservées jusqu’en février 2016. Mais pourquoi tant de fascination ? Nous avons testé l’expérience.
Plongé dans une douce obscurité et guidé par un sobre jeu de lumière, le visiteur est happé par un bruit de cascade. Au cœur de la pièce, une simulation d’averse nous transporte au cœur d’une soirée d’automne très humide.
Dès que l’on s’avance, dès que le corps est détecté, les chutes d’eau s’arrêtent au dessus de vous, mais continuent de vous entourer. L’émerveillement se lit sur les visages. « C’est nous qui contrôlons la pluie », commente Suzann, une galeriste. Pas question d’accélérer le pas, sous peine de prendre une douche froide. « Il faut se déplacer lentement pour actionner le système », a prévenu le guide à l’entrée. Il semblerait que quelques visiteurs, aux vêtements mouillés, aient omis la consigne.
Cette expérience sensorielle dure quinze minutes, durant lesquelles le temps s’arrête. « Nous devenons acteur de cette expérience, nous réagissons avec l’espace. C’est vraiment spécial », reconnaît Ryan, un Angeleno étudiant l’architecture.
Non loin de là, trois amis commentent l’exposition. « J’ai été fasciné par la reconfiguration de cet élément naturel. Cela change les perspectives du possible. Nous ne faisions qu’un avec la pluie », commente Mike. Pour obtenir ce résultat, trois ans et demi de création ont été nécessaires au Random International.
L’exposition revêt un caractère particulier dans une ville où la pluie est une denrée rare. « Cette installation était déjà à New York et l’engouement était fou, avec des heures de file d’attente. C’est un gros contraste de l’avoir installée dans une ville qui manque d’eau », remarque Suzann, essuyant les gouttelettes qui ruissellent sur sa chevelure.
Pour autant, il ne faut avoir aucune crainte en terme de gaspillage d’eau. Comme le rappelle Erin Yokomizo, à la communication du musée : “l’eau est recyclée via un système de récupération. Cette exposition ne dépasse pas les dépenses journalières en eau d’une famille de quatre personnes.”
La galette bretonne chez les gangsters de l'East Village
80 Saint Marks Place. Si vous aimez l’histoire de la mafia, ou que vous êtes un mafieux vous-même, vous connaissez cette adresse.
Ce bâtiment de l’East Village, avec ses tunnels, son speakeasy et ses salles secrètes, appartenait à l’illustre gangster Walter Scheib et servait de repaire mafieux pendant la Prohition. Scheib, qui ne laissait rien au hasard, était allé jusqu’à bourrer les murs du sous-sol d’explosifs pour accueillir comme il se doit la police ou les gangs rivaux.
Aujourd’hui, l’immeuble abrite le Museum of the American Gangster, le Theatre 80 Saint Marks, où les stars du théâtre et de la musique se sont succédés, un bar où l’on sert de l’absinthe et le cidre. Et, depuis octobre, une petite cuisine d’où sortent tous les jours des galettes et crêpes bretonnes.
Cette cuisine, c’est celle de la crêperie Délice et Sarrasin, lancée l’an dernier dans le West Village par la famille Caron-Soriano. C’est le propriétaire du 80 Saint Marks qui est venu chercher la petite famille toulousaine. Il cherchait un remplaçant pour la crêperie bretonne Crêpe Canaveral, bien connue des locaux et des fêtards, et savait que le restaurant des Caron-Soriano allait prendre de la valeur. Comprenez: être cité dans le New York Times par la faiseuse des rois de la restauration new-yorkaise Florence Fabricant.
“On ne connaissait pas l’histoire des lieux en arrivant ici, c’est surprenant!” avoue Raphaël Caron-Soriano, le fils des propriétaires de Délice et Sarrasin qui gère ce “discovery bar”. Ce solide gaillard, qui a lancé une entreprise dans le secteur du bâtiment, est arrivé il y a cinq mois d’Australie. “On est rattaché à une partie de l’histoire de New York. Ce building fait partie des adresses connues. Nous sommes fiers d’être ici alors qu’on est arrivé à New York il y a moins d’un an. ”
La cuisine, ouverte sur la rue et le bar, sert des galettes classiques et gourmandes, ainsi que des crêpes sucrées, conçues pour être mangées sur le pouce. Les ingrédients sont préparés dans le restaurant principal du West Village et cuisinés dans l’antenne de l’East Village.
Les Caron-Soriano se targuent de faire une “vraie” galette bretonne, fabriquée à partir de la farine importée de Bretagne. “Le West Village est éduqué à ce qu’est la galette. Ici, on touche un autre type de population. Elle ne sait pas ce qu’est la galette ou la crêpe authentique” , ajoute Christophe Caron-Soriano, qui a lancé le restaurant du West Village avec ses parents. Pour propager cette bonne parole, la petite famille envisage d’ouvrir un autre restaurant, peut-être près du Lincoln Center.
Un festival de dessins animés français à Mountain View
Les films d’animation français seront à l’honneur vendredi 4 et samedi 5 décembre lors d’un mini “festival du film animé français” organisé au Mountain View Center for the Performing Arts par l’Alliance Française de la Silicon Valley.
Le vendredi soir, vous pourrez ainsi découvrir “Ernest et Céléstine”. L’action se déroule dans un univers où ours et souris vivent dans deux mondes séparés. Pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui Célestine, orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi.
Le samedi, le festival présentera aussi une sélection de neuf courts métrages d’animation français (primés au festival d’Annecy).
Seront aussi projetés “Mr Hublot”, qui a gagné l’oscar du meilleur court métrage d’animation en 2014, ainsi que “Ma vie de Chat”.
http://youtu.be/bowy-9fv7RM
Ce vendredi, soirée Hitchcock à Oakland
Il n’est jamais trop tard pour découvrir ou redécouvrir un classique. Vendredi 20 novembre, à Oakland, le Paramount Theater organise une projection de “Notorious” (“Les Enchaînés” en français) à 8pm. Les tickets sont à 3 dollars.
Le film est sorti en 1946. Il met en scène les mythiques acteurs Ingrid Bergman et Cary Grant. Ils y jouent Alicia, une fille d’espion nazi, et Delvin, agent du renseignement américain. L’action se déroule à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Delvin propose à Alicia d’infiltrer un groupe d’Allemands suspects à Rio. Alors qu’elle accepte, dans le cadre de sa mission, la demande en mariage du chef du groupe allemand, une idylle naît entre elle et Delvin.
Ce thriller, l’un des plus sophistiqués d’Hitchcock, a propulsé la carrière d’Ingrid Bergman.
Avec Wooln, deux Françaises font tricoter les mamies de New York
Les rendez-vous ont lieu dans des lobbies d’hôtel, devant des banques, ou dans des squares de Brooklyn, ou Harlem.
D’un côté, Faustine Badrichani et Margaux Clermontel, pimpantes trentenaires françaises qui transportent sous leur manteau des pelotes de laine et quelques billets. De l’autre, Charmaine, Yvonne ou Dilcia, grand-mères new-yorkaises et tricoteuses, qui sortent de leurs sacs des poignées de bonnets, snoods (cols-écharpes) ou bandeaux en laine faits à la main.“Des fois, les gens autour se demandent vraiment ce qu’est ce trafic, si nous ne sommes pas des dealers de drogue !”, plaisante Margaux Clermontel.
Mamie vs hipster
Faire travailler des grand-mères, on n’y aurait pas pensé. C’est pourtant le concept de Wooln, nouvelle boutique en ligne qui vend en direct des accessoires en laine tricotés par des mamies de New York. “On paie nos grand-mères à la pièce, entre 10 et 30 dollars. On les fournit en fil, en aiguilles, et on leur donne nos patrons. Elles ont le temps qu’elles veulent pour terminer”, résume Faustine Badrichani.
Les deux Francaises chouchoutent leurs tricoteuses : elles ont chacune droit à un petit portrait sur le site, tandis que chaque article porte, sur l’étiquette, le nom de la personne qui l’a tricotée… La mamie est un bon atout marketing – “même si c’est pas évident de marier cela avec un côté hipster”, nuance Faustine Badrichani. Le concept a valu à Wooln de faire la “une” du journal Métro (édition de New York) début novembre.
Le tricot, c’était le truc de Margaux Clermontel. Cette diplômée de l’école de commerce de Bordeaux s’est prise de passion pour les pelotes alors qu’elle travaillait comme consultante RH à Paris, un peu blasée par son travail. “Le tricot, ça m’a beaucoup aidé à gérer mon anxiété”, raconte la Française de 32 ans, qui travaille, en plus de Wooln, au service marketing d’un fabriquant de laine à New York.
De son côté, Faustine Badrichani n’y connaissait rien au monde du tricot. Diplômée de l’Essec, cette Provençale de 31 ans a commencé sa carrière dans la finance, à Londres et New York, avant de se faire rattraper par sa passion pour le dessin et la peinture. En 2012, elle a laissé tomber les fusions et acquisitions au Crédit Agricole pour devenir artiste à plein temps. “Mais cela faisait longtemps que j’avais envie d’autre chose, d’allier un projet de business avec une dimension sociale”, dit-elle. Lorsque Margaux Clermontel, qu’elle connaissait à peine, lui parle de ce projet, elle est tout de suite séduite.
La plus âgée vient de fêter ses 96 ans
Cartes en main, les deux expat’, chacune mères de deux enfants, ont commencé par arpenter les centres pour seniors de la ville, à la recherche de tricoteuses. “C’était la partie la plus difficile. Des fois, on a été bien reçues, d’autres non. On a aussi mis des annonces sur Craig’s List, et finalement, avec le bouche à oreille, on a réussi à se constituer un petit réseau”, raconte Margaux Clermontel. Douze grand-mères (et un homme) sont ainsi devenues les petites mains de Wooln. La plus âgée vient de fêter ses 96 ans.
Pour certaines de ces tricoteuses, l’argent de Wooln est un complément de revenu appréciable. “Beaucoup nous disent: de toute façon, je tricote tout le temps. Quand on aime le tricot, on peut vite devenir accroc. On leur donne aussi l’occasion de faire partie d’un projet collectif, c’est valorisant“, insiste Faustine Badrichani. Certaines de ces grand-mères sont ultra-productives, comme Charmaine, qui leur fournit jusqu’à treize articles par semaine.
Le résultat, ce sont de jolis bonnets ou cols en laine épaisse et douce. Il faut compter entre 60 et 90 dollars pour un bonnet, selon les modèles. Pour le moment, Wooln n’a pas vocation à vendre ses articles dans des boutiques, et préfère développer la vente sur son site, ou dans des marchés de Noël – la seule manière, selon les deux fondatrices, d’espérer être rentable.
En attendant, les deux associées ont un objectif : se faire connaitre dans la planète mode, et pour cela, investir dans le marketing et la com’ auprès des blogueurs. Leur campagne Kickstarter, qui marche bien (6.000 dollars récoltés à ce jour), devrait les aider à tisser leur toile dans cet univers.
Politico: Pourquoi l'Etat islamique devrait craindre l'armée française
L’Etat islamique devrait avoir peur de l’armée française. Très peur.
C’est en tout cas l’avis de Michael Shurkin, politologue au sein de la non-profit RAND et ancien du renseignement. Il signe dans Politico une tribune intitulée “La manière française de faire la guerre”, dans laquelle il explique pourquoi l’armée française est redoutable. “Quoi qu’ils fassent en plus des récentes frappes aériennes (sur Raqa, fief de Daech en Syrie, ndlr), ils vont agir de manière mesurée et réfléchir d’abord. Ils pourraient agir discrètement, si discrètement qu’on en n’entendra jamais parler. Mais une chose est sûre: si les Français sont déterminés à faire du mal à quelqu’un, ils le feront” , écrit-il, battant en brèche l’image d’une armée faible, héritée de Dien Bien Phu.
Manque de ressources
Pourquoi trembler? Contrairement à l’approche “go big or go home” américaine, la manière française “reflète le manque de ressources des militaires et sa modestie quant à ce qu’elle peut accomplir, soutient-il. (Les Français) se spécialisent dans des opérations de petite ampleur mais létales, souvent en coulisses.”
“Les Français visent bas et aspirent à réaliser le minimum requis. Les militaires sont violents: s’il y a besoin de recourir à la violence, ils envoyent l’armée, sinon non” . Il s’appuie notamment sur l’exemple de l’intervention française au Mali en 2013, où les militaires ont utilisé “tout ce qu’ils avaient sous la main – forces spéciales et conventionnelles, tanks, infanterie, artillerie, hélicoptères, avions de combat- d’une manière orchestrée et intégrée qui a utilisé toutes les ressources disponibles au maximum” .
Pour résumer, “les Français au Mali ont joué en Major League Baseball” . L’intervention aurait, selon l’auteur, même forcé l’admiration des observateurs américains. “Le seul mot qui leur venait à la bouche était respect” .
Critique de l’armée US
En creux, Michael Shurkin explique que l’approche française rend nos militaires plus ouverts à la prise de risque que les Américains. “(Les Français) espèrent atteindre des objectifs limités à travers l’usage de la plus petite force possible, ce qu’ils appellent “juste mesure”, à savoir juste ce qu’il faut pour faire le job. Cela signifie connaitre les limites, et d’accepter des risques que les Américains ne veulent pas et ne doivent pas encourir. Par exemple, les Français ont accepté d’aller au Mali sans avoir assez de ressources médicales. L’armée américaine n’aurait probablement pas fait ce choix.”
Mais, tout en encensant “la guerre intelligente” des Français, l’expert reconnait que la France a besoin des Etats-Unis. “Ils savent précisément ce qu’ils ont besoin des Etats-Unis, comme le réapprovisionnement aérien, les renseignements, la surveillance, la reconnaissance et des avions cargo. Quand les Etats-Unis fournissent l’une de ces choses (…), les Français sont déchainés. La coopération n’est pas uniquement étroite, elle est efficace, même si elle se déroule d’ordinaire en coulisses.”
Lire l’article ici.
Le républicain Rand Paul veut limiter l'accès des Français aux USA
Rand Paul a la solution pour réduire la menace terroriste aux Etats-Unis: limiter l’accès des Français.
Le candidat à la primaire républicaine pour la présidentielle de 2016 a déposé une proposition de loi instituant un “moratoire immédiat” sur la délivrance de visas américains aux ressortissants de trente pays abritant “un mouvement djihadiste significatif” . Il veut aussi soumettre les touristes et les étudiants souhaitant venir aux Etats-Unis à des contrôles renforcés, les Français en particulier.
“Je pense que ceux qui veulent nous attaquer viennent dans notre pays principalement pour visiter, comme réfugié, visiteur ou étudiant” a-t-il dit, mercredi 18 novembre, sur Fox News. Nous devons aussi être inquiets au sujet des citoyens français venant ici. On va découvrir, je crois, que la plupart des personnes impliquées dans les attentats sont des citoyens français. J’arrêterais cela. Je dirais personne ne rentre sauf si vous faites partie de Global Entry.”
Global Entry est un programme américain qui permet aux voyageurs jugés à bas risque, pré-approuvés, de bénéficier de contrôles allégés pour rentrer sur le territoire américain. Près de deux millions de personnes en font partie.
Ceux qui ne font pas partie du programme devront subir un délai d’attente de trente jours, le temps que l’administration procède à des contrôles d’antécédents. Le sénateur du Kentucky, connu pour ses positions isolationnistes, est crédité d’environ 5% dans les sondages pour la primaire.
Avec sa Twizy, Renault fait un retour en catimini aux USA
Depuis la fin octobre, Renault est entré par la petite porte sur le marché américain au travers d’un partenariat avec Scoot, une start-up créée il y a trois ans à San Francisco.
Scoot, qui loue des scooters électriques à l’heure et dispose de stations partout dans la ville (une sorte de Zipcar, mais pour les scooters), a donc ajouté à sa flotte dix Twizy prêtées par Renault, qui peut ainsi tester le marché pour ce véhicule original.
Chez Scoot, on peut désormais louer des Twizy pour 8$ la demi-heure, ou 80$ la journée. “Elles sont très bien reçues, et sont conduites tout le temps !”, affirme Carly Keller, porte-parole de Scoot.
Electrique, toute petite et futuriste
Comme Renault n’est pas présent commercialement aux Etats-Unis, c’est sous la marque Nissan, son entreprise soeur, que ces petites voitures bi-places ont été introduites.
A San Francisco, les Twizy, avec leurs portes qui s’ouvrent vers le haut façon voiture de course, ne manquent pas d’attirer l’attention. Electrique, toute petite et futuriste, la “voiture la plus funky de France”, selon le magazine Wired se fond bien dans l’environnement high-tech de San Francisco. Une ville à la pointe en terme d’innovations dans les transports, où sont nés Uber, Lyft, Tesla, ainsi que les nouveaux modèles de l’économie du partage.
Le journaliste de Wired, qui l’a testée à San Francisco, affirme que cet ovni a attiré “plus d’attention, de photos et de questions que toutes les voitures de sports qu'[il] a conduites”.
Un doigt de pied dans le grand bain
Renault a tenté plusieurs fois de se lancer aux Etats-Unis, mais ces tentatives se sont soldées par des échecs. Dans les années 60, Renault avait tenté de commercialisé sa petite Dauphine : les ventes ne réussissent jamais à décoller. En 1982, nouvel essai, au travers d’une alliance avec AMC (American Motors Coporation), qui a produit dans le Wisconsin des Renault 9 (vendues aux USA sous le nom de Renault Alliance) et des Renault 11 (Renault Encore). Malgré de bons débuts, les modèles ne séduisent pas les Américains, et Renault doit battre en retraite en 1987.
Pour Renault, ce doigt de pied dans le grand bain du marché américain n’est pas anodin. Aujourd’hui, Renault est avant tout présent aux Etats-Unis au travers de Renault Innovation Silicon Valley, une équipe de douze ingénieurs qui travaille en collaboration avec les start-ups des environs sur des projets de véhicules connectés ou sans chauffeurs, dirigée par Serge Passolunghi.
Aujourd’hui, l’auto-partage pourrait être l’une des pistes pour permettre au constructeur français de revenir. D’autres entreprises francaises y ont déjà pensé. Sur le modèle d’Autolib à Paris, Bolloré vient de lancer à Indianapolis ses “bluecars” électriques en auto-partage. Et l’entreprise vise désormais Los Angeles.
Le Marché de Noël français de Dallas est de retour (avec le Père Noël)
Recréer l’ambiance du Marché de Noël strasbourgeois à Dallas, tel est le pari que relèveront l’Alliance française de Dallas et la Dallas International School (DIS). Le dimanche 6 décembre, elles organisent leur deuxième marche de Noël sur le campus de la Dallas International School à Waterview.
Macarons, chocolats, viennoiseries, vin chaud, broderie, poterie, art sur verre… Chacun trouvera chaussure à son pied (et cadeau pour sa famille) parmi la quarantaine d’exposants présents. Un stand photo avec le Père Noël, un mini zoo, des danses, des chants de Noël attendront les visiteurs, tout comme une mascotte « Bonhomme de Neige ». L’édition de 2014 avait un millier de visiteurs. Les organisateurs attendent le double cette année.
L’évènement bénéficiera aux organismes North Texas Food Bank (NTFB) et Jonathan’s Place. De la nourriture non périssable (pour NTFB) et des jouets neufs ou en bon état (pour Jonathan’s Place) seront collectés, à partir de maintenant et pendant le Marché de Noël au bureau de l’Alliance Française de Dallas et de la DIS.
Le maire de Los Angeles: "Nous sommes debout avec Paris"
“Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est arrivé...” Les paroles de la Marseillaise ont retenti devant le City Hall de Los Angeles, illuminé aux couleurs de la France, dès 5:30 pm ce mardi 17 novembre.
Au micro, le Consul général de France Christophe Lemoine était rejoint par une centaine de personnes présentes pour la veillée organisée par la ville de Los Angeles, en hommage aux victimes des attentats de Paris. Et les expatriés français étaient encore bien représentés. « Nous sommes tous touchés de près ou de loin », avoue Domitille, étudiante en anglais à Redondo Beach. « On est à Los Angeles, mais notre coeur et à Paris », ajoute Camélia, sa camarade, qui a revêtu le drapeau français en guise de cape.
L’incompréhension a laissé place à la volonté de défendre la paix et la liberté. Entouré de nombreux représentants religieux et filmé par une dizaine de caméras, le maire de Los Angeles, Eric Garcetti a tenu a exprimer sa solidarité envers le peuple français.
Une prière pour la liberté
Après avoir demandé une minute de silence, il est revenu sur cette “tragédie sans nom“, rappelant son amitié pour Paris et sa mairesse Anne Hidalgo. « Nous sommes debout avec Paris et ses citoyens, nos chers amis. Nous partageons votre douleur. Nos pensées vont à ceux et celles qui ont perdu un proche », introduit-il, en rendant un hommage à Nohemi Gonzalez, ainsi qu’aux pays visés quotidiennement par des actes terroristes.
« Nous devons être unis et continuer à défendre la paix et la liberté», argue-t-il, décrivant Paris comme « la ville des Lumières ». Les mots « liberté, égalité, fraternité » ont alors été prononcés en français.
Distribuées en début de veillée, des chandelles illuminaient l’assemblée. Elles représentaient notamment, pour Eric Gracetti, « la fermeté et la résolution pour lutter contre la violence et la haine sous toutes ces formes ». Un discours prononcé en français et en espagnol, et traduit en langage des signes pour qu’il soit entendu par le plus grand nombre. Et il l’a été, comme le prouve Stéphanie, une Franco-Américaine : « j’ai été très affectée par ces événements. Aujourd’hui, je sens qu’il y a une force. Nous ne pouvons pas nous laisser terroriser. »
Un soutien indéfectible
Cette ode à la paix et à la liberté a été reprise par Herb Wesson, le président du conseil municipal qui considère Paris comme « la sœur de Los Angeles », ainsi que par Michael D. Antonovich, à la tête des districts de la cité.
« Je remercie les Français présents, mais aussi les Américains pour leur message de sympathie, leur soutien », a déclaré Christophe Lemoine. Une solidarité exprimée par les stars hollywoodiennes, les sportifs et les américains au quotidien. Et pour cause. « Nous sommes très attachés à Paris. Nous sommes nombreux à y partir en vacances. C’est trop beau pour être attaqué », regrette Lisa, une Américaine venue apporter son soutien.
Le mot de la fin est revenu au maire de Los Angeles : « vive la France, vive la fraternité ».