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John Tousignant : Préserver l’héritage franco-américain du New Hampshire

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La grande migration des Canadiens francophones vers le nord des États-Unis du milieu du XIXe siècle a marqué l’héritage culturel d’États américains comme le New Hampshire. C’est particulièrement palpable dans la région de la ville de Manchester, riche d’une histoire francophone mais qui fait face à des défis pour maintenir son patrimoine linguistique et culturel.

Au cœur de ces efforts se trouve le Centre Franco-Américain du New Hampshire, une institution dédiée à la préservation et à la promotion de la langue, de la culture et de l’héritage français. Fondé en 1990, le Centre est le reflet vibrant de la communauté franco-américaine de la région, offrant une variété de programmes éducatifs, d’activités culturelles et d’événements sociaux destinés à célébrer la richesse de l’héritage des communautés françaises.

Le Centre a récemment accueilli un nouveau directeur exécutif, John Tousignant, qui n’a commencé à parler le français chez lui qu’à l’âge de 14 ans, de sa propre initiative : il voulait cultiver son héritage. En tant que dirigeant d’entreprise bilingue expérimenté, il se consacre à la mise en œuvre de programmes éducatifs et culturels innovants.

John Tousignant est aujourd’hui l’invité de Fabrice Jaumont dans Révolution Bilingue, où il partage sa vision et son enthousiasme pour le développement du Centre Franco-Américain du New Hampshire. Cet entretien offre un aperçu précieux des efforts déployés pour préserver la « joie de vivre » française dans le New Hampshire.

Comment gérer sa couverture santé en étudiant à l’étranger

[Article sponsorisé] La fin d’année universitaire approchant, vous allez peut-être partir étudier à l’étranger l’année prochaine. Cette expérience très enrichissante, tant d’un point de vue estudiantin que professionnel, nécessite une préparation en amont. Votre visa est bientôt prêt, vous avez votre logement, mais qu’en est-il de votre assurance santé ? La CFE vous propose un point pratique sur l’assurance santé des étudiants à l’étranger.

Des études hors de l’Union européenne

Vous allez bientôt quitter le Vieux continent pour découvrir de nouveaux horizons. D’un point de vue santé, il y a plusieurs aspects à prendre en compte selon votre situation.

Les conventions bilatérales de Sécurité sociale à l’étranger

Certains États ont signé une convention de Sécurité sociale avec la France afin de permettre la prise en charge de vos soins soit par l’Assurance Maladie française, soit par le régime de Sécurité sociale de l’État où se déroulent vos études. Pour savoir si votre destination est dans cette situation, vous pouvez vous renseigner auprès de Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) ou du Centre des Liaisons Européennes et Internationales de Sécurité Sociale (CLEISS).

Pour certains États où s’applique la convention bilatérale, votre prise en charge peut varier selon votre âge et de la durée de vos études à l’étranger :

? Vous avez moins de 20 ans et vous partez étudier moins de 6 mois à l’étranger :

Vos frais médicaux urgents sont remboursés par la Sécurité sociale française, par le bais de vos parents, dans la limite des tarifs forfaitaires français en vigueur et si vous remplissez les trois conditions suivantes :

  • vous devez être inscrit dans un établissement qui vous prépare à un diplôme officiel,
  • vous devez fournir un certificat de scolarité,
  • vous devez revenir au moins une fois en France au cours de votre année universitaire.

Attention, vous devrez toujours régler vos frais médicaux urgents et imprévus sur place. Conservez les factures et les justificatifs de paiement, présentez-les lors de vos demandes de remboursements.

? Vous avez plus de 20 ans et vous partez étudier plus de 6 mois à l’étranger :

  • Vous pouvez vous inscrire auprès du régime étudiant de Sécurité sociale du pays. S’il n’en n’existe pas, vous pourrez vous affilier auprès de la Sécurité sociale locale.
  • Chaque pays a un régime de Sécurité sociale qui lui est propre. Votre protection sociale sera donc différente d’un pays à l’autre.
  • Dans le cas où le régime de Sécurité sociale locale ne vous convient pas, vous avez la possibilité de vous affilier aux services de la Caisse des français de l’étranger via leur offre JeunExpat Santé.

Les pays sans conventions bilatérales de Sécurité sociale

Il est possible que votre destination n’ait pas signé pas de convention bilatérale de Sécurité sociale. Dans ce cas, deux possibilités s’offrent à vous.

? Adhérer au régime de Sécurité sociale local

Vous avez tout à fait la possibilité d’adhérer au régime de Sécurité sociale local. Toutefois, il est possible que ce dernier ne soit pas aussi couvrant que le régime français. Les remboursements peuvent être moindres, voire inexistants sur certains soins, mais également vite onéreux. C’est pourquoi, avant toute expatriation, il est judicieux de se renseigner correctement sur la prise en charge locale de vos soins.

? Adhérer à la CFE

Attention, l’adhésion à la CFE ne vous exempte pas des cotisations locales obligatoires.

La CFE propose une assurance santé à tous les Français, sans questionnaire médical ni exclusion, qui permet de bénéficier du même système de protection sociale qu’en France.

  • Le contrat JeunExpat Santé couvre la santé des Français de moins de 30 ans à l’étranger, partout dans  le monde y compris pour les séjours temporaires en France. Les soins sont remboursés selon le tableau de garanties en taux ou en forfait de la dépense réelle en fonction du pays d’exécution des soins.
  • Dans certains pays, le tiers payant hospitaliers est disponible. Ce service vous permet de ne pas avancer vos frais en cas d’hospitalisation à l’étranger et vous permet une prise en charge de 80% à 100%.
  • Pour finir, lors de votre retour en France après vos études, la CFE vous couvre jusqu’à 3 mois après la fin de votre contrat, vous laissant ainsi le temps de vous réaffilier à la Sécurité sociale française.

? Bonne nouvelle pour les étudiants de HEC Montréal

  • La CFE propose un pack santé à destination des étudiants de l’école HEC à Montréal. Ce pack permet aux bénéficiaires de profiter d’une couverture santé complète : assurance santé de base (prise en charge par la CFE) et assurance santé complémentaire (prise en charge par l’ASFE).
  • Ce pack vous permet d’être couvert à 100% des frais réels au Canada et en France. Vous êtes également couvert à l’étranger dans le cadre d’échanges scolaires ou stages liés à HEC Montréal.
  • Au retour définitif en France de l’étudiant, vous serez également couvert 3 mois, vous laissant ainsi le temps de rouvrir vos droits à la Sécurité sociale française. Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter : [email protected].

Être étudiant-stagiaire

Si vos études à l’étranger sont effectuées dans le cadre d’un stage, vous pouvez vouloir bénéficier d’une assurance en cas d’accident de travail.

La CFE propose, pour 57 € par trimestre, une protection en cas d’accident du travail ou de maladies professionnelles pour toute la durée de votre stage à l’étranger :

  • sur le lieu de travail,
  • lors de missions professionnelles,
  • pendant les trajets entre votre lieu de travail et le domicile.

Cette assurance comprend une couverture des frais médicaux en rapport avec un accident de travail à 100% des tarifs français de la Sécurité sociale. Elle permet ainsi le versement d’indemnités journalières dès le 1er jour d’arrêt de travail médicalement justifié ou en cas d’incapacité de travail temporaire.

Pour adhérer à cette offre, vous devez :

  • être étudiant en France et résider à l’étranger pendant la durée du stage,
  • avoir une convention de stage entre l’école et une entreprise installée à l’étranger qu’elle soit française ou étrangère,
  • avoir une rémunération mensuelle supérieure à 623,70€.

Des études dans l’Union européenne

Si vous restez dans l’Union européenne durant vos études à l’étranger, votre couverture santé est assurée grâce à votre Carte Européenne d’Assurance Maladie.

La CEAM, délivrée gratuitement par la Sécurité sociale française, vous permettra d’attester de vos droits à l’assurance maladie et de bénéficier d’une prise en charge sur place de vos soins médicaux, selon la législation et les formalités en vigueur dans votre pays d’expatriation. Pour plus de renseignement, cliquez ici et consultez la page dédiée pour la CEAM, sur le site internet du CLEISS.

Pour retrouver toutes les informations concernant la CFE, rendez-vous sur leur site internet.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Le concours du meilleur croissant de San Francisco est de retour: votez pour élire les finalistes

Après le succès fulgurant de l’année dernière, le concours du meilleur croissant est de retour à San Francisco en 2024 !

La finale aura lieu le dimanche 19 mai au Clift Royal Sonesta à San Francisco, devant un jury de chefs professionnels. Les meilleures boulangeries viendront présenter leurs viennoiseries et vous pourrez ainsi passer de stand en stand, déguster les croissants et autres délicieuses viennoiseries, et voter pour décerner le Prix du Public. Nos juges, eux, après avoir goûté tous les croissants à l’aveugle, décerneront le Grand Prix. Vous pouvez d’ores et déjà réserver vos places ici.

Nous avons besoin de votre aide pour déterminer les finalistes. Votez pour les boulangeries qui seront en compétition en indiquant celles que vous préférez. Voici le formulaire, vous pouvez en indiquer jusqu’à trois.

L’édition 2024 du concours du Meilleur Croissant de San Francisco est rendue possible grâce au soutien de notre généreux sponsor Beurremont.

Publié le 27 mars 2024. Mis à jour le 13 avril 2024.

Un événement French Morning, co-organisé avec :

Le Eames Institute dévoile les archives inédites des Eames

C’est l’événement culturel de ce printemps dans la baie de San Francisco. Inauguré à la mi-mars, le Eames Institute of Infinity Curiosity dévoile les archives inédites du célèbre couple de designers Ray et Charles Eames, principalement issues de leur bureau d’études du quartier de Venice, à Los Angeles.

À une vingtaine de minutes de voiture de San Francisco, dans la ville de Richmond, le Eames Institute invite depuis quelques jours à ses visites groupées, toutes conduites par Lisa Demetrios en personne, la curatrice de l’Institut et aussi petite-fille des Eames. « Cet endroit me fait plaisir, dit-elle, parce qu’il permet d’étendre la visibilité de leur travail, et surtout de partager une collection de près de 40.000 objets, prototypes et souvenirs extraordinaires. Ces pièces d’archives me sont très chères, elles présentent ce que mes grands-parents adoraient et chérissaient. »

Lisa Demetrios, petite fille des Eames, guide les visiteurs dans les archives. © Nicholas Calcott

Aussi sur le podium, le prototype original de l’éléphant Eames, une pièce en contreplaqué produite en 1945, et présentée un an plus tard au Museum of Modern Art, attire l’attention. La production en série de l’éléphant fut seulement lancée en 2017 par la marque de design Vitra. À ses côtés, des prototypes en contreplaqué des premiers modèles de chaises Eames, tous fabriqués à la main et la fameuse sculpture Plywood créée pour tester les limites d’extension du bois.

Sur les grands panneaux muraux, quelques souvenirs personnels présentent cartes de visites, échanges épistolaires, photographies d’expositions internationales et révèlent la passion de Ray Eames pour les croquis de mode. Autre découverte, celle du « Steinberg diploma for Charles Eames », un faux diplôme imaginé par son ami artiste Saul Steinberg, Charles n’ayant jamais terminé son cursus en architecture.

Le bâtiment du Eames Institute of Curiosity à Richmond. © Eames Institute

Prototypes, éditions limitées et pièces rares

Temps fort de la visite, le passage au « Collection Center » propose, sur quatre allées, toutes les pièces de mobilier culte signées des Eames. Des prototypes en nombre, des éditions limitées, des déclinaisons inconnues des amateurs et collectionneurs, et quelques stars dont la Plastic Chair, les fauteuils d’aéroport Tandem, la Lounge Chair Wood, la rocking chair RAR ou la fabuleuse Lounge Chair and Ottoman.

Au fond de l’espace, une table compile la collection de jouets inventés par le couple. « Les jouets ne sont pas si innocents qu’on ne l’imagine, disait Charles Eames, mais sont le prélude à de très sérieuses idées. » Ainsi, s’exposent des toupies de toutes les tailles et toutes les couleurs, dont ils étaient fascinés. Des objets et des figures d’animaux miniatures, des silhouettes de personnages découpées pour leurs maquettes, des masques. S’y découvrent aussi les échantillons de couleurs qui guidaient leurs créations, et des rébus dessinés par Charles Eames lui-même, d’un charme absolu.

Le célèbre Eames Elephant a été présenté pour la première fois au MoMA en 1946. ses reproductions sont aujourd’hui vendues à la boutique du musée. © MoMA Design Store

Visible depuis le « Collection Center », le centre d’études et de conservation de l’Institut montre à travers ses baies vitrées les conservateurs en plein travail de numérisation et de classification. Un coup d’œil aux cartons entreposés révèle la minutie du couple dans leur système d’organisation, chacun étant étiqueté, nommé et décoré des photographies des objets. Si vous avez de la chance, quelques pièces rares peuvent se dévoiler à vous, comme cette collection de dessins de mode croquées par Ray ou les bagages de voyage intimes de Charles.

Dernière étape de la visite, la projection de films réalisés par les Eames – demander celui sur la toupie – fait poser dans les fauteuils iconiques des Eames. Un tour par la boutique fait repartir avec le château de cartes « House of Cards » conçu par Ray et Charles, quelques objets vintage dont loupes, règles, télescopes, une sélection de beaux-livres ou la version du « T.O.Y » pour enfants et adultes, un mobile en carton imaginé par le couple pour « rendre l’architecture claire et lumineuse ».

[Vidéo] Réaliser une levée de fonds aux USA: des 1ers investisseurs à la série A

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Nous vous donnions rendez-vous jeudi 11 avril 2024 pour un webinaire gratuit d’une heure, à destination des entrepreneurs et de toutes celles et ceux qui veulent lever des fonds aux États-Unis.

Avec 4 experts du sujet, du “seed money” aux tours de table plus conséquents, ils ont partagé leurs conseils pour bien lever, et éviter les erreurs dans cette course d’obstacles.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre chaine YouTube

Ce webinaire était organisé par French Morning avec le French American Entrepreneurship Award (FAEA). Depuis quinze ans, le FAEA donne un coup de pouce à des lauréats, entrepreneurs francophones aux Etats-Unis. Les trois lauréats reçoivent une aide financière mais aussi -surtout- des conseils et un accompagnement pour accroître leur réseau et leur visibilité et bien naviguer dans l’écosystème américain. Cette année, la remise des prix aura lieu le 4 juin 2024 au Consulat Général de France à New York. Les dossiers sont à remettre avant le 7 mai 2024 ici : https://faea-us.com/apply/ 

Intervenants:
Virginie Raphael, fondatrice de FullCircle
Géraldine Le Meur, Partner & General Manager @Le Fonds by FrenchFounders
Paul Aubert, cofondateur de Noovo
Bruno Jactel, fondateur d’Hypercell Technologies

Visite éclair de Gérald Darmanin à New York

Alors que le Premier ministre français Gabriel Attal a entamé une visite de trois jours au Canada, son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sera lui à New York ce vendredi, pour quelques heures seulement, le temps de rencontrer le maire de la ville, de se rendre à l’ONU pour une audition et de retrouver la communauté française au Consulat. 

Cette journée marathon commencera à midi par l’entretien avec Eric Adams. Pour cette première rencontre entre les deux hommes, les discussions porteront sur « des sujets touchant nos deux pays » précise le cabinet du ministre : la lutte contre le terrorisme, le trafic de drogues, la lutte contre la délinquance dans les transports ou encore contre l’immigration irrégulière, alors que New York a accueilli plus de 180.000 migrants venus de la frontière sud du pays en deux ans. Lors de son précédent déplacement à Big Apple (et Washington) en mai dernier, Gérald Darmanin avait rencontré la cheffe de la police de l’époque, Keechant Sewell, pour parler de maintien de l’ordre et de la sécurité de grands évènements comme la Coupe du monde de rugby et les Jeux Olympiques. Un sujet qui occupera donc une nouvelle fois les discussions avec le maire, à trois mois de l’ouverture des JO à Paris. 

À 3pm, le ministre se rendra au siège de l’ONU où il sera auditionné par le Comité spécial de la décolonisation (le « comité spécial des 24 »). Une nouvelle audition dans la continuité de celle de mai dernier au cours de laquelle Gérald Darmanin avait assuré combien l’État tentait de « négocier », avec indépendantistes et non-indépendantistes, un futur statut pour le territoire. Le ministre compte rappeler « l’engagement de la France pour le respect du droit international en Nouvelle-Calédonie », précise encore son cabinet, notamment « le processus législatif et constitutionnel en cours visant à organiser de nouvelles élections locales ».

Ce rendez-vous au Nations unies sera l’occasion pour le ministre de rencontrer des représentants de plusieurs partenaires de la région indo-pacifique. La journée s’achèvera par quelques mots prononcés au Consulat devant la communauté française de New-York. Pas le temps de traverser la 5e avenue pour découvrir les arbres en fleur de Central Park : aussitôt la réception terminée, Gérald Darmanin reprendra la direction de l’aéroport.

Energy Observer, le premier navire autonome à l’hydrogène, fait escale à New York

C’est un projet écologique visionnaire de 30 mètres de long qui vient de larguer les amarres à Battery Park, face à Ground Zero. Il s’agit d’Energy Observer, le premier navire laboratoire autosuffisant qui navigue sur les océans depuis 2017, en exploitant un mélange d’hydrogène généré à bord par électrolyse de l’eau de mer, et d’énergies renouvelables. Il sera à quai jusqu’au mercredi 24 avril à New York, avant de clôturer son périple et de rentrer en France.


Un skipper et un catamaran de course réputé

Energy Observer est né dans la tête d’un marin et skipper passionné, Victorien Erussard, qui a passé dix ans à écumer les courses comme la Route du Rhum, la transat Jacques Vabre ou la Québec-St Malo. Après avoir observé les ravages de la pollution en mer, il décide de monter une équipe de skippers, marins, ingénieurs et reporters, afin de créer le premier navire autonome. « Je voulais être capable de puiser son énergie dans la nature tout en la préservant », explique l’entrepreneur. Il récupère un catamaran de course réputé, qui a déjà sillonné les océans, et l’équipe passe deux ans à le transformer en laboratoire de la transition écologique, qui utilise l’hydrogène, couplé à l’énergie solaire, l’éolien et l’hydrolien pour être auto-suffisant.

Une installation hydrogène conçue avec le CEA et Toyota

Un navire qui a recours à l’hydrogène comme source d’énergie, c’est une première mondiale. Le groupe collabore avec le CEA-Liten, filiale de transition énergétique du Commissariat à l’Énergie Atomique, pour concevoir et installer à bord une chaîne complète, de l’électrolyse de l’eau de mer jusqu’à la pile à combustible. Et cette pile n’est autre que celle utilisée par la Toyota Mirai, la voiture à hydrogène du groupe japonais, adaptée aux contraintes d’un bateau.

Outre l’hydrogène, le bateau est équipé de pas moins de 202 mètres carrés de panneaux solaires sur toute sa surface, de trois générations différentes. Les deux voiles de 15 mètres de haut peuvent pivoter à 360 degrés, pour une prise optimale au vent. Enfin, des hélices situées sous le bateau permettent de générer de l’énergie hydrolienne.

Pour aider au financement de cette initiative ambitieuse, les sponsors corporates français ont répondu présents : Accor Hôtels, Thélem Assurances, Air Liquide et BPCE sont les principaux partenaires d’Energy Observer, suivis par Delanchy, Toyota, Triangleinterim, Qair et Guyot Environnement.

Une aventure de 7 ans sur les océans

L’aventure d’Energy Observer, qui touche à sa fin, aura duré sept ans, soit 64 000 miles (plus de 100 000 km) parcourus, 88 escales dans 45 pays et 17 événements organisés, mais aussi nombre d’articles, vidéos Youtube et documentaires produits. Le navire a commencé son périple en 2017 en France, avant de poursuivre en Méditerranée en Grèce et en Italie (2018), de remonter vers la Russie et Spitsbergen aux portes du Pôle Nord et Londres (2019), la Guyane en 2020, les Galapagos, San Francisco et Los Angeles en 2021, la Polynésie, Singapour et la Nouvelle-Zélande en 2022, l’Afrique du Sud en 2023, et une deuxième transat pour rejoindre le Brésil. Et enfin la Floride, Washington, New York aujourd’hui et Boston, avant de revenir à bon port à Saint-Malo, pour une arrivée prévue le vendredi 14 juin. Sept années qui auront servi à tester et évaluer des initiatives technologiques, communiquer avec des partenaires et les pouvoirs publics locaux à chaque étape, mais aussi optimiser l’utilisation de l’hydrogène sur le long terme dans le milieu hostile qu’est l’océan.

Energy Observer 2

Forte de ce succès, l’équipe ne compte pas s’arrêter là et a déjà un projet d’une toute autre ampleur dans les cartons : Energy Observer 2, un porte-containeurs à basse émission, qui intègre aussi ses propres capacités en hydrogène. Le défi industriel et sociétal est immense : chaque année, ce sont 10 000 navires marchands qui transportent 10,7 milliards de tonnes de marchandises sur les océans. Le projet en est encore aux prémices mais une chose est sure, les équipes sont aussi motivées pour en faire leur prochain laboratoire de transition énergétique.

Goût de France, le festival de la gastronomie française, revient à New York du 13 au 19 avril

Pour les gourmands et nostalgiques de bonne chaire française, le gouvernement français ne vous a pas oubliés. Depuis 2015, l’événement Goût de/Good France créé par le Ministère de l’Europe et des Affaires et le Chef Alain Ducasse, consiste en une série d’événements avec des restaurants, bars et personnalités de la gastronomie française, partout dans le monde, afin de promouvoir la cuisine et l’excellence du savoir-faire français. Dans le cadre de la septième édition à New York, le Consulat organise six soirées avec des maisons françaises, du samedi 13 au vendredi 19 avril.

Vous aurez ainsi l’opportunité de goûter des vins de femmes vigneronnes au bar à vins Winemak’Her de la Française Alexandra Charpentier, de déguster des mignardises salées, du chocolat chaud et des pâtisseries chez Angelina Paris à Bryant Park, ou encore de faire honneur à un dîner typiquement français (pâté, poulet, risotto aux champignons, crème brûlée, mousse au chocolat etc) au restaurant O’Cabanon.

Le mardi 16 avril, une conférence au Consulat évoquera les moyens de décoder son assiette et de décrypter les étiquettes aux États-Unis, dans ce pays aux références parfois obscures. Angéline Galinier-Warrain, coach santé spécialisée en nutrition, vous aidera à analyser la qualité de vos produits à partir des étiquette et des informations nutritionnelles, et à choisir des produits sains.

Enfin, la meilleure sommelière de France, Pascaline Lepeltier, vous emmènera dans un voyage gustatif avec une dégustation de cinq vins, tout en évoquant les défis de développement durable qu’affrontent les vignerons aujourd’hui.

Stand Up For Passion fête ses 10 ans de bonheur partagé

La passion, ça se partage. On ne parle pas du slogan de la dernière Coupe du monde de rugby mais du moteur de Stand Up For Passion (SUFP) qui souffle ses dix bougies cette année. Créé en 2014 à New York par l’entrepreneur français Arnaud Collery, SUFP propose des rencontres basées sur le storytelling : 7 intervenants viennent raconter, en 7 minutes chacun, leurs passions et leur transformation personnelle. Des récits courts et inspirants, des histoires vraies de persévérance et de résilience qui, selon le fondateur, révèlent « la puissance contagieuse du bonheur ».

La singularité de ce « speed storytelling » réside dans la diversité des parcours des orateurs – il s’agit bien de passions au pluriel. En témoigne le panel du prochain évènement, prévu le jeudi 25 avril à Midtown :

  • Tejpaul Bhatia est Chief Revenue Officer chez Axiom. Cultiver ses passions et aider les autres constituent, selon lui, les éléments clés de l’accès au succès. Il racontera comment il a su surmonter trois échecs au début de sa carrière avant de rejoindre de grands groupes internationaux.
  • Ann Boothello est non seulement une entrepreneure dans la tech et le bien-être mais aussi une danseuse. Elle expliquera comment elle a su intégrer sa passion artistique à ses activités business.
  • Leila Al Ayani est productrice de télévision et documentariste. Elle retracera son incroyable parcours, de son départ de France pour les États-Unis avec très peu de ressources à sa collaboration avec des stars américaines comme Madonna, le réalisateur Michael Moore ou encore l’acteur Val Kilmer. 
  • Eve Halimi est cofondatrice et co-CEO d’Alinea Invest. Étoile montante de la French Tech NYC, elle expliquera comment, en lançant sa plateforme d’investissement, elle a su concrétiser ses valeurs – impact social, soutien aux femmes et innovation technologique.
  • Boaz Paldi est le directeur créatif en chef du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Il reviendra sur le tournant personnel pris quand il était reporter de guerre pour se consacrer au storytelling à l’ONU.
  • Steve Loff est un réalisateur de Brooklyn. Il travaillé 20 ans sur son premier long métrage, récemment présenté à la Mostra de Venise. Un parcours de persévérance, sans aucun doute ! 
  • Le septième intervenant est un invité surprise, à priori très connu…

Le succès de Stand Up For Passion et la pandémie de Covid ont amené Arnaud Collery à fonder, en 2020, Humanava, une plateforme de développement personnel. Il fêtera donc les 10 ans de SUFP, adopté aujourd’hui dans le monde entier, le jeudi 25 avril, de 6:30pm à 9:30pm. Après avoir entendu les intervenants, les participants de cette soirée pourront leur poser des questions avant de partager avec eux un cocktail de networking. Billets ici.

Philippe-Olivier Bondon ouvre son « diner » américain

C’est un diner comme dans les films, avec banquettes bleues, néons fluorescents, juke-box à portée de main et un menu généreux. Mais ce diner-là a été imaginé… par un Français. Philippe-Olivier Bondon vit depuis 14 ans à New York. Il a été le directeur des opérations de Brooklyn Chop House, ainsi que le directeur du « Chateau » au Limelight, et a ouvert le Rose Hill en compagnie de Frederic Lesort.

Désormais, il s’attaque à un mythe de la restauration américaine : le diner, ce type de restaurant sans prétention qui accueille tout le monde, à toute heure du jour et parfois de la nuit, proposant des plats simples et accessibles dans un décor rétro. Le restaurant de Philippe-Olivier Bondon, dont l’ouverture est prévue ce lundi 15 avril avril, s’appellera simplement « Diner 24 NYC », et comme il est dit dans le nom, il sera ouvert 24/24, dans le quartier de Gramercy Park à Manhattan.

Dans l’esprit de Gramercy

« J’avais envie d’ouvrir un diner, qui sont des restaurants chaleureux, des endroits de quartier, qui correspondent bien à l’esprit de Gramercy où gravitent des salariés, des familles, des étudiants ou encore des artistes, explique Philippe-Olivier Bondon. Et en réalisant une étude de marché, notamment en analysant les recherches sur internet, on s’est aperçu qu’il y avait une très forte demande sur les lieux de restauration ouverts toute la nuit. »

Il s’entoure alors d’investisseurs et de toute une équipe, y compris d’un chef grec dans la droite ligne de l’origine des diners, souvent ouverts par des immigrés venus de Grèce dans la seconde moitié du XXe siècle. La carte sera généreuse et abordable, avec des burgers à partir de 15$, un smash burger de 12 onces qui fait déjà saliver, des salades variées et un breakfast disponible à toute heure. Le design du lieu, situé au coin de la 22e rue et de la 3e avenue, a été particulièrement soigné avec ses horloges au mur et de vieux téléphones qui permettent d’appeler ses proches, moyennant des pièces de 10 cents.

Lobster roll et milkshake extravagant

Diner 24 NYC dispose par ailleurs d’une full liquor license, ce qui lui permet de servir des cocktails. « On a essayé de créer un lieu où les gens du quartier vont pouvoir venir et se sentir bien, précise le restaurateur. Le service sera rapide. On pourra manger un plat en 30 minutes. Ce sera abordable et familial. » Au-delà des plats traditionnels, le restaurant proposera aussi un lobster roll ou encore une French onion soup, ainsi que des milkshakes au look extravagant qui vont faire le bonheur des instagrameurs. Un menu enfant et un bottomless brunch le week-end complèteront l’offre. Une centaine de places à l’intérieur et une soixantaine à l’extérieur sont prévues.

Et déjà, Philippe-Olivier Bondon réfléchit à une suite à donner à cette première pierre d’un concept inépuisable. Diner 24 NYC pourrait accoucher de petites sœurs et de petits frères et le premier d’entre eux pourrait naître bientôt ailleurs dans la ville. Pour un autre diner comme dans les films.

Christophe & Céline Goudy (Denver) : Transmettre le souvenir par la gastronomie

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Trouver son associé pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, c’est un vrai défi, souvent comparé à un mariage. Certains cherchent leur double tandis que d’autres misent sur la complémentarité à tout prix. Et la complémentarité, c’est justement le pari que Christophe et Céline Goudy ont réalisé.

En s’installant à San Francisco pour le travail de Christophe, la petite famille rencontre ses voisins originaires du Pays Basque. Des voisins gourmets qui font tout eux-mêmes pour leur propre consommation : pâtés, viandes, charcuterie et qui transmettent leur passion au couple d’amoureux. Au moment de quitter la France, Céline travaille dans la finance mais a envie d’autre chose. Elle se sent prête à relever de nouveaux défis sans savoir lesquels précisément. Chemin faisant, elle et Christophe régalent la communauté française de la baie de San Francisco régulièrement, et leurs amis commencent à passer commande. C’est le début d’une nouvelle vie, et Céline fonde Goudy’s French Cuisine avec le soutien de son mari Christophe, qui continue à travailler dans le marketing pour son employeur de l’époque.

Près de 9 ans plus tard, je les retrouve dans leur cuisine à Aurora, une petite ville de la banlieue Est de Denver. Christophe et Céline travaillent désormais ensemble au quotidien, leur entreprise produit en Californie et dans le Colorado, et ils s’apprêtent même à ouvrir leur première boutique dans le centre-ville. Si leur business a évolué, leur mission reste la même : permettre à leurs clients de revivre les souvenirs de leur enfance grâce à la gastronomie.

Une histoire d’amour, d’entrepreneuriat et de rêve américain à écouter cette semaine dans French Expat !

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Avec « L’Armo Ricain », Tangi Colombel poursuit le feuilleton de sa vie

Il nous a tenu en haleine jusqu’à la dernière ligne de son premier ouvrage, La Saint Tous Là, dans lequel il relate son enfance passée à Loudéac, sa ville natale dans les Côtes-d’Armor. Deux ans après, Tangi Colombel revient sur la scène littéraire. L’artiste breton multi-casquettes, établi depuis plus de vingt ans en Floride, publie L’Armo Ricain, le second volet d’une trilogie annoncée.

Riche en anecdotes rocambolesques, cette nouvelle autobiographie romancée est consacrée notamment à ses années d’études et sa vie sentimentale. On le retrouve fraîchement diplômé du baccalauréat. L’auteur, qui s’exprime une nouvelle fois à la première personne, emmène ainsi ses lecteurs dans les années 1990, lorsqu’il entre à l’université de Rennes avant de quitter sa Bretagne natale pour se lancer dans la carrière d’acteur à Paris. C’était toutefois sans compter sur l’amour qui va tout bouleverser et l’emmener outre-Atlantique.

Récit initiatique, de la Bretagne aux États-Unis

« C’est le récit initiatique d’un jeune homme, depuis ses années passées en Bretagne jusqu’à son arrivée aux États-Unis, indique Tangi Colombel. Durant cette décennie, je me suis laissé modeler par mes rencontres pour devenir qui je suis aujourd’hui. J’ai eu de la chance à plein de niveaux et avec ce livre je rends aussi hommage à toutes ces personnes qui m’ont aidé à avancer. »

Son nouvel ouvrage sera en vente dès le mercredi 1er mai sur Amazon et sur son site. Tangi Colombel participera par ailleurs à la troisième édition du Festival des Auteurs Francophones en Amérique, organisée le samedi 18 mai au National Arts Club à New York par le réseau Rencontre des Auteurs Francophones, qui compte plus de 350 auteurs répartis dans une cinquantaine de pays.