En cette fin d’été, les producteurs, exportateurs ou distributeurs de rosés français trinquent à la saison qui s’est écoulée. Jamais les Américains n’en ont consommé autant.
“C’est simple, il y a quatre ans, on ne vendait pas grand chose. Et depuis trois ans, chaque année, on fait +80% d’exportations de rosés vers les Etats-Unis. Cet été, on a écoulé 50 000 caisses. Il y a eu une explosion de la demande”, raconte Antonin Bonnet, responsable export pour les vins Chapoutier à New York.
L’engouement autour des rosés suit une tendance globale : la production française, et les exportations partout dans le monde augmentent depuis dix ans. Aux Etats-Unis, les ventes au détail de rosés importés ont bondi de 41% en 2014 par rapport à l’année précédente, selon un rapport Nielsen de 2015. Un chiffre à comparer avec une croissance de 1% de l’ensemble du marché des vins sur la même période.
Cette hausse profite particulièrement aux rosés de Provence, leaders du marché, qui, chaque année depuis trois ans, ont augmenté leurs volumes d’exportation aux Etats-Unis d’environ 40%, selon les statistiques du Conseil Interprofessionnel des Vins de Provence. Les Etats-Unis sont devenus le premier marché hors de France pour ces vins, avec 34% des volumes exportés, selon leur dernier rapport annuel.
Aux Etats-Unis, la mode est partie de New York, plus précisément dans les Hamptons. “Le rosé a été amené là-bas par des gens qui voyagent sur la Côte d’Azur, et qui ont vu que ce vin se combinait bien avec une ambiance de plage. Puis, il s’est répandu dans l’Upper East Side, et partout à Manhattan, et aujourd’hui en Floride et en Californie”, raconte Antonin Bonnet.
Cet été, sur les terrasses de New York, on buvait du rosé partout. “C’est un vin qui se marrie bien avec le climat de New York l’été. Il fait chaud, humide, les gens n’ont pas envie de boire du vin rouge. Quand il fait beau, je pense qu’un quart de mes tables commandent du rosé”, raconte un sommelier français d’un wine bar de Manhattan.
Pour Jean-Luc Le Du, un caviste de New York (LeDu’s Wine), cet engouement s’explique aussi par l’offre. “Les producteurs ont fait beaucoup d’efforts pour produire de plus en plus de rosés de qualité. Avant, c’était un vin qu’on ne prenait pas très sérieusement dans le monde de la restauration, mais les choses ont changé”, affirme-t-il.
Antonin Bonnet, lui, y voit une évolution des goûts des Américains. “Les Américains consomment maintenant du vin depuis plus de 40 ans, et leur palais évolue. Souvent, dans les marché peu matures, les consommateurs se tournent d’abord vers des vins rouges très tannés, type Cabernet Sauvignon. Puis ils évoluent vers des choses plus fines, plus cristallines et légères comme le Pinot Noir. Le rosé suit cette tendance.”
Mais si la percée du rosé a réussi, c’est aussi une affaire de marketing.
Le rosé a su embrasser un côté “bling-bling”, s’associer à la fête et à la détente – un peu comme le champagne et le Prosecco. Des producteurs se sont mis à faire des bouteilles de rosé qui ressemblent à du champagne, comme le Chateau Miraval, le domaine de Provence racheté par Brad Pitt et Angelina Jolie. “C’est un vin avec des qualité psychologiques. Quand on boit du rosé, on se sent bien, car c’est associé à l’été et la joie de vivre. C’est un vin life-style”, analyse Pierrick Bouquet, co-fondateur de Able, une agence de marketing spécialisée dans les vins.
Une image relayée par des soirées et opération de com’ dédiées, comme la Nuit en Rosé, organisée à deux reprises à New York par Pierrick Bouquet. Pas une banale soirée dégustation dans un lounge-bar, mais une croisière autour de Manhattan. “En 2014, on avait 2 000 personnes, et cette année, on est passé à 5 000, et c’était sold-out. On en a aussi organisé à L.A et à Miami”, raconte-t-il.
Surtout, La Nuit en Rosé réussit à toucher des femmes, et des jeunes. C’est sans doute l’une des explications du succès du rosé. “Cette année, 77% des personnes qui ont acheté des tickets pour la soirée étaient des femmes, et 68% avaient moins de 35 ans. La cible du rosé, ce sont clairement les 25-40 ans, qui ne veulent pas trop dépenser, mais veulent quelque chose de qualité.”
La difficulté, pour les rosés français, a été de surpasser une image de vin pour filles, à cause de sa couleur, et car il existe aux Etats-Unis un marché de vins rosés sucrés (“blush wines”) consommés surtout par des femmes (comme le très cheap White Zinfandel). Mais de l’avis de tous, les Américains établissent maintenant bien la différence entre ces vins et les rosés “secs” de Provence ou du Roussillon. Un mot a même été créé pour désigner les hommes qui en boivent entre-eux : le “Brosé”. “Les hommes ne se cachent plus pour commander du rosé. Il y a quelques années, c’était presque impossible de voir des hommes en consommer ensemble”, remarque Pierrick Bouquet.
Pour ces Français qui travaillent dans le rosé aux Etats-Unis, le défi est de prolonger l’engouement au-delà des quatre mois d’été. “Il y a encore deux ans, à partir d’octobre, les rosés disparaissaient des cartes des restaurants. Là, maintenant, ils en laissent un ou deux. D’ailleurs, on va organiser pour la première fois une Nuit en rosé en plein hiver, à New York. On va reproduire l’été dans une salle”, affirme Pierrick Bouquet, qui mise aussi sur le climat de Floride et de Californie pour prolonger l’envie de rosé.
Dans un pays qui s’embarrasse moins du poids de l’histoire et des traditions, Antonin Bonnet espère même faire consommer du rosé aux Américains pendant les fêtes. “On commence à avoir des Américains qui commandent des caisses de rosés pour Thanksgiving. Pourquoi pas ? Ca peut aller avec la dinde.”
Aux Etats-Unis, l'été de tous les records pour les rosés français
Gagnez deux tickets pour D'jal à New York
L’humoriste D’jal vient faire rire New York. French Morning vous fait gagner deux places pour le show de cette étoile montante de la comédie, qui se produira ce mardi 15 septembre au NYIT Auditorium. Remplissez le formulaire ci-dessous pour participer au tirage au sort.
D’jal est connu pour sa pièce « Le Portugais », vue par plus de 6 millions d’internautes sur Youtube. Lorsqu’il est ado, il se découvre un peu par hasard une passion pour le cinéma, grâce à une voisine. Ce n’est pourtant pas devant les caméras qu’il débute sa carrière, mais dans un centre d’aide pour les myopathes.
Et puis un jour, il se rend compte qu’en face de ce foyer, il y a une grande école de cinéma: Louis Lumière. Il décide d’aller y recruter quelques étudiants, et grâce à sa motivation, il réalise avec eux un premier court-métrage. Il décide ensuite de monter sur scène, et de se lancer dans le « one-man show ». Après avoir multiplié les petits spectacles, la scène du « Jamel Comedy Club » sera un véritable tremplin pour sa carrière. Il enchainera avec des spectacles partout au Maghreb, mais aussi au Sénégal, au Niger, au Mali et en Côte d’Ivoire. Il revient ensuite vers l’Europe, où il se produit sur les scènes françaises et londoniennes. Il a également fait le mythique festival « Juste pour rire » au Québec.
[gravityform id=”47″ title=”false” description=”false”]
Yann Arthus-Bertrand met l'ONU debout avec "Human"
La dernière fois que nous avions parlé à Yann Arthus-Bertrand, il était en plein montage de son dernier film “Human”. Nous le retrouvons samedi 12 septembre, un peu beaucoup stressé, dans le hall de l’ONU à New York, juste avant le lancement officiel de son bébé. “On ne peut pas parler après?” demande-t-il, avant d’accepter de prendre deux minutes.
“Ce soir, nous voulons donner la parole à des gens qu’on n’entend jamais” , dit-il, alors qu’une impressionnante file d’attente de plusieurs centaines de personnes zigzague vers la grande salle de l’Assemblée générale, où la projection a lieu.
Trois ans de travail
Difficile de ne pas être sur les dents. Un lien vers “Human” était, le même jour, disponible à travers le monde entier depuis la page d’accueil de Google, partenaire du film. Il est également sorti en même temps dans 500 cinémas en France, sur You Tube et était montré en clôture de la 72eme Mostra de Venise.
Le pari de “Human” est extrêmement ambitieux: dresser une fresque de l’humanité d’aujourd’hui. Des journalistes se sont rendus pendant trois ans dans 70 pays pour poser les 40 mêmes questions sur l’amour, la mort, le sens de la vie à quelque 2.000 personnes, des militaires, des paysans, des pères, des mères, des sans-abris, des tueurs, des victimes… Tous anonymes. Bill Gates et le secretaire général de l’ONU Ban Ki-moon, interviewés, n’ont pas été retenus au montage.
Prêt pour la projection de #human par Y. Arthus-Bertrand aux Nations-Unies. 1.500 perso attendues. #whatmakesushuman pic.twitter.com/O8QaxdSbeg
— French Morning (@FrenchMorningNY) September 12, 2015
“C’est ça l’amour” Le film commence par le témoignage d’un détenu, condamné pour le meurtre d’une femme et de son enfant. Il explique, en fondant en larmes, que la mère (et la grand-mère) des victimes l’ont pardonné. “C’est ça l’amour” , lance-t-il à la caméra. Certains témoignages dérangent (un soldat qui affirme que l’Homme ne peut pas se passer de tuer à cause du sentiment que cela procure) ou émeuvent (une jeune femme sans abri sortie de la rue par un homme atteint d’un cancer de l’estomac mort deux ans plus tard). D’autres sont porteurs d’espoir: deux papas, un Palestinien et un Israélien, qui œuvrent pour la paix après avoir tous les deux perdus des proches dans le conflit; un homme sans jambe ni bras qui a trouvé l’amour sur un site de rencontre; un père de famille rustre d’apparence qui dit à son fils qu’il l’aime après son coming out…
Plus légère, une séquence sur les relations hommes-femmes, dans laquelle un homme africain dit que ses amis se moquent de lui car il fait à manger pour sa famille. “Human”donne aussi la parole à des réfugiés en France, sujet polémique en Europe. On y voit un homme raconter sa traversée de la Méditerranée baignant dans le fioul d’un bateau et un autre vivant dans la “jungle” de Calais, auquel un policier dit de rentrer chez lui. “Mais je n’ai pas de pays” , lui répond-il. Le résultat – 3h30 de témoignages, entrecoupés d’images aériennes de la planète, comme Yann Arthus-Bertrand sait les faire – surprend, émeut, amuse, choque. La salle, qui comptait Ban Ki-moon, quelques célébrités comme le chanteur Florent Pagny et l’explorateur Luc Hardy, est repartie conquise. Yann Arthus-Bertrand a eu le droit à une standing ovation… Cela valait bien un petit coup de stress.
Standing ovation pour Yann Arthus-Bertrand et son film #human à l’ONU http://t.co/wg43ph2sJM — French Morning (@FrenchMorningNY) September 13, 2015
Voici les trois volumes de “Human”, mis en ligne sur You Tube:
Christine and the Queens en tournée aux US
A l’occasion de la sortie de son album international, le 16 octobre, la chanteuse nantaise de 27 ans revient nous rendre visite.
Du 19 octobre au 11 novembre, elle traversera les Etats-Unis (et le Canada) de bout en bout. Sa tournée nord-américaine commencera à Los Angeles. Elle passera ensuite par Oakland, Portland, Seattle mais aussi Chicago et Boston, avant de terminer par trois dates à New York.
Christine and the Queens, de son vraie nom Héloïse Letissier, s’est fait connaitre en 2014 grâce à son album Chaleurs Humaines, récompensé à plusieurs reprises, cette année, aux Victoires de la musique.
Son style androgyne à la David Bowie, sa façon de danser sur scène empruntée à Michael Jackson et ses chansons electro-pop font de cette chanteuse une artiste de talent.
Réservez vos places pour les évènements Vip de Best of France
On y attend des centaines de milliers de visiteurs pour découvrir, sur Times Square, ce que la France a de mieux à offrir. L’évènement est gratuit et ouvert à tous. Mais vous pouvez aussi choisir l’option VIP en participant à un des trois évènements payants.
Tout commence sous le soleil des Antilles pour la soirée d’ouverture, le vendredi 25 septembre. Guadeloupe, Martinique et Saint-Martin ont uni leurs forces pour offrir cette fête caribéenne. Buffet, boissons, spectacle, musique: tout est compris. La soirée a lieu à l’Axa Center (51è et 7e avenue). Ticket: 150$. Réservations ici.
Les deux autres évènements sont réservés aux amateurs de vins: deux dégustations géantes avec 100 vins au programme. George Sape, collectionneur réputé et Jean-Luc Le Du, sommelier, ont concocté ce voyage au travers de la France vinicole. De Champagne à Bordeaux, de la Corse au Jura, de la Provence à la Loire, vous serez guidés par certains des sommeliers les plus réputés de New York (André Compeyre, Raj Vaidya, Carrie Lyn Strong…). La dégustation est accompagnée de fromages, charcuterie, desserts.
Le premier “wine tasting” a lieu samedi 26 septembre de 7pm à 10pm, le second dimanche 27 septembre de 3 pm à 6 pm. Les deux évènements ont lieu à l’Axa Center. Ticket 150$. Réservations ici.
Lire aussi: Le Best of France prépare son show à Times Square
Mort de Georges de Paris, tailleur français des présidents américains
Il a habillé tous les présidents américains depuis Lyndon Johnson, sans oublier Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn quand il dirigeait le FMI. Georges de Paris est décédé dimanche 13 septembre à Arlington. Il était atteint d’une tumeur au cerveau selon l’un de ses proches joint par l’AFP.
Personnage singulier, dont la boutique, à quelques encablures de la Maison blanche, était tapissée de clichés de ses illustres clients, il avait raconté en 2002 à l’AFP être arrivé à Washington en 1960 avec quelques économies en poche (et un diplôme de couture). Il était devenu citoyen américain en 1969.
A la rue à la suite d’une séparation, il est recruté par une Canadienne francophone qui travaille dans un grand atelier de confection. Une rencontre avec un parlementaire de Louisiane, dans un restaurant, sera décisive pour sa carrière. Satisfait de ses services, il le recommande au vice-président de l’époque, un certain Lyndon Johnson. Celui-ci lui ouvre les portes de la Maison blanche.
Depuis, il a pris les mesures de tous les présidents américains, partageant des anecdotes savoureuses sur chacun d’eux, glanées pendant les essayages. Selon l’AFP, il trouvait Bill Clinton “le moins agréable de tous” alors que Nixon lui demandait toujours des nouvelles de sa famille. Georges de Paris (son vrai nom, selon ses dires) était âgé de 81 ans.
Kisan, un repaire de créateurs au coeur de Soho
Article partenaire. Depuis son ouverture en 2008 au coeur de Soho, Kisan a eu plusieurs vies. Le “concept-store” des débuts est ensuite devenu une boutique de vêtements femmes et enfants pour finalement se consacrer exclusivement à la mode féminine.
Les deux propriétaires, Thorunn Anspach et Olivier Brémond, avaient beaucoup parcouru le monde, notamment pour leurs carrières dans le monde de la télévision, quand ils ont posé leurs valises à New York pour y élever leurs 3 enfants et réaliser leur rêve: proposer leurs créateurs préférés dans un espace typique de Soho, une ambiance parisienne, des marques luxueuses mais jamais ostentatoires.
“Ce qui nous intéresse c’est le “vrai luxe”, explique Olivier, celui du savoir-faire des marques indépendantes, qui ont leurs propres ateliers, ou en tout cas une vraie déontologie dans leur façon de travailler.” Au fil des années, l’atmosphère de la boutique a changé. Elle est sans doute, poursuit Olivier, “plus conforme à ce que veulent les clientes new-yorkaises, qui aiment l’ultra-spécialisation et savoir qu’elles vont trouver ce qu’elles sont venues chercher”.
Et ce qu’elles viennent chercher c’est “un style particulier, celui de Thorunn, dit son mari Olivier. C’est ce style Kisan qui les attirent et non pas telle ou telle marque”. Les créateurs -qui viennent de 16 pays différents- sont tous sélectionnés par la maîtresse des lieux “en fonction d’un certain esthétisme pas forcément en phase avec la mode “bizarre-moche” du moment, mais aussi pour la personnalité des créateurs, leur métier, leur savoir-faire”. Ne sont sélectionnés que ceux qui mêlent créativité et savoir-faire technique de haut vol, “une combinaison rare”.
Parmi ces perles rares, on trouve par exemple Sophie Théallet, la créatrice Française de Brooklyn qui ne produit ses vêtements spectaculaires qu’au compte goûte. Elle côtoie Ryan Roche, créatrice installée dans la vallée de l’Hudson, qui fait d’épais manteaux en cachemire. “De très belles pièces, presque des objets de collection”, dit Olivier Brémond. Mieux vaut faire vite: la toute nouvelle collection hiver 2015-2016 s’est déjà presque totalement envolée.
La liste des créateurs ne s’arrête pas là: Tsumori Chisato, Giada Forte, Jamin Puech, Wouters and Hendrix, Stouls, Megan Park, Servane Gaxotte, MPatmos, Noguchi, Robert Clergerie, Raquel Allegra… Toutes choisies avec ce “caractère euro-américain” qui est celui de la boutique: “un endroit pour les femmes qui s’habillent pour être belles, à l’européenne, mais sans rien sacrifier du confort, à l’américaine”.
Kisan Store 125 Greene St, New York, NY 10012. Tel: ici
———————————————————————————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Une soirée pour dire STOP à l’esclavagisme sexuel
L’organisation humanitaire stop trafficking people (STOP) organise ce 18 septembre, au Globe showroom, une levée de fonds pour la construction d’un centre de réhabilitation à Haïti pour les victimes d’esclavagisme sexuel.
Il y a un an, on vous parlait de Célhia de Lavarène, journaliste qui s’engage depuis 2001 dans la lutte contre les trafics d’êtres humains. Un mal qui touche encore près de 8 millions de femmes et d’enfants chaque année selon le département d’Etat américain.
C’est en Bosnie qu’elle a commencé son action puis au Libéria. Là-bas, elle a conçu et dirigé des équipes composées de policiers internationaux et locaux, effectuant des raids dans des centaines d’établissements couvrant ce trafic, en faisant fermer la plupart d’entres eux. Après ses actions dans les Balkans puis au Libéria elle a décidé de créer une organisation humanitaire : « stop trafficking people » ou STOP pour permettre aux victimes un suivi et ainsi éviter qu’elles soient encore mêlées à ces trafics.
Son nouveau projet : ouvrir un centre d’accueil pour les enfants haïtiens qui sont enlevés ou faussement adoptés dans le seul but de servir d’esclave sexuel. Depuis le séisme qui a touché l’île en 2010, la situation est critique pour près de 500 000 enfants qui ont perdu leurs parents, ont été déscolarisés et qui souvent doivent vivre dans la rue. Ils sont alors beaucoup plus vulnérables aux violences physiques et sexuelles. Le centre de réhabilitation accueillera les enfants libérés et les prendra en charge. Ils seront logés, nourris, puis pourront bénéficier de soins médicaux et psychologiques, ainsi que d’une réinsertion scolaire ou professionnelle.
C’est pour financer ce projet que Célhia Lavarène organise une levée de fond. La créatrice de mode, Alexia Klein, organisera l’événement. Il sera proposé un défilé, puis un cocktail accompagné d’un groupe de jazz. Seront présentes plusieurs personnalités soutenant la cause telles que François Delattre ambassadeur de France aux Nations Unies, l’écrivain Marc Lévy ainsi que la créatrice de mode Catherine Malandrino.
AZERTY vs QWERTY: pourquoi claviers US et français sont différents
AZERTY vs QWERTY. Clavier français contre clavier américain. Pourquoi n’existe t-il pas un seul et unique modèle de clavier universel? C’est la question bête de la semaine !
L’organisation des touches sur un clavier ne date pas d’hier. Cette invention remonte à bien avant l’époque des ordinateurs. Souvenez-vous de son ancêtre : la machine à écrire. Un de ses inventeurs, Christopher Latham Sholes, en 1873 s’est rendu compte que la disposition par ordre alphabétique mettait côte à côte des lettres souvent utilisées ensemble en anglais notamment (b-a ou d-e par exemple), conduisant les marteaux tampons de la machine à se chevaucher. En disposant autrement les lettres, Sholes a fait en sorte que les touches fréquemment utilisées ensemble se retrouvent éloignées sur le clavier. Les lettres de la première ligne sont en outre sélectionnées pour pouvoir constituer le mot “typewriter”, afin que les vendeurs puissent facilement écrire le nom de la machine lors de leurs demonstrations.
Le clavier QWERTY servait donc à régler un problème mécanique et non pas à améliorer l’ergonomie ou la vitesse de frappe. Rapidement le clavier est adopté dans tous les pays à alphabet latin, avec quelques adaptations mineures (QWERTZ en Allemagne et dans la majorité des pays d’Europe de l’Est par exemple). Mais en France l’adaptation va un peu plus loin qu’ailleurs et donne naissance au fameux AZERTY. L’origine exacte de cette exception française est inconnue des historiens mais elle semble s’être imposée progressivement au cours de la première décennie du XXème siècle explique l’historienne Delphine Gardey dans dans un article très savant sur le sujet.
Le fait qu’à l’époque la majorité des machines vendues en France sont importées, des Etats-Unis notamment, n’empêche pas à l’exception de prendre racine. Les fabricants américains acceptent de produire des machines adaptées pour le marché français. Mais quant à savoir pourquoi AZERTY, le mystère reste entier. Une chose est sûre: il n’est pas mieux adapté à la frappe de la langue française que son cousin. Québecois et Suisse francophones utilisent d’ailleurs des claviers QWERTY, avec des touches spéciales pour les accents.
Force de l’habitude
Une tentative d’imposer une clavier mieux adapté à la langue française – et permettant donc de taper beaucoup plus vite- conçu par un certain Albert Navarre en 1907, finira par échouer, note Dephine Gardey. Ultérieurement, les autres essais, en France ou ailleurs (tel le Dvorak dans les années 1930) ont toutes connu le même sort. En France, en 1976, une norme officielle a même été adoptée à titre d’essai pour un clavier QWERTY. En vain là aussi.
Cette histoire du clavier est d’ailleurs devenue un exemple classique évoqué par les économistes qui s’intéressent à la théorie dite de “path dependency” (littéralement dépendance au chemin emprunté) qui explique comment des décisions ou des pratiques passées peuvent guider des décisions en dehors de toutes rationnalité. En l’occurrence, la domination des claviers QWERTY et AZERTY n’a pas d’autre raison d’être que leur antériorité.
Serge July et les nouveaux défis du journalisme au Lycée français
Le Lycée français de New York lance sa saison de conférences le 30 septembre avec du haut niveau journalistique.
Quatre intervenants de renoms décrypteront les évolutions du journalisme et partageront leurs vues. L’expérience sera au rendez-vous avec notamment Serge July le fondateur de Libération, qu’il a fondé en 1973 avec Jean-Paul Sartre, une aventure qu’il raconte dans un récent livre “Dictionnaire amoureux du journalisme”.
Il sera aux côtés de Susan Chira, rédactrice en chef au New York Times et de l’universitaire Edward Berenson, spécialiste de l’histoire de France et directeur de l’Institut d’études françaises de NYU.
Le débat sera animé par Olivier Knox, un ancien de l’AFP qui est dorénavant correspondant à la Maison Blanche pour Yahoo News pour les questions de politiques nationale et internationale.
Les intervenants débattront en anglais mais une traduction française sera disponible. Inscriptions ici.
Madeon au Madison Square Garden
Le nantais de 21 ans plongera le Madison Square Garden dans un bulle électronique savoureuse le vendredi 2 octobre.
Madeon de son vrai nom Hugo Leclerq commence à se faire connaitre en 2010, notamment via Soundcloud. Un an après il signe le remix du titre Que veux-tu de Yelle. La vidéo de son mashup Pop Culture rencontre un véritable succès, il mélange avec brio 39 chansons connues… un délice musical et coloré. Il tourne beaucoup tout en collaborant avec de nombreux artistes. C’est ainsi que Lady Gaga fait appel à ses talents de producteur sur Artpop, il fera aussi ses premières parties sur les dates américaines. Après un EP, plusieurs chansons, des remixes et autres mashup, Madeon a enfin sorti cette année son premier album, Adventure.
Un petit-déjeuner sur les retraites des Français de l'étranger à New York
Faut-il côtiser à la Caisse des Français de l’étranger? Que faire si votre employeur décide de vous passer en contrat local? Devez-vous racheter vos périodes à l’étranger ? Pour quel rendement ?
Les Français de l’étranger aussi se posent des questions sur leur retraite et ils ont bien raison: loin de France, ils font parfois face à des situations complexes. Après un premier petit-déjeuner “sold out” en juin, Emmanuel Grimaud, fondateur de Maximis Retraites, une société qui conseille employeurs et employés pour optimiser les retraites, a accepté de revenir le 6 octobre.
La conférence vous concerne que vous soyez expatrié ou en « contrat local ». L’intervention se construira autour des réponses aux questions suivantes :
· Quel intérêt de cotiser ou non à la CFE ? Commencer, continuer ou interrompre ?
· Que faire si votre employeur décide de vous passer en contrat local
· Devez-vous racheter vos périodes à l’étranger ? Pour quel rendement ?
· Le rachat d’années d’études est-il rentable ?
· Quel impact si vous décidiez de vous installer définitivement aux Etats-Unis ?
· Quelle bonne décision prendre pour votre conjoint ?
· Employeurs, les sommes versées à la CFE sont-elles efficaces ?
. Que faut il penser des rumeurs récurrentes de “faillite” du système ?
Les experts de Maximis Retraite ont déjà réalisé des dizaines de milliers de simulation, dont une grande partie pour des français de l’étranger.
Maximis Retraite proposera également pour ceux qui le souhaitent, des consultations individuelles pour faire un point sur votre carrière et votre situation retraite obligatoire.
Inscrivez-vous dès maintenant (places limitées):