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Serge July et les nouveaux défis du journalisme au Lycée français

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Le Lycée français de New York lance sa saison de conférences le 30 septembre avec du haut niveau journalistique.
Quatre intervenants de renoms décrypteront les évolutions du journalisme et partageront leurs vues. L’expérience sera au rendez-vous avec notamment  Serge July le fondateur de Libération, qu’il a fondé en 1973 avec Jean-Paul Sartre, une aventure qu’il raconte dans un récent livre “Dictionnaire amoureux du journalisme”.
Il sera aux côtés de Susan Chira, rédactrice en chef au New York Times et de l’universitaire Edward Berenson, spécialiste de l’histoire de France et directeur de l’Institut d’études françaises de NYU.
Le débat sera animé par Olivier Knox, un ancien de l’AFP qui est dorénavant correspondant à la Maison Blanche pour Yahoo News pour les questions de politiques nationale et internationale.
Les intervenants débattront en anglais mais une traduction française sera disponible. Inscriptions ici.
 
 
 
 

Madeon au Madison Square Garden

Le nantais de 21 ans plongera le Madison Square Garden dans un bulle électronique savoureuse le vendredi 2 octobre.
Madeon de son vrai nom Hugo Leclerq commence à se faire connaitre en 2010, notamment via Soundcloud. Un an après il signe le remix du titre Que veux-tu de Yelle. La vidéo de son mashup Pop Culture rencontre un véritable succès, il mélange avec brio 39 chansons connues… un délice musical et coloré. Il tourne beaucoup tout en collaborant avec de nombreux artistes. C’est ainsi que Lady Gaga fait appel à ses talents de producteur sur Artpop, il fera aussi ses premières parties sur les dates américaines. Après un EP, plusieurs chansons, des remixes et autres mashup, Madeon a enfin sorti cette année son premier album, Adventure.


 

Un petit-déjeuner sur les retraites des Français de l'étranger à New York

Faut-il côtiser à la Caisse des Français de l’étranger? Que faire si votre employeur décide de vous passer en contrat local? Devez-vous racheter vos périodes à l’étranger ?  Pour quel rendement ?
Les Français de l’étranger aussi se posent des questions sur leur retraite et ils ont bien raison: loin de France, ils font parfois face à des situations complexes. Après un premier petit-déjeuner “sold out” en juin, Emmanuel Grimaud, fondateur de Maximis Retraites, une société qui conseille employeurs et employés pour optimiser les retraites, a accepté de revenir le 6 octobre.
La conférence vous concerne que vous soyez expatrié ou en « contrat local ». L’intervention se construira autour des réponses aux questions suivantes :
·         Quel intérêt de cotiser ou non à la CFE ? Commencer, continuer ou interrompre ?
·         Que faire si votre employeur décide de vous passer en contrat local
·         Devez-vous racheter vos périodes à l’étranger ?  Pour quel rendement ?
·         Le rachat d’années d’études est-il rentable ?
·         Quel impact si vous décidiez de vous installer définitivement aux Etats-Unis ?
·         Quelle bonne décision prendre pour votre conjoint ?
·         Employeurs, les sommes versées à la CFE sont-elles efficaces ?
.       Que faut il penser des rumeurs récurrentes de “faillite” du système ?
Les experts de Maximis Retraite ont déjà réalisé des dizaines de milliers de simulation, dont une grande partie pour des français de l’étranger.
Maximis Retraite proposera également pour ceux qui le souhaitent, des consultations individuelles pour faire un point sur votre carrière et votre situation retraite obligatoire.
Inscrivez-vous dès maintenant (places limitées):
 

Le DJ Joakim sort ses platines à Los Angeles et San Francisco

Le musicien, DJ et producteur français Joakim, qui vit à Brooklyn et que nous avons rencontré l’année dernière, se produira à l’Echoplex de Los Angeles le 17 septembre, et à Mezzanine, à San Francisco, le 18.
En France, Joakim est l’une des figures du monde de la musique et de la nuit. Sur son site, une petite biographie décrit cette homme-shiva : on y apprend que Joakim est musicien, avec quatre albums sous le bras, fondateur et patron de label (Tigersushi et le label vinyl Crowdspacer, plus orienté dancefloor), graphiste (il réalise le plus souvent tous ses visuels ainsi que ceux de son label)… Mais aussi DJ, producteur (pour Panico, Poni Hoax ou plus récemment Zombie Zombie et Montevideo), ambianceur de défilés et plus récemment, artiste contemporain. Et sinon, Joakim est aussi diplômé d’HEC.

Accueil des nouveaux arrivants à San Francisco

Vous venez de débarquer dans la baie? Vous n’êtes pas encore très à l’aise avec toutes les formalités liées à l’expatriation? Le San Francisco Bay Accueil (SFBA) organise les 17 et 22 septembre ainsi que le 8 octobre, des réunions d’informations pour les nouveaux arrivants et nouveaux membres.
L’association vous sera présentée et trois professionnels interviendrons pour répondre à vos questions. Magdalena Chaland, coach-psychologue, spécialiste dans l’accompagnement des francophones qui partent s’installer à l’étranger, vous donnera les clefs pour vous sentir chez vous à San Francisco. Le Dr Valerie Gurlé tentera de vous expliquer comment fonctionne le système médical aux Etats-unis. Et le SFBA vous parlera également du système bancaire entre le Credit History et le Credit Score.
Des réunions gratuites pour les membres de l’association et de 5$ pour les autres. Bienvenue à tous !
 
 

Du burlesque à Los Angeles

Les températures vont grimper au El Rey theatre samedi 12 septembre. Les Suicide Girls, ce groupe de nanas hyper sexy, tatouées de la tête aux pieds feront un show burlesque qui promet d’être chaud.
Qu’on se le dise, ces filles ne sont pas suicidaires… ce sont simplement de vraies “bad girls”, des mauvaises filles comme rarement on en croise. Vénéneuses, voluptueuses, lubriques… Le spectacle a un coût : comptez entre 32 et 42 $.
 
 

Gérard Bertrand, une success story des vins du Sud aux USA

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« Ça a été le parcours du combattant », confie Gérard Bertrand, le sourire aux lèvres. Mais l’ancien rugbyman professionnel a su marquer et transformer l’essai.
Le jeu en valait la chandelle : les Etats-Unis sont devenus le premier marché d’exportation au monde des vins Gérard Bertrand. Cette année, 2.400.000 bouteilles vont être vendues et distribuées dans 50 états américains. Ses “vins du Sud” affichent une croissance insolente de 50% par rapport à l’année dernière.
Pourtant, ce pays a d’abord été une « énigme » pour le vigneron du Languedoc. « J’ai eu trois ou quatre importateurs différents mais personne n’a eu du succès. La région Languedoc-Roussillon n’était pas la plus facile à vendre à l’époque. Les gens étaient focalisés sur le Bordeaux, la Bourgogne. » 
Mais l’homme n’est pas du genre à se laisser abattre. “Je suis arrivé aux Etats-Unis il y a sept ans. J’ai fait le tour des principaux importateurs. Comme nous avions été élus ‘Best value winerie’ par le magazine américain Wine Spectator, je me suis dit : ils vont te dérouler le tapis rouge. Nous étions en 2008, en pleine crise des subprimes, et on n’a trouvé personne. Je me suis alors dit : si personne ne veut importer mes vins alors je vais les importer moi-même. J’ai créé ma société d’importation, et  je suis allé voir les distributeurs. Ce qui m’a permis d’avoir accès directement au marché.”
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Gérard Bertrand se rend désormais aux Etats-Unis toutes les six semaines. Pour ce Narbonnais, très attaché à ses racines, le marché américain est passionnant. « Il est très premium, les gens ne veulent que des vins de qualité. C’est un marché qui a beaucoup de connaissances, et c’est rare dans le monde. »
Un marché idéal, selon lui, pour réussir son objectif : donner du cachet à la catégorie des “vins du Sud de la France”, et rivaliser avec les meilleurs vins du monde. « On est en train de réussir le challenge », assure-t-il de son accent chantant. « Le Languedoc est la seule région dans le monde où l’on peut faire du rosé, du blanc, du rouge, de la biodynamie, des vins sans sulfites, des vins doux naturels… »
Un portefeuille unique, que Gérard Bertrand entend bien imposer à l’échelle planétaire. Philosophe et fonceur, il a toujours vu grand. « Quand j’ai commencé à travailler, j’avais quatre personnes et on vendait 200.000 bouteilles. Maintenant, j’ai 250 personnes et on fait 20 millions de bouteilles dans le monde. J’avais une propriété de 60 hectares, et aujourd’hui on en a 600, et 11 propriétés. »
Aux Etats-Unis, Gérard Bertrand a su doucement mais sûrement tisser sa toile. Il a démarré dans quatre états, avec en tout et pour tout un salarié. Les vins du Languedoc sont désormais présents dans tout le pays, et dix personnes sont dédiées au marché américain.
Mais l’homme n’aime pas « parler chiffres ». Ce passionné de nature leur préfère des métaphores lyriques. Alors quand on lui demande quels sont ses objectifs, Gérard Bertrand répond : « The sky is the limit aux Etats-Unis. Pour le moment on regarde la lune, et on n’est pas encore au niveau des étoiles. Mais on est déjà au-dessus des nuages ! »

L'épopée des Amérindiens du World Trade Center

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Journaliste à l’AFP et ancien correspondant à New York, Michel Moutot a publié Ciel d’acier, un roman sur l’épopée de la tribu Mohawk, ces Amérindiens réputés pour ne pas avoir le vertige et qui ont contribué à la construction des gratte-ciels new-yorkais.
Émouvant, réaliste, prenant… un documentaire-fiction de 500 pages qui se dévore. A l’occasion du 14ème anniversaire du 11 septembre, Michel Moutot revient pour French Morning sur les Mohawks et leur rôle dans la construction du World Trade Center.
French Morning: Comment vous est venue l’idée d’écrire sur les Mohawks?
Michel Moutot: J’étais correspondant à New York au moment du 11 septembre. Tous les matins pendant deux mois, j’allais à Ground Zéro pour faire un papier ou un reportage. Tous les jours il fallait trouver le moyen de raconter un peu la même histoire mais différemment, avec des interlocuteurs nouveaux. Sauveteurs, pompiers, secouristes…. tous y sont passés. Et alors que je parlais avec un pompier, je vois passer deux gars dont un avec une grande tresse dans le dos : manifestement des Indiens. C’était environ une semaine après les attentats. Je me dis, eux, je ne les ai pas encore interviewés. Donc je vais voir le gars, qui refuse absolument de me parler. Il n’en a rien à faire, il n’a pas besoin de pub. Du coup je trouve un autre type, ancien ironworker dont le frère est toujours en activité. Je commence à faire mon premier papier là-dessus, à me renseigner, je lis beaucoup sur le sujet. Ce sont des Indiens du Canada. Ce sont eux qui ont construit New York, ils ont construit l’Amérique. J’ai tout de suite adoré leur histoire. Petit garçon, j’aimais les indiens d’Amérique, je jouais aux cowboys et aux indiens.
Je suis rentré à Paris en 2003 avec dans un coin de ma tête, l’idée que l’histoire de ces ironworkers était tellement romanesque qu’il fallait en faire un roman.
Comment se sont passées vos recherches?
Les semaines qui ont suivi 9/11 étaient compliquées pour moi car en tant que journaliste je n’avais pas le droit d’approcher les lieux de l’accident. A l’époque, cela m’énervait mais je m’aperçois que cela m’a sauvé la vie, parce que si j’avais respiré ce qu’ils ont respiré… aujourd’hui j’aurais un cancer. J’avais donc installé mon QG près d’un semi-remorque Mac Donald’s qui servait des hamburgers gratuitement à tous ceux qui travaillaient dans la zone. Les gars s’arrêtaient pour manger, boire un café en sortant de Ground Zéro. Je passais mes journées là et c’est comme cela que j’ai fini par trouver un Mohawk. Plus tard, je suis monté à la réserve de Kahnawake où j’ai rencontré trois anciens ironworkers du World Trade Center. Il y en a un qui m’a servi de modèle pour un personnage. Aujourd’hui ils sont à la retraite, il m’ont raconté leur histoire et moi j’ai romancé tout ça.
C’est donc en partie de la fiction ?
Tout ce qui se passe à propos de 9/11 est absolument vrai, en revanche, les personnages je les ai inventés… j’ai pris plusieurs personnages réels et j’ai créé un personnage avec.
Pourquoi cette tribu reste méconnue ?
D’abord parce que ce sont des gens discrets. C’est aussi ce que j’ai aimé chez eux, ils sont extrêmement fiers de ce qu’ils font mais ne cherchent pas la publicité. Dans un monde de communication c’est assez rafraîchissant. Ils ont toujours été très bien payés. On dit souvent que ce sont les cols bleus les mieux payés d’Amérique… C’est vrai : 100 dollars de l’heure. Leur savoir-faire remonte à six générations. Donc ils sont toujours demandés dans tout le pays et même bien au delà de New York. Il n’y a pas eu un seul gratte-ciel construit sans au moins une équipe de Mohawk.
N’ont-ils réellement pas peur du vide?
Pourquoi voudriez-vous qu’ils n’aient pas le vertige? D’une certaine façon cette légende ne les dérange pas et ça les rend un peu à part, un peu spéciaux.
C’est un moment particulier pour vous le 11 septembre?
Bien sûr ! J’ai couvert pas mal de conflits pour l’AFP mais c’est la plus grosse et incroyable histoire que j’ai jamais couverte.
 
 

Louisahhh! à El Paso

L’égérie américaine du label français Bromance sera au Lowbrow Palace d’El Paso, le vendredi 25 septembre.
Louisahhh!!!, de son vrai nom Louisa Pillot, est une clubbeuse née. Elle a toujours cultivé une passion pour la musique. Elle commença dès son plus jeune age à chanter et jouer de plusieurs instruments. Le jour où elle découvre les musiques électroniques c’est la révélation. Elle n’a pas 17 ans qu’elle se faufile dans les clubs de New York à l’aide d’une fausse carte d’identité. Si elle a choisit Louisahhh!!! comme nom de scène c’est parce qu’il s’apparente à un cri de guerre… ou un cri de joie !
Elle a bossé avec Gesaffelstein mais aussi récemment avec Maelstrom. De l’electro qui tape entre house et minimale. Louisahhh revient dans son pays natal nous offrir son élégance brut de décoffrage.


 

Meshell Ndegeocello à Marfa

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Une voix blues, des mélodies hip hop, jazz, un look androgyne… Meshell Ndegeocello sera au Trans‑Pecos Festival de Marfa au Texas, les 24 et 26 septembre.
En langue swahili Ndegeocello signifie ” libre comme l’oiseau”. Meshell s’inspire de Nina Simon et Miles Davis, dont elle est une fervente admiratrice. Nommée 9 fois aux Grammy Awards vous l’avez certainement entendue dans la bande originale du film Batman et Robin. Elle a collaboré avec de nombreux artistes notamment Basement Jaxx, Indigo Girls ou encore The Blind Boys of Alabama. Elle était également choriste sur l’album Bedtime Stories de Madonna, elle a même été bassiste sur Bridges to Babylon des Rolling Stones. Un joli parcours pour cette soulwoman.


 

Apprendre le diabolo à New York

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Devenir virtuose du diabolo – ou presque – ça vous tente?
Nico Pires, artiste professionnel spécialisé en diabolo, est de passage à New York et vous propose un stage de trois heures le samedi 19 septembre à la Circus Warehouse de Brooklyn.
Cela fait plus de 20 ans que Nico Pires fait virevolter son diabolo. Il a travaillé trois ans en tant qu’artiste au Disneyland Theme Park de Hong Kong. Il aime voyager, partager sa passion et sa prochaine escale est à New York.

Pendant ce cours de trois heures vous apprendrez les rudiments du diabolo ainsi que son histoire. Votre professeur vous fera une petite démonstration pour le plaisir de vos yeux. Vous n’avez pas besoin d’avoir un diabolo, Nico Pires fournit le matériel à tous les participants. C’est 100$ pour les trois heures, ouvert à tous à partir de l’age de 8 ans. Dépêchez vous il n’y a que 10 places de disponibles.

Breathe, un film à couper le souffle

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Breathe ou Respire en français, réalisé par Mélanie Laurent, il sort le 11 septembre à New York et le 18 à Los Angeles.
L’histoire. Charlie est une belle et douce adolescente de 17 ans qui voit sa vie bouleversée par l’arrivée d’une nouvelle élève dans sa classe, la vénéneuse Sarah. Complices, leur amitié déborde d’amour. Charlie est subjuguée par le charme et la désinvolture de Sarah. Malheureusement cette amie se révèle être une terrible manipulatrice qui se joue d’elle. L’idylle amicale se transforme en drame.
Charlie subit sans rien dire les méchancetés de son bourreau. Solitude, crises d’angoisse, tristesse… l’héroïne sombre peu à peu dans une profonde dépression jusqu’au bord de la folie. Un film très émouvant où les deux actrices Joséphine Japy et Lou de Laâge nous emmènent loin. Des personnages qui semblent fait sur mesure tant l’interprétation est réussie. Après Les adoptés sorti en 2011, Respire, un pari gagné pour Mélanie Laurent.