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Patrick Mouratoglou, le Frenchy au service gagnant de Serena Williams

Elle sera la star de l’US Open qui s’ouvre ce lundi à New York. Le monde du tennis a les yeux rivés sur Serena Williams: parviendra-t-elle à remporter le grand Chelem, après ses victoires à Melbourne, Roland-Garros et Wimbledon cette année?
Dans les tribunes, comme toujours, le clan Williams, autour du père Richard, mais aussi un “Frenchy” qui joue un rôle majeur dans la carrière de la joueuse: l’entraîneur Patrick Mouratoglou. Propriétaire d’une académie de tennis en France, il est aux côtés de Serena Williams depuis trois ans et est largement considéré, y-compris par la joueuse elle-même, comme l’artisan du rebond de sa deuxième partie de carrière qui l’a vue reprendre, à plus de 30 ans, la place de numéro un mondiale qu’elle avait perdue (elle était 5ème lorsque son association avec Mouratoglou a commencé).
“Il faut prendre le pouvoir”
A tous ceux qu’il croise cette semaine a New York, comme dans les interviews qu’il donne à la presse sportive américaine, Patrick Mouratoglou se dit “plus que confiant” de la capacité de sa protégée à entrer dans l’histoire du tennis en égalant le score de Steffi Graf (détentrice du dernier Grand Chelem “calendaire” – c’est-à-dire réalisé dans une même année, en 1988). Quand votre métier est d’insuffler la confiance mieux vaut ne pas trop douter, de soi-même notamment.
Ca tombe bien,  Patrick Mouratoglou n’est pas dans la catégorie des faux modestes. Ce qui compte dans le rapport avec un joueur ou joueuse, explique-t-il dans son autobiographie parue au printemps dernier (“Le Coach”, editions Arthaud), “c’est de prendre le pouvoir, d’imposer le respect, dès le début” . Avec Serena Williams, la mise au pas d’une championne habituée à régenter son monde a produit des résultats, très vite. Elle est venue le voir alors qu’elle venait de se faire sortir de Roland-Garros au premier tour, en 2012. Trois semaines après, elle gagnait Wimbledon.
Depuis le palmarès de la championne est passé de 13 tournois du grand Chelem à 21. Elle a remporté un deuxième Grand Chelem sur deux ans (2014-2015, elle l’avait déjà fait en 2002-2003). Elle est surtout en route, si elle gagne l’US Open, pour un très rare Grand Chelem “calendaire”: les quatre tournois majeurs mondiaux dans la même année. Serena Williams est la première à reconnaître le rôle de son coach dans ses récents exploits. “Travailler avec Patrick m’a beaucoup aidé  et m’a permis d’atteindre cette constance, d’avoir de nouveaux buts; de changer certains aspects de mon jeu et simplement d’être meilleure sur toutes les surfaces et dans tous les matches” confiait-elle jeudi lors de la conférence de presse d’avant tournois.
“Bannir ses émotions”
Les joueurs et joueuses que Patrick Mouratoglou a entraîné avant n’incluent aucun grand nom pourtant, mais il s’était fait connaître par des progressions fulgurantes, amenant des joueurs des profondeurs du classement aux hauts des tableaux, tel le Chypriote Marcos Baghdatis, ou la Française Aravane Rezaï.
Mais depuis 2012 pas question de coacher un autre joueur. Serena Williams est du genre possessif; sa soif de compétition et son désir de gagner sont uniques. Même contre sa soeur Venus: alors que le clan Williams assiste toujours groupé aux matches entre les deux soeurs, Serena Williams a demandé à son coach de se mettre à part, façon de l’avoir pour elle seule.
La relation coach-joueuse est forcément fusionnelle. Des rumeurs -renforcées par des photos de paparazzi- en ont tiré la conclusion que leur relation était plus que professionnelle et amicale. De cela les deux ont toujours refusé de parler (depuis d’autres rumeurs mentionnant d’autres “boyfriends” sont apparues).  En revanche le coach ne manque pas une occasion de donner son avis sur la place des émotions dans son métier: à bannir. “En tant aue coach, l’émotion est dangereuse (…) il faut apprendre à ne prendre de décisions sous son contrôle”  explique-t-il par exemple dans une vidéo récente. Son rôle: absorber les émotions de la joueuse au point de lui devenir essentiel. A l’entraînement, Serena a même pris l’habitude de ne plus frapper une balle si Patrick ne la regarde pas, tant elle a besoin de son avis.
Serena Williams se met au français
A 33 ans, Serena Williams ne s’impose plus un rythme d’entraînement aussi intense que par le passé, mais elle est toujours d’une aussi grande rigueur: deux heures de tennis tous les matins, puis la musculation, puis le yoga, qu’elle pratique très abondamment. Bosseuse sur le terrain, elle l’est aussi en dehors, notamment dans sa soif d’apprendre de nouvelles choses. Le français, par exemple, dont elle ne parlait pas un mot il y a deux ans. Elle a décidé de s’y mettre, a bossé sur son Ipad et elle peut désormais faire ses discours de victoire à Roland-Garros en français.
Et le français est devenu une langue de plus en plus parlée dans l’entourage de la championne. Après Mouratoglou, est arrivé Fabien Paget, jeune agent de joueurs, 32 ans. Il s’occupe des intérêts de Serena Williams en dehors des Etats-Unis. Et récemment un kiné, lui aussi français, est arrivé. A Flushing Meadows, les encouragements venus de la “loge Williams” auront décidément un accent français.
 

Dans le New York Times, la vie pas rose d'une immigrée en France

Revue de presse. En plein débat sur l’immigration en Europe,  le New York Times publie un édito de l’essayiste américaine Mira Kamdar racontant son expérience d’immigrée en France. Dans son texte, elle utilise son passage à la préfécture de Seine-Saint-Denis pour critiquer la politique d’intégration française. Un peu tiré par les cheveux? A vous de juger.
Tout commence quand Mira Kamdar veut changer l’adresse sur son titre de séjour. “La préfecture de police de Seine-Saint-Denis à Bobigny gère 1.500 demandes d’étrangers par jour, et il n’y pas de salle d’attente séparée pour les Américains” , commence-t-elle par observer, ce qui lui permet de voir ce que les autres immigrés vivent quand ils ont affaire à l’administration française.
Elle décrit un système archaïque.“Cela a pris 6 mois, incluant deux journées entières à la préfecture, pour changer mon adresse, se plaint-elle. J’ai fait une demande en ligne en janvier, et on m’a donné un rendez-vous pour le 6 mars. Je suis arrivée tôt et on m’a dirigé vers une salle remplie. Alors que la journée passait, les parents essayaient de calmer leurs enfants et les bébés en pleurs. Nous savions tous que nous n’avions pas le choix: si nous voulions rester en France, il fallait attendre” .
“Maintenant, j’ai une idée de ce qu’ils (les demandeurs de carte de séjour en France ndlr) traversent”, croit-elle savoir.
“Exercice humiliant”
On pourrait lui répondre qu’on attend aussi dans une salle bondée quand on va demander un visa à l’Ambassade des Etats-Unis en France, mais pour l’auteure, qui vit entre Paris, l’Inde et les Etats-Unis, ces dysfonctionnements sont révélateurs des manquements de la politique d’intégration en France.
“La plupart des étrangers commencent par un permis d’un an. En principe, vous êtes éligible après cinq ans à un permis de 10 ans et vous pouvez faire une demande de citoyenneté. En pratique, de nombreuses personnes doivent renouveler leur permis de séjour chaque année. Un exercice humiliant qui fait qu’il est presque impossible pour elles d’obtentir un emploi permanent ou un crédit par exemple, ce qui pourrait les aider à s’intégrer.”
Mira Kamdar explique que cette attitude déssert ce qui pourrait être très positif pour la France : une migration massive bien organisée. “Le vrai problème, dit-elle, est l’attitude de la France envers les migrants. La droite populiste a fait monter l’hystérie en faisant croire que le pays allait être dirigé par des musulmans issus des anciennes colonies, analyse-t-elle. En fait, presque la moitié des immigrés qui sont arrivés en France en 2012 sont nés en Europe”.
 

L'envoûtant duo Ibeyi en concert aux Etats-Unis

Les jumelles du duo franco-cubain Ibeyi partent à la conquête du monde avec une tournée internationale qui n’a rien d’une croisière reposante. En septembre, elles seront aux Etats-Unis.
Elles commenceront leur périple le 18 septembre à Los Angeles pour le terminer le 3 octobre à Boston. Entre temps, elles feront escale à Oakdale, Chicago, New York, Washington et Atlanta notamment (voir les dates en encadré).
Lisa-Kaindé et Naomi Diaz chantent en anglais, français et en yoruba, une langue parlée par les esclaves africains venus à Cuba au XVIIe siècle. D’ailleurs, “Ibeyi” signifie “jumeaux” en yoruba.
Leur père, Anga Diaz, un percussionniste cubain de renom, jouait au sein du mythique groupe Buena Vista Social Club. Un héritage musical et culturel que les deux sœurs sont bien décidées à prolonger. A un peu plus de 20 ans, elles surprennent par leur maturité sur scène. Mêlant rythmes modernes et instruments traditionnels, les deux artistes sont promises à un bel avenir. A découvrir avant le reste du monde.
Voici “River” (2014), leur morceau le plus connu:
http://www.youtube.com/watch?v=cnjPc4WocNU
 

Erika: le consulat de France à Miami appelle à "la plus grande vigilance"

Le consulat de France à Miami appelle à “faire preuve de la plus grande vigilance” à l’approche de la tempête tropicale Erika, qui pourrait atteindre la Floride dimanche soir.
D’après le NOAA (centre national des ouragans), l’intensité de la tempête tropicale Erika devrait s’amenuiser du fait de son passage sur des zones terrestres. Il faut cependant faire preuve de la plus grande vigilance, les effets de la tempête affectant jusqu’à 240 km de zone autour de son centre aussi bien à l’est qu’au nord” , indique le consulat sur son site dans un post mis à jour ce vendredi 28 août.
La formation Erika est passée sur Porto Rico, la Dominique et approche ce vendredi de la République dominicaine, entrainant des précipitations importantes et des vents forts (85 km/h). Elle a déjà fait au moins douze morts dans les Caraïbes et entrainé le gouverneur de Floride, Rick Scott, a déclarer l’état d’urgence, vendredi 28 août.
Bien qu’aucun avertissement n’ait été émis pour la péninsule floridienne et les Keys, le NOAA signale d’ores et déjà que les personnes « ayant des intérêts dans cette zone » doivent surveiller la progression d’Erika, la formation pouvant atteindre la Floride dès dimanche soir (30 août 2015)” , rappelle le consulat.
Ce dernier conseille de consulter régulièrement le site du NOAA pour suivre Erika, ainsi que la page consulaire en français sur les conseils et recommandations relatifs aux tempêtes tropicales et aux ouragans.
 

Ouverture des demandes de bourses scolaires à New York

Parents, c’est le moment de déposer votre demande de bourse scolaire. Le consulat de France à New York a annoncé le coup d’envoi de la campagne 2015-2016 pour le 2ème conseil consulaire des bourses scolaires (équivalent de la 2ème commission locale des bourses).
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 18 septembre 2015 inclus. Aucun dossier ne sera accepté après cette date. Les dossiers pourront être déposés sur rendez-vous au Consulat du 10 août au 17 septembre 2015. Les rendez-vous pris en dehors de ces dates ne seront pas maintenus.
Peuvent bénéficier d’une bourse, les enfants qui remplissent les critères suivants:
– Être de nationalité française ;
– Résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal) ;
– Être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France ; NB : le demandeur de bourses (père, mère, tuteur) doit être également inscrit au registre mondial des Français établis hors de France quelle que soit sa nationalité.
– Être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire;
– Fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français;
– Fréquenter régulièrement les cours;
– Au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans. (Excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).
Les résultats seront notifiés aux familles début janvier 2016.
 

Un road trip pour découvrir le marché immobilier américain

(Article partenaire) Atlanta, Memphis, Miami, Naples: My US Investment vous propose d’embarquer à bord d’un road trip pas comme les autres.
Du 15 au 24 octobre, le spécialiste de l’immobilier aux Etats-Unis organise un voyage “investisseurs” pour découvrir l’état du marché immobilier dans ces quatre villes. Au programme: visites de biens, réunions de présentation sur le marché local, rencontre avec les partenaires de My US Investment sur place, “quartiers libres”… L’opération s’adresse à des individus, clients de My US Investment ou non, à la recherche d’un investissement locatif ou d’une résidence secondaire.
L’idée de départ était de créer un moment convivial, moins formel que les rendez-vous individuels que nous avons avec nos clients à Paris. Mais surtout de leur faire découvrir directement sur place la réalité du marché américain. Il s’agit également selon nous d’une occasion de voir les types de biens que nous sélectionnons, dans leur environnement, et de comprendre pourquoi ils respectent l’ensemble des critères de notre grille d’analyse ” , explique Victor Pagès, PDG et fondateur de My US Investment, qui fait partie des organisateurs du voyage.
My US Investment, qui conseille ses clients dans leur décision d’investissement dans la pierre américaine, avait déjà organisé un tel voyage à Atlanta en juin. Face au succès de l’initiative, le cabinet a décidé de renouveler l’expérience, en l’élargissant à trois autres villes: Miami, “une valeur sûre” ; Naples, prisée des Français pour sa “qualité de vie, la beauté de ses plages, ainsi que son côté, intime confidentiel et « européen »” ; et Memphis, qui a, comme Atlanta, une “économie locale très dynamique et en pleine croissance” . “La demande locative y est très forte et la rentabilité potentielle également, grâce notamment à des prix historiquement bas” , raconte Victor Pagès.
Le voyage sera articulé entre deux types de zones (investissement locatif et immobilier haut de gamme), poursuit-il. Aussi, le type de biens visités sera très varié. Nous verrons entre autres, des maisons familiales middle-class américaine à Memphis et Atlanta (de $70K à $180K), mais également des biens plus exclusifs sur Miami et Naples (de $250 à $1.5M)” .
Le nombre de participants au voyage n’est pas limité.
Infos et inscriptions ici
Programme:
15-18 octobre: Atlantaatlanta
 
 
 
 
 
Memphis18-19 octobre: Memphis
 
 
 
 
 
miami
20-21 octobre: Miami
 
 
 
 
naples
22-23 octobre: Naples
 
 
 
 
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Célibataire à New York: "J'en ai marre, je rentre en France"

Pour Cécile (prénom changé pour cet article), c’était le “salaud” de trop. “Il était Américain, voulait une relation ouverte, non-exclusive, comme ils disent ici. Il ne voulait pas s’engager, comme tous les hommes dans cette ville. Je n’avais pas compris ça car il ne me l’a jamais dit. De toute façon, je ne comprends rien à leur système de dating” , lâche la Française, autour d’un café, désabusée.
Cécile, 36 ans dont dix à New York, a donc décidé de tirer les conclusions de cet échec, en raccrochant les gants. “J’en ai marre. Je rentre en France. Je ne peux plus perdre mon temps. ”
Lire aussi: Dating à New York: j’ai beau être un mec, je rame
Quand on demande aux Français impatriés pourquoi ils sont revenus, la majorité (59%) met en avant des “motifs professionnels” , 21% des “motifs familiaux” et 18% invoquent “une nouvelle expérience en France” selon un récent rapport sur l’impatriation. Mais à New York, une ville où trouver l’âme sœur est aussi difficile que de trouver un magasin ouvert le dimanche en France, le célibat est souvent invoqué, directement ou indirectement, par les Françaises et Français célibataires qui souhaitent rentrer au bercail.
retour en france
New York a beau être une ville “géniale” , “exceptionnelle” , “magique” , “excitante” , elle est bien moins vivable sur le long terme, voire carrément insupportable, sans “M. ou Mrs Right” . C’est une ville qui défie l’horloge biologique et nargue le mariage. Une ville où, comme l’a décrite une amie, “on vit dans un état d’adolescence prolongé, hors du temps” .  Selon l’American Community Survey de 2011, 41,7% des femmes de plus de 15 ans à New York n’ont jamais été mariées, contre 38,7% en 2006 (46,7% des hommes de plus de 15 ans n’ont jamais été mariés, contre 43,4% en 2006).
“Le besoin d’appartenir quand on est expat'”
On peut mettre en cause les chiffres – on nous répête qu’il y a plus de femmes célibataires que d’hommes, même si des statistiques viennent montrer le contraire – mais c’est plus compliqué que cela, selon David Buss, un professeur de psychologie de l’Université du Texas spécialisé dans l’evolution de la sexualité humaine.
Des apps comme Tinder ou OkCupid donnent l’impression qu’il y a des milliers voire des millions de partenaires dans la nature, explique l’expert dans un long article de Vanity Fair sur la culture du hook-up. Cela a un impact sur la psychologie des hommes. Quand il y a un surplus de femmes, ou un surplus perçu de femmes, tout le système de relations s’oriente vers le dating de court-terme. Les mariages deviennent instables. Les divorces augmentent, les hommes n’ont plus à s’engager, donc ils développent des stratégies de dating de court-terme. Les hommes sont ceux qui font ce changement, et les femmes doivent s’adapter si elles veulent s’accoupler” .
Les différences culturelles entre Français(es) et Américain(e)s n’arrangent rien. “Chez les expatriés, il y a la pression d’appartenir. Les Françaises qui viennent ici se disent qu’elles vont rencontrer un Américain, mais elles se rendent compte que l’inclusion est limitée, qu’il n’y a pas la même profondeur de sentiments. Elles sont deçues, prises de court” , résume Vivian Jacobs, une psychothérapeute qui travaille avec de nombreux expatriés. “Les Américains se méfient aussi de la réputation volage des Français” .
“Agonie”
Des Françaises célibataires désespérées de ne pas trouver l’âme sœur, le life coach Nicolas Serres-Cousiné (qui est aussi chroniqueur pour French Morning) en a écoutées quelques-unes – quatre pour être précis. Toutes étaient “vraiment à l’agonie” . “Elles étaient venues pour réussir professionnellement. Elles étaient de vraies Françaises de 30 ans, intéressantes, brillantes, marrantes, sortant de grandes écoles… Elles étaient sûres et certaines de rencontrer quelqu’un à New York, mais au fur à mesure, elles ont trouvé le dating à l’américaine de plus en plus insupportable. Elles ont essayé le dating à la française, mais étaient devenues tellement dures qu’elles faisaient fuir les Européens et les Américains qu’elles rencontraient.
Toutes les quatre sont rentrées en France, et trois d’entre elles ont trouvé quelqu’un, précise le life coach, qui travaille avec des expatriés français aux Etats-Unis et ailleurs. “Le célibat est rarement la raison invoquée pour rentrer en France, mais c’est souvent une raison sous-jacente, poursuit-il. Le conseil que je donnerais, c’est de suivre son cœur, et surtout pas la raison” .
“J’avais besoin d’avancer”
Jérôme, 37 ans, a lui aussi fini par suivre son cœur. Après avoir enchainé huit ans de “bons moments” à New York, il a décidé de se retirer. Après plusieurs déceptions, et une situation professionnelle qui ne lui convenait plus, il a quitté la ville pour tenter l’aventure en Europe.
Aujourd’hui, il prépare son mariage avec une belle Espagnole. “J’avais fait le tour de New York. J’avais besoin d’avancer, de construire quelque chose. Je sentais que je ne pouvais pas le faire à New York” .
“Mon célibat à New York m’a permis de vivre des choses”
Pour lui et d’autres, quitter New York a été payant, mais cela ne veut pas dire que “the one” vous attendra nécéssairement à l’aéroport de votre prochaine destination en vous tendant une alliance. Maud, 32 ans, six ans à New York, le sait : elle n’est pas sûre de trouver quelqu’un en France. En tout cas, elle sait que les Américains ne sont pas pour elle. Et cela lui suffit. “En France, je sais que je vais trouver des hommes avec lesquels je partage les mêmes valeurs, la même culture, les mêmes codes” .
La perspective de repartir célibataire de New York ne la gêne pas. “Je ne regrette rien. Venir ici m’a ouvert l’esprit, m’a permis de vivre des choses que je n’aurais pas vécues si j’étais restée en couple en France. Je ne suis pas sûre que se mettre en couple jeune est une bonne idée non plus” , dit-elle.
Je ne sais pas si je vais trouver quelqu’un en France, abonde Cécile. En tout cas, New York n’est plus pour moi. C’était une belle parenthèse, que je dois refermer” .
 

A New York, un businessman français contre le cancer

Un pied à Wall Street, l’autre dans le caritatif: telle est la vie de Pascal Lauffer.
Le Français, PDG du groupe de textile Descamps et partenaire au sein de la firme de conseil en business management Capco, dirige l’antenne américaine d’Imagine for Margo, qui vient en aide aux enfants atteints de cancer. Créée il y a tout juste un an, cette association porte le nom de Margaux, une jeune Française tombée malade en 2009. Ce samedi 29 août, la course franco-américaine France Run à Central Park lèvera des fonds pour soutenir ses activités.
Le début d’une longue amitié
Pascal Lauffer et Olivier Blanc, le papa de Margaux, avaient une passion commune : le sport. Marathon, triathlon, course, natation, vélo… Ces deux amoureux de l’activité physique ont commencé à se fréquenter en Afrique du Sud, où ils travaillaient au sein de la Société Générale. Puis, Pascal Lauffer, Olivier Blanc et Patricia, sa femme, ont été mutés à New York. A cette époque, Margaux avait déjà 5-6 ans. 
Tandis qu’Olivier, Patricia et Margaux repartaient vivre en France, Pascal Lauffer, lui, a fait le choix de rester dans la Grosse Pomme. Malgré la distance, ils ont gardé un lien fort et se sont vus pour des événements sportifs. Mais un jour, plus de nouvelles. Margaux était tombée malade. “Les médecins ont mis du temps à savoir ce que c’était mais ils ont fini par découvrir une tumeur au cerveau” , raconte Pascal Lauffer.
Margaux Blanc
Courses de soutien
Le choc. Pascal Lauffer, qui n’avait jamais été confronté à ce genre de situation, réalise que le cancer n’épargne pas les enfants. “Au début, tu te dis: ‘mais qu’est ce que je peux faire? Est-ce que je peux faire quelque chose pour aider?’ La réponse : pas grand chose au final… Elle est bien suivie en France, financièrement ils n’ont pas besoin de moi. Du coup, j’ai eu l’idée de créer un groupe facebook qui s’appelait Running for Margo.”
Messages de soutien, réconfort… ce groupe facebook est devenu une aide cruciale pour l’enfant. Pascal Lauffer organisait des courses de soutien. L’objectif n’était pas de lever des fonds, mais bel et bien de montrer à Margaux qu’elle n’était pas seule dans son combat. “Je suis le papa à l’origine du mouvement. Le but était d’apporter du soutien à la petite. Le groupe a pris de l’ampleur. Elle tenait au courant ses “followers” facebook de l’avancée de la maladie et recevait en échange des messages qui lui donnaient espoir. C’était son quotidien.”  
Margaux a malheureusement perdu sa bataille après 16 mois de combat. Pour Pascal Lauffer, c’était terminé, il a alors arrêté toute activité liée à Running for Margo.
PL PR Club (1) (1)
Le combat continue
Quelques mois plus tard, les parents de la jeune fille ont demandé à leur ami s’ils pouvaient reprendre le concept de Running for Margo. Pour eux, la bataille n’était pas terminée. Ils ont changé “Running” pour “Imagine” et c’est ainsi qu’est née l’association.
“Ils ont lancé l’association en France et ils ont eu un succès incroyable.” Au début, Pascal Lauffer restait en retrait. Sa participation était uniquement financière. Mais comme une impression d’inachevé, il a réalisé que pour lui aussi la bataille devait continuer. “Ça ne pouvait pas s’arrêter là, je ne pouvais pas en rester là.”
Imagine à New York
Créer le pendant américain de l’association était son idée. Si les deux associations travaillent côte à côte, elles sont indépendantes l’une de l’autre. Les objectifs, eux, sont les mêmes : lever des fonds pour la recherche et éveiller les esprits car la réalité du cancer infantile est peu connue. Chaque année, en France, 1.800 enfants et 700 jeunes de 15 à 18 ans sont diagnostiqués d’un cancer. Aux Etats-Unis cela représente 13.500 enfants et adolescents.
“Les thérapies ne sont pas adaptées, elles ont été conçues pour des adultes. C’est aussi plus mortel chez les enfants car quand tu grandis, quand tu es en pleine croissance, la tumeur grossit aussi. ”
Imagine for Margo USA démarre doucement mais sûrement. Ce ne sont pas les projets qui manquent. Pascal Lauffer parle d’organiser un concert caritatif (avec, pourquoi pas, des artistes français qui viendraient se produire à New York), des événements sportifs mais aussi des pique-niques dans Central Park. Le président de l’association est bien décidé a mener son combat aux Etats-Unis.

Speak Easy gratuit le 15 septembre au FIAF

French Morning s’allie avec le FIAF pour vous proposer, mardi 15 septembre, un Speak Easy gratuit.
Le principe est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié « English native speakers ». 
Chaque francophone discute pour 10 minutes avec un anglophone: les cinq premières minutes de conversation se passent en anglais, les cinq suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, quatre sessions de dix minutes se succèdent.
Pour le bon déroulé de l’événement, il est nécessaire d’arriver à l’heure.
Inscrivez-vous vite ici ou ci-dessous:

Bardot, Resnais et les autres à Dallas en septembre

Dallas va avoir une bonne ration de films français en septembre. Cinq films sont au programme du French Wave Showcase mis sur pied par l’Alamo Drafthouse et la Video Association of Dallas. Les réjouissances cinématographiques vont durer du 5 au 26 septembre (4pm) à l’Alamo Drafthouse Richardson.
– le samedi 5 septembre: “Le mépris” de Jean-Luc Godard, avec Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Jack Palance et Fritz Lang. La relation entre un scénariste et sa femme qui se désintègre lors d’un tournage alors que celle-ci passe du temps avec le producteur.
– le samedi 12 septembre: “Jules et Jim” de François Truffaut, sur la relation entre deux amis et leurs obsessions.
– le samedi 19 septembre: “L’Année Dernière à Marienbad” d’Alain Resnais. Un homme et une femme se retrouvent dans un château, sans savoir s’ils s’y sont rencontrés l’année d’avant.
– le samedi 26 septembre: “Cléo de 5 à 7″ d’Agnès Varda. En attendant les résultats de sa biopsie, Cléo rencontre dans un parc un soldat engagé dans la guerre d’Algérie. Son histoire met les inquiétudes de la jeune femme en perspective.
– le samedi 26 septembre: “La Jetée” de Chris Marker. Un voyage dans le temps raconté à travers des images fixes.

Le Theater District de Houston vous ouvre ses portes

C’est un peu une tradition. Pour la 22eme fois, le coup d’envoi de la saison culturelle à Houston sera donné par le TransCanada Theater District Open House. Rendez-vous le dimanche 30 août, de midi à 4pm.
Le TransCanada Theater District Open House, c’est l’opportunité d’assister à plus de 1.000 performances de musique, de danse et de théâtre, de rencontrer des artistes et de découvrir les coulisses de vos lieux culturels favoris, dans ce quartier des arts qui se targue d’être le deuxième plus important des Etats-Unis. L’Alley Theater, le Jones Hall for the Performing Arts, Center for the Performing Arts, le Wortham Theater Center et le Bayou Music Center notamment participent à cette opération.

"La Prenda": un docu sur la vie après le kidnapping

Le portrait croisé de deux femmes courageuses qui se battent pour la fin des violences au Guatemala. “La Prendra” (“La Monnaie d’échange” en français”),  écrit et réalisé par le journaliste suisse Jean-Cosme Delaloye, arrive le samedi 29 août à l’Egyptian Theatre de Los Angeles.
L’histoire: la vie de Karin Gramajo bascula du jour au lendemain après le kidnapping et le meurtre de sa cousine Kelly. En dépit des menaces de mort, cette mère célibataire décide d’entamer des études de droit pour devenir avocate et faire la justice dans son pays. L’autre femme suivie par le documentariste, Astrid Elias, a été kidnappée et violée à l’age de 14 ans. Réfugiée aux Etats-Unis, elle ose aujourd’hui parler de ce qu’elle a vécu pendant ses années de détention.
“La Prenda” sera projeté dans le cadre du Guadalajara International Film Festival. Jean-Cosme Delaloye a été distingué pour son précédent (et premier) documentaire, “A mi lado”, sur trois jeunes femmes vivant dans une décharge au Nicaragua.