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Terrine et MST avec Blanche Gardin à Jules Bistro

Du menu ou du spectacle, on a du mal à savoir lequel est le plus appétissant. Bouchées à la reine, terrine de campagne, moules marinières… et réflexions métaphysiques de Blanche Gardin, qui pose ses valises à New York après avoir joué à guichets fermés en France.
L’humoriste “trash” sera le 29 juin à Jules Bistro à partir de 7pm. Interviewée par French Morning, elle vous régalera de ses considérations sur le couple, les MST, le problème des enfants qu’on en ait ou pas!
Blanche Gardin sera à New York entre le 23 juin et le 7 juillet pour une série de shows. Sept dates sont prévues dans divers endroits (Broadway Comedy Club, Greenwich Cellar, Comedy Cellar et donc Jules Bistro). Elle fera son spectacle, d’une durée d’une heure, en français.

A Houston, achetez du vin pour aider la recherche médicale

Oui, acheter du vin peut parfois aider à faire avancer les recherches médicales. Ce samedi 13 juin, une vente aux enchères est organisée à Houston pour lever des fonds pour la fondation Jérôme Lejeune, qui finance la recherche sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique, au Spec’c Superstore.
Ces maladies couvrent un large domaine. Celle que l’on connaît sans doute le plus est la Trisomie 21. C’est au professeur Jérôme Lejeune à qui l’on attribue sa découverte. Deux après sa mort en 1994, la fondation voit le jour. Chaque année, selon les chiffres de celle-ci, plus de 60 centres de recherches dans le monde sont aidés financièrement.
À l’origine de l’évènement: Jean-François Bonneté, le président de la FACC de Houston, professionnel des vins et spiritueux aux Etats-Unis et à l’international. À partir de 6:30pm, des Grands Crus sélectionnés par Bear Dalton (oenologue, auteur de Bear On Wine) seront servis pour dégustation. À 7pm, la vente aux enchères débutera, conduite par Laurent Delaunay (PDG et propriétaire de la Maison Badet & Clément) en présence de Birthe Lejeune, épouse et veuve du professeur Lejeune et vice-présidente de la fondation. Les participants (80 tickets en vente), auront notamment le choix entre les produits d’une trentaine de producteurs.

Le New York Philharmonic envoûte Central Park

Venez écouter de la musique la tête dans les étoiles et les pieds dans l’herbe. Le New York Philharmonic s’installe à Central Park mercredi 17 juin, pour un concert gratuit sur les pelouses du plus grand parc de Manhattan.
L’occasion de prévoir un petit pique-nique entre amis et en musique. De l’entrée au dessert, vous pourrez entendre Gershwin, la bande-originale de West Side Story ou encore la Valse du Carrousel. Une soirée pilotée par le chef d’orchestre Alan Gilbert et qui comptera Joshua Bell, l’un des violonistes américains les plus célèbres, parmi les membres du fameux orchestre .
Si vous voulez avoir une chance d’apercevoir l’orchestre en plus de l’écouter, il faudra penser à arriver assez tôt : cet événement est un franc succès. Vous pourrez aussi l’entendre une nouvelle fois à Central Park le 18 juin, le 19 à Brooklyn, le 22 dans le Queens, le 23 dans le Bronx et le 24 sur Staten Island.
 

"La Fille du 14 juillet", un film sans queue ni tête à Dallas

Délirant et farfelu, le premier long-métrage d’Antonin Peretjatko “La Fille du 14 juillet” sera projeté le 18 juin au Richland College de Dallas.
Ça part dans tous les sens, n’importe comment et un peu avec n’importe qui : “La Fille du 14 juillet” est de ces films loufoques qui excellent dans le comique de situation. Il y a un docteur fou, alcoolique et fumeur, qui écoute du “jazz qui craque“. Il y a un étudiant en médecine fan de cigares et follement amoureux de Truquette, la jolie brune. Il y a des têtes coupées. Il y a de l’absurde. Il y a du génie.
“La Fille du 14 juillet” est le mélange d’un Godard complètement ivre qui aurait rencontré, toujours ivre, Serge Korber. Le casting n’en est pas moins drôle : l’excellent Vincent Macaigne (souvenez-vous de “2 automnes, 3 hivers”), la belle Vimala Pons (que l’on avait vu dans “La Sainte Victoire” de François Favrat) ou l’incorrigible Serge Trinquecoste. Un bel hommage à la Nouvelle Vague française sur fond de dadaïsme irrévérencieux.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=J5aH7ODh0cQ]

Louis XIV et sa cour vont briller à Los Angeles

Du 16 juin au 6 septembre 2015, une partie importante de l’histoire française sera mise en exposition au Getty Center, à Los Angeles, avec l’exposition A Kingdom of Images: French Prints in the Age of Louis XIV, 1660–1715. Organisée pour commémorer les 300 ans de la mort du Roi Soleil, l’exposition rassemble une centaine d’oeuvres.
On y retrouvera de nombreuses estampes venant du règne de Louis XIV : le Roi Soleil en utilisait beaucoup pour faire sa propagande, faisant de la France le centre de l’estampe, une forme d’art très respectée et convoitée en ce temps.
Les amoureux d’art et les amateurs d’histoire sont donc invités a venir à cette exposition. On retrouvera, entre autres, des oeuvres faisant figurer des nobles de l’époque, les pièces de théâtre de Molière, des portraits, les robes des femmes de la cour et autres représentations satiriques des moeurs de Versailles.
Sébastien Lamy

Sur TV5 Monde, la face cachée de De Gaulle

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(Article partenaire). Découvrez  le Général De Gaulle comme vous ne l’avez jamais vu. L’émission d’histoire “Secrets d’histoire”, diffusée le dimanche 14 juin sur TV5 Monde (2:30pm EST), sera consacrée à la face cachée du géant politique. Sous-titrage en anglais disponible.
L’émission se penche sur les aspects méconnus de la carrière et de la vie de l’homme politique, comme son goût pour la mise en scène et les médias et la préparation de ses discours. Militaire de carrière, celui qui voulait mettre la France au premier plan dans le monde n’a failli jamais connaitre le destin qu’il a eu. Blessé à plusieurs reprises lors de la Grande Guerre, il est même déclaré mort le 7 mai 1916.
Présentée par Stéphane Bern, “Secrets d’histoire” met en lumière la vie et le parcours parfois surprenant d’une personnalité qui a marqué l’Histoire à l’aide de reportages, d’images d’archives et d’interventions de spécialistes.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Svart Crown, le "death metal" français tourne au Texas

Métalleux texans, réjouissez vous! Le groupe de métal français Svart Crown sera de passage du 13 au 16 juin au Texas.
L’histoire commence dans la petite ville de Nice quand Jean-Baptiste Le Bail rassemble autour de lui une bande de potes et sort son premier EP “Bloody Crown”. L’univers pousse les frontières du métal noir, comme une catharsis de l’extrême. La pochette de leur album “Profane”, en 2013, confirme cette violente empreinte : sur un blanc-cassé crayonné, une femme enceinte se tient le ventre, les yeux blancs, le regard agressif, possédé. Le groupe, qui tourne dans le monde entier, a joué dans les plus grands festivals de métal.
Un “death metal” que les fans américains et les autres pourront apprécier à El Paso le 13 juin, Austin le 15 juin et Dallas le 16 juin.
 

7 festivals de films en plein air à New York

Dans la Grosse Pomme, la projection de films en plein air est une tradition de l’été. Un peu partout dans les cinq boroughs, en extérieur et avec souvent des décors magnifiques, vous saurez bien trouver votre bonheur.
7. Films on the Green
Comme on est un peu chauvin, on commence par le festival de films français Films on the Green, placé cette année sous le signe de la Méditerranée. “Zarafa” , “Goha” , “Joueuse” sont au programme notamment. Le festival se déroule jusqu’au 10 septembre, avec des projections chaque vendredi (sauf en août).

films on the green
Credit: ©S. Seban-Sumner

6. Rooftop Films
Et comme en France, on aime bien le cinéma indépendant, on continue avec Rooftop Films, qui se tiendra jusqu’au 22 août. Ce festival new-yorkais à but non lucratif montre chaque année des films indépendants en altitude. Les séances sont payantes et la sélection souvent pointue.
Crédit : Rooftop Films
Crédit : Rooftop Films

5. Intrepid Film Series
Ce festival qui projettera un film tous les jeudis du 9 juillet au 6 août, se tient sur le porte-avions Intrepid Sea-Air-Space Museum. Au programme: “Ciel d’octobre”, “Moon”, “Rencontre du troisième type”, “Apollo 13” et “Wall-E”. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.
Crédit : Intrepid Museum
Crédit : Intrepid Museum

4. HBO Bryant Park Summer Film Festival
Si votre connaissance du cinéma a besoin d’être améliorée, la 22ème édition du HBO Bryant Park Summer Film Festival vous propose de découvrir huit grands classiques à Bryant Park, chaque jeudi soir à partir du 16 juin. Parmi eux, “La fièvre du samedi soir” de John Badham,  “Soudain l’été dernier” de Joseph L. Mankievicz, ou encore “Shining” de Stanley Kubrick. Venir tôt pour avoir une bonne place.
Flickr

3. Syfy Movies with a View
Si vous êtes plutôt “vue sur la skyline”, Syfy Movies with a View est pour vous ! Depuis son lancement en 2000, le festival a permis à plus de 340.000 cinéphiles de profiter d’une séance de cinéma en plein air avec, en bonus, la vue sur Manhattan depuis le Brooklyn Bridge Park et une session DJ avant le film. Dès le 9 juillet puis tous les jeudis jusqu’au 27 août, vous pourrez assister à la projection entre autres du “Train sifflera trois fois” de Fred Zinnemann, de “Sharknado 2” d’Anthony C. Ferrante et de “Docteur Folamour” de Kubrick.
2. Riverflicks
Le festival, à l’Hudson River Park, vous proposa des séances de films récents et grand public. Cet été seront notamment projetés “The Hunger Games” le 5 août et “Interstellar” le 19 à 8:30pm
Crédits :
Crédits : Riverflicks

1. SummerScreen
En juillet et août, au McCarren Park Pool and Hotel de Williamsburg, on vous attend pour revisiter quelques classiques dont “Dirty Dancing” le 22 juillet et “Jurassic Park” le 5 août.
mccarren park
 

Vitalie Taittinger, le champagne dans le sang

Sur les campagnes de pub, Vitalie Taittinger est aussi blonde, pétillante et glamour que le champagne familial. Dans la vraie vie, l’égérie et héritière de la célèbre maison champenoise est une fille nature, avec la tête sur les épaules et l’amour du terroir chevillé au corps.
«Mon rôle, en tant qu’ambassadrice, c’est avant tout d’incarner l’idée que nous sommes une maison humaine et familiale, et ce depuis 1932» explique la jeune trentenaire, également directrice artistique et marketing de l’entreprise, de passage à Los Angeles, où elle s’est récemment associée avec la boutique de vins 100% française « Heritage Fine Wines».
L’enseigne tenue par son ami, Jordane Andrieu, en plein cœur de Beverly Hills, constitue la principale vitrine du champagne Tattinger en Californie. Huit références de la célèbre maison y sont représentées, dont sa plus prestigieuse cuvée: celle des “Comtes de Champagne Blanc de Blancs”.
“Il est primordial pour moi de travailler avec des gens avec lesquels je partage les mêmes valeurs: un véritable intérêt pour le terroir, la volonté d’aller vers des méthodes de culture plus naturelles…” précise la jeune femme, dont le vignoble familial est passé à la viticulture raisonnée en 2012, avec l’enherbement de 90% de ses parcelles (afin de limiter l’usage des herbicides).
Un système de distribution complexe aux Etats-Unis
Pour la maison Taittinger qui réalise 75% de ses ventes à l’export et vend chaque année plus de 4 millions de bouteilles à l’étranger, les Etats-Unis représentent le troisième marché après la France et la Grande-Bretagne. « Même si nous mettons l’accent sur l’ensemble des Etats-Unis, nous privilégions certaines régions comme la Californie où le champagne est populaire et où il y a encore du potentiel à développer”, explique Vitalie Taittinger.
“L’une des difficultés du marché américain, c’est son système de distribution, le “Three Tier System”, qui remonte à l’époque de la Prohibition et qui n’a pas changé depuis !” ajoute-t-elle. 
“Ce système impose que le vin importé passe par trois intermédiaires (importateur, distributeur et détaillant), avant de parvenir au consommateur. Ce qui rend les choses très compliquées pour nous”. D’autant que chacun de ces intermédiaires prend une commission d’environ 30%.
Vitalie
Mais il en faut bien plus pour décourager Vitalie Taittinger. De la Californie au Brésil en passant par le Japon, la jeune femme, mère de trois enfants, parcourt la planète depuis 2007, date à laquelle elle a rejoint l’entreprise familiale, dans un contexte alors compliqué.
A l’époque, son père, Pierre-Emmanuel Taittinger, vient tout juste de reprendre les rênes de la société, au terme d’une difficile bataille. «En 2005, l’entreprise dirigée par mon oncle (ndlr: qui en plus des champagnes Taittinger, comprenait aussi le Crillon, le Lutetia, et le cristallier Baccarat) avait été vendue au groupe américain Starwood. Deux ans plus tard, mon père s’est associé au Crédit Agricole, pour sauver et racheter l’activité Champagne, explique-t-elle. C’est en le voyant se battre comme un lion, que j’ai compris à quel point c’était important pour lui. Sa leçon de courage m’a convaincue de rejoindre l’entreprise familiale avec mon frère Clovis». 
Une marque relookée pour plaire au marché étranger 
Depuis son arrivée, Vitalie Taittinger n’a pas chômé, mettant à profit son expérience de graphiste et son diplôme des Beaux-arts, pour entamer un véritable relooking de la marque, visant notamment à séduire le marché étranger: “nous avons revisité et clarifié l’étiquetage, et développé de nouveaux packagings originaux, afin de gagner en visibilité”.
Comme d’autres grandes maisons françaises (Moët & Chandon, Mumm ou Roederer), Taittinger a aussi choisi de s’implanter en Californie, pour y développer des vins pétillants, selon la méthode champenoise: son domaine de Carneros, dans la Napa Valley, compte 130 hectares de vignobles et produit chaque année entre 700 000 à 800 000 bouteilles de “sparkling”.
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Rien à voir, cela dit, avec le vrai champagne français, qui pour Vitalie Taittinger incarne “l’esprit de la fête” à la française. “J’ai de très nombreux souvenirs d’enfance autour du champagne: j’ai grandi avec les rituels des vendanges et petite, j’adorais tremper mes doigts dans les coupes, pour en récupérer quelques gouttes, à la fin de l’apéritif ! se souvient-elle en riant. Aujourd’hui, je suis vraiment fière de participer à cette grande aventure familiale”. 

Fooq's, savoureux choc des cultures à Miami

Ouvert en février dans le nouveau Arts & Entertainment District de Downtown Miami, le restaurant de David Foulquier a fait la part belle à la décoration fraîche et éclectique dans ce que les anciens nomment encore le ghetto.
Pourtant, finies les images des années 80 et de Scarface, ce quartier plutôt industriel niché derrière la baie abrite des lieux qui se font un nom. C’est cette atmosphère « Meatpacking district » qui a attiré le restaurateur franco-iranien né et élevé à New York, et qui lui a rappelé son enfance à Chelsea.
Hipsters, jeunes entrepreneurs, seniors, communauté juive de Bal Harbor, habitués des restaurants étoilés se pressent le soir au Fooq’s pour manger des plats simples et dont les produits proviennent presque exclusivement des fermiers locaux. C’est cet amour du produit frais et de la convivialité que David Foulquier a appris pendant quelques années auprès de ces mentors, Daniel Boulud et Jean Denoyer.
« Le patron du Bilboquet à New York a été mon mentor pour me lancer dans la restauration, Daniel Boulud a été mon ange gardien quand il a fallu convaincre mes parents. Après des études à l’University of Miami et à la FIU, j’ai fait le tour de l’Europe pour apprendre les cuisines, la variété des saveurs et la décoration. Barcelone est alors devenue une référence. D’ailleurs, c’est un designer catalan qui a imaginé le lieu. »
La carte, qui alterne plats italiens, français, asiatiques et iraniens, a été pensée avec Nicole Votano, ancien chef de la célèbre Michelle Bernstein et spécialiste de la cuisine française et italienne.
Résistera t-il à la tornade Miami One Center ? Sûrement. L’atmosphère est cozy et conviviale, les plats simples et bons ; les ingrédients sont donc là pour passer un dîner entre amis ou en famille ou manger entre collègues le midi.
 

A San Francisco, BHL en conférence sur l'antisémitisme

Lors d’une session extraordinaire aux Nations Unies consacrée à la montée de l’antisémitisme en janvier dernier, Bernard Henri-Lévy avait appelé l’organisation internationale à lutter contre les «spectres » de l’antisémitisme et l’antisionisme à l’échelle mondiale. “Comprendre l’antisémitisme pour mieux le combattre”, avait préconisé BHL face à l’assemblée internationale.
Le philosophe français poursuit son combat, à San Francisco cette fois, où il s’exprimera sur la lutte contre le nouvel antisémitisme, lors d’une conférence mardi 16 juin.
Le philosophe et écrivain français s’exprime régulièrement sur la lutte contre l’antisémitisme, aux Etats-Unis notamment. La conférence est co-organisée par l’Alliance Française de San Francisco.

Trois jours à: Annapolis

L’Hermione sera à Annapolis les 16 et 17 juin. L’occasion de faire une petite escapade? Ephémère capitale des Etats-Unis au sud de Baltimore, Annapolis est notamment connue dans le pays pour abriter la United States Naval Academy, où sont formés les futurs marins américains.

Port de pêche, la ville est réputée sur le plan culinaire pour ses fruits de mer, dont le crabe, qui se mange à même la coquille ou préparé sous forme de “crabe cakes”.

Jour 1
Petite ville plaisible en bord de mer décorée de bâtiments en briques, Annapolis se visite à pied, à vélo ou en bateau. Commencez par une promenade matinale à travers les rues du centre ville. Profitez de l’air marin et des charmantes maisons de couleurs qui arborent fièrement porches et drapeaux américains. Arrêtez-vous un moment au Maryland State House, le plus vieux capitole d’Etat toujours en activité et le seul qui ait été capitole fédéral. Il a ainsi abrité le gouvernement américain du 26 novembre 1783 au 13 août 1784, faisant d’Annapolis la capitale des Etats-Unis pendant cette courte période.
Pour une pause déjeuner en front de mer, vous pouvez vous rendre au bar-restaurant du Marriott Hotel, Pussers’ Caribbean Grille (80 Compromise St). Dans l’après-midi, par temps clair dans l’idéal, prévoyez une excursion en bateau pour visiter la baie de Chesapeake. Il existe plusieurs formules : une balade en bateau à voile en journée ou au coucher du soleil, avec une dégustation de vin, de bière ou un dîner, avec ou sans guide (2h, de avril à octobre, 41$ pour les adultes/ 27$ pour les enfants de moins de 12 ans).
Autres formules : une visite historique commentée du port d’Annapolis et de la US Naval Academy pendant 40 minutes (15$ pour les adultes/ 6$ pour les enfants) ou une balade de 90min dans la Baie de Chesapeake en passant près des phares, du Bay Bridge et de the Severn River.
Pour un dîner décontracté mais gustativement mémorable, on recommande the Cantler’s Crab House (458 Forrest Beach Rd). Ici, le client ouvre lui-même ses crabes après avoir assisté à une démonstration par la serveuse. On recommande les crevettes farcies à la chair de crabe, la soupe de palourdes (étant très crémeuse, une petite portion suffira) et les sashimis de thon.
Jour 2
A Annapolis, vous aurez l’occasion de déambuler sur le campus de la troisième plus vieille université des Etats-Unis : St John’s College. Fondé en 1696, l’établissement est notamment réputé pour ses cours de philosophie et de littérature. Continuez ensuite vers la States Naval Academy où vous pourrez également vous promener entre pelouses bien taillées et bâtiments de briques, après avoir montré votre carte d’identité. Si vous êtes intéressés par la guerre et les bateaux, vous trouverez à The U.S. Naval Academy Museum une des plus belles collections de modèles réduits et près de 6.000 documents relatant l’histoire navale européenne et américaine.
Annapolis
Si le temps vous le permet, louez un canoë, un kayak ou un paddle board pour profiter du décor maritime tout en faisant de l’exercice. Les moins sportifs pourront utiliser the Annapolis Water Taxi qui les conduira à travers le port d’Annapolis et les criques Spa Creek et Back Creek (de mi-mai à Labor Day. Entre 3 et 8$ par personne selon la distance).
Après votre activité nautique, allez boire un thé à the Reynolds Tavern (7 Church Cir). On vous prévient, la décoration est très “girly” mais le thé, les mignardises et les scones sont délicieux ! Au sous-sol, toute autre ambiance. Vous y trouverez une cave aménagée en bar avec une grande cheminée et de la musique live le soir. Claustrophobes, s’abstenir.
Le soir, profitez de l’animation (tout est relatif) du centre ville. On recommande vivement le bar-restaurant Level Small Plates Lounge (69 West St) qui propose notamment des plats à partager qui valent le détour.
Jour 3
Vous ne pouvez envisager un week-end dans le Maryland sans goûter à la spécialité culinaire de la baie de Chesapeake, le “crabe cake:”. De nombreux restaurants en proposent. Vous trouverez les meilleurs de la ville, selon le New York Times, à O’Learys. Si vous n’avez pas le temps de multiplier les expériences culinaires, optez pour un brunch chez Miss Shirley’s Cafe (ci-dessous) et commandez les œufs benedict sur gateaux de crabe et tomates vertes. Mais attention, un brunch comme celui-ci se mérite, c’est pourquoi il faudra vous armer de patience pour obtenir une table (en général, comptez une heure). Vous serez récompensé par un menu alléchant et original, des plats délicieux et plus que généreux et un service de qualité.
Annapolis
Rassasiés, allez découvrir The William Paca House and Garden (186 Prince George St), une demeure du XVIIIe siècle de style géorgien construite par William Paca, l’un des signataires de la Déclaration d’indépendance.
Où dormir ?
L’hôtel le plus réputé est l’Annapolis Marriott Waterfront (80 Commercial St), situé en bord de mer (à partir de 280$. Réservez longtemps à l’avance). Vous aurez sinon le choix entre de nombreux Bed and Breakfast (à partir de 80$) .