Le cliché du Français à la baguette et au béret ne nous a jamais vraiment quitté. Ce dimanche, c’est dans les rues de San Francisco qu’il va se matérialiser… pour de vrai !
Bicyclettes, bouteilles de vin et baguettes de pain : dimanche 7 juin, les rues de Fog City prendront des airs du Paris de la Belle Époque, à l’occasion de l’événement Beret & Baguette Ride and Picnic, organisé pour la première fois dans la ville.
Cette grande promenade à vélo déguisée est calquée sur un événement similaire instauré en 2010 à Paris.
Le lieu de rendez-vous est au Parc Dolores à 11 am, pour une balade à vélo d’une heure environ, à l’issue de laquelle chacun pourra installer sa nappe et manger son pique-nique (amenez le vôtre), à Hellman Hollow au centre du Golden gate Park.
L’occasion de retomber le temps d’une journée dans les fromages et les vins. Et de gagner un vélo ou d’autres prix en portant la plus belle tenue, en amenant le meilleur pique-nique, ou en roulant sur la plus jolie bicyclette.
Petites reines, baguettes et bérets ce dimanche à SF
L'enseignement religieux aurait-il pu éviter Charlie Hebdo?
Des cours de religion en France auraient-ils pu éviter les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hypercacher? C’est la question que pose cette semaine Arthur Keefer, doctorant à l’Université de Cambridge, dans les colonnes du Washington Post.
Tandis que les dessinateurs français de Charlie Hedbo peuvent, selon lui, “se moquer de Mahomet, parfois habillé, parfois nu” en invoquant la liberté d’expression, la France manque cependant d’ “un aspect culturel présent dans la plupart des pays: l’enseignement religieux” .
De l’école laïque aux “églises vides”, la France “n’éduque pas ses citoyens à la religion”. Un fait qu’Arthur Keefer explique par l’origine du système éducatif français quand Jules Ferry, en 1882, a établi l’école “publique et non-religieuse”. Un principe réaffirmé maintes fois dans les décennies qui ont suivi.
Les Français “les plus incultes en matière d’éducation religieuse”
Cette absence d’enseignement religieux serait même une exception française, selon l’auteur. “L’examen du GCSE (ndlr, l’équivalent du baccalauréat en France) en Angleterre contient une partie sur les religions du monde”, fait-il remarquer. C’est aussi le cas en Finlande ou en Hongrie par exemple. La France détient, selon l’auteur, l’un des taux les plus bas au monde de fréquentation de ses églises. Les Français sont sans doute, d’après lui, “les plus incultes en matière d’éducation religieuse”.
“L’enseignement religieux aurait-il influé sur les caricatures dans Charlie Hebdo? Est-ce qu’elle aurait évité aux frères Kouachi de passer à l’acte ?” s’interroge Arthur Keefer.
Aider la société
L’éducation religieuse est souvent vue par les professeurs, dans d’autres pays, comme “une aubaine”. En un sens, ajoute le journal américain, supprimer le sujet religieux du programme scolaire nourrit “l’ignorance religieuse”. Mais d’un autre côté, c’est aussi “prendre le risque de transformer l’enseignement en exercice de prière”.
“Mais cela n’est pas obligé d’être le cas, tranche Arthur Keefer. L’enseignement religieux peut aider une société à comprendre les motivations de ses membres religieux, les bonnes et les mauvaises manières de communiquer avec eux et les reponses appropriées aux problèmes sociétaux” .
Arsicault, croissants en famille de l'Essonne à San Francisco
Une petite dame trottine jusqu’à la porte close, jette un oeil à la vitrine vide, et repart l’air résigné. Les derniers croissants et galettes à la pomme de la journée ont fait le bonheur d’une cliente toute heureuse de goûter les viennoiseries de cette enseigne installée dans le Richmond District, à San Francisco.
Depuis son ouverture en mars, Arsicault Bakery ne désemplit pas, à la grande satisfaction de son propriétaire, Armando Lacayo, un Français installé depuis vingt-cinq ans aux Etats-Unis. Ce jour-là, il multiplie les allers-retours entre le comptoir et le fournil, pour surveiller une nouvelle fournée de croissants. Il accueille les habitués, renseigne les curieux, court vérifier la cuisson.
Fort de son succès, le boulanger a considérablement augmenté sa production: des 80 viennoiseries des premiers jours, il est rapidement passé à 300, voire 400 le week-end. Et cela ne suffit pas: toute la production est vendue bien avant la fermeture.
Armando cherche donc à embaucher plus de mains pour l’aider au fournil, d’autant qu’il a prévu de diversifier ses produits. “J’ai appris a faire du pain au San Francisco Baking Institute, et je compte bientôt proposer baguettes, pains de campagne et aux noix”, dit-il. Des pâtisseries viendront compléter cette variété de gourmandises: éclairs, mille-feuilles, opéras, tartes au citron…On en salive déjà!
Sur le mur, au-dessus des quelques tables où l’on peut déguster sa viennoiserie et un café, trône une grande photo en noir et blanc, datant de 1907 : elle représente la boulangerie Arsicault, tenue par les arrières-grands-parents puis grands-parents maternels d’Armando, à Corbeil-Essonnes, et qui a fermé à la fin des années 1930.
Un chariot d’époque, autrefois destiné aux livraisons, arbore fièrement le nom de la boulangerie familiale. “J’ai été élevé avec mes grands-parents, et j’ai toujours entendu ma famille commenter la qualité des croissants et du pain”, explique Armando Lacayo. “Il y a vingt ans, j’ai décidé de faire mon propre croissant. Je vivais alors à New York, dans un petit appartement sans climatisation, où il faisait trop chaud… Cette première tentative n’a pas été une réussite !”
Pendant vingt ans, Armando Lacayo travaille comme “portfolio manager” pour une société d’investissement, mais sa passion du croissant ne le lâche pas. “Pour mes collègues de bureau, je fabriquais des croissants qui me valaient toujours des compliments.” Après des années passées à perfectionner sa recette de croissant, Armando Lacayo ne peut résister à l’envie de la partager avec un plus large public, et se décide à ouvrir Arsicault Bakery. “A San Francisco, on aime la bonne nourriture, et je pense proposer de très bons produits, qui satisfont cette exigence de qualité.”
Quand il évoque le croissant idéal, Armando Lacayo se fait presque poète: “Un bon croissant fait appel aux cinq sens. D’abord, on le regarde: il faut qu’il ait une belle forme régulière, que le feuilletage soit bien défini. Ensuite, on le sent: une bonne odeur de beurre et de “bien cuit” grâce à la caramélisation de la farine. Au toucher, le croissant doit avoir une certaine souplesse; pressez-le pour entendre le craquement délicat de la pâte feuilletée. Il ne reste plus qu’à le goûter, tout chaud sorti du four”.
Pour atteindre cette perfection, Armando Lacayo choisit avec soin ses matières premières: de la farine Giusto’s produite à South San Francisco, du lait entier, de la levure, et surtout un beurre dont le taux de matière grasse (83%) est similaire à celui du beurre couramment utilisé en France.
Et pour les pains au chocolat et les cookies, Armando Lacayo utilise du chocolat Valrhona, qui ne se solidifie qu’une heure et demie après la sortie du four, assurant une texture délicieuse, qui fond dans la bouche.
Rick MacArthur, l'influent ami du livre français
Du côté paternel, “Rick” MacArthur a un arbre généalogique bien fourni. Son père John Roderick était un philanthrope célèbre, son grand-père John un homme d’affaires milliardaire qui a donné son nom à la prestigieuse fondation MacArthur, et son grand-oncle un metteur en scène à succès.
Mais lorsqu’il nous reçoit à Book Culture Upper West Side, la librairie dont il est l’investisseur, l’influent publisher du magazine Harper’s nous parle… de sa mère. Cette mère française, Christiane L’Entendart, qui lui a fait découvrir la littérature. “Si nous sommes ici aujourd’hui entourés par tout ça, dit-il en montrant les tables et les étagères débordant de livres, c’est grâce à elle” .
C’est aussi parce que Rick MacArthur est un ardent défenseur des “vrais livres imprimés” , fier de montrer au New York Times en 2014 qu’il utilisait des disquettes au travail. Il est, après tout, l’homme qui “hait l’internet” selon New York Magazine et qui a claqué la porte du conseil d’administration du journal de Columbia quand celui-ci a décidé de s’orienter vers le web. D’ailleurs, on ne peut pas s’abonner au site de son magazine Harper’s sans s’abonner à la version papier.
“Le gratuit nous détruit”
Il a investi dans Book Culture (fondée sous un nom diffèrent en 1997 par les Américains Chris Doeblin et Cliff Simms) fin 2014 pour répondre à la “soif” de l’Upper West Side pour les librairies indépendantes. “C’est le gratuit qui nous détruit, pas l’écran, déplore-t-il. C’est l’idée que l’écriture ne vaut rien et que tout le monde peut devenir écrivain. Je ne suis pas d’accord. Pour mener une vie d’écrivain, il faut être payé. Avec un vrai livre, l’auteur et l’éditeur reçoivent plus d’argent, plus de bénéfices, et je continue à penser qu’un livre physique a plus de force qu’un livre sur un écran” .
Cet amour du livre, Rick MacArthur le tient de sa mère, arrivée dans l’Upper West Side en 1952. “Ma mère a raté ses études à cause de la guerre. Mais mon grand-père, en bon bourgeois, avait une grande bibliothèque avec des livres partout. Il a permis à ses filles de lire tout, ce qui n’était pas fréquent. Elle a beaucoup beaucoup lu” .
“Je me suis précipité pour devenir français”
La famille MacArthur part vivre dans la banlieue de Chicago, où Rick grandit autour de “war brides” françaises, comme sa mère. “Je me suis immergé dans une culture d’exil” se souvient-il. Sa mère lui fait découvrir la mythologie grecque et, à 13 ans, le comte de Monte-Cristo qui “m’a submergé”.
Pendant tout sa carrière de journaliste, puis d’éditeur, la France était restée “au second plan” pour l’Américain. Jusqu’en 2003, quand il a entendu le discours de Dominique de Villepin contre la guerre en Irak à l’ONU. “Je me suis dit que ma citoyenneté française comptait pour quelque chose. J’étais anti-Bush, anti-guerre et voilà quelqu’un qui osait affronter l’Amérique, mon pays paternel, pour de bonnes raisons, déclare ce “liberal” convaincu. Je me suis précipité pour obtenir la nationalité française pour toute ma famille. ”
“Pas une nouvelle librairie française”
Rick MacArthur ne cache pas son admiration pour le livre français. “Lors d’un séjour à Bordeaux, j’ai vu un Virgin fermé pour cause de banqueroute. En France, la grande librairie indépendante a gagné contre la chaine!” s’exclame-t-il. Il dit lire en même temps un livre en anglais et un autre en français. Et pas uniquement de la fiction: Zemmour et Emmanuel Todd sont passés sur sa table de chevet.
Aujourd’hui, il espère apporter un peu plus de littérature française à Manhattan en organisant des “soirées françaises” autour d’auteurs à Book Culture Upper West Side (une deuxième librairie se trouve à Morningside Heights). Le mercredi 10 juin, il recevra la journaliste Françoise Noiville pour son livre Attachment sur la relation obsessive entre une mère et sa fille.
Il recherche aussi un(e) francophone pour assurer régulièrement des lectures en français aux enfants. “Nous ne voulons pas devenir une librairie française, assure-t-il. On voudrait encourager et promouvoir la littérature française et que les Français du quartier se sentent accueillis” . A bon entendeur.
La fine fleur de la cuisine française a rendez-vous à Houston
On ne pense pas forcement à Houston comme destination culinaire. Le chef Philippe Schmit (ci-dessus) va tenter de changer cela.
Il organise du 6 au 9 juin le 33ème Congrès des associations de chefs français les Maitres Cuisiniers de France (fondée en 1949) et l’Académie Culinaire de France (fondée en 1879). Des chefs réputés sont donc attendus dans la ville pour une série d’événements culinaires (dont certains sont ouverts au public) destinés à promouvoir la gastronomie locale.
C’est la première fois que ce grand rassemblement de la fine fleur de la cuisine française en Amérique du nord a lieu à Houston. “Porter et défendre ce projet a réellement été pour moi un “labor of love” . Je suis très fier d’être houstonien et j’ai imaginé que ce Congrès soit tenu à Houston depuis mes premiers jours au Bistro Moderne. Il y a tant de choses formidables qui vont se passer que je suis extrêmement heureux de pouvoir les partager en avant première” , souligne-t-il.
Seul Maitre cuisinier de France à Houston où il habite depuis 10 ans, Philippe Schmit a été choisi il y a deux ans pour organiser ce Congrès, dont le point culminant est le gala. Réservé aux chefs uniquement, il se tiendra au restaurant Le Mistral et est orchestré par Christian Têtedoie, chef étoilé au Guide Michelin et président de l’association des Maîtres Cuisiniers de France.
Deux chefs français de Houston rejoindront officiellement l’association lors du rendez-vous: Philippe Verpiand de l’Etoile et Fréderic Perrier de Aura. Le trophée de la Toque d’Argent sera remis au chef Claude Godard, du Madison Bistro à New York.
Tous les profits du gala seront reversés à l’association de Houston Recipe for Success, qui lutte contre l’obesité des enfants par des programmes de sensibilisation dans les écoles notamment.
Moha Orchid, le self made pâtissier d'Harlem
3:30pm. Une fillette d’une dizaine d’années pousse la porte de Jolie Patisserie. Si le gros de la journée est passé, il reste encore des clients à satisfaire.
Moha Orchid a 52 ans. Et dans sa pâtisserie qui a ouvert en mai à Harlem, il semble déjà y avoir des habitués. Le gérant de cette nouvelle enseigne mise sur le relationnel : “On me dit d’embaucher du monde et de me reposer. Mais c’est moi qui charme la clientèle, avec mes six langues et mes douze accents! “
Pour lui, l’aventure new-yorkaise a commencé il y a trente ans. Son bac marocain en poche et après une année d’études en littérature anglaise à l’Université de Caen, Moha Orchid est embauché deux années de suite pour encadrer des jeunes dans un camps de vacances en Pennsylvanie. C’est entre “activités extérieures” et “temps calmes” que la révélation se produit. “Un jour, je me suis rendu compte que je voulais rester ici. Alors j’ai tout plaqué et je suis allé à New York. L’été, il ne fait pas froid et je n’avais rien. Je pouvais dormir dehors” .
De petits boulots en petits boulots et de canapés en canapés, Moha Orchid apprend la débrouille. Un “esprit de jeunesse” qu’il évoque les yeux brillants.
Ancien vendangeur, il revendique sa bonne connaissance des vins et fait ses débuts au désormais célèbre Union Square Cafe. Multipliant les expériences dans la restauration, il finit par ouvrir son propre restaurant en 1999. Mais malgré son succès, Cookies and Couscous n’arrive pas à assumer l’augmentation des loyers dans Greenwich Village. Cinq ans après l’inauguration, Moha Orchid met la clé sous la porte.
Exilé dans l’Ohio un temps, c’est en tant que cuisinier privé dans des familles fortunées que Moha Orchid revient à New York. Il faudra attendre encore dix ans et quelques rendez-vous à la banque pour que Jolie Patisserie voit le jour.
Pains au chocolat, croissants et donuts aux étonnants parfums thé vert et sauce piquante thaï, il propose désormais des produits “beaucoup moins sucrés et moins gras que ce qu’on peut trouver, ici, aux États-Unis” . Mais il pense pouvoir aller encore plus loin. “Il ne faut pas se vendre à moins que ce qu’on vaut. Ici les prix sont bas, mais avant la fin de l’année je compte ouvrir un autre magasin downtown et ce ne sera pas la même chose” .
Mais avant d’en arriver là, il faut s’assurer que la Jolie Patisserie marche. “Je sais que ça va marcher. Quand je suis arrivé aux États-Unis, j’avais 100 francs. Aujourd’hui, j’ai pu emprunter ici pour monter mon projet. Les rêves se réalisent” . Il est d’ailleurs en train d’écrire un livre intitulé Comment ouvrir une pâtisserie avec moins de $50.000.
Bardot-Gainsbourg au Baron
De la musique, de la sensualité et des mots doux. Jeudi 4 juin, un spectacle remet au goût du jour notre Gainsbarre national et son intérêt tout particulier pour le jazz américain et… les femmes!
Créé d’abord sous le nom de “Paris Loves L.A” par l’actrice française Adele Jacques (qui prend ici le rôle de Brigitte Bardot), le spectacle mêle culture française et jazz américain.
Le pianiste Russell Rinker (Blue Man Group), la chanteuse écossaise Angela McCluskey (son titre “My Funny Valentine” est passé dans Grey’s Anatomy et elle a collaboré notamment avec Kendrick Lamar) et d’autres musiciens de jazz joueront sur scène.
L’évènement, qui aura lieu au Baron, est gratuit.
CharlElie Couture chante à Nublu
Le plus new-yorkais des musiciens français CharlElie Couture chantera le 11 juin à Nublu, la salle mythique d’Alphabet City qui fête ses 13 printemps, lors d’une soirée “New York Gypsy All Stars”.
Peintre, chanteur, écrivain, cet artiste dans l’âme qu’on surnomme affectueusement “CharlElie” a un agenda bien rempli. Après son concert à Nublu, ses fans pourront le croiser dans le Finistère, à Toronto et aux Francofolies de Montréal. Il fait la promotion de son nouvel album, ImMortel (extrait ci-dessous), produit par Benjamin Biolay. L’opus, qui mêle jazz, chansons lentes et bien entendu rock, est sorti en septembre.
Bien qu’installé à New York, où il tient une galerie vitrine de son art “multiste” (peinture, photographie, écriture), CharlElie Couture se produit rarement dans sa ville d’adoption. Raison de plus pour ne pas le manquer.
De la mangue à toutes les sauces à Miami
En smoothie, en salade, en jus de fruits: de la mangue, rien que de la mangue! Le festival international de la mangue revient pour sa 23ème édition au Fairchild Botanic Garden de Floride les 11 et 12 juillet.
Ils sont des centaines à la cultiver, variant le goût et la texture, le parfum et les saveurs. Cette année, le festival met à l’honneur la mangue de Jamaïque. Enfants et adultes trouveront leur bonheur, entre des smoothies gourmands et des plats raffinés.
Sur les stands, les vendeurs présenteron leurs différentes variétés de mangue. Pour les plus curieux, la Cooking Demonstration Tent sera l’occasion d’apprendre comment la cuisiner, du sucré au salé, du brunch au dîner. Et si vous voulez aller jusqu’au bout et goûtez aux mets, vous pouvez même vous inscrire au Mango Brunch le dimanche 12 juillet de 11am à 1pm, pendant lequel plusieurs spécialistes de la mangue seront là pour vous régaler.
Dallas fête la musique et les papas
New York, Chicago, Dallas… Plus besoin d’être en France pour fêter l’arrivée de l’été en musique. A Dallas, c’est au restaurant Komali que ça se passera.
Le 21 juin à partir de 6:30pm, le restaurant vous accueillera pour une soirée spéciale “Fête de la musique & Father’s Day”. Une pierre deux coups, puisque cette année, les deux fêtes tombent le même jour.
Pour l’occasion, les étudiants américains de l’Alliance française chanteront “Non je ne regrette rien” d’Edith Piaf, qu’ils ont répété au cours de cette année. Une des étudiantes donnera un récital de violon avant que chacun puisse s’exprimer sur la piste de danse.
Le Macaron fait saliver Coconut Creek
Niché au cœur du Plazza “Promenade”, entre Pompano et Deerfield Beach, Le Macaron est la nouvelle franchise du célèbre duo Rosalie et Bernard Guillem. Il a ouvert officiellement ses portes le 23 mai.
Les nouveaux et heureux propriétaires de la boutique de macarons et de chocolats, Gérald et Peggy de Saint Alary (ci-dessus), n’en sont pas à leur coup d’essai dans le domaine de la restauration. Il y a encore un an, ce couple de quarantenaires originaire de Bandol (Sud de la France) tenait une pizzeria. Du salé au sucré, il n’y avait donc qu’un pas, aisé à franchir puisque l’aventure américaine les tentait depuis quelques années.
C’est donc avec leur petit garçon, Tom, âgé de huit ans, qu’ils ont décidé de franchir l’océan Atlantique et de vivre le rêve américain, dans un pays découvert auparavant lors de nombreuses vacances. « On adorait l’American way of life, on avait envie de partir, que notre fils découvre autre chose, et puis niveau business, les Etats-Unis sont toujours un eldorado » , raconte Peggy de Saint Alary.
Depuis son ouverture officieuse il y a six mois, la boutique ne désemplit pas. Si Peggy de Saint Alary admet que quelques fois, des clients américains franchissent le pas de sa porte en demandant « quels sont ces curieux petits hamburgers de toutes les couleurs » d’un air circonspect, la gourmandise l’emporte la plupart du temps. Peggy et Gérald de Saint Alary auront d’ailleurs bientôt leur licence afin de pouvoir proposer dans leur boutique, un choix de champagne.
Macarons donc, mais aussi chocolats belges, glaces et boissons chaudes. Peggy et Gérald de Saint Alary proposent également des viennoiseries dont le fumet inimitable envahit la boutique. Le plus grand succès de la boutique, confie Peggy de Saint Alary, « ce sont les macarons goût vanille et chocolat, de grands classiques, mais également ceux confectionnés à partir de pétales de rose. »
La boutique de macarons fait aussi salon de thé. L’on peut y écouter de la musique française en sirotant un expresso accompagné d’un délicieux petit macaron. A quoi pense Peggy de Saint Alary pour le futur ? « Nous souhaitons utiliser le vaste espace de la boutique pour organiser des évènements. Networking, anniversaires, vernissages ! » Affaire à suivre.
Des ateliers d'histoire de France tous les mois à Los Angeles
A partir du mercredi 10 juin, l’Alliance Française de Los Angeles va organiser une fois par mois des ateliers d’histoire en français, de 6:30 à 8:30 pm, ouverts aux francophones et à tous ceux qui ont un bon niveau en français.
“Ces ateliers ne sont pas des cours magistraux: toutes les personnes présentes doivent participer pleinement et exprimer leurs connaissances, leurs opinions, etc. A partir de textes, photographies et vidéos, nous étudierons ensemble l’origine et le déroulement des grands évènements ou des périodes marquantes de l’histoire de France”, écrit l’Alliance Française.
La première session propose de vous faire approfondir vos connaissances sur la Belle Époque (1880-1914) : l’Art Nouveau, la construction de la Tour Eiffel, les expositions universelles, l’invention du cinéma, les impressionnistes, Pasteur… À partir de textes, photo, vidéos, vous pourrez revisiter le vieux Paris et apprendre à en connaître tous ses acteurs.
Le deuxième rendez-vous aura lieu mercredi 22 juillet, avec un thème sanglant : les rois maudits.