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Du rosé en veux-tu-en-voilà à New York et Los Angeles

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Levez le coude avec classe ! le festival La chic Nuit en Rosé met à l’honneur le vin de l’été. Elle se déroulera le dimanche 21 juin à Los Angeles et du jeudi 25 au samedi 27 juin à New York. Cette année, près d’une centaine de rosés seront présentés par plus de 60 vignobles de 10 pays lors de chaque événement.
A New York, c’est sur le yacht Hornblower Infinity que se dérouleront les festivités arrosées. Tout en naviguant sur l’Hudson River, les invités auront l’embarras du choix. Rosé, champagne, mets raffinés, huîtres à la française, salades, charcuterie : sur fond de couleur rose, les chefs accorderont les plats aux différents rosés proposés. Une soirée d’ouverture est prévue le jeudi 25 juin avec un dîner préparé par le Chef Geoffrey Zakarian du Lambs Club.
A Los Angeles, c’est du haut de l’Hotel Mondrian que la Nuit en Rosé étalera ses nombreux choix de vins. Les grandes marques se côtoieront : Château D’Esclans,Triennes,Val d’Orbieu Americas ou encore Nicolas Feuillate, pour n’en citer que quelques unes. Un circuit est prévu pour découvrir les différents vins et champagnes présentés pour l’occasion.

Nouveau Speak Easy le 8 juin

Vous étiez quinze la première fois, 25 la seconde. On vous attend nombreux pour la troisième soirée Speak Easy le 8 juin à Cercle Rouge.
Le principe est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié de langue anglaise. Les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent.
L’objectif est de donner aux “anglos” et aux “francos” l’occasion d’améliorer leurs compétences linguistiques, mais surtout d’échanger et d’apprendre à se connaître (et plus si affinités…).
Cette troisième édition a lieu chez nos amis de Cercle Rouge (241 W Broadway) de 6:30 pm à 8:30pm. Le prix du ticket ($29) comprend un cocktail ainsi que des hors d’oeuvre.
Places limitées, réservez dès maintenant:

Blanche Gardin: "Le stand-up, une histoire d'instinct"

A Paris, son spectacle s’est joué à guichets fermés de septembre à mai. Blanche Gardin, trentenaire à l’humour vachard passée par le Jamel Comedy Club et la télé (Working Girls, sur Canal +), s’est fait un nom dans le milieu de la stand-up comedy française.
Fin juin, elle vient prendre la température à New York. Et elle ne fait pas les choses à moitié : sept dates sont prévues dans divers endroits (Broadway Comedy Club, Greenwich Cellar, Comedy Cellar, Jules Bistro), entre le 23 juin et le 7 juillet. Elle fera son spectacle, d’une durée d’une heure, en français.
“Je me sens super impressionnée de venir dans ces lieux à New York, car le stand-up comedy américain, c’est toute mon inspiration. A côté, en France, on est des moustiques. Ici, le niveau est très très élevé”, raconte-t-elle.
Ce qui l’inspire dans la “comedy” à l’américaine, en particulier chez ceux dont elle est fan comme Louis C.K, George Carlin ou Marc Maron, c’est leur franchise, la facilité qu’ont ces acteurs à parler d’eux-même jusque dans les moments les plus gênants. Et leur capacité à atteindre des réflexions profondes, et parfois “métaphysiques”.
“Par rapport à la France, les humoristes, aux Etats-Unis, éludent beaucoup moins ce qui leur font peur et abordent des sujets graves qui les concernent, misant sur l’empathie du public. En France, il y a souvent l’idée que le public se moque du comédien”, affirme-t-elle.
Lors de son spectacle, Blanche Gardin abordera ses sujets classiques (le couple, le boulot, le sexe et les MST, être trentenaire sans enfants, le tout sur un mode assez trash…), mais aussi “des sujets spécifiques aux Etats-Unis, Charlie Hebdo, l’immigration, la vie d’expat, les no-go zones… J’ai pas encore tout terminé”, avoue-t-elle.
En plus de cela, Blanche Gardin compte sur son passage pour faire quelques apparitions lors de soirées de stand-up, cette fois en anglais. Elle y travaille, en faisant la première partie en anglais de Sebastian Marx, un New-Yorkais qui fait des spectacles à Paris. “Cela va être un challenge de faire rire des Américains. Le stand-up, c’est tellement une histoire d’instinct et de rythme que le faire en anglais, c’est très dur. Mais je veux faire cet effort !”
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=_Iekgye_ED0]

Démarches d'état civil: ce qui va changer pour vous cet été

Le gouvernement veut optimiser le fonctionnement des services consulaires et cela risque de vous jouer des tours cet été.
A partir du 1er août, les services d’état civil et de nationalité de l’ensemble des consulats de France aux Etats-Unis seront regroupés à Washington pour les Etats de la Côte Est et du Midwest et à Los Angeles pour ceux de la Côte Ouest (zones de compétence ci-contre) pour réaliser des économies. L’information a été postée sur le site de votre consulat.
Concrètement, cela signifie qu’au lieu d’envoyer vos pièces justificatives au consulat de New York, il faudra les adresser à celui de Washington. Ou à celui de Los Angeles si vous habitez San Francisco. Dans certains cas (établissements d’actes de naissance dans les 30 jours, acquisition ou renonciation de nationalité française, changement de noms ou reconnaissance de paternité ou de maternité), préparez-vous à faire des kilomètres si vous n’habitez ni à Los Angeles ni à Washington: une comparution en personne est exigée. Ces cas sont peu nombreux.
Pour toutes les autres démarches (délivrance de passeports, cartes nationales d’identité, visas, etc.), votre consulat reste compétent.
“Vigilant”
Annie Michel, conseiller consulaire Français du Monde à New York, juge que l’impact de ce regroupement sera mineur tant les nombre de personnes qui réalisent des actes nécessitant une présence physique est limité.
Elle met toutefois en garde toutefois contre le risque de “délais” . “Il risque d’y avoir un embouteillage au début. Il faudra être vigilant, faire des dossiers complets, ou bien il y aura des délais et des demandes de compléments. Il ne sera plus possible de se rendre au consulat de New York pour les apporter” . A New York, le consulat ne pourra plus traiter les demandes relatives à l’état civil et à la nationalité receptionnées après le 30 juin.
Patrick Bourbon, conseiller consulaire Français d’Amérique Ensemble à Chicago, estime aussi que ce regroupement changera peu de choses dans sa circonscription. Mais il regrette que les consulats perdent certains attributs. “Il faut rationaliser les moyens, être conscient des efforts budgétaires mais en même temps, je déplore que le service de proximité très pratique qu’était le consulat pour l’état civil soit affecté. Il faudra rester vigilant sur le traitement des dossiers. On ne nous a pas informé en amont de cette réforme. 
Dans la circonscription consulaire de Houston, qui dépendra du consulat de Los Angeles, l’élu UMP-UFE Jean-François Bonneté, “préfère informer qu’affoler” . “On ne connait pas aujourd’hui les effets de la réforme. Aujourd’hui, cela prend trois semaines quand on demande un acte de transcription. A Los Angeles, on ne sait pas combien de temps cela va prendre, explique-t-il. Une chose importante: bien noter que le changement prend effet le 1er aout. Il faudra que les Français de la circonscription de Houston aillent sur le site du consulat de Los Angeles après cette date-là pour connaitre les pièces à fournir. Celles-ci peuvent changer en fonction des postes consulaires” .
Pas de “grands changements”
circonscriptions consulaires
L’ambassade de France aux Etats-Unis n’anticipe pas, pour sa part, de “grands changements” avec cette reconfiguration. “Les consulats de LA et Washington seront dotés d’équipes renforcées pour permettre un traitement des dossiers au moins aussi rapide qu’il l’était dans l’ancienne configuration. L’essentiel des dossiers sera adressé par les services d’envoi express, comme c’est déjà le cas. En conséquence, le fait de résider à Chicago ou à Philadelphie n’influera pas vraiment sur les délais d’acheminement et, ce faisant, de traitement” , précise l’Ambassade.
“En ce qui concerne les moyens techniques, une grande partie des démarches se font par voie électronique comme la transcription de l’acte sur le registre électronique du Service central d’état civil à Nantes et ne demanderont pas de changements importants.”

La chorale franco-américaine de New York en concert dans l'Upper West

C’est son dernier concert de la saison. La chorale franco-américaine de New York, dont fait partie l’auteur de ces lignes, prend ses quartiers dans la majestueuse Church of Blessed Sacrement dans l’Upper West Side le vendredi 12 juin (7pm).
La formation d’une vingtaine de chanteurs amateurs, qui fait la part belle au répertoire européen ancien, peu joué aux Etats-Unis, a été fondée par la chanteuse d’opéra Anne-Julia Audray, présidente du Long Island Opera Company. Pour ce dernier concert avant l’été, elle alternera les morceaux de Purcell, Mozart, Bach, Massenet et Caccini. La superbe “Supplication des Albigeois”, dont les paroles ont été écrites au début du XIIIème siècle, fait partie des morceaux rares qu’interprètera le groupe.
La chorale chante tous les ans au Consulat. Il a donné de la voix en 2014 dans la Traviata, avec les chanteurs du Long Island Opera, et devant 200 personnes dans la coquette église Saint Agnès à Brooklyn.
Les bénéfices du concert seront reversés à l’Entraide française, une association qui vient en aide aux Français et Franco-américains dans le besoin.
 

Une fête de la musique très "sixties" à San Francisco

La musique des Beatles, Nancy Sinatra, Françoise Hardy et beaucoup d’autres résonnera à San Francisco à l’occasion de la 19eme fête de la musique, organisée par l’Alliance Française le 19 juin (et non le 21).
Le festival aura lieu de 7pm à 10pm. Les deux groupes invités, Rue 66 et The Landbirds, joueront des tubes des années 60 pour mettre tout le monde d’accord. Deux crêpes et un verre de bière, de vin ou de soda sont inclus dans le prix du ticket, qui est de $25 (ou $20 pour les membres de l’Alliance Française).
Rue 66, un groupe de San Francisco, donne principalement dans le registre yéyé, avec du Sylvie Vartan, du Nino Ferrer ou du France Gall à foison. Les neuf membres du groupe sont d’héritage français, francophones ou francophiles. The Landbirds, eux, sont originaires de Californie. Leur musique se veut “british”. Les Beatles, les Rolling Stones et The Who n’ont pas de secret pour eux.
 
 
 
 

Le saxophone, côté classique

Pour le commun des mortels, le saxophone évoque le blues et le jazz. Pour le chef d’orchestre français Jean-Pierre Schmitt et le saxophoniste Javier Oviedo, c’est bien plus que ça.
Ensemble, ils ont lancé le Classical Saxophone Project, une association qui a pour but de promouvoir les morceaux avec saxophone dans la musique classique. Et il y a fort à faire. “Demandez à quelqu’un dans la rue de nommer un saxophoniste classique, il ne saura pas quoi répondre. Un saxophoniste de jazz par contre…” , glisse Javier Oviedo.
Les deux virtuoses se sont rencontrés à la French-American School of Music, que M. Schmitt a dirigée et où M. Oviedo a enseigné le saxophone. Ils ont décidé de développer l’association à la fermeture de l’école en 2012. Avant de donner leurs premiers concerts, ils se sont plongés dans des manuscrits et autres archives de musique glanés en France et aux Etats-Unis à la découverte de ce répertoire méconnu.
“C’était superbe”
A Boston, ils ont mis la main sur des compositions de Claude Debussy et Florent Schmitt pour une riche bostonienne nommée Elise Hall, considérée comme la première saxophoniste classique américaine. “Ces morceaux n’avaient jamais été enregistrés. Aux premières répétitions, on se demandait ce que ça allait donner, se souvient Javier Oviedo, un amoureux du classique formé au saxophone à l’université du Texas à Austin. C’était superbe” .
J’ai été très surpris de voir l’étendue du répertoire, qui remonte aux débuts du saxophone en 1846” , ajoute Jean-Pierre Schmitt. Pour un chef d’orchestre, le saxophone, c’est seulement le Boléro de Ravel ou ‘Le tableau d’une exposition’… Le reste n’est pas connu. 
Le fameux répertoire comprend notamment “Tableaux de Provence” , composé par Paule Maurice pour saxophone et orchestre dans les années 40 et 50. Un hommage musical à la Provence dont Javier Oviedo joue ici un extrait:

Leur démarche ne va pas sans rappeler celle de William Christie. Le chef d’orchestre américain a fondé sa désormais célèbre formation musicale les Arts Florissants en 1979 avec l’ambition de faire découvrir la musique baroque au grand public.
Le Classical Saxophone Project (CSP) va clôturer le 11 juin une saison 2015 bien remplie avec un concert au Carnegie Hall. La précèdent concert, déjà au Weill Recital Hall du Carnegie, avait rassemblé sur scène Javier Oviedo, la jeune pianiste française Hélène Tysman et l’orchestre du CSP, dirigé par Jean-Pierre Schmitt.
L’association compte sur de tels concerts (et les donations d’individus et bientôt d’entreprises) pour lever des fonds. Ces derniers serviront à financer des commissions auprès de jeunes compositeurs. Dix travaux ont été commandités par CSP depuis sa création. “Le saxophone est un jeune instrument (…) Il ne survivra pas s’il n’a pas un répertoire étendu” , souligne Jean-Pierre Schmitt. CSP envisage aussi de monter un festival en Touraine l’an prochain. “Nous voulons construire un vrai staff” , poursuit le chef d’orchestre. En attendant, les amoureux du saxophone sont invités à prêter main forte.

Déménager sa cave à vin aux Etats-Unis: c’est possible!

(Article Partenaire) Déménager, c’est pénible pour tout le monde. Mais pour l’amateur de vin, l’épreuve peut tourner au cauchemar, en particulier lorsqu’il s’agit de déménager aux Etats-Unis. C’est pour cela que Delphine et Arnaud Le Dévéhat, Français installés en Californie, ont créé My French Cellar.
Lorsqu’ils ont décidé de quitter la France, l’an dernier, Alexandra et Michel Houglet ont dû faire face à bien des questions: scolarité de leurs enfants, nouvelle activité professionnelle, règlement des affaires en France… Le temps passé et les efforts ont permis de régler toutes ces questions, sauf une: la cave à vin constituée par Michel depuis 40 ans. “Nous avons contacté une multitude de déménageurs mais personne ne nous a offert de solution”, raconte Alexandra, désormais installée à Santa Barabara, où elle gère une société de conseil. Michel a même dû se résoudre à vendre une partie de sa collection de plusieurs milliers de bouteilles aux enchères, avant de laisser le reste dans la cave de leur maison du Sud de la France, bien loin de la Californie.
MyFrenchCellar_DemenagementCaveVinsLe salut est venu par hasard, d’un commentaire laissé sur un forum par Arnaud Le Dévéhat, le cofondateur de My French Cellar. “A partir de là, ils ont tout pris en main, raconte Michel, et je me suis aperçu que tout ce qu’on m’avait raconté -que c’était hors de prix, que les taxes étaient énormes, qu’il fallait donner un pedigree détaillé de chaque bouteille…, tout cela était faux”. En quelques semaines, le collectionneur a pu faire venir 500 bouteilles, soit une palette, “simplement en donnant ma liste de vins avec des informations de base que tout collectionneur possède déjà”.

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Delphine Le Dévéhat, co-fondatrice de My French Cellar

Contrairement à ce qu’on m’avait dit, les taxes ont été très faibles (moins de 200 dollars en tout)”, poursuit Michel. Et la facture totale beaucoup plus douce que ce qu’il avait entendu dire: “au final, une somme très minime au regard de la différence de prix des vins entre la France et les Etats-Unis”.
C’est parce que le transport de vin est une affaire de professionnel qu’il est si difficile de trouver des spécialistes capables d’assurer ce service. Importateurs de vins français aux Etats-Unis, installés en Californie depuis deux ans, Delphine et Arnaud “savent de quoi ils parlent” constate une autre de leur cliente, Isabelle Essel, installée à Los Altos depuis deux ans. “Tous les déménageurs et autres importateurs que nous avions consultés nous assuraient de l’impossibilité de la tâche. Avec Delphine et Arnaud, l’affaire a été plannifiée en quelques emails”.
L’idée de monter My French Cellar est venue à Delphine et Arnaud Le Dévéhat le plus simplement du monde: ils ont d’abord eux aussi essayé -en vain- de faire venir leur cave lors de leur déménagement à  Cupertino (Californie) il y a deux ans.  Parmi les difficultées auxquelles étaient confrontés Delphine et Arnaud “une législation américaine particulièrement contraignante en matière d’importation d’alcool, mais aussi le fait que le transport en conteneurs standards est particulièrement mal adapté aux exigences du vin”.
Depuis un an, My French Cellar propose donc désormais une “solution clé en main” pour permettre aux expatriés d’importer leur cave personnelle. Une offre qui inclut:

    • L’enlèvement à votre domicile en France
    • Le transport en conteneur climatisé
    • La gestion des Procédures d’importation, fédérales, par états et toutes les déclarations FDA.
    • La livraison chez vous aux Etats-Unis.

Le service est disponible dans la majorité des Etats américains, notamment la Californie, New York et la Floride.
La société My French Cellar distribue également des maisons prestigieuses comme Paul Jaboulet, Château La Lagune ou un champagne d’ exception comme Cuvée Carbon. “Nous importons aussi un rosé de Provence hors norme, Heure d’Eté, qui a rencontre un vrai succès” souligne Delphine.
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Le site de My French Cellar
Contact: [email protected]
Tel: + 1 408 314 3410
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Gemma Bovery: fantaisie flaubérienne dans la campagne normande

Trouver une partenaire de taille pour donner la réplique au géant Luchini – irréprochable dans son rôle d’ancien bobo parisien reconverti en boulanger normand – n’était pas chose aisée. La jeune Anglaise Gemma Arterton relève admirablement le défi dans le dernier film d’Anne Fontaine, où grands classiques littéraires et clichés français sont revisités avec humour. (Voir les cinemas où il sera projeté ici).
Martin Joubert (Fabrice Luchini) coule des jours longs et paisibles dans sa Normandie natale, où il a repris la boulangerie paternelle après une carrière dans l’édition à Paris. Entre commérages et rêveries littéraires, ce passionné de littérature voit sa tranquillité mise à mal lorsqu’un couple d’Anglais, les Bovery, emménage dans la maison d’en face. Lui s’appelle Charles, elle s’appelle Gemma, et Martin Joubert voit alors se dessiner, pour elle, un destin tragique à la Madame Bovary.
Retranscrire l’univers flaubérien s’avère risqué lorsqu’il s’agit de cinéma. Le film, pourtant, ne déçoit pas tant l’attention portée aux détails – on redécouvre à l’écran la beauté de la campagne normande – et le charisme des deux acteurs principaux régalent le spectateur : lui, pour ses excès « luchinistes », elle, pour son charme, auquel l’accent anglais n’enlève rien.

Tunsy, un nouveau "Tinder du shopping"

Le phénomène Tinder, l’application de rencontres qui revendique 50 millions d’utilisateurs, a dépassé le monde du dating.
Nibbly est le Tinder pour trouver de la nourriture dans son quartier ; HomeSwipe le Tinder pour trouver un appartement ; Jobr le Tinder de la recherche d’emploi… La liste est encore longue. Au coeur de ce modèle : le défilement de photos, de profils ou d’annonces, que l’on peut “liker” ou pas d’un mouvement de pouce, vers la gauche ou la droite, sur son écran de téléphone.
Avec sa start-up Tunsy, le Français Emmanuel Duran Campana tente quant à lui de monter, à New York, le Tinder du e-shopping. Son application, disponible sur l’app store depuis le 1er mai, fait défiler des vêtements de diverses marques, que l’on peut aimer ou rejeter, rassembler dans une “wish list” et acheter sur son téléphone. Il n’est pas le seul sur ce modèle : Grabble (qui vient de lever 1.9 million de dollars en Angleterre) s’est lancé sur une idée similaire, de même que Kwoller, ou encore Stylect, centré sur les chaussures.
A 25 ans, Emmanuel Duran Campana n’en est pas à sa première entreprise. En 1998, il n’avait que 9 ans lorsqu’il a monté, depuis sa chambre à Dax, dans les Landes, un site d’infos sur les jeux vidéos, Pcjeux.net. A 12 ans, il était à la tête d’une rédaction de 15 personnes, réparties partout en France, et son site faisait un million de visiteurs uniques par mois.
“C’était très formateur, lance-t-il. Je finissais mes cours au collège et j’appelais Ubisoft ou EA pour recevoir les derniers jeux, et je les testais. Ils me prenaient tout à fait au sérieux.” Il a cédé son site en 2007, l’année de son bac. “Cela m’a vraiment fait aimer le business, et m’a donné l’envie d’entreprendre. D’ailleurs, c’était plus l’univers des jeux, la création et le développement qui m’intéressaient, davantage que les jeux en eux-même.”
Après un DUT d’informatique à Bordeaux, Emmanuel Duran Campana a travaillé pour Same Same, une agence de consulting en digital, à Paris, puis à New York – il a d’ailleurs monté le bureau américain de l’agence. Il a quitté son poste il y a quelques semaines pour lancer Tunsy, avec deux associés.
Pour se démarquer de la concurrence, Emmanuel Duran Campana mise beaucoup sur son algorithme, qui apprend de vos goûts et proposera, d’après lui, des produits de plus en plus pertinents. “On utilise des techniques de machine learning pour que l’app soit vraiment personnalisée. Une autre différence par rapport à la concurrence, c’est qu’on peut tout payer depuis l’application, alors que les produits viennent de différents sites. Il suffit d’entrer ses références qu’une seule fois. On peut acheter en trois clics.”
Pour intégrer les robes, chemises et t-shirts dans l’app, Tunsy (qui veut dire “améliorer” en yoruba, une langue de l’Afrique de l’Ouest) passe par une plateforme d’affiliation, qui fait l’intermédiaire avec les sites des marques ou des boutiques en ligne. La plateforme lui verse un pourcentage des ventes qui passent par Tunsy – un modèle qui n’est pas idéal à long-terme. “Notre but, c’est d’utiliser la plateforme comme un tremplin pour ensuite négocier directement avec les marques, et lancer des partenariats avec celles-ci”, explique Emmanuel Duran Campana.
Mais d’abord, il lui faut lever des fonds. Le jeune patron fait en ce moment la tournée des investisseurs pour trouver de quoi propulser Tunsy, faire de la pub et gagner des utilisateurs. “Idéalement, j’aimerais lever entre deux et trois millions de dollars.” Rien ne parait impossible lorsqu’on a été patron à 12 ans.

Petit Pot élue "start-up de l'année" à San Francisco

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Petit pot deviendra grand. C’est en tout cas ce que souhaite le jury de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco.
Les créateurs de cette crème-dessert « made in US », dont French Morning vous parlait il y a peu, ont reçu le Trophée d’Or de la start-up de l’année, mercredi, lors de la deuxième édition des French-American Business Awards (FABA). Ce prix signifie, pour la jeune pousse, un accès à du coaching, aux évènements de la Chambre de commerce et à ceux de l’incubateur Runaway.
Tout sourire, les fondateurs français de Petit Pot, Pierre Coeurdeuil et Maxime Pouvreau (ci-dessus), avouent ne pas réaliser le chemin parcouru en deux ans d’aventure. Mais ils souhaitent désormais que Petit pot se mue en “vraie société avec des employés à temps plein”.
On a des chiffres de croissance assez dingues. On est passé de 20 petits pots par semaine il y a deux ans à 2.500 aujourd’hui ! On voudrait maintenant trouver un partenaire ou une grosse usine qui nous permette de produire plus, ou un investisseur qui nous aide à passer le cap. Etre graduel, c’est bien. Mais sans aide, il nous faudra 20 ans pour nous imposer comme une grande marque sur le marché américain. 
Ces rêves de réussite sont devenus réalité pour certains des 230 convives présents au dîner de gala, comme Renaud Laplanche, qui s’est vu décerner le Trophée d’Or de la personnalité de l’année. Humble, le fondateur du Lending Club – plateforme de prêts entre particuliers lancée en 2007 – ne s’attendait pas à une telle récompense. Il a pourtant signé l’année dernière la quatrième plus grosse entrée en bourse d’une société technologique après Facebook, Google et Twitter.
Pour cette édition 2015, les entreprises françaises ou franco-américaines concourraient dans neuf catégories (la catégorie start-up de l’année étant ouverte à tous), soit presque deux fois plus que l’année dernière.
« L’évènement prend de l’ampleur, se félicite Frédéric Stemmelin, le président de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco. Et il faut que l’on aille plus loin » assure-t-il.
Les nominations se sont poursuivies entre le plat et le dessert. Ainsi, dans la catégorie  Agribusiness, le Trophée d’or a été remis à H&A Financing and Services, une société qui accompagne les domaines viticoles dans la gestion de leurs barils. Concernant la catégorie Vin, c’est le domaine familial Melka Wines, spécialisé dans les petites productions, qui a été récompensé.
Toujours dans les plaisirs de la table, le trophée Food Business  a été attribué à La Folie, dont la cuisine a su séduire François Hollande, qui s’y est rendu. Dans la catégorie Life Science and Biotech, le Trophée d’Or a été remis à BioMarin, leader des traitements contre les maladies génétiques rares.
Dans la catégorie High Tech avec plus de 20 millions de dollars de chiffre d’affaires, c’est Scality, société de logiciels créée en 2009 et spécialisée dans le stockage de données, qui remporte le prix.
Toujours en High Tech, mais cette fois dans la catégorie des entreprises ayant un chiffre d’affaires de moins de 20 millions de dollars, Ifeelgoods, une plateforme qui permet aux marques de gérer leurs programmes de récompenses et de fidélité, a aussi été distinguée.
Enfin, dans la catégorie US Investment en France, Intel Corporation a été récompensée pour avoir notamment créé 1.000 emplois en France ces cinq dernières années.

Bjork, Lana del Rey et plein d'autres au Governors Ball

Avis aux amateurs de hip-hop, de rock ou encore de soul… Cette année, le Governors Ball Festival remet le paquet, avec quelques belles têtes d’affiche du 5 au 7 juin sur Randall’s Island, située au niveau d’Harlem sur l’East River.
Vendredi 5 juin, le rappeur canadien Drake fera le concert d’ouverture à 9:30pm. Son sixième album est attendu avant la fin de l’année. Le samedi 6, rendez-vous à 6:45pm avec Bjork, la star islandaise au style qu’on aime ou qu’on n’aime pas. Enfin l’iconique Lana Del Rey marquera la clôture du festival dimanche soir à 9:15pm. Un concert aux allures de retour aux sources pour la chanteuse new-yorkaise. Il y a bien entendu beaucoup d’autres artistes attendus pendant ces trois jours de musique. Pour le programme complet, c’est ici.
Lancé en 2011, ce festival éclectique vise chaque année à réunir des artistes aux genres aussi divers que possibles. Il fête cette année sa cinquième édition. Les billets partent rapidement, mais ils sont disponibles pour une journée ou en pass 3 jours.