(Article Partenaire) C’est officiel: cette année l’été durera jusqu’au 14 novembre. XL Airways vient d’annoncer qu’elle prolongera sa saison de vol entre Paris et New York de deux mois.
Jusqu’à 9 vols par semaine sont proposés entre Paris et New York, la première liaison d’XL Airways. Cette année, la compagnie met à disposition 150 000 places sur ce trajet, soit 70% de plus que en 2014.
« C’est sur une route comme New York que notre modèle prend tout son sens », a déclaré Laurent Magnin, PDG de la compagnie. « Nous nous positionnons comme l’alternative idéale entre des vols directs chers et des vols en correspondance qui allongent inutilement la durée du voyage. Les engagements des réservations pour l’été 2015 sont très encourageants et justifient cette nouvelle augmentation de capacité. La demande est notamment particulièrement forte au départ des Etats-Unis ; un passager sur trois sera Américain cet été à bord de nos avions.»
XL Airways reprend par ailleurs ses vols saisonniers entre Paris et Miami et entre Paris et San Francisco avec trois allers-retours hebdomadaires vers chaque destination à partir de début juin. A noter, les vols à destination de Miami et San Francisco proposent la classe Galaxie, avec sièges en cuir, service de restauration plus raffiné et tablette Samsung.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
XL Airways rallonge l’été
Un truc de New-Yorkais à voir: le Manhattanhenge revient
Si, ce week-end, vous voyez des hordes de New-Yorkais photographier le coucher du soleil au coin d’une rue, il ne faut pas être surpris. La Manhattanhenge est de retour.
Le Manhattanhenge désigne ces moments magiques dans l’année où le soleil se couche dans l’alignement des rues de Manhattan (et où tout le monde découvre l’utilité de son compte instagram). Le spectacle est saisissant: la lumière lèche les façades des immeubles avant de s’engouffrer entre les bâtisses. Parfait pour un selfie, ou impressionner votre mère de passage à New York, ou embrasser votre “date” .
Plusieurs rues sont conseillées pour vivre le phénomène à plein: 14th, 23rd, 34th, 42nd, 57th et quelques rues adjacentes. Le Musée américain d’histoire naturelle recommande lui les 34eme et 42eme rues en raison de la présence de l’Empire State Building et du majestueux Chrysler.
Le Manhattanhenge aura lieu le vendredi 29 mai (8:12pm), samedi 30 mai (8:12pm), dimanche 12 juillet (8;20pm) et lundi 13 juillet (8:21pm). Et c’est gratuit!
Round Top Music Festival : juin sera musique classique ou ne sera pas
Comme chaque année, le traditionnel Round Top Music Festival se tiendra dans la ville historique de Round Top, au Texas, du samedi 6 juin au samedi 12 juillet.
Le Round Top Music Festival a pour vocation de faire découvrir la musique classique à travers des performances publiques reprenant les compositeurs les plus célèbres et de donner aperçu de la musique classique d’aujourd’hui.
Cet événement de renommée mondiale accueillera pour l’ouverture le chef d’orchestre vénézuélien Dietrich Parades et le pianiste-fondateur du festival James Dick. Tout au long de la semaine, des masterclass seront données, jusqu’au prochain week-end où se jouera deux concerts de musique de chambre.
Les chefs d’orchestre sélectionnés cette année sont : Eiji Oue du Japon, Mariusz Smolij de Pologne, Perry So de Chine, Christian Arming d’Autriche, Vladimir Kulenovich de Serbie, Linus Lerner du Brésil et Ransom Wilson et Emilio Colon des États-Unis.
Baleines, terroristes et Miss Tibet au SF Documentary Festival
Le San Francisco Documentary Festival tiendra sa 14ème edition du jeudi 4 au jeudi 18 juin, aux Roxie, Brava, Balboa et Vogue Theaters. Au programme : deux semaines de projections, dont certaines gratuites, avec plus de 50 documentaires internationaux.
Initié par le fondateur d’IndieFest (Independant Film Festival), l’événement présente plusieurs dizaines de longs-métrages documentaires, racontant des histoires du monde entier.
De l’infiltration des réseaux terroristes (“(T)error”) à la chasse aux baleines en Islande (“Breach”), en passant par le quotidien d’une Miss Tibet à l’international (“Miss Tibet: Beauty in Exile”) ou les retrouvailles d’une bande de lycéens vingt ans après (“20 years of madness”), les sujets sont variés et s’adressent à tous les publics.
Le festival réunit chaque année plusieurs milliers de spectateurs dans une ambiance conviviale.
Le programme complet ici
Nettoyez Baker Beach avec d'autres Français
Samedi 30 mai, c’est jour de nettoyage à San Francisco. Le Consulat de France et l’école de surf Sea, Surf and Fun, fondée par le Français Fabien Franch, organisent un “beach clean-up” à Baker Beach, une des plages les plus renommées de San Francisco. L’opération, nommée Clean the Wave, se tiendra sous l’égide de la Surfrider Foundation.
Le nettoyage, qui aura lieu de 10am à 1pm (rendez-vous au parking de Baker Beach North Parking Lot à 10am), a pour but de sensibiliser la population à la “Conférence Paris Climat 2015” (COP21) qui aura lieu au Bourget du 30 novembre au 11 décembre.
Elle doit aboutir à un accord international sur le climat qui permettra de contenir le réchauffement global en deçà de 2°C.
Le baseball français en opération séduction à New York
Vous allez peut-être enfin comprendre quelque chose aux règles du baseball.
La fédération française de baseball et de softball (oui, ça existe), un organisme qui regroupe 208 clubs et 12.000 licenciés, organise à New York sa troisième soirée “French Baseball Appreciation Night” . Objectif: permettre aux Français de la ville de découvrir ce sport étrange en assistant à un match, en l’occurrence le Yankees vs Detroit Tigers du 19 juin au mythique Yankee Stadium. “Le projet est simple, explique Didier Seminet, président de la fédé, montrer que le baseball existe en France aussi” .
La “French Baseball Appreciation Night” new-yorkaise est la troisième du genre aux Etats-Unis. En 2013, la fédération avait rassemblé 70 personnes pour un match à Washington DC et une centaine en 2014 à Philadelphie.
Outre la découverte du sport, la fédération espère que ces manifestations permettront de recruter des jeunes issus de familles françaises pour étoffer les rangs de l’équipe de France de baseball en vue de compétitions internationales (coupe d’Europe, World Baseball Classic…) . “On pense qu’il y a des jeunes français en Amérique du nord qui ont des aptitudes à rejoindre l’équipe de France. C’est important de venir les récupérer dans les pays où la culture du baseball est développée” .
Une délégation de la fédération au Québec (Canada) est chargée du recrutement tout au long de l’année de ce côté-ci de l’Atlantique en tissant des liens avec les consulats et les lycées français. Les conditions d’accueil des jeunes recrues ont été assouplies: l’âge minimum requis a été abaissé à 4 ans pour élargir le pool des candidats. “C’est une vraie expérience de jouer en équipe nationale, s’exclame Didier Seminet. C’est génial de porter le maillot de l’équipe de France. Il fait référence aux racines des parents, des grands-parents français. Et puis, ça permet de voyager. ”
Mais le patron de la fédération ne veut pas donner le sentiment que la France acceptera tous les joueurs. “Ce n’est pas parce que vous jouez au baseball à Central Park que vous ferez partie de l’équipe de France” , avertit-il, rappelant que les -12 ans français ont été vice-champions d’Europe en 2010 et que les -21 ans ont été champions d’Europe en 2012. « C’est un bon niveau de compétition» .
La “French Baseball Appreciation Night” new-yorkaise sera précédée d’une réception au consulat de France, avec sandwiches de chez Kayser et du vin, histoire de se mettre dans le bain. Puis, les participants prendront la direction du Yankee Stadium et se verront remettre un livret sur les règles du baseball pour qu’ils s’y retrouvent. “En France, on est dans une culture sportive où tout va de gauche à droite et de droite à gauche, comme le foot ou le tennis. Avec le baseball, ça devient compliqué. Ça ouvre l’esprit à autre chose” .
Deux cent places, aux abords du terrain, sont disponibles pour cette soirée. “A chaque fois, c’est une réussite” , raconte Didier Seminet. “New York, c’est une étape supplémentaire dans notre développement. On voudrait s’installer dans la durée, revenir tous les deux ans, aller à Los Angeles et San Francisco…” .
La fédération française de baseball se rappellera au bon souvenir des Américains le 12 juillet. Elle prévoit de présenter une balle de baseball portant l’imitation d’une signature de La Fayette en ouverture du match Red Sox vs Yankees au majestueux Fenway Park de Boston. Cela coïncidera avec la venue de l’Hermione aux Etats-Unis. “Si j’avais le même succès en France avec le baseball que le soccer aux US, souffle Didier Seminet, ça serait génial” .
Block party et palette de talents au SF Jazz Festival
Parmi la panoplie de festivals auxquels vous pouvez assister au cours de l’été, le San Francisco Jazz Festival est un rendez-vous à ne pas manquer. Pour sa 33ème édition l’événement musical met en scène certains grands talents du jazz contemporain, du 9 au 21 juin à San Francisco.
Pas besoin d’être un expert pour savoir apprécier un bon morceau de jazz. Créé en 1983, le festival présente chaque année, plus d’une trentaine de concerts de style classique, avant-gardistes, contemporains….
La soirée de lancement (gratuite) est organisée sous la forme d’une block party. Elle aura lieu au coin de Hayes et Octavia streets (Hayes Valley), le mardi 9 juin de 5 pm à 9:30 pm. Musique live, beer garden, vidéos et food trucks seront au rendez-vous.
Parmi les artistes présents lors du festival : la chanteuse américaine de jazz/hip-hop Goapele, la chanteuse et compositrice Shelby Lynne (Grammy de la meilleure révélation en 2001), le groupe de jazz et gospel The Campbell Brothers, les deux grands musiciens de jazz John Scofield et John Medeski, la chanteuse et compositrice Ester Rada, le chanteur de modern Jazz Robert Glasper et son trio, Wil Blades accompagné du chanteur de jazz Lonnie Smith, ou encore le percussionniste cubanais Pedrito Martinez.
Le programme complet ici
Francoeur: dans les cordes de Louis-Marie Fardet
Le nouveau groupe de musique de chambre Francoeur fait ses débuts le dimanche 31 mai, avec un tout premier concert. L’ensemble a été fondé par le violoncelliste français installé à Houston depuis 2007, Louis-Marie Fardet.
« Francoeur, c’est très important pour moi, car je fais beaucoup d’orchestre », explique le musicien, qui s’apprête à rejoindre le Houston Symphony après avoir travaillé pour le Houston Grand Opera and Ballet (à la suite de premières expériences professionnelles aux Orchestres de Lille et à l’Opéra de Paris, à l’issue de sa formation au conservatoire de Paris et de l’université Rice de Houston).
« Je joue dans à peu près tous les ensembles baroques de Houston, car je joue du violoncelle baroque, mais la musique de chambre occupe toujours une place à part pour moi. Alors comme je trouvais des lieux où jouer et que j’invitais des musiciens à me rejoindre, on m’a suggéré d’organiser cette activité », raconte le Français.
Le nom “Francoeur” lui a été soufflé par Diana Candida, agente d’artiste, car elle aimait «beaucoup mon interprétation des œuvres de ce compositeur français du XVIIIe siècle. Comme moi, Francoeur a travaillé à l’Opéra de Paris. Et puis Francoeur, c’est bien sûr une référence à la France… »
Pas de morceaux français pour cette première représentation de Francoeur pourtant. « Cela faisait très longtemps que je voulais jouer avec le pianiste bulgare Viktor Valkov, mais il manque de disponibilité, donc nous jouons des airs qu’il a l’habitude d’interpréter. » En l’occurrence : des trios d’Haydn, Mendelssohn et Chostakovich.
Mais à l’avenir, « l’objectif est d’intégrer au moins une œuvre française à chaque concert ». Et pour ce qui est de l’étendue du répertoire possible, « je descendrais bien dans la musique baroque et dans l’autre sens, j’irais jusqu’à la musique contemporaine », indique Louis-Marie Fardet.
Le violoncelliste ne veut pas non plus donner de limites géographiques au nouveau cercle de musique de chambre. « J’ai des connections de part le monde, je n’ai donc pas la volonté de rester à Houston pour les concerts de Francoeur. »
Seule limite : Francoeur ne devrait pas faire plus de deux concerts par an. « Je recherche avant tout la qualité. Je ne veux pas faire quatre à cinq concerts de musique de chambre en plus de mes nombreuses représentations en orchestre. L’idée est plutôt de se concentrer sur deux grands concerts par an, un juste après le week-end de Memorial Day, l’autre peu après Thanksgiving pour éviter qu’ils ne tombent en même temps que de nombreuses autres représentations. »
Et si la prochaine date de concert de Francoeur ne sera pas connue avant plusieurs mois, Louis-Marie Fardet imagine déjà d’y jouer une sonate française. Une page Facebook vient d’être créée pour permettre aux mélomanes de suivre l’actualité de Francoeur.
Un musicien français sur les traces de son enfance texane
Le nouvel album du groupe Redeye, The memory layers, vient de sortir aux Etats-Unis. Son leader, Guillaume Fresneau est en effet installé à Austin, la capitale du Texas et « capitale mondiale de la musique live » depuis un peu plus d’un an. Et cet ensemble est en réalité un projet solo qui a grandi.
Avant Redeye, le Breton était le chanteur du groupe de rock français DahLIA. « Redeye a commencé en 2008, avec la sortie de l’album ThIsIsReDeYe comme une façon de revenir aux sources de mon inspiration », explique le musicien, qui a beaucoup tourné en France et en Europe avec Yapucca productions (Louise Attaque, Emir Kusturica…).
Une fois replongé dans la folk américaine qui a bercé son enfance, grâce à un père fan de blues et d’Americana, quoi de plus naturel que de partir aux Etats-Unis ? Redeye a sorti deux EP et un deuxième album avant de sauter le pas. « Le déclic a eu lieu en devenant papa. J’ai beaucoup aimé l’énergie de Paris, même si j’ai vécu ailleurs, à Genève notamment. Tout à coup, l’espace est devenu une contrainte. »
Ajoutez à cela une certaine nostalgie d’une enfance en partie passée au Texas, à Houston (entre cinq ans et onze ans), une « envie de revenir aux choses essentielles », et voilà qu’un nouveau projet explorant cet héritage naissait dans l’esprit de Guillaume Fresneau pour Redeye.
Avec la sortie de The memory layers et un premier concert inaugural à la salle mythique d’Austin The Mohawk au début du mois ainsi qu’un bout de tournée à San Antonio et Marfa pendant le week-end de Memorial Day, il met en oeuvre son projet.
La prochaine étape pour le nouvel album, ce sera l’Espace B de Paris le 26 juin. Mais avant de refaire un passage en France cet été, Guillaume Fresneau essaye de « s’imprégner au maximum » de l’ambiance texane qui lui a fait composer pléthore d’airs et de refrains depuis son installation à Austin.
« Même si avec ma femme et nos enfants, on ne restera peut-être que le temps du visa actuel (deux ans au total) (…), même si je joue plus souvent, je peux déjà dire que le prochain album sera entièrement conçu et enregistré ici. La séparation de mon groupe français m’a brisé le coeur, car nous étions une vraie petite famille. Mais le fait de jouer avec des Américains m’apporte de la fraîcheur, un état d’esprit plus spontané. J’ai plein de nouvelles chansons ! »
Extrait de The memory layers :
Kev Adams aux États-Unis : "Un rêve de gosse"
Ce n’est pas une blague. Après une tournée en France et dans les îles, Kev Adams jouera son spectacle Voilà, Voilà ! à San Francisco, Los Angeles, Miami et enfin New York. Presque un retour aux sources pour l’humoriste qui a justement écrit ce spectacle au coeur la Grosse pomme.
Kev Adams a seulement 18 ans lorsqu’il est repéré par Elisa Soussan en 2009. A l’occasion d’une soirée “carte blanche”, la productrice d’Anne Roumanoff le propulse sur la scène de l’Olympia à Paris. Ses premiers pas dans la cour des grands sont concluants : Kev Adams signe son premier spectacle en octobre de cette même année.
En juillet 2012, la nouvelle star a besoin de faire un break. Les trois dernières années ne lui ont pas laissé le temps de souffler. Célébrité naissante, premières salles combles, tournée à grande échelle… autant de belles aventures qui lui donnent envie de redevenir un anonyme : “Quand je suis sorti de la tournée de mon spectacle The Young Man Show, en juillet 2012, j’avais besoin de prendre un peu de temps, de voir autre chose“.
Kev Adams est vite servi. Sur le sol américain, il découvre la vie à la new-yorkaise, avec son lot d’imprévus. Ayant projeté de s’installer toute la durée de son séjour à l’hôtel W de Times Square, l’humoriste se rend vite compte que cette utopie est hors budget. “Je me suis rabattu sur un petit hôtel quelques rues plus loin. Ma chambre faisait 11m2, je me baladais tous les jours, j’écrivais… Et quand je fumais par la fenêtre, des agents de sécurité venaient immédiatement frapper à ma porte pour m’engueuler… C’était génial !“
Depuis toujours, l’auteur est fasciné par les États-Unis. Il les évoque dans tous ses shows montés à l’américaine, si bien qu’on lui demande souvent si il n’a pas l’impression d’être lui même américain : “J’adore la France, mais je dois avouer que j’ai le sentiment d’être né au mauvais endroit“.
Se produire à l’étranger, c’est une ambition dont rêvent la plupart des humoristes sans franchir le pas. A seulement 23 ans, Kev Adams le fait. Un projet finalement assez facile à réaliser, concède celui qui, déjà, avait joué un petit spectacle d’une demie heure en anglais à Los Angeles. “Monter le spectacle aux États-Unis nous est venu un peu comme ça et ça n’a pas été difficile. Mais entre caler un spectacle et faire un succès, il y a un sacré pas qu’il nous reste à franchir“.
Sur le succès de cette tournée, l’humoriste ne se fait pas d’illusions : “Honnêtement je n’en attends rien c’est juste du kiffe ! Après, si un grand producteur d’Hollywood me propose un contrat je saurais m’adapter (rires). Plus sérieusement, j’adore les Etats Unis, jouer là bas c’était un rêve. Je suis comme un gosse“. Un gosse qui prend ce que la vie lui donne.
En juin, un nouveau Stand Up for Passion
Peut-être que le bonheur ne tient qu’à un fil… de conversation. C’est du moins ce que veulent croire les intervenants de Stand Up For Passion. Le principe est simple: des individus prennent place sur scène pendant quelques minutes pour parler de leur passion. Et pourquoi pas en faire naître de nouvelles dans l’auditoire.
Cette fois encore, Stand Up for Passion qui a fêté en mars son premier anniversaire, accueillera sept inconnus qui deviendront les speakers d’un soir. Chacun leur tour, ils raconteront leurs expériences lors de cette soirée spéciale “Tech CEOs & VCs”, qui se tiendra au Consulat de France le 10 juin à 6:45pm. La soirée se terminera vers 8pm et sera suivie d’un apéritif.
Les intervenants:
John Frankel, fondateur de ff Venture Capital qui a dirigé plus de 35 entreprises et a investi dans plus de 75.
Nihal Mehta est un entrepreneur, investisseur, professeur et philanthrope.
Ryan Denehy, jeune entrepreneur dans la technologie ayant récemment travaillé pour USA TODAY et Groupon.
Zachary Berk, intialement optométriste, il investit depuis 30 ans dans les assurances-maladies.
Christina Wallace est la fondatrice de BridgeUp : STEM, une initiative pour entraîner les filles et les minorités vers l’informatique.
Serge Ganem a créé sa première entreprise à l’âge de 27 ans.
Chiyoko Osborne a passé dix ans dans l’industrie de la mode, créant des marques et développant la stratégie d’entreprise.
Los Angeles, nouveau "Paris au coeur des palmiers"
(Revue de presse) Los Angeles est-elle en passe de devenir le nouvel eldorado des créateurs artistiques ? Le New York Times consacre cette semaine un article à la Cité des Anges, qui selon le journaliste Matthew Schneier, jouerait des coudes avec les grandes capitales artistiques que sont Paris et New York.
Paris, capitale exclusive de la mode ? Plus pour longtemps, à en croire le quotidien américain, pour qui « Los Angeles devient le Paris au coeur des palmiers ». Loin de la «tension » new-yorkaise et du « marasme parisien », la mégapole californienne attire de plus en plus de créateurs artistiques, venus y trouver la lumière, l’inspiration, et les «vibes californiennes».
La tendance est initiée dès 2007 lorsque le directeur artistique d’Yves Saint-Laurent, Hedi Slimane installe ses studios à Los Angeles. «Ca a clairement changé la perception des gens», précise le journaliste en citant le photographe de mode Glen Luchford, lui aussi installé à Los Angeles depuis quelques années.
Depuis, les créateurs de luxe sont de plus en plus nombreux à faire de Los Angeles leur nouvelle vitrine. Parmi eux, le directeur artistique de Louis Vuitton, Nicolas Ghesquière, a récemment présenté sa dernière collection dans une villa louée à Palm Springs, où il vient régulièrement depuis 20 ans. Ou encore le directeur artistique de Christian Dior Raf Simons, qui confie au quotidien américain aller à Los Angeles «trois ou quatre fois par an» et prévoit d’y présenter les dernières créations de la maison. De leur côté, Gucci et Bottega Veneta renouvellent chaque année leur partenariat avec les Los Angeles County Museum of Art et Hammer Museum.
Yves Saint-Laurent, Chanel, Céline, APC… «les ouvertures de boutiques vont bon train », poursuit le journaliste de mode, pour lequel, «à Los Angeles, les créateurs portent moins le fardeau de l’histoire que ceux basés à Paris ». Si le phénomène a tout l’air d’être d’ampleur internationale, «il semblerait qu’il y ait une affection française particulière pour la ville, et il est difficile de ne pas flairer dans l’air une envie de s’évader du marasme de Paris, pour une vie au bord de la piscine à Los Angeles », ajoute-il.
Une France “en train de mourir”
Pour le directeur artistique de la maison Burberry Christopher Bailey, interrogé par le New York Times, “Los Angeles est une ville incroyable qui se trouve au centre d’une explosion créative en ce moment”. Un phénomène qu’il explique par “un mélange fantastique et inspirant de gens du monde du film, de la technologie, de la musique, de l’architecture, de la nourriture, de la culture, et maintenant de la mode”.
La tendance est susceptible de faire de l’ombre aux deux hauts-lieux de l’industrie de la mode que sont Paris et New York. «Il y a seulement 10 ans, n’importe quel Parisien préférait New York à L.A» ajoute le quotidien en citant la fondatrice française de la boutique de design Just One Eye, Paola Russo. Une analyse que confirme le fondateur et directeur artistique de la marque française A.P.C, Jean Touiti, également cité par le New York Times : “La France est en train de mourir d’un point de vue économique, et les gens peuvent être basés à Paris, mais ils savent que les choses se passent ailleurs”. Quant à New York, “il y a trop de tension, et une anxiété que je ne trouve pas à Los Angeles” ajoute-t-il.
Les raisons d’un tel attrait ? “Les lumières et les couleurs” pour le directeur créatif d’A.P.C, “une certaine liberté” pour Nicolas Ghesquière de chez Louis Vuitton, ou encore l’impression de se sentir “comme dans ma ville natale”, pour Raf Simons, de chez Dior.