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Déménager sa cave à vin aux Etats-Unis: c’est possible!

(Article Partenaire) Déménager, c’est pénible pour tout le monde. Mais pour l’amateur de vin, l’épreuve peut tourner au cauchemar, en particulier lorsqu’il s’agit de déménager aux Etats-Unis. C’est pour cela que Delphine et Arnaud Le Dévéhat, Français installés en Californie, ont créé My French Cellar.
Lorsqu’ils ont décidé de quitter la France, l’an dernier, Alexandra et Michel Houglet ont dû faire face à bien des questions: scolarité de leurs enfants, nouvelle activité professionnelle, règlement des affaires en France… Le temps passé et les efforts ont permis de régler toutes ces questions, sauf une: la cave à vin constituée par Michel depuis 40 ans. “Nous avons contacté une multitude de déménageurs mais personne ne nous a offert de solution”, raconte Alexandra, désormais installée à Santa Barabara, où elle gère une société de conseil. Michel a même dû se résoudre à vendre une partie de sa collection de plusieurs milliers de bouteilles aux enchères, avant de laisser le reste dans la cave de leur maison du Sud de la France, bien loin de la Californie.
MyFrenchCellar_DemenagementCaveVinsLe salut est venu par hasard, d’un commentaire laissé sur un forum par Arnaud Le Dévéhat, le cofondateur de My French Cellar. “A partir de là, ils ont tout pris en main, raconte Michel, et je me suis aperçu que tout ce qu’on m’avait raconté -que c’était hors de prix, que les taxes étaient énormes, qu’il fallait donner un pedigree détaillé de chaque bouteille…, tout cela était faux”. En quelques semaines, le collectionneur a pu faire venir 500 bouteilles, soit une palette, “simplement en donnant ma liste de vins avec des informations de base que tout collectionneur possède déjà”.

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Delphine Le Dévéhat, co-fondatrice de My French Cellar

Contrairement à ce qu’on m’avait dit, les taxes ont été très faibles (moins de 200 dollars en tout)”, poursuit Michel. Et la facture totale beaucoup plus douce que ce qu’il avait entendu dire: “au final, une somme très minime au regard de la différence de prix des vins entre la France et les Etats-Unis”.
C’est parce que le transport de vin est une affaire de professionnel qu’il est si difficile de trouver des spécialistes capables d’assurer ce service. Importateurs de vins français aux Etats-Unis, installés en Californie depuis deux ans, Delphine et Arnaud “savent de quoi ils parlent” constate une autre de leur cliente, Isabelle Essel, installée à Los Altos depuis deux ans. “Tous les déménageurs et autres importateurs que nous avions consultés nous assuraient de l’impossibilité de la tâche. Avec Delphine et Arnaud, l’affaire a été plannifiée en quelques emails”.
L’idée de monter My French Cellar est venue à Delphine et Arnaud Le Dévéhat le plus simplement du monde: ils ont d’abord eux aussi essayé -en vain- de faire venir leur cave lors de leur déménagement à  Cupertino (Californie) il y a deux ans.  Parmi les difficultées auxquelles étaient confrontés Delphine et Arnaud “une législation américaine particulièrement contraignante en matière d’importation d’alcool, mais aussi le fait que le transport en conteneurs standards est particulièrement mal adapté aux exigences du vin”.
Depuis un an, My French Cellar propose donc désormais une “solution clé en main” pour permettre aux expatriés d’importer leur cave personnelle. Une offre qui inclut:

    • L’enlèvement à votre domicile en France
    • Le transport en conteneur climatisé
    • La gestion des Procédures d’importation, fédérales, par états et toutes les déclarations FDA.
    • La livraison chez vous aux Etats-Unis.

Le service est disponible dans la majorité des Etats américains, notamment la Californie, New York et la Floride.
La société My French Cellar distribue également des maisons prestigieuses comme Paul Jaboulet, Château La Lagune ou un champagne d’ exception comme Cuvée Carbon. “Nous importons aussi un rosé de Provence hors norme, Heure d’Eté, qui a rencontre un vrai succès” souligne Delphine.
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Le site de My French Cellar
Contact: [email protected]
Tel: + 1 408 314 3410
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Gemma Bovery: fantaisie flaubérienne dans la campagne normande

Trouver une partenaire de taille pour donner la réplique au géant Luchini – irréprochable dans son rôle d’ancien bobo parisien reconverti en boulanger normand – n’était pas chose aisée. La jeune Anglaise Gemma Arterton relève admirablement le défi dans le dernier film d’Anne Fontaine, où grands classiques littéraires et clichés français sont revisités avec humour. (Voir les cinemas où il sera projeté ici).
Martin Joubert (Fabrice Luchini) coule des jours longs et paisibles dans sa Normandie natale, où il a repris la boulangerie paternelle après une carrière dans l’édition à Paris. Entre commérages et rêveries littéraires, ce passionné de littérature voit sa tranquillité mise à mal lorsqu’un couple d’Anglais, les Bovery, emménage dans la maison d’en face. Lui s’appelle Charles, elle s’appelle Gemma, et Martin Joubert voit alors se dessiner, pour elle, un destin tragique à la Madame Bovary.
Retranscrire l’univers flaubérien s’avère risqué lorsqu’il s’agit de cinéma. Le film, pourtant, ne déçoit pas tant l’attention portée aux détails – on redécouvre à l’écran la beauté de la campagne normande – et le charisme des deux acteurs principaux régalent le spectateur : lui, pour ses excès « luchinistes », elle, pour son charme, auquel l’accent anglais n’enlève rien.

Tunsy, un nouveau "Tinder du shopping"

Le phénomène Tinder, l’application de rencontres qui revendique 50 millions d’utilisateurs, a dépassé le monde du dating.
Nibbly est le Tinder pour trouver de la nourriture dans son quartier ; HomeSwipe le Tinder pour trouver un appartement ; Jobr le Tinder de la recherche d’emploi… La liste est encore longue. Au coeur de ce modèle : le défilement de photos, de profils ou d’annonces, que l’on peut “liker” ou pas d’un mouvement de pouce, vers la gauche ou la droite, sur son écran de téléphone.
Avec sa start-up Tunsy, le Français Emmanuel Duran Campana tente quant à lui de monter, à New York, le Tinder du e-shopping. Son application, disponible sur l’app store depuis le 1er mai, fait défiler des vêtements de diverses marques, que l’on peut aimer ou rejeter, rassembler dans une “wish list” et acheter sur son téléphone. Il n’est pas le seul sur ce modèle : Grabble (qui vient de lever 1.9 million de dollars en Angleterre) s’est lancé sur une idée similaire, de même que Kwoller, ou encore Stylect, centré sur les chaussures.
A 25 ans, Emmanuel Duran Campana n’en est pas à sa première entreprise. En 1998, il n’avait que 9 ans lorsqu’il a monté, depuis sa chambre à Dax, dans les Landes, un site d’infos sur les jeux vidéos, Pcjeux.net. A 12 ans, il était à la tête d’une rédaction de 15 personnes, réparties partout en France, et son site faisait un million de visiteurs uniques par mois.
“C’était très formateur, lance-t-il. Je finissais mes cours au collège et j’appelais Ubisoft ou EA pour recevoir les derniers jeux, et je les testais. Ils me prenaient tout à fait au sérieux.” Il a cédé son site en 2007, l’année de son bac. “Cela m’a vraiment fait aimer le business, et m’a donné l’envie d’entreprendre. D’ailleurs, c’était plus l’univers des jeux, la création et le développement qui m’intéressaient, davantage que les jeux en eux-même.”
Après un DUT d’informatique à Bordeaux, Emmanuel Duran Campana a travaillé pour Same Same, une agence de consulting en digital, à Paris, puis à New York – il a d’ailleurs monté le bureau américain de l’agence. Il a quitté son poste il y a quelques semaines pour lancer Tunsy, avec deux associés.
Pour se démarquer de la concurrence, Emmanuel Duran Campana mise beaucoup sur son algorithme, qui apprend de vos goûts et proposera, d’après lui, des produits de plus en plus pertinents. “On utilise des techniques de machine learning pour que l’app soit vraiment personnalisée. Une autre différence par rapport à la concurrence, c’est qu’on peut tout payer depuis l’application, alors que les produits viennent de différents sites. Il suffit d’entrer ses références qu’une seule fois. On peut acheter en trois clics.”
Pour intégrer les robes, chemises et t-shirts dans l’app, Tunsy (qui veut dire “améliorer” en yoruba, une langue de l’Afrique de l’Ouest) passe par une plateforme d’affiliation, qui fait l’intermédiaire avec les sites des marques ou des boutiques en ligne. La plateforme lui verse un pourcentage des ventes qui passent par Tunsy – un modèle qui n’est pas idéal à long-terme. “Notre but, c’est d’utiliser la plateforme comme un tremplin pour ensuite négocier directement avec les marques, et lancer des partenariats avec celles-ci”, explique Emmanuel Duran Campana.
Mais d’abord, il lui faut lever des fonds. Le jeune patron fait en ce moment la tournée des investisseurs pour trouver de quoi propulser Tunsy, faire de la pub et gagner des utilisateurs. “Idéalement, j’aimerais lever entre deux et trois millions de dollars.” Rien ne parait impossible lorsqu’on a été patron à 12 ans.

Petit Pot élue "start-up de l'année" à San Francisco

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Petit pot deviendra grand. C’est en tout cas ce que souhaite le jury de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco.
Les créateurs de cette crème-dessert « made in US », dont French Morning vous parlait il y a peu, ont reçu le Trophée d’Or de la start-up de l’année, mercredi, lors de la deuxième édition des French-American Business Awards (FABA). Ce prix signifie, pour la jeune pousse, un accès à du coaching, aux évènements de la Chambre de commerce et à ceux de l’incubateur Runaway.
Tout sourire, les fondateurs français de Petit Pot, Pierre Coeurdeuil et Maxime Pouvreau (ci-dessus), avouent ne pas réaliser le chemin parcouru en deux ans d’aventure. Mais ils souhaitent désormais que Petit pot se mue en “vraie société avec des employés à temps plein”.
On a des chiffres de croissance assez dingues. On est passé de 20 petits pots par semaine il y a deux ans à 2.500 aujourd’hui ! On voudrait maintenant trouver un partenaire ou une grosse usine qui nous permette de produire plus, ou un investisseur qui nous aide à passer le cap. Etre graduel, c’est bien. Mais sans aide, il nous faudra 20 ans pour nous imposer comme une grande marque sur le marché américain. 
Ces rêves de réussite sont devenus réalité pour certains des 230 convives présents au dîner de gala, comme Renaud Laplanche, qui s’est vu décerner le Trophée d’Or de la personnalité de l’année. Humble, le fondateur du Lending Club – plateforme de prêts entre particuliers lancée en 2007 – ne s’attendait pas à une telle récompense. Il a pourtant signé l’année dernière la quatrième plus grosse entrée en bourse d’une société technologique après Facebook, Google et Twitter.
Pour cette édition 2015, les entreprises françaises ou franco-américaines concourraient dans neuf catégories (la catégorie start-up de l’année étant ouverte à tous), soit presque deux fois plus que l’année dernière.
« L’évènement prend de l’ampleur, se félicite Frédéric Stemmelin, le président de la Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco. Et il faut que l’on aille plus loin » assure-t-il.
Les nominations se sont poursuivies entre le plat et le dessert. Ainsi, dans la catégorie  Agribusiness, le Trophée d’or a été remis à H&A Financing and Services, une société qui accompagne les domaines viticoles dans la gestion de leurs barils. Concernant la catégorie Vin, c’est le domaine familial Melka Wines, spécialisé dans les petites productions, qui a été récompensé.
Toujours dans les plaisirs de la table, le trophée Food Business  a été attribué à La Folie, dont la cuisine a su séduire François Hollande, qui s’y est rendu. Dans la catégorie Life Science and Biotech, le Trophée d’Or a été remis à BioMarin, leader des traitements contre les maladies génétiques rares.
Dans la catégorie High Tech avec plus de 20 millions de dollars de chiffre d’affaires, c’est Scality, société de logiciels créée en 2009 et spécialisée dans le stockage de données, qui remporte le prix.
Toujours en High Tech, mais cette fois dans la catégorie des entreprises ayant un chiffre d’affaires de moins de 20 millions de dollars, Ifeelgoods, une plateforme qui permet aux marques de gérer leurs programmes de récompenses et de fidélité, a aussi été distinguée.
Enfin, dans la catégorie US Investment en France, Intel Corporation a été récompensée pour avoir notamment créé 1.000 emplois en France ces cinq dernières années.

Bjork, Lana del Rey et plein d'autres au Governors Ball

Avis aux amateurs de hip-hop, de rock ou encore de soul… Cette année, le Governors Ball Festival remet le paquet, avec quelques belles têtes d’affiche du 5 au 7 juin sur Randall’s Island, située au niveau d’Harlem sur l’East River.
Vendredi 5 juin, le rappeur canadien Drake fera le concert d’ouverture à 9:30pm. Son sixième album est attendu avant la fin de l’année. Le samedi 6, rendez-vous à 6:45pm avec Bjork, la star islandaise au style qu’on aime ou qu’on n’aime pas. Enfin l’iconique Lana Del Rey marquera la clôture du festival dimanche soir à 9:15pm. Un concert aux allures de retour aux sources pour la chanteuse new-yorkaise. Il y a bien entendu beaucoup d’autres artistes attendus pendant ces trois jours de musique. Pour le programme complet, c’est ici.
Lancé en 2011, ce festival éclectique vise chaque année à réunir des artistes aux genres aussi divers que possibles. Il fête cette année sa cinquième édition. Les billets partent rapidement, mais ils sont disponibles pour une journée ou en pass 3 jours.
 
 
 

XL Airways rallonge l’été

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(Article Partenaire) C’est officiel: cette année l’été durera jusqu’au 14 novembre. XL Airways vient d’annoncer qu’elle prolongera sa saison de vol entre Paris et New York de deux mois.
Jusqu’à 9 vols par semaine sont proposés entre Paris et New York, la première liaison d’XL Airways. Cette année, la compagnie met à disposition 150 000 places sur ce trajet, soit 70% de plus que en 2014.
« C’est sur une route comme New York que notre modèle prend tout son sens », a déclaré Laurent Magnin, PDG de la compagnie. « Nous nous positionnons comme l’alternative idéale entre des vols directs chers et des vols en correspondance qui allongent inutilement la durée du voyage. Les engagements des réservations pour l’été 2015 sont très encourageants et justifient cette nouvelle augmentation de capacité. La demande est notamment particulièrement forte au départ des Etats-Unis ; un passager sur trois sera Américain cet été à bord de nos avions.»
XL Airways  reprend par ailleurs ses vols saisonniers entre Paris et Miami et entre Paris et San Francisco avec trois allers-retours hebdomadaires vers chaque destination à partir de début juin. A noter, les vols à destination de Miami et San Francisco proposent la classe Galaxie, avec sièges en cuir, service de restauration plus raffiné et tablette Samsung.
Plus d’infos et réservations ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Un truc de New-Yorkais à voir: le Manhattanhenge revient

Si, ce week-end, vous voyez des hordes de New-Yorkais photographier le coucher du soleil au coin d’une rue, il ne faut pas être surpris. La Manhattanhenge est de retour.
Le Manhattanhenge désigne ces moments magiques dans l’année où le soleil se couche dans l’alignement des rues de Manhattan (et où tout le monde découvre l’utilité de son compte instagram). Le spectacle est saisissant: la lumière lèche les façades des immeubles avant de s’engouffrer entre les bâtisses. Parfait pour un selfie, ou impressionner votre mère de passage à New York, ou embrasser votre “date” .
Plusieurs rues sont conseillées pour vivre le phénomène à plein:  14th, 23rd, 34th, 42nd, 57th et quelques rues adjacentes. Le Musée américain d’histoire naturelle recommande lui les 34eme et 42eme rues en raison de la présence de l’Empire State Building et du majestueux Chrysler.
Le Manhattanhenge aura lieu le vendredi 29 mai (8:12pm), samedi 30 mai (8:12pm), dimanche 12 juillet (8;20pm) et lundi 13 juillet (8:21pm). Et c’est gratuit!
 
 

Round Top Music Festival : juin sera musique classique ou ne sera pas

Comme chaque année, le traditionnel Round Top Music Festival se tiendra dans la ville historique de Round Top, au Texas, du samedi 6 juin au samedi 12 juillet.
Le Round Top Music Festival a pour vocation de faire découvrir la musique classique à travers des performances publiques reprenant les compositeurs les plus célèbres et de donner aperçu de la musique classique d’aujourd’hui.
Cet événement de renommée mondiale accueillera pour l’ouverture le chef d’orchestre vénézuélien Dietrich Parades et le pianiste-fondateur du festival James Dick. Tout au long de la semaine, des masterclass seront données, jusqu’au prochain week-end où se jouera deux concerts de musique de chambre.
Les chefs d’orchestre sélectionnés cette année sont : Eiji Oue du Japon, Mariusz Smolij de Pologne, Perry So de Chine, Christian Arming d’Autriche, Vladimir Kulenovich de Serbie, Linus Lerner du Brésil et Ransom Wilson et Emilio Colon des États-Unis.

Baleines, terroristes et Miss Tibet au SF Documentary Festival

Le San Francisco Documentary Festival tiendra sa 14ème edition du jeudi 4 au jeudi 18 juin, aux Roxie, Brava, Balboa et Vogue Theaters. Au programme : deux semaines de projections, dont certaines gratuites, avec plus de 50 documentaires internationaux.
Initié par le fondateur d’IndieFest (Independant Film Festival), l’événement présente plusieurs dizaines de longs-métrages documentaires, racontant des histoires du monde entier.
De l’infiltration des réseaux terroristes (“(T)error”) à la chasse aux baleines en Islande (“Breach”), en passant par le quotidien d’une Miss Tibet à l’international (“Miss Tibet: Beauty in Exile”) ou les retrouvailles d’une bande de lycéens vingt ans après (“20 years of madness”), les sujets sont variés et s’adressent à tous les publics.
Le festival réunit chaque année plusieurs milliers de spectateurs dans une ambiance conviviale.
Le programme complet ici

Nettoyez Baker Beach avec d'autres Français

Samedi 30 mai, c’est jour de nettoyage à San Francisco. Le Consulat de France et l’école de surf Sea, Surf and Fun, fondée par le Français Fabien Franch, organisent un “beach clean-up” à Baker Beach, une des plages les plus renommées de San Francisco. L’opération, nommée Clean the Wave, se tiendra sous l’égide de la Surfrider Foundation.
Le nettoyage, qui aura lieu de 10am à 1pm (rendez-vous au parking de Baker Beach North Parking Lot à 10am), a pour but de sensibiliser la population à la “Conférence Paris Climat 2015” (COP21) qui aura lieu au Bourget du 30 novembre au 11 décembre.
Elle doit aboutir à un accord international sur le climat qui permettra de contenir le réchauffement global en deçà de 2°C.

Le baseball français en opération séduction à New York

Vous allez peut-être enfin comprendre quelque chose aux règles du baseball.
La fédération française de baseball et de softball (oui, ça existe), un organisme qui regroupe 208 clubs et 12.000 licenciés, organise à New York sa troisième soirée “French Baseball Appreciation Night” . Objectif: permettre aux Français de la ville de découvrir ce sport étrange en assistant à un match, en l’occurrence le Yankees vs Detroit Tigers du 19 juin au mythique Yankee Stadium. “Le projet est simple, explique Didier Seminet, président de la fédé, montrer que le baseball existe en France aussi” .
La “French Baseball Appreciation Night” new-yorkaise est la troisième du genre aux Etats-Unis. En 2013, la fédération avait rassemblé 70 personnes pour un match à Washington DC et une centaine en 2014 à Philadelphie.
Outre la découverte du sport, la fédération espère que ces manifestations permettront de recruter des jeunes issus de familles françaises pour étoffer les rangs de l’équipe de France de baseball en vue de compétitions internationales (coupe d’Europe, World Baseball Classic…) . “On pense qu’il y a des jeunes français en Amérique du nord qui ont des aptitudes à rejoindre l’équipe de France. C’est important de venir les récupérer dans les pays où la culture du baseball est développée” .
french baseball
Une délégation de la fédération au Québec (Canada) est chargée du recrutement tout au long de l’année de ce côté-ci de l’Atlantique en tissant des liens avec les consulats et les lycées français. Les conditions d’accueil des jeunes recrues ont été assouplies: l’âge minimum requis a été abaissé à 4 ans pour élargir le pool des candidats. “C’est une vraie expérience de jouer en équipe nationale, s’exclame Didier Seminet. C’est génial de porter le maillot de l’équipe de France. Il fait référence aux racines des parents, des grands-parents français. Et puis, ça permet de voyager.
Mais le patron de la fédération ne veut pas donner le sentiment que la France acceptera tous les joueurs. “Ce n’est pas parce que vous jouez au baseball à Central Park que vous ferez partie de l’équipe de France” , avertit-il, rappelant que les -12 ans français ont été vice-champions d’Europe en 2010 et que les -21 ans ont été champions d’Europe en 2012. « C’est un bon niveau de compétition» .
La “French Baseball Appreciation Night” new-yorkaise sera précédée d’une réception au consulat de France, avec sandwiches de chez Kayser et du vin, histoire de se mettre dans le bain. Puis, les participants prendront la direction du Yankee Stadium et se verront remettre un livret sur les règles du baseball pour qu’ils s’y retrouvent. “En France, on est dans une culture sportive où tout va de gauche à droite et de droite à gauche, comme le foot ou le tennis. Avec le baseball, ça devient compliqué. Ça ouvre l’esprit à autre chose” .
Deux cent places, aux abords du terrain, sont disponibles pour cette soirée. “A chaque fois, c’est une réussite” , raconte Didier Seminet. “New York, c’est une étape supplémentaire dans notre développement. On voudrait s’installer dans la durée, revenir tous les deux ans, aller à Los Angeles et San Francisco…” .
La fédération française de baseball se rappellera au bon souvenir des Américains le 12 juillet. Elle prévoit de présenter une balle de baseball portant l’imitation d’une signature de La Fayette en ouverture du match Red Sox vs Yankees au majestueux Fenway Park de Boston. Cela coïncidera avec la venue de l’Hermione aux Etats-Unis. “Si j’avais le même succès en France avec le baseball que le soccer aux US, souffle Didier Seminet, ça serait génial” .

Block party et palette de talents au SF Jazz Festival

Parmi la panoplie de festivals auxquels vous pouvez assister au cours de l’été, le San Francisco Jazz Festival est un rendez-vous à ne pas manquer. Pour sa 33ème édition l’événement musical met en scène certains grands talents du jazz contemporain, du 9 au 21 juin à San Francisco.
Pas besoin d’être un expert pour savoir apprécier un bon morceau de jazz. Créé en 1983, le festival présente chaque année, plus d’une trentaine de concerts de style classique, avant-gardistes, contemporains….
La soirée de lancement (gratuite) est organisée sous la forme d’une block party. Elle aura lieu au coin de Hayes et Octavia streets (Hayes Valley), le mardi 9 juin de 5 pm à 9:30 pm. Musique live, beer garden, vidéos et food trucks seront au rendez-vous.
Parmi les artistes présents lors du festival : la chanteuse américaine de jazz/hip-hop Goapele, la chanteuse et compositrice Shelby Lynne (Grammy de la meilleure révélation en 2001), le groupe de jazz et gospel The Campbell Brothers, les deux grands musiciens de jazz John Scofield et John Medeski, la chanteuse et compositrice Ester Rada, le chanteur de modern Jazz Robert Glasper et son trio, Wil Blades accompagné du chanteur de jazz Lonnie Smith, ou encore le percussionniste cubanais Pedrito Martinez.
Le programme complet ici