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Architecture et "Best of France" avec Jean-Pierre Heim

Paris, New York, Shanghai… Jean-Pierre Heim fait partie des architectes dont on retrouve l’empreinte aux quatre coins du monde. Il donnera une conférence le mardi 2 juin à Albertine autour de son nouveau livre Symbolism in Architecture Design et en profitera pour présenter l’édition 2015 du Best of France (nouveau nom du Taste of France), la grande foire dédiée à la France.
Dans son ouvrage, Jean-Pierre Heim offre un aperçu de ses réalisations en Europe, Asie et aux Etats-Unis. Son portefeuille de clients compte Van Cleef & Arpels, Baccarat, Christian Lacroix notamment. Il a participé à la mise en place du Taste en France 2013 à Bryant Park, en concevant la montgolfière qui trônait au centre de la pelouse (ci-dessous). Le Best of France, qui remplacera le Taste of France en 2015, se tiendra les 26 et 27 septembre à Times Square. Plus de 500.000 personnes sont attendues.

Combien ça coûte un "date" à New York

A New York, il y a de grands princes et de grandes pinces. Messieurs, voici combien peut vous coûter une sortie romantique à New York.
En classe business 
Vous avez décidé de sortir le grand jeu et de l’emmener dans l’un des meilleurs restaurants de New York. Comptez 620 dollars (tip compris) pour deux menus dégustation chez Per Se, le bébé du chef Thomas Keller, 280 dollars pour deux dîners prix fixe au Bernardin, 350 chez Bouley et 256 chez Jean-Georges. Histoire de continuer dans le haut-de-gamme, après le dessert, direction le restaurant Robert, qui se trouve dans les étages du Museum of American Design (MAD) à Columbus Circle. La vue superbe sur Central Park va l’épater. Comptez au moins 26 dollars pour votre cocktail et le sien.
Eco
C’est bien connu: quand on aime, on ne compte pas. Mais si vous ne pouvez pas vous empêcher de compter quand même, commencez par un petit cours d’initiation au tir à l’arc à la Gotham Archery de Brooklyn (60 dollars pour deux personnes). Avec un peu de chance, cela percera son cœur. Si cela ne suffit pas, rendez-vous au Brooklyn Heights Wine Bar, un bar à vin qui a un double avantage: une belle carte de vins et sa proximité avec la Promenade de Brooklyn Heights et sa vue (gratuite) sur le sud de Manhattan. Autrement, louez des Citi Bikes (9,95 dollars par personne pour 24 heures) et filez à Williamsburg pour un petit rooftop qui ne paie pas de mine, The Gorbals Rooftop, sur le toit d’Urban Outfitters, avant de passer au restaurant à l’étage inferieur. Comptez 7 à 41 dollars (plats à partager) au menu de cette tablée du chef Ilan Hall où les réservations sont conseillées.
A Manhattan, prenez vos Citi Bikes jusqu’aux Cloisters, l’antenne du Met consacrée à l’art médiéval, perdue dans les hauteurs de Manhattan. Entrée: 50 dollars pour deux adultes (et si avec un peu de chance, elle est étudiante, cela ne sera que 12 dollars pour elle). Là encore, double-avantage: le musée se trouve au milieu du magnifique (et romantique) Fort Tryon Park, qui dispose de superbes vistas sur les “Palisades” du New Jersey, et à proximité du non moins romantique New Leaf Restaurant (19-36 dollars le plat principal). Réservez!
Low cost
Elle n’aime pas le luxe et franchement, ça vous arrange. Pour les “dates” de pinces, évitez les diners et misez sur les vues époustouflantes. Ça tombe bien, French Morning vous en a sélectionné dix. On ajoutera à cette liste une balade sur le Pont de Brooklyn “by night”, quand les touristes et les cyclistes ont disparu. Côté activités, on vous conseille une partie gratuite de bocce (pétanque italo-américaine) à Union Hall, près de Prospect Park à Brooklyn, ou de flipper au Modern Pinball NYC de Chelsea (24 dollars pour deux personnes pour une heure). Si vous avez les bras mais pas les ronds, une autre solution est possible: le kayak (gratuit) de l’association Downtown Boathouse dans l’Hudson River. Pour terminer la soirée, direction le Lincoln Center et ses sessions de jazz “late night” (10 dollars pour deux entrées). Pas de réservation nécessaire.
 

Eric Débris, un militant du nu à Austin

Ça lui a pris plus de temps que prévu quand il a quitté Paris, il y a deux ans. Mais le peintre, graphiste et photographe français Eric Débris va avoir une exposition bien à lui à partir de ce week-end à Austin.
C’est la Romani Gallery, connue pour des évènements tels que la récente exposition d’artistes LGBT Flannel & Glitter, qui accueille les clichés du chanteur du groupe de punk mythique Métal Urbain. Les samedis 23 mai et 6 juin en soirée et l’après-midi du mercredi 27 mai, on pourra donc évoluer dans l’univers pop tout en noir, blanc et rouge du Français, où des références au rock, au magazine Détective, à la moto ainsi qu’une bande de nounours contribuent parfois au caractère provoquant de ces nus et stimulent l’imaginaire.
Eric Debris
Rien d’ excessivement inapproprié donc pour Eric Débris, même pour un jeune public. « Quand des enfants ont eu l’occasion de voir mes installations, ils les ont abordées avec plus de naturel que les adultes. Mais quand j’ai commencé à proposer mes clichés à des galeries américaines, le seul retour que j’ai eu, est : ‘mais pourquoi il y a une femme nue au milieu de votre installation ?’. Il n’y a qu’à Miami qu’on voit des choses proches de ce que je fais. Le puritanisme des Etats-Unis fait que la censure est plus officielle ici. Mais de nos jours, c’est à peu près la même chose à Paris. Il n’y a pas de nus dans les galeries. La censure s’est imposée là où ne l’attendions pas, sur internet : Facebook, Blogger… même Vine ont interdit le nu. »
En réaction, et en parallèle de la réalisation d’une série de Teddy bears-hommages à des stars de l’art (Teddy Koons, Teddy Mozart, Teddy Warhol…), Eric Débris envisage donc d’aller plus loin dans la provocation. « Allons-y pour de vrai ! Je me suis mis à la recherche de modèles qui sont toujours des modèles de portraits, qui ont une vraie expression, mais qui acceptent aussi de montrer plus, pour faire des photos plus suggestives que celles que je fais aujourd’hui, mais vais les habiller de carrés colorés sur les parties intimes. » Une nouvelle forme d’installation artistique sous forme d’auto-censure « à la japonaise », dans la droite ligne du pop art, et une féroce critique de la censure.
eric debris
Cette nouvelle série représenterait aussi l’intérêt de ne pas nécessiter toute une installation artistique et de pouvoir se vendre sous de plus petits formats. Car «  en dehors du nouveau Pop Market éphémère, il n’y a pas vraiment d’espace néo-pop à Austin et il n’est pas possible d’exposer de grands formats. » Pourtant, « il y a un marché pour cela, avec tous les condos de luxe qui voient le jour dans le centre-ville d’ Austin. Leurs propriétaires les décorent et on peut faire d’Austin le nouveau Miami, estime Eric Débris. Mais l’art contemporain a besoin d’être présenté, introduit. »
Alors en attendant « une vraie galerie » pop qui lui permettrait d’engranger des recettes (car « chaque fois que j’ai exposé dans ces conditions, j’ai vendu des pièces »), Eric Débris mixe des albums pour le label indépendant de Los Angeles Cleopatra Records. Car cet artiste multiple également connu sous le nom de DoctorMix est aussi un DJ rock. On peut se déhancher au son de ses mixs tous les vendredis soirs à Aviary Decor, sur South Lamar. Et DoctorMix propose aux groupes français de venir enregistrer avec lui à Austin : une nouvelle façon pour Eric Débris de tisser des liens entre la France et les Etats-Unis, où il a très régulièrement tourné avec Métal Urbain jusqu’en 2006.

La Francophone Charter School d'Oakland sort des cartons

Ouvrir une école à Oakland quand on travaille à New York n’est pas chose aisée. Qu’importe, Baptiste Genestin, directeur de la future Francophone Charter School of Oakland, une école à charte bilingue qui ouvrira officiellement ses portes le 24 août dans le quartier de Toler Heights, multiplie les red eyes entre les deux côtes et les rendez-vous marathon. Heureusement pour sa santé, il n’est pas seul. “On a beaucoup de volontaires. Tout le monde veut aider à lancer cette école” , dit-il.
Les préparatifs vont bon train en vue du Jour J. Le premier gala de l’école a eu lieu à la mi-mai et une réunion d’information se tiendra ce samedi 23 mai (infos en encadré). Le recrutement des cinq professeurs (quatre francophones et un anglophone), qui officieront dans le futur établissement, se poursuit. Et les clefs du bâtiment, occupé jusqu’à présent par la Barack Obama Academy (9736 Lawlor Street), seront disponibles à partir du 1er juillet.
C’est la première fois que j’arrive dans un environnement où tout le monde travaille dans le même sens pour ouvrir l’école” , constate Baptiste Genestin, qui a enseigné au LILA de Los Angeles et travaille actuellement à l’EINY, un établissement bilingue de Manhattan.
Cela fait deux ans et demi que le projet est dans les cartons. Initiée par des parents inspirés par l’école à charte franco-américaine de Santa Rosa, l’école proposera à la rentrée des classes de TK jusqu’au 3rd Grade. Elle prévoit de s’étendre jusqu’au 8th Grade avec deux classes par niveau. Il y aura 26 élèves par classe. Quatre-vingt-dix élèves étaient inscrits en avril, précise le proviseur.
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Côté programme, l’enseignement suivra le “common core” californien. Le français sera parlé la majeure partie du temps jusqu’au collège, où il sera ramené à égalité avec l’anglais pour permettre aux élèves qui veulent rejoindre le système anglophone de le faire. Les classes “seront ouvertes vers l’extérieur” , avec des “ateliers de langues” animés par des parents. Pour Oakland, c’est une petite révolution: aucun établissement ne propose gratuitement un enseignement bilingue aussi étendu. “J’ai reçu beaucoup d’e-mails de remerciement” glisse Baptiste Genestin, dont c’est le premier poste de direction d’établissement à l’étranger. “Notre population est francophone, pas française. Nous accueillons beaucoup de familles africaines qui sont soucieuses de l’aspect culturel. C’est pour cela que nous nous appelons “Francophone school” et pas “French” ” , dit-il.
Pour se lancer, l’école a bénéficié d’une “start up grant” utilisée pour acheter l’équipement et former les enseignants notamment. Elle touchera un financement du district scolaire dont le montant dépendra de la présence des élèves et organisera un gala annuel pour financer ses activités. En tant qu’école à charte, elle est tenue de se fixer des objectifs d’apprentissage, contrôlés par le district scolaire.
L’école ne compte pas demander l’homologation de l’Education nationale, mais voudrait décrocher le label FrancEducation, comme son homologue à New York, la French American Charter School d’Harlem, avec laquelle elle est en contact. Ce label permet de reconnaitre des écoles publiques ou privées qui font la promotion du français à l’étranger.
C’est très challenging, résume Baptiste Genestin à propos de l’ouverture. Mais tout le monde veut que le projet réussisse. La communauté est le principal atout de l’école” .

Catimini souffle un vent d'exotisme sur les Etats-Unis

(Article partenaire) Catimini a, semble-t-il, le vent américain en poupe. La marque aux imprimés fantaisistes– qui a fêté en 2012 son 40eme anniversaire– place 2015 sous le signe du déploiement et entreprend l’ouverture de quatre nouveaux points de vente aux Etats-Unis dans les six prochains mois (voir ci-contre). Un coup d’accélérateur qui lui permet de se poser en référence sur le marché américain du prêt-à-porter haut de gamme pour enfants.
Beyonce, Jessica Alba, ou encore le top model Alessandra Ambrosio y habillent leur progéniture. Un bon indicateur de tendance, à en croire les chiffres, puisque la marque française – déjà présente à San Francisco (Valley Fair), Los Angeles (Beverly Hills et South Coast Plaza), Miami (Aventura et Sawgrass) et Desert Hill (près de Palm Springs), vient d’ouvrir en mai deux nouveaux points de vente à Seattle et Las Vegas. Catimini vient, entre autres, d’obtenir son droit d’entrée au prestigieux outlet de Woodbury dans le New Jersey, où la marque sera présente avant la fin de l’année.
Un déploiement qu’Anne Mousson-Lestang , directrice du groupe Zannier USA auquel appartient Catimini, attribue au “rapprochement du public vers les codes de la marque, depuis une quinzaine d’années”. Loin des couleurs sobres et pastel traditionnellement attribuées aux enfants, Catimini véhicule, depuis sa création en 1972 par le couple de voyageurs Paul et Monique Salmon, des valeurs de métissage et de cosmopolitisme.
A travers des collections à thèmes – “Spirit”, “Sportswear”, “Urban Global Mix” ou encore “Couture-dandy” – la marque s’est développée sur un créneau qui mixe les tendances et les cultures, tout en préservant un style fortement identitaire, joyeux et coloré. Une tendance “hippie-chic” qui trouve un nouveau souffle aujourd’hui. “Catimini a été la première marque à développer des imprimés spécifiques et colorés pour les enfants, explique Anne Mousson-Lestang, pour qui “les gens retrouvent aujourd’hui en Catimini le voyage qu’ils ont fait ou qu’ils aimeraient faire”. 
Des tenues joyeuses et originales que la marque présentera lors de Best of France fin septembre – un évènement qui présente à Times Square ce que la France fait de mieux, le temps d’un week end –  et dont Catimini assurera, avec les autres marques du groupe Zannier, le volet “enfants”.
Et s’il n’est pas “mainstream”, le style gai et fantaisiste de Catimini s’accorde à une “nouvelle façon de vivre son rapport à l’argent” selon la directrice du groupe Zannier USA. “Au XXIème siècle, les gens aisés ne se sentent plus obligés d’investir dans des marques à logo, et préfèrent les marques plus gaies, plus naturelles, qui ont des racines fortes, explique-t-elle, il y a de vraies émotions derrière”. Pour autant, Catimini se maintient dans un positionnement volontairement haut-de-gamme, avec des prix – 100 dollars en moyenne pour une robe – supérieurs à ceux des marques grand public.
Si Catimini s’adresse d’avantage aux 2-12 ans, la marque a considérablement développé la partie nouveaux-nés ces dernières années “car aujourd’hui, on n’hésite plus à offrir des cadeaux de naissance plus originaux et colorés”. Prochain défi : “étoffer la gamme pour garçons et accessoires, selon les mêmes codes”. 
La boutique en ligne: Catimini USA
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Nos neuf rooftops préférés à New York

Il y aurait, à New York, près de 100 rooftops. Chics ou décontractés, branchés ou avec une vue époustouflante : on vous en a sélectionné neuf pour tous les goûts, qui valent le tour d’ascenseur. Et non, le 230 Fifth Avenue, repaire des touristes, n’y figure pas.
9. B 54, au Hyatt Times Square
La vue depuis ce rooftop est superbe, et pour cause: B 54, située  au 54eme étage du Hyatt Times Square, est le rooftop le plus élevé de la ville. Depuis sa petite terrasse, on voit les lumières de Times Square lecher les façades des gratte-ciel de Midtown et le Chrysler se dresser fièrement. L’endroit, que nous avions visité à son ouverture, se veut très chic. Il a fait appel à la mixologiste Julie Reiner (Flatiron Lounge, Pegu Club, Cover Club) pour créer des cocktails à base de produits locaux, de saison ou “maison”, comme des jus de fruits frais ou des sirops de lavande ou de grenadine. Seul bemol: les prix aussi donnent le vertige. B54 Rootop Lounge, 135 W. 45th St. Site ici
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8. The Press Lounge, à l’hôtel Ink 48
Si l’on va au Press Lounge, c’est avant tout pour la vue, véritablement spectaculaire, qui vaut l’expédition dans Hell’s Kitchen. Car contrairement à beaucoup d’autres rooftops, la perspective, dans cette partie de la ville, est complètement dégagée. La terrasse, avec canapés et fauteuils en osier, est très grande et peut accueillir des groupes. Ambiance lounge, très classique. L’addition est salée, et on boit sa coupe de prosecco dans des verres à pied en plastique. Chemises très recommandées pour ces messieurs. Les shorts et les tongs font demi-tour à l’entrée. The Press Lounge, at Ink48, 653 11th Avenue, Ink48. Site ici.  
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7. Upstairs, au Kimberly
Ce rooftop est parfait pour aller boire un verre après une journée de travail. Chemise et chaussures fermées de rigueur s’il vous plait. Installez vous dans les grands et beaux fauteuils sous les petites guirlandes. A votre gauche, des financiers, des diplomates… A votre droite, des clients du Waldorf Astoria, situé juste à côté. Mais ici, la star, c’est le Chrysler Building, que vous pouvez admirer à loisir. Parfois, un DJ fait l’animation. Ambiance lounge et sophistiquée. Prix en phase avec la clientèle. Upstairs, The Kimberly Hotel, 145 East 50th Street NYC. Site ici.
Kimberly Upstairs
6. The Refinery rooftop
Pas très haut mais tout mignon, ce roof plein de plantes vous permettra de profiter d’une pleine vue sur l’Empire State. Les trois espaces – ouvert, couvert et semi-couvert- s’enchaînent dans une ambiance très américaine, avec une véranda aux airs de patio. On retrouve les fameuses briques rouges, les arcades et les petites guirlandes: classique mais efficace. Les mojitos sont généreux. Rooftop Terrace at The Refinery Hotel – 63W 38th Street. Site ici.
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5. Jimmy, at The James NY
On aime bien cette terrasse de SoHo, au sommet de l’hôtel James New York. Pas trop haute (18ème étage), avec une piscine au centre et des chaises longues, elle offre une belle vue dégagée sur le sud de Manhattan. Ambiance branchée, chic et décontractée, déco design très inspirée des années 70, et cocktails soignés, comme le Grilled Pineapple Mojito (rhum, ananas grillé, citron vert, menthe) ou le Baby Bird, avec du gin, de la chartreuse, du thym et du Saint Germain. Jimmy, at the James New York, 15 Thompson St. Site ici.
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4. The Jane
Ceux qui n’ont pas pu entrer au Bain se rabattent souvent ce roof, tout proche. Pourtant, cette terrasse, qui a ouvert ses portes au public en mai 2014, n’a rien d’un second choix. La vue sur l’Hudson est superbe, et permet de profiter à fond du coucher de soleil. Le bâtiment vaut aussi le détour : le Jane est un vieil hôtel de briques rouges entièrement rénové il y a quelques années, avec une belle déco rétro. L’endroit était jadis une auberge de jeunesse, repaire des artistes de Greenwich Village. The Jane, 113 Jane St. Site ici.
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3. Le Bain
Branché, design, plein de beautiful people aux looks pointus et décontractés : Le Bain, c’est hype. Le bar est situé à l’intérieur du Standard, l’hôtel sur pilotis qui enjambe la High Line, très inspiré par Le Corbusier. Seul problème, il y a souvent du monde sur la petite terrasse en gazon synthétique, et le week-end, il faut souvent faire la queue sur le trottoir avant de monter admirer la vue sur Wall Street. Mieux vaux donc y aller en semaine, et en journée. Curiosité : la terrasse comporte un stand de crêpes. Les toilettes, vitrées de haut en bas, sont légendaires. Le Bain, The Standard High Line, 848 Washington Street. Site ici.
Le Bain
2. Rooftop Bar, Pod 39 
Briques rouges, grandes arches, petites tables colorées, guirlandes lumineuses et bières à prix abordable : l’ambiance est décontractée et festive au Pod 39, un hôtel qui vise une clientèle jeune. On se croirait presque dans le bar d’une auberge de jeunesse. Mieux venir tôt pour être sûr de pouvoir rentrer. Le roof offre une vue sur Lower Manhattan et l’Empire State Building. Petit plus : le restaurant de l’hôtel propose des frites maison et du guacamole. Rooftop Bar, Pod 39 Hotel. 145 East 39th St. Site ici.
POD
1. The Ides, at the Wythe Hotel
Un classique de Brooklyn, et sans doute la terrasse la plus haute de Williamsburg. La vue sur Manhattan est magnifique: on embrasse d’un coup d’oeil toute la skyline, face à l’East River. Le week-end, il y a du monde, mais en semaine vous pourrez souvent profiter tranquillement de la terrasse et des délicieux cocktails. Une valeur sûre, élégante et de bon goût. The Ides, Wythe Hotel, 80 Wythe Avenue, Williamsburg, Brooklyn. Site ici.
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L'équipe de France de New York recrute

La Cosmos Copa, coupe du monde amateur à l’échelle de New York, approche. Et comme chaque année, l’équipe de France NYC cherche des joueurs.
Une séance de détection, ouverte aux Français de New York, aura lieu le mercredi 27 mai à 6pm à Randall’s Island Field 84 (près du pont piéton). Il ne faut pas avoir peur du ballon: le tournoi est physique. L’équipe de France cherche des joueurs de niveau minimum Division d’honneur. Il suffit de se présenter au terrain pour participer.
La formation de Zohair Ghenania, fondateur de la PSG Academy NYC, avait été sacrée championne de la compétition en 2013 et s’était hissée en finale en 2014 mais avait perdu face à la Gambie. Le tournoi 2015 se déroulera du 4 juillet au 2 août (finale).

Pierre Huyghe explore le temps sur le toit du Met

Chaque printemps depuis trois ans, l’installation d’un artiste prend ses quartiers sur la terrasse du Met. Cette année, c’est au tour du designer et plasticien français Pierre Huyghe de montrer son travail.
Pour son projet, “Rite Passage”, l’artiste, qui a obtenu en 2010 le convoité prix de l’artiste contemporain de l’année du Smithsonian, a ouvert le sol de la terrasse et placé, au centre, un curieux aquarium aux vitres opaques. Lorsqu’on y regarde de plus près, les dalles arrachées du sol ne l’ont pas  été par hasard. Sous la fine couche d’eau et de graviers qui s’est déposée dans les surfaces creuses, on découvre du schiste de Manhattan, sur lequel la ville a été bâtie. Explorant ainsi le thème du temps et de l’évolution, Pierre Huygue expose ici une roche vieille de 450 millions d’années ayant servi de principale fondation aux  buildings qui dominent l’horizon depuis la terrasse du Met.
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L’aquarium non plus n’est pas anodin. Par un système basé sur une technologie à cristaux liquides, les surfaces floues et opaques du dispositif se transforment alternativement en vitres transparentes, et laissent alors entrevoir un écosystème où flottent blocs rocheux et espèces aquatiques. Les roches en question ont été formées par du magma issu du cœur de la planète, tandis que certaines espèces arpentant l’aquarium n’ont pas évolué depuis plusieurs millions d’années. Une belle fresque du temps à voir au Met jusqu’au 1er novembre.

L'Afterworks est de retour

Les vétérans de la vie nocturne new-yorkaise (c’est-à-dire ceux qui sont ici depuis plus d’un an) se souviennent avec émotion de L’Afterworks, des soirées “chic & fun”.
Evan Woodhouse, l’Américain qui il y a quelques années a repris ces soirées des deux Français qui les avaient créées, promet “un rooftop différent par semaine pour des soirées exclusives”.
Ce jeudi 21 mai, cela commence donc par Hudson Terrace, sur le Rooftop Garden Lounge. Le champagne est servi gratuitement de 8 à 9 pm, ainsi que des hors d’oeuvres.
L’Afterworks est gratuit sur réservation ($20 sans réservation).
Des tickets pour le spectacle de Gad Elmaleh (au Beacon Theater le 16 juin) seront à gagner par tirage au sort.
Réservations et plus d’infos

Un bon plan pour aller au San Francisco Symphony

Musique Maestro ! Lorsque l’Alliance Française s’associe à la San Francisco Symphony, cela donne l'”Alliance Française Night At the Symphony”. De quoi s’agit-il ? De cinq concerts de musique classique au San Francisco Symphony (du mercredi 27 mai au dimanche 31 mai, à 2pm ou 8pm), proposés exceptionnellement à un tarif de -25% par l’Alliance Française, en suivant le lien qui figure sur leur page.
Les concerts se feront sous la direction du chef d’orchestre suisse Charles Dutoit. Les musiciens interpréteront “Tableaux d’une Exposition”, une oeuvre écrite par Moussorgski et rendue célèbre par l’orchestration par Maurice Ravel.
Le violoncelliste français Gautier Capuçon, invité spécial de l’événement, interprétera le Cello Concerto du compositeur anglais William Elgar.

Projection gratuite de "L'Elu" à Brooklyn

Un conseiller municipal d’une commune de 300 habitants veut convaincre les habitants de voter pour lui. Il s’adresse à eux (et à nous) face caméra. Ce film d’Aurélien Grèzes met en perspective l’artifice de la mise en scène politique grâce à une autre caméra, filmant en même temps sous un angle différent. Jeu de miroir, dédoublement des images où chacun perd peu à peu ses repères…
À travers ce film, projeté gratuitement mercredi 27 mai à la FiveMyles Gallery, Aurélien Grèzes tente de remplir un espace hybride, entre le documentaire et la fiction, questionnnant les notions de réalité, de regard et de perception.
La séance est en accès libre, à 7pm.

Miami sur terrain Glissant

En 2011, la sphère intellectuelle internationale, et française, perdait l’un de ses grands auteurs, l’écrivain martiniquais francophone Edouard Glissant, dont une partie des travaux explore l’idée de « poésie relationnelle ». L’exposition « Poetics of relation », nommé d’après le livre du même nom, lui rendra hommage, du vendredi 29 mai au dimanche 18 octobre, au Perez Art Museum de Miami (PAMM).
Dans son livre Poetics of relation, l’auteur martiniquais et penseur du “Tout-Monde” explore les particularités de la pensée caribéenne, pour exposer sa vision d’un monde global en constante mutation. L’exposition, qui s’appuie sur plusieurs supports (photos, vidéo…) s’inscrit dans cette lignée.
En explorant les sensibilités et le point de vue d’artistes dont les travaux portent sur l’héritage du colonialisme et de l’émigration, “Poetics of relation” dépasse l’idée de la nationalité pour entrevoir une éventuelle connection au delà des frontières culturelles.
Parmis les artistes exposés : Hurvin Anderson (Grande-Bretagne, Jamaïque), Yto Barrada (France, Maroc), Tony Capellan (République Dominicaine), Zarina Bhimji (Ouganda, UK), Ledelle Moe (Afrique du Sud, USA), Xaviera Simmons (USA).