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Les Etats-Unis, Lara Fabian y croit encore

Le Barclays Center de Brooklyn est plein à craquer en ce samedi soir frigide de janvier. Seize mille Russes de New York sont venus assister au grand concert de gala du compositeur Igor Krutoi. Ce dernier, au piano, avait invité quelques-uns de ses amis stars à chanter sur scène. Des noms inconnus des Français, sauf un: Lara Fabian. La chanteuse de “Je t’aime” , invitée spéciale de l’évènement, a aligné les chansons, en français, italien, anglais et même russe devant un public en manteau de fourrure, sous le charme.
Ce concert, qui aurait pu avoir lieu à Moscou, en dit long sur Lara Fabian. Avec plus de 20 millions d’albums vendus dans le monde, elle fait partie du club très fermé des chanteuses francophones (avec Céline Dion et Edith Piaf) capables de se produire aussi bien au Kremlin à Moscou qu’au Carnegie Hall à New York en passant par le Stade de France avec Johnny. Une chanteuse sans frontières qui, de surcroit, compose et chante (sans accent) dans la langue de son public: la Belge devenue canadienne maitrise l’italien, le français, l’anglais et l’espagnol.  “C’est ma naissance de parents belges et italiens, de grands-parents américains, qui l’a permis. J’ai beaucoup de gratitude pour ça car c’est un accident. Grâce à ma pluriculturalité, ça a été très simple, très naturel d’écrire et de m’exporter dans plusieurs langues” , dit-elle.
Son premier album en anglais date de 1999. A l’époque, elle cartonne au Québec et veut se lancer à l’assaut des Etats-Unis. “Lara Fabian” est écrit avec la complicité de Rick Allison, Dave Pickell, Walter Afanasieff (qui a travaillé avec Mariah Carey), Glen Ballard et Patrick Leonard (qui a travaillé avec Madonna). Il comporte le hit “I will love again” . “L’anglais a ceci d’extraordinaire qu’il permet des sons élastiques, qui volent plus haut” , glisse-t-elle. Lara Fabian ne ménage pas sa peine. Elle fait le tour des late night shows et chante lors de Miss USA 2001.
Mais malgré ces efforts, la plupart des 2,5 millions de CD vendus le sont… dans des pays francophones. Sony réduit la voilure marketing. Elle se reconcentre sur les marchés francophone et lusophone (Brésil et Portugal).
Elle chante toutefois devant une pléiade de stars (dont Michael Jackson) au Madison Square Garden dans “Miracle on 34th Street” , un rendez-vous musical diffusé  sur la radio WTKU, et prête sa voix en 2002 à la bande originale du film de Spielberg “AI” . Mais sans s’implanter durablement dans le paysage musical américain, éclipsée selon certains par une autre star francophone, Céline Dion. “Les opportunités ne sont pas toujours présentées de jouer plus aux Etats-Unis. Dans le temps, ça s’aligne maintenant. C’est très bien comme ça, relativise-t-elle. Il n’y pas de suprématie du marché américain sur les autres” .
Depuis un an, Lara Fabian, remise de son problème d’oreille interne, renoue avec les Etats-Unis, où une partie de sa famille vit toujours. Fin 2013, elle s’est offert le prestigieux Carnegie Hall à New York. Et en mars, elle fera six dates en Amérique du Nord, dont trois aux Etats-Unis (voir l’encadré ci-dessus). “Ça fait partie d’un grand voyage, dit-elle. Pour l’Européen, les Etats-Unis ont une connotation de rêve, quelque chose qui, quand on le touche, nous met en phase avec l’enfant qui est en nous. Chanter partout dans le monde, c’est un rêve d’enfant. Jouer aux Etats-Unis est une portion de ce rêve” .

Tennis: le Miami Open reprend ses droits fin mars

Les amateurs de petite balle jaune (et des abdos de Djokovic) sont servis. Le Miami Open prend ses quartiers bientôt au Tennis Center de Crandon Park (Key Biscayne). Il aura lieu du 23 mars au 5 avril.
N’attendez pas pour prendre vos places. Roger Federer sera le grand absent de cette 31eme édition du tournoi. Mais il y aura largement de quoi se mettre sous la dent. Outre Djokovic et Nadal chez les messieurs, Venus Williams et Maria Sharapova sont attendues chez les dames. Côté gaulois, Joe-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Gaël Monfils, Richard Gasquet et Julie Benneteau sont en lice.
Les terrains en dur de Miami servent traditionnellement de prélude à la série de tournois en terre battue, dont Roland Garros bien sûr.

Ils sont les nouveaux golden boys de la Silicon Alley

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Comment devenir millionaire en deux ans ? Demandez à Pierre Valade et Jérémy Le Van, les deux fondateurs, respectivement français et belge, de Sunrise.
Leur calendrier pour mobile, lancé à New York début 2013, a été acquis par Microsoft – la firme l’a annoncé le 11 février. Officieusement, pour 100 millions de dollars.
Qu’est ce que Microsoft a acheté pour ce prix ? Une application calendrier (pour iOS et Android) joliment “designée”, qui intègre les données de différentes interfaces (boites e-mails, cloud, réseaux), utilisée par 500.000 personnes et sans business model – Sunrise, gratuit, ne génère aucun revenu. Ainsi qu’une équipe de 12 personnes, basée entre Paris et New York.
Nous avions rencontré Pierre Valade et Jérémy Le Van il y a un an – à l’époque, la start-up de cet ingénieur des Ponts-et-Chaussée occupait un petit local près d’Union Square. Depuis, l’équipe a emménagé dans des bureaux trois fois plus grands, sur Broadway. Il y a de la place pour une table de ping-pong, une salle de réunion vitrée, et des tables pour travailler debout.
“On prévoit de prendre un espace supplémentaire juste à côté. Nous sommes en phase de recrutement”, indique Pierre Valade, 28 ans et désormais barbu, qui estime que son équipe aura doublé sa taille d’ici fin 2015. Il n’est pas question, donc, de s’installer à Redmond, le siège de Microsoft, dans l’Etat de Washington.
Le rachat de Sunrise semble en phase avec la nouvelle stratégie de Microsoft. Le nouveau patron Satya Nadella, arrivé il y a un an, pousse vers plus de mobile, plus de design, plus de cloud – des domaines où Microsoft a pris un train de retard. L’année dernière, Microsoft a racheté Accompli, une start-up qui avait conçu une application de boîte e-mail, qui lui a permis de lancer Outlook pour mobile. “On avait eu le pré-sentiment que Microsoft allait nous racheter, car ils étaient en retard sur le mobile. On a commencé à discuter en septembre dernier. On avait eu quelques autres discussions avec d’autres entreprises, mais rien de sérieux”, raconte Pierre Valade.
Le montant payé par Microsoft peut paraitre vertigineux. De quoi mettre Pierre Valade et Jérémy Le Van à l’abri du besoin pendant longtemps. Que vont-il faire de ces millions ? Les deux fondateurs sont très discrets. “On veut rester nous-même. La beauté, dans tout cela, c’est de garder nos amis, nos employés. C’est cela l’important”, affirme Jérémy Le Van, 30 ans, en charge plus particulièrement du design de Sunrise.
La somme payée par Microsoft, en tout cas, n’étonne pas Fabrice Grinda. Cet investisseur français basé à New York a injecté quelques milliers de dollars dans Sunrise tout au début 2013, dans des conditions favorables. Pour lui, c’est une excellente affaire.
“Ce n’est pas surprenant que Microsoft mette 100 millions. Sunrise a une vraie base d’utilisateurs, et cela va très bien dans leur stratégie”, remarque-t-il. “Il faut se demander combien cela aurait coûté à Microsoft pour arriver au même point en interne. Pour Sunrise, aussi, c’est une bonne opération. Ils n’avaient pas levé trop d’argent, donc ce prix était susceptible d’intéresser les actionnaires et les fondateurs. C’était le bon juste milieu.”
Outre les premiers soutiens que la start-up avait reçus auprès d’angels investors, Sunrise a levé 2,2 million de dollars en juin 2013, puis six millions de dollars en juillet dernier, auprès de différents fonds.
Fabrice Grinda a en tout cas eu le flair de miser sur le bon cheval. “Quand j’ai investi, Pierre venait de commencer. Ce qui m’a séduit, c’est qu’il avait une vision de son produit très intéressante. Je voyais que son calendrier suscitait un certain enthousiasme. J’ai utilisé Sunrise, j’ai adoré”, affirme-t-il.
La “vision” de ce que devait être un bon calendrier, c’est ce qui a séduit Ilan Abehassera, un autre investisseur français de la première heure, lui aussi basé à New York. “Je connaissais Pierre depuis longtemps. Quand il travaillait chez Foursquare, il avait développé sur le côté un service d’e-mails, qui vous disait tous les matins ce qui allait se passer dans votre journée. Lorsqu’il m’a montré Sunrise, j’ai tout de suite eu confiance. Ce que Sunrise sait très bien faire, c’est le design, le détail. Bref, Sunrise est très bon dans ce qu’on appelle l’expérience utilisateur. Il y a des tas d’autres calendriers pour mobile, mais le leur est celui qui est le plus satisfaisant, le plus agréable”, analyse Ilan Abehassera.
Sous le drapeau Microsoft, Pierre Valade et Jérémy Le Van vont continuer à développer Sunrise, qui devrait garder son nom et rester gratuit. “On fait partie de Microsoft, certes, mais nos procédés sont très différents d’une boite de 120 000 personnes ! Microsoft a acheté un produit, mais aussi une méthodologie de travail, et nous souhaitons la conserver”, glisse Jérémy Le Van.
Ave plus de moyens, l’équipe Sunrise compte mettre au point de nouvelles fonctionnalités. Intégration automatique des tickets d’avion ou de concert, réveil intelligent… Pierre Valade ne manque pas d’idées. “L’objectif, c’est que le calendrier soit la représentation la plus fidèle de votre journée.”

Keren Ann vient envoûter Los Angeles

Keren Ann, chanteuse française qui compose et produit sa musique, se fait discrète, mais son style à la fois sombre et langoureux n’en charme pas moins les salles où elle se produit. Si elle vogue le plus souvent entre Paris et New-York, c’est à Los Angeles qu’elle viendra interpréter ses compositions, le 30 avril au Skirball Cultural Center.
Le dernier album de Keren Ann, 101, est sorti en 2011. Il lui a valu d’être qualifiée de “Norah Jones pour fans du Velvet Underground” par le journal britannique The Guardian.
Influencée par ses origines israélienne, allemande, et indonésienne, Keren Ann sait se réinventer. Quinze ans après La Biographie de Luka Philipsen (2000), la chanteuse caméléon travaille sur son septième album, et continue ses allers-retours entre le sombre et le léger, l’opaque et le transparent, en mélangeant inspirations folk, pop, avec des touches d’électronique.

La FACC de Miami lance un tournoi de foot

Vous avez toujours voulu montrer à vos potes vos passements de jambe à la Zizou et vos frappes qui font mouche. La FACC de Miami a exaucé votre rêve. Avec le club des Fort Lauderdale Strikers, la chambre organise son premier tournoi de foot ce dimanche 15 mars.
Règles du jeu: des matches en 5 vs 5 (ou 6 vs 6) dans le maillot de votre équipe préférée. Chacun est assuré de jouer au moins une heure. Largement de quoi mettre au moins une lucarne. Venir équipe de chaussures pour terrain synthétique (pas de crampons). Les vainqueurs gagneront deux tickets chacun pour voir les Strikers jouer contre les New York Cosmos le 4 avril.
Inscriptions individuelles ou par équipe de cinq. Que le meilleur gagne!

Combien ça coûte: utiliser une carte française aux US?

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Une bonne idée d’utiliser sa carte française aux Etats-Unis? Même si on réside pour quelques mois, il peut y avoir des raisons. Ouvrir un compte ici est parfois compliqué. Mais sachez à quoi vous attendre: ça coûte cher. Voire très cher.
1. Les retraits aux distributeurs (ATM)

Avant tout, il faudra bien sûr s’assurer que votre carte est acceptée à l’international (c’est le cas des Visa et Master Card), et que les plafonds de paiement et de retraits sont suffisamment élevés. Si c’est le cas, obtenir du cash ne sera pas un problème. Vous trouverez des distributeurs à tous les coins de rue dans les grandes villes, mais il faut différencier ceux qui sont installés dans les banques, et les autres qu’on trouve un peu partout, notamment dans les “delis”. Ces derniers ont pour eux leur côté pratique, mais les retraits y sont plafonnés à 200$, et surtout, ils prélèvent des frais fixes de 2 à 3$ (voire plus) qui s’ajoutent à la commission de votre banque!
Un retrait avec votre carte en banque occasionne des frais variables selon les établissements (un pourcentage du retrait) et/ou  des frais fixes. Le Crédit Agricole par exemple, facture 3,25€ par retrait, plus 2% du montant. Cela correspond à une moyenne pratiquée dans la majorité des banques. Mieux vaut alors éviter de faire plusieurs petits retraits, car vous laisserez davantage d’argent en frais.
2. Les retraits gratuits
Dans certains cas, les retraits sont gratuits. Les clients de HSBC en France peuvent ainsi retirer sans frais dans les distributeurs américains de la banque. Et si vous êtes à la BNP Paribas, vous pourrez retirer gratuitement dans les établissements de la Bank Of America. Attention, ce bon plan s’applique seulement dans ces distributeurs, et n’est pas valable ailleurs.
3. Les paiements par carte
Les nouveaux arrivants en seront peut-être surpris, on ne vous demandera pas toujours votre code confidentiel lors du paiement. La plupart du temps, votre signature suffira car les cartes à puces sont encore très peu répandues aux Etats-Unis (c’est en train de changer).
C’est aussi plus économique que le retrait, les frais prélevés par votre banque étant généralement moins élevés. A titre d’exemple, le Credit Mutuel applique un prélèvement de 0.33€, plus 2.25% du montant. La BNP facture 0.80€, auquel s’ajoute 2.90% du montant.
A noter que certaines banques ont instauré des montants de commission plafond et plancher. Le CIC notamment prélève une commission de 2.90%, mais ne facturera jamais plus de 8.15€ quel que soit le montant de la transaction. A l’inverse, la Banque Postale ou la Société Générale ponctionnent quoi qu’il arrive un minimum de 1€. Bref, avant votre voyage, pensez à prévoir un petit détour par votre banque, afin d’éviter les mauvaises surprises en revenant de vacances.

Jean Reno s'affiche à Austin

Alliez cinéma et gastronomie avec une touche d’ambiance française, le résultat fait généralement des heureux. Le Café Crème d’Austin vous propose de venir tester la recette lors de sa première soirée spéciale “cinéma français” le vendredi 27 mars. Le café projettera “Le Chef”, avec Jean Reno et Michaël Youn, et proposera gâteaux, crèpes, sans oublier les indispensables cornets de popcorn.
Le film de Daniel Cohen, « Le Chef » est plutôt bien choisi pour l’occasion : petit cuistot amateur de grande cuisine, Jacky Bonnot (Michaël Youn) 32 ans, est doté d’un talent certain. Mais alors qu’il rêve de carrière prestigieuse et de restaurants étoilés, sa situation financière l’oblige à vivre de petits boulots peu prometteurs. Le chef Alexandre Lagarde (Jean Reno) vit lui la situation inverse : à la tête d’un restaurant renommé, sa réputation est menacée par le groupe propriétaire de l’enseigne. Le sort réunira les deux fins gourmets dans un duo particulièrement pimenté !
 
 

Le restaurant de Nafissatou Diallo fermé pour cause d'incendie

Les clients de Chez Amina, le restaurant de Nafissatou Diallo dans le Bronx, devront être patients. Victime d’un incendie en cuisine, l’établissement de l’ancienne femme de chambre est fermé depuis fin février. Il n’est pas clair quand il rouvrira.
Nous avons récemment eu un incendie dans la cuisine. Heureusement, personne n’a été blessé. En conséquence, nous serons fermés pour réparation jusqu’à prochain ordre, peut-on lire sur la page Facebook du restaurant. Soyez patients avec nous, nous travaillons avec diligence pour être en mesure de vous servir” .
Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui a fait chuter Dominique Strauss-Kahn, a ouvert cette tablée africaine sur Boston Road en mai 2014, deux ans après la fin du bras de fer judiciaire qui l’opposait au civil à l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI). Elle aurait obtenu 1,5 million de dollars à l’issue des poursuites.
Un appel au numéro de portable listé pour le restaurant est resté sans réponse.

Stromae va faire danser Miami

Stromae va faire un détour par Miami. La star belge, qui effectuera à partir d’avril une ambitieuse tournée nord-américaine, sera le 12 septembre au James L. Knight Center, avant de prendre la route Washington (16 septembre), Philadelphie (17 septembre), Boston (18 septembre) et New York (le 1er octobre).

Stromae a commencé à faire parler de lui en 2009, avec son titre « Alors on danse ». Ses rythmes électro et ses textes forts ont fait de Paul Van Haver une véritable icône. Et ce, en seulement deux albums, « Cheese » et « Racine Carrée ».

Ce succès rapide et soudain a poussé le chanteur belge à vouloir prendre un petit break artistique, alors que sa carrière était à son zénith. Son dernier album fut d’ailleurs l’album le plus vendu en France en 2013. Un petit conseil: n’attendez pas pour prendre vos tickets.

Envie de Bolivie ?

(Article Partenaire) Mon voyage sur mesure en Bolivie commencera par l’atterrissage à 4000 mètres à La Paz, plus haute capitale du monde, encerclée de géants enneigés perchés à plus de 6000.
 
Rareté de l’oxygène, goût sec des hauts plateaux qui pique la langue, sensation d’ailleurs immédiate.
Je me perdrai dans les couleurs et les senteurs des marchés populaires, assisterai au défilé joyeux et bruyant d’une bande de caporales ou de morenos, m’émerveillerai de voir l’Illimani surgir à tout instant entre deux immeubles.
Puis j’irai contempler le Titicaca, sacré lac, lac sacré, que les incas ont paré de leurs légendes fantastiques.
Et je me dégourdirai les jambes en sautillant de l’île du soleil à celle de la lune.Je traverserai l’altiplano pour dévorer l’immensité blanche du salar d’Uyuni, dont les limites flottent dans l’infini.
J’irai taquiner les flamants qui pataugent, impassibles, dans l’eau glacée des lagunes du Lipez, tandis que des vigognes farouches gambadent alentour.
J’éprouverai l’Histoire, tragique et magnifique à la fois, qui a modelé Potosí et Sucre, villes coloniales aux destins mêlés.
Je ferai monter l’adrénaline en descendant à vélo la route des Yungas.
Quelques heures, à peine plus de kilomètres, pour passer du froid aride des Andes à la chaleur et à l’éxubérance des vallées tropicales.
Elles annoncent la grande plaine qui, plus bas, s’étire interminablement jusqu’aux confins du pays, couverte d’Amazonie au nord, de llanos au sud.
Les Llanos ? Près de Santa Cruz, je découvrirai les Missions Jésuites, exquis vestiges de l’épopée des soldats de Dieu en Amérique latine, et temple moderne de la musique baroque.
La Bolivie m’aura dévoilé, plus que ses mondes, la force de son authenticité.
 
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Vincent Macaigne: "Je ne suis pas un grand fan de New York"

C’est l’histoire d’un type qui s’entête à rester à New York pour reconquérir la femme qu’il aime. Ce type, c’est Vincent Macaigne, cet acteur, réalisateur et metteur en scène devenu en trois ans une sorte d’icône du jeune cinéma français (“Tonnerre”, “Deux automnes, trois hivers”, “Eden”, “Tristesse Club”).
En France, il est à l’affiche depuis le 11 février d’ “Une Histoire Américaine”. Ce deuxième long-métrage d’Armel Hostiou sort le 10 mars aux Etats-Unis, sous le titre “Stubborn”. Un film sur New York, le statut de l’étranger, le rapport hostile que cette ville peut entretenir avec ses nouveaux arrivants. Vincent Macaigne y joue un trentenaire paumé à la calvitie naissante, qui parle anglais avec un fort accent français.
Un personnage qui n’entre pas exactement dans la case du “Frenchy” charmeur perdu à New York, à la Melvil Poupaud dans “Broken English” ou Romain Duris dans “Les Poupées Russes”.“En fait, je joue un rôle de Francais un peu sale, un peu méchant, un peu agacant. Je ne suis pas charmant, le film ne laisse pas de place au charme d’ailleurs, et cela devient une tragédie”, dit-il par téléphone, tout en marchant quelque part en Pologne, où il tourne un film en costumes d’Anne Fontaine.
“Une Histoire Américaine” a été tourné de manière “très libre, sans scenario”, affirme Vincent Macaigne. “Armel m’a proposé cette idée et deux semaines plus tard on était dans l’avion. On a trouvé des acteurs rapidement sur place, on n’était pas payé, ça s’est fait à l’arrache, sans budget, au débotté. C’était pour le geste : on voulait essayer quelque chose, et voir ce qui allait se passer”, explique l’acteur, qui a aussi participé à l’écriture du film.
Le tournage a eu lieu en deux temps, en 2012 et 2013, à Harlem, Manhattan, Brooklyn, et dans le Bronx. L’équipe logeait au fin fond de Brooklyn, près du métro Kingston Avenue à Crown Heights, puis pour le second tournage, encore plus loin. “Je ne me souviens plus où exactement mais ça craignait un peu…. C’était au-dessus d’un resto du coeur où il y avait des gens pas très bien, des malades, des mutilés.”
A une époque où beaucoup de Français s’enthousiasment pour New York, Vincent Macaigne reste assez imperméable à tout cela. “Les gens adorent New York, moi j’aime bien, mais je suis pas un grand fan, c’est pas la ville dont je rêve. C’est une très grande ville, je n’ai rien contre, on peut y vivre heureux, mais je ne ressens pas nettement cette énergie dont les Français parlent”, avance-t-il, avec cette manière de dire une chose, de revenir en arrière, de refuser toute forme de schématisation.
“Tout ce côté hispter, ça me parle pas trop”, poursuit-il. Le New York qu’il préfère se situe plutôt dans les lisières. Dans le Bronx. Ou du côté des docks de Red Hook, où l’équipe s’est rendue pour un repérage. “C’est très beau là-bas, il y a quelque chose d’assez sauvage.” 

 

Good France: la cuisine française pour moins cher aux US

Le gouvernement français met le couvert. Pour promouvoir la gastronomie française, il lance l’initiative Goût de / Good France, ce jeudi 19 mars.
Le principe : 1.300 restaurants, partout dans le monde, proposeront des menus gastronomique à tarifs avantageux (prix variables selon l’établissement). Parmi eux, 45 sont situés aux Etats-Unis.
Attention, mieux vaut avoir faim. Les chefs proposeront “un menu à la française avec un apéritif de tradition française, une entrée froide, une entrée chaude, un poisson ou crustacé, une viande ou volaille, un fromage français (ou une sélection), un dessert au chocolat, des vins et un digestif français”.
Voici quelques restaurants participants (la liste complète ici):
– A New York : Ladurée, Racines, Madison Bistro, Provence en boîte, Tessa, OCabanon, Benoit New York, Atrium Dumbo, CORE:club…
– A Los Angeles : Church & State, On Sunset, Face…
– A San Francisco : Café de la presse, Zola.
– Au Texas : Cadot (Dallas), Bistro Vatel (San Antonio), Kris (Houston), Saint-Emilion (Fort Worth).
– En Floride : Chez Boet (Naples), Maison Blanche (Longboat Key).
D’autres restaurants participent à l’opération à San Diego, Chicago, Boston, ou encore à Montpelier.