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6 films français au "New York International Children's Film Festival"

Le “New York International Children’s Film Festival” aura lieu du 27 février au 22 mars. Six films français vous y attendent.
Il y aura d’abord le film d’animation “Le roi et l’oiseau” . L’histoire se passe en Takicardie, une ville où règne en maître le roi « Charles Cinq et Trois font Huit et Huit font Seize ». Son palais est rempli de tableaux. Sur l’un d’entre eux, il y a cette petite bergère, que le roi admire sans cesse, et ce ramoneur, qu’il méprise. Une nuit, les personnages des tableaux décident de s’enfuir du palais. La petite bergère et le ramoneur, tout émoustillés par ce nouveau monde qui s’offre à eux, ne vont pas tarder à déchanter : les agents du palais sont à leurs trousses. En anglais le 8 mars à 3pm au SVA Theatre, en français avec des sous-titres en anglais le 21 mars à 11am au Village East Cinema.
Aussi à l’affiche, “Lou!” . Inspiré de la bande-dessinée du même nom, le film vous plonge au coeur du journal intime d’une jeune adolescente. Entre sa mère un brin immature, son nouveau chat un peu collant, et son mystérieux voisin, Tristan, Lou a du fil à retordre… En français avec les sous-titres en anglais, le 28 février à 6pm et le 14 mars à 3:30pm, au SVA Theatre.
S’est aussi glissé dans la programmation: “Belle et Sébastien” . Dans les Alpes, un enfant d’un naturel solitaire et un chien sauvage vont se lier d’amitié. Ensemble, les deux compères vont devoir surmonter les épreuves de la Seconde Guerre Mondiale. En français avec les sous-titres en anglais, le 8 mars à 10:45am à l’IFC Center, à 5:15pm au SVA Theatre et le 14 mars à 5:15pm au Scholastic Theater

Moomins on the Riviera” fêtera au festival sa première nord-américaine. Les Moomins, troublés dans leur vallée habituellement bien paisible par un bateau de pirates, décident d’aller se reposer au soleil. Leur destination ? La Côte d’Azur, où ils sont traités comme des rois. En anglais, le 14 mars à 1:30pm au SVA Theatre, le 15 à 11am et le 22 à 11am à l’IFC Center.

Mune” viendra ensuite vous surprendre en trois dimensions. Ce petit bonhomme bleu plutôt craquant et surtout très maladroit s’est retrouvé malgré lui “gardien de la lune” . Lorsque le gardien des Ténèbres vole le soleil, Mune se voit obligé de partir à sa recherche, aidé par ses compères Cire et Sohone. En anglais le 28 février à 12:45pm, le 7 mars à 1:30pm et le 14 mars à 11am, au SVA Theatre.

Enfin, le film d’animation “Wolfy the Incredible Secret” ( “Loulou L’incroyable Secret” ) viendra vous mettre la larme à l’oeil. Il raconte l’histoire de Wolfy le loup et Tom le lapin, qui, au lieu de se manger, sont devenus meilleurs amis. Wolfy apprend par hasard que sa mère, qu’il croyait décédée, est toujours en vie. Mais en partant à sa recherche, il va mettre en péril son amitié avec Tom… En anglais, le 7 mars à 5:45pm et le 14 mars à 11am, au Scholastic Theater.
D’autres films seront projetés :
Shaun the Sheep” le 27 février à 6pm au DGA Theatre et le 21 mars à 1pm au SVA Theatre
When Marnie was there” le 27 février à 8:30pm au DGA Theatre et le 7 mars à 2pm au SVA Theatre
Hocus Pocus Alfie Atkins” le 28 février à 10:30am au SVA Theatre et le 21 mars à 4pm au Village East Cinema
Heebie Jeebies” le 28 février à 11am à l’IFC Center, et le 14 mars à 3:15pm au Scholastic Theater
Tinker Bell and the Legend of the Neverbeast” le 28 février à 3:30pm au SVA Theatre

Short films one“(courts-métrages) le 1er mars à 11am et à 12:45pm, le 7 mars à 10:30am, et le 8 mars à 1pm au SVA Theatre, le 14 mars à 1:15pm au Scholastic Theater, le 21 mars à 11am à l’IFC Center

Shorts for tots”  (courts-métrages) le 1er mars à 11:15am à l’IFC Center, le 7 mars à 11am au Scholastic Theater, le 8 mars à 11am au SVA Theatre, le 15 mars à 11:15am à l’IFC Center, et le 21 mars à 1:30pm au Village East Cinema

Short Films two“(courts-métrages) le 1er mars à 1pm au SVA Theatre, le 8 mars à 5:30pm au SVA Theatre, le 14 mars à 11:15am à l’IFC Center, le 21 mars à 11am au SVA Theatre

Girls’Pov” (courts-métrages) le 1er mars à 3pm au SVA Theatre, et le 21 mars à 11:30am au Village East Cinema

Satellite Girl and Milk Cow” le 1er mars à 5pm au SVA Theatre, et le 14 mars à 6:15pm au SVA Theatre

Secrets of War” le 7 mars à 11am à l’IFC Center, le 15 mars à 3:30pm au SVA Theatre

 “Best of Aardman Shorts” (courts-métrages) le 7 mars à 1pm au Scholastic Theater et le 15 mars à 11am au SVA Theatre

Wallace & Gromit Shorts“(courts-métrages) le 7 mars à 3:15pm au Scholastic Theater et le 15 mars à 1:15pm au SVA Theatre

Jellyfish Eyes” le 7 mars à 4:30pm au SVA Theatre et le 15 mars à 6pm au SVA Theatre

Flicker Lounge” le 7 mars à 7pm au SVA Theatre et le 21 mars à 3:30pm au Village East Cinema

Ballet Boys” le 14 mars à 11am à l’IFC Center

Landfillharmonic” le 21 mars à 6pm au SVA Theatre

Enchanted Kingdom” (3D) le 22 mars à 11am au DGA Theatre

The Prophet” le 22 mars à 1:30pm au DGA Theatre

A New York, le Grand Rabbin de France répond à Benjamin Netanyahu

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« Je viens ici pour reprendre espoir », a lancé Haim Korsia, ce jeudi soir, à la Park Avenue Synagogue de New York.
Environ 250 personnes étaient venues écouter le Grand Rabbin de France, qui s’exprimait devant un public américain et français. Accueilli par des enfants chantant la Marseillaise, il était accompagné par le maire de New York, Bill de Blasio.
Dans un contexte particulièrement chargé – depuis l’attaque contre l’Hyper Cacher à Paris, jusqu’aux profanations de tombes en Alsace, et aux appels à l’Alya de Benjamin Netanyahu – le Grand Rabbin a tenu un discours fédérateur, et appelé à la résilience, dressant un parallèle avec l’esprit de renouveau qui a traversé l’Amérique au lendemain des attentats du 11 septembre. « J’espère que nous allons pouvoir rêver à nouveau, et construire des ponts qui seront plus forts que les murs. »
Pas question de tourner le dos à la République  – la France sans les juifs n’est pas la France, a-t-il rappelé plus tard dans une conférence de presse, répondant aux propos du premier ministre israélien, appelant les juifs d’Europe à trouver refuge en Israël. « La France est un pays libre. Il est dangereux que quelqu’un quitte la France par peur (…) Le président François Hollande et Manuel Valls se sont engagés pour garantir la sécurité des juifs de France », a-t-il martelé.
Le discours n’a pas surpris Mélanie Ohana, une Française qui vit à New York, rencontrée dans les allées de la synagogue. « Il a une grande confiance dans la République. Il fait bien passer le message que les autorités de l’Etat peuvent protéger les juifs de France. Il n’appelle pas à faire une Alya. On sentait qu’il était ému, il a su relayer les inquiétudes de la communauté avec humour et sympathie, ce qui ne gâche rien. » 
Le discours d’Haim Korsia, tenu dans un anglais hésitant et un micro peu puissant, était en tout cas plus modéré que celui de Bill de Blasio. Qui lui a volé la vedette avec ses talents d’orateur. Le maire de New York, qui s’était déplacé à Paris à la suite des attentats du mois de janvier, a dénoncé avec fracas un certain climat « d’indifférence » vis à vis de l’antisémitisme en Europe, qui a conduit à la « tragédie » du mois de janvier.
« Tout cela suggère que quelque chose n’a pas été appris de l’histoire », a-t-il déclaré. « Aucune communauté juive en Europe ne devrait avoir à mendier pour obtenir sa sécurité, a-t-il dit sous les applaudissements. L’Europe devrait créer une atmosphère de responsabilité ».
« La raison pour laquelle je suis allé à Paris, c’est que nous, Américains, nous avons le devoir de dire aux Européens que nous ne pouvons pas accepter cela, que l’indifférence est dangereuse (…) Nous vivons un tournant historique, et c’est le moment de dire que nous n’aimons pas la façon dont les choses évoluent. »
« J’ai préféré le discours de Bill de Blasio », a tranché Benjamin Canet, membre de l’organisation United Jewish Appeal, qui vit depuis 13 ans aux Etats-Unis. « J’ai compris le message de fraternité du Grand Rabbin… Mais dans les faits, si le gouvernement dit des choses, les actions ne suivent pas. En France, les opérations de protection vis à vis des synagogues et des écoles juives vont diminuer, et ca c’est inacceptable. Je ne veux pas promouvoir l’Alya comme une réponse à la peur, mais je crois qu’il faut que la sécurité soit traitée de façon sérieuse ».
Un avis partagé par Julia Shapps, une Américaine et membre active de cette Synagogue de l’Upper East Side. « Je suis inquiète de ce qui se passe en Europe. La situation est urgente, il y a un climat de peur », glisse-t-elle. « Nous aussi nous avons des gardes devant nos écoles. On s’y habitue, il deviennent une partie de la famille. Et nous nous sentons en sécurité. »
Avant de repartir en France, le Grand Rabbin animera à NYU une conférence ouverte au public, ce dimanche à 7pm. La rencontre est organisée par l’Association des Juifs Français en Amérique du Nord, et les intéressés peuvent prendre leur ticket ici.

Après les attentats, la France est "plus que vivante"

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Après l’incrédulité et l’indignation, les attentats de janvier en France ont laissé place au questionnement. Questionnement sur l’unité nationale de la France d’abord ; sur les limites de ses principes fondateurs et ses valeurs ensuite. Dans une analyse publiée mercredi dans le New Yorker, le journaliste Alexander Stille dépeint sa vision de la France de l’ « après-Charlie Hebdo », et donne des raisons de croire en notre pays.
« La France est plus que vivante », selon lui. Le journaliste, qui avait déjà analysé les propos tenus par l’écrivain Eric Zemmour à propos du « déclinisme programmé » de la France dans une précédente tribune, les contredit cette fois. Chiffres et exemples à l’appui, Alexander Stille dément toute perte d’identité nationale. « La spontanéité, la dignité et l’unité démontrées dans l’ensemble du pays ont surpris les observateurs cyniques qui s’étaient plaints d’une perte d’unité nationale”, écrit-il, citant les “3,7 millions de personnes” qui se sont rassemblées en hommage aux victimes.
Un constat qu’il tient à nuancer toutefois. Rappelant les voix discordantes entendues quelques jours après les attentats. « De nombreux Français ont été choqués que certains élèves refusent d’observer une minute de silence (…) et des théories conspirationnistes ont germé dans une France où les jeunes musulmans se méfient des autorités et où les gens s’informent en partie sur les médias sociaux ».
Une division et des craintes qu’il explique par une « caricature de la population musulmane dans la presse française et étrangère ». « On retrouve souvent cette image d’un seul bloc de musulmans aliénés et isolés dans les banlieues mais cette population est bien plus variée et intégrée », rappelle-t-il, en comparant le nombre de musulmans «  dans l’armée, les forces de police, les hôpitaux » à celui des musulmans impliqués dans les réseaux d’Al-Qaïda. La solution se trouve moins, selon lui, dans les « déclarations de guerre contre l’islamisme », souvent entendues, que  dans l’émergence d’un réel « débat national ».
Enfin, «l’impact politique (des attentats) reste peu clair », précise-t-il en invitant à relativiser l’éphémère montée de popularité de François Hollande dans les sondages, face à la légère baisse de la présidente du Front National Marine Le Pen. « Il ne faudrait pas oublier qu’au premier tour des élections législatives dans le Doubs, le 1er février dernier, le Front national est arrivé premier avec 32% des voix », rappelle-t-il, en évoquant la possibilité que le parti de Marine Le Pen puisse émerger comme « l’un des deux partis les plus influents en 2017 ».
Lire l’article du New Yorker

Festivités et ukulélé pour les 100 ans de l'exposition universelle

Il y a tout juste 100 ans, San Francisco accueillait l’exposition universelle. Du 21 février au 3 mars, la ville fêtera ce centenaire en grande pompe.
Après le terrible tremblement de terre de 1906, l’exposition universelle de 1915 avait un goût de consécration. Elle attira pas moins de 19 millions de visiteurs. Certains bâtiments témoignent aujourd’hui encore de cette époque de renouveau.
C’est notamment le cas du Palace of Fine Arts, où se dérouleront samedi 21 février diverses animations. Il y aura d’abord une exposition de photographies et souvenirs de 1915. Pendant que papa et maman feront un saut dans l’histoire de la Bay Area, les plus petits se régaleront avec les activités ludiques organisées pour eux. Ils pourront aussi saluer Laura Ingalls, Henry Ford, Buffalo Bill et Charlie Chaplin. Enfin, leurs sosies du moins.
Des véhicules d’époque, allant de la diligence de la Wells Fargo à la mythique Ford T en passant par de vieux camions de pompiers raviront les mordus de mécanique.
Toujours ce samedi, à 3pm, un grand concert d’ukulélé vous transportera au temps de l’exposition universelle, quand l’instrument fût pour la première fois introduit aux Etats-Unis. En soirée, un spectacle de sons et lumières, ainsi que la projection d’un film sont au programme.

Le 3 mars à 5:30pm, le Ferry Building sera lui aussi le théâtre d’un jeu de lumières. Il restera allumé jusqu’au 4 décembre, date où la grande exposition s’était clôturée il y a 100 ans.

Soirée Beatles et fundraising au Lycée Français de San Francisco

Pour financer l’amélioration de l’équipement audio de sa salle de concerts, le Lycée Français de San Francisco lance une campagne de levée de fonds.
Et parce que cela passe mieux en musique, l’établissement organise le vendredi 27 février un spectacle qui plaira aux nostalgiques des années 60.
Sur scène, les Sun Kings interpréteront des tubes des Beatles. C’est la spécialité de ce groupe américain, qui tourne depuis 15 ans, passé maitre dans l’art des reprises.
“La première partie de la soirée, les Sun Kings reprendront l’exacte playlist du concert des Beatles à l’Olympia en 1964 et celui du Palais des sports en 1965, nous replongeant ainsi plus de 50 ans en arrière, au tout début des Beatles en France. Puis, ils enchaineront les plus grands succès de ce groupe mythique”, précisent les organisateurs.

Discussion avec la PDG de Cartier Amérique du Nord à New York

Dans le cadre de ses évènements “Meet the Executive” , la chambre de commerce franco-américaine de New York organise, le mercredi 4 mars, une conférence avec la PDG de Cartier Amérique du Nord, Mercedes Abramo, au Sofitel de Times Square.
Arrivée en 2008 à Cartier après plusieurs fonctions au sein de Tiffany & Co New York et dans le monde de l’hôtellerie à Miami, elle viendra parler de sa carrière dans le luxe et les tendances au sein du secteur, en particulier celui de la joaillerie.
Elle a pris ses fonctions de PDG en juin 2014 après avoir occupé plusieurs postes au sein du groupe, dont celui de directeur du magasin Carter de la 5eme Avenue de 2008 à 2010.
Ouvert aux membres et aux non-membres de la FACC.

Une réception pour IAM à Houston en avril

Le groupe de rap IAM aura le droit à un comité d’accueil très français lors de son passage à Houston en avril.
Les Français de la ville pourront rencontrer Akhenaton et sa bande le lundi 20 avril, la veille de leur concert, lors d’une réception au restaurant l’Etoile. “On est loin de notre pays. Ça fait plaisir de pouvoir les approcher. On n’aurait certainement pas eu la possibilité de le faire en France” , raconte Jean-François Bonneté, organisateur de ce rendez-vous “populaire, sympathique” en sa qualité de conseiller consulaire (UMP-UFE).
Une réception similaire en novembre avec Patrick Bruel, qui avait mis le feu à Houston, avait rassemblé une “cinquantaine de personnes” , précise M. Bonneté.
La matinée du lundi 20 avril, le groupe est attendu à l’école internationale Awty, où une classe de français a travaillé sur sa chanson “Nés sous la même étoile” .
Le groupe mythique de la scène rap française vient aux Etats-Unis dans le cadre d’une tournée qui l’emmènera à Fort Lauderdale (le 15), New York (le 17), Boston (le 18), Chicago (le 19), Houston (le 21), la Nouvelle-Orléans (le 22) et Los Angeles (le 23).

5 soirées pour regarder les Oscars à New York

Mettez-vous sur votre 31. La 87ème cérémonie des Oscars, c’est ce dimanche 22 février à 7pm (EST). Pour voir la soirée avec d’autres New-Yorkais, et encourager les Français en lice, voici quelques idées de sorties. Il y en a beaucoup d’autres bien entendu.
5. Le Poisson rouge (West Village)
Pour étaler votre culture cinéma devant vos amis ou épater votre “date”, le Poisson rouge, à Greenwhich Village, et son “Big Oscars Quiz Thing”, sont faits pour vous. Pour la soirée, cet ancien club de jazz et “cabaret multimédia” situé au 158 Bleecker Street organise un “live show” sous forme de Trivial Pursuit géant, auquel chacun est invité à jouer, seul ou en équipe. L’ambiance est feutrée et cosy, avec de longues tables communales pour ceux qui souhaitent dîner sur place. $10 (15$ pour les places prises le jour même). Le Poisson rouge : 158 Bleecker St, New York, NY 10012 / Tel: (212) 505-3474
4. Le 230 Fifth (Flatiron District)
Si vous recherchez une ambiance un peu plus “hollywoodienne”, le 230 Fifth sur la 5eme avenue, vous ouvre son “rooftop” pour une diffusion sur grands écrans, de 7pm à 11pm. Pour $25, un open bar sera offert pendant le show avec un service dînatoire comprenant petits-fours et plats plus consistants. Coupes de champagne et amuse-bouche en main, vous aurez tout le loisir d’admirer vos célébrités préférées, tout comme la vue panoramique depuis la terrasse. 230 Fifth : 230 5th Ave, New York, NY 10001 / tel: (212) 725-4300
3. Sycamore (Kensington, Brooklyn)
Puisque cérémonie des Oscars ne rime pas qu’avec strass et paillettes, les amateurs d’une ambiance moins “bling bling” devraient trouver leur compte au Sycamore. Faisant office de bar et de fleuriste, l’atmosphère est simple, poétique, et l’endroit à été qualifié de “bar le plus confortable de Brooklyn” par la presse locale. La soirée débutera à 7pm. Sycamore :118 Cortelyou Road Brooklyn, NY 11218/ tel : (347)-240-5850
2. Le Parigot (SoHo)
Comme son nom l’indique, ce petit bistrot à la française joue sur la fibre parisienne. Le chef Michel Pombet et sa compagne Catherine – qui se décrivent comme d’authentiques Parisiens – vous accueilleront dès 7 pm pour goûter leurs plats traditionnels et visionner la soirée sur grand écran. Le Parigot : 155 Grand Street, New York, NY 10013/ tel: (212) 274-8859
1. Videology (Williamsburg)
Si vous souhaitez admirer de plus prêt le très théâtral Neil Patrick Harris – présentateur de la cérémonie des Oscars – le bar et cinema-club Videology à Williamsburg diffusera la soirée sur (très) grand écran, et gratuitement. Cinéphiles ou non, la soirée s’annonce, “Wait for it….awesome!!”. La salle du fond, qui fait office de cinéma, se remplit rapidement.  Videology : 308 Bedford Ave #1, Brooklyn, NY 11211 / tel : (718) 782-3468
 
 

Alex Lutz fait ses débuts à New York

Sa tête vous dit probablement quelque chose. Vous l’avez sans doute vu en secrétaire commère sur Canal  + (dans la « Revue de presse de Catherine et Liliane » du Petit Journal). Ou en directeur de casting hystérique, ou en vendeuse un peu godiche, cela n’a rien d’étonnant.
Alex Lutz multiplie les visages, et c’est là tout l’intérêt de son one-man-show, « Triple Lutz », qu’il présentera le 18 mars au Florence Gould Hall de New York.
Car Alex Lutz peut tout jouer. Que ce soit sur scène ou petit écran, l’auteur, metteur en scène et comédien interprète une galerie de personnages avec une énergie et un sens du détail déconcertants : de l’ivrogne à l’adolescente rebelle en passant par le technicien hébété, aucune mimique, ni aucune réplique n’est laissée au hasard.
Ses talents d’interprétation, il les tient probablement de ses multiples expériences : à 36 ans, Alex Lutz a déjà mis en scène Sylvie Joly, Pierre Palmade, Audrey Lamy et Caroline Loeb. Il a également eu plusieurs rôles sur le grand-écran, dont celui du mari lâche et trompeur dans le dernier film d’Audrey Dana “Sous les jupes des filles” et du nazi hippie dans “OSS 117: Rio ne répond plus”.

Enfants: où parler français pendant "Spring Break" au Texas

En attendant les camps d’été francophones, plus nombreux, French Morning a recensé les camps de printemps. Qui occuperont bout d’chou pendant le “spring break” de mars.
Austin propose deux camps francophones cette année. L’association EFA (Education française Austin) invite votre (vos) enfant(s) à découvrir le monde des marionnettes et du cirque lors de deux semaines d’immersion (9-13 mars, 16-20 mars). Les matinées seront consacrées aux activités du cirque, tandis que les après-midis à l’art des marionnettes. Horaires: 9am-5pm. Le camp est réservé aux 5-13 ans. Prix: 260 dollars (dont 30 dollars pour le matériel). Dépêchez-vous: les chèques doivent être reçus avant le 23 février pour garantir une place ! Highland Park Baptist Church 5206 Balcones Drive Austin TX 78731. Infos ici
Austin International School tient son désormais traditionnel “Les Explorers on Wheels” du 9 au 13 mars. Il s’agit d’un camp où tout roule! Les participants réalisent différentes activités sur roues (scooter, vélo, skateboard…) dans un environnement trilingue (français, espagnol, anglais). Les enfants apprennent à se protéger en portant un casque ou des genouillères, gonfler un pneu et réparer leurs roues notamment. Ils seront également invités à décorer leur monture. Ouvert à tous. Sur le campus d’Austin International School (4001 Adelphi Lane, Austin, TX  78727). Prix et âges: appeler (512) 331-7806. Inscriptions ici
L’Alliance française de Dallas organise trois camps pour des âges différents, du 9 au 13 mars. Les 4-7 ans ont rendez-vous au “kids creative and art workshop” pour un apprentissage du français au travers d’activités artistiques (chanson, danse, yoga, mouvements du corps). Pour les 5-7 ans, l’Alliance française a lancé un camp basé sur la lecture de livres pour enfants. Les participants apprendront également quelques règles de grammaire, feront des activités artistiques et joueront à des jeux. Informations pour ces deux camps ici
Les 8-11 ans pourront, eux, participer à un camp de découverte de la langue, où ils apprendront à se présenter et acquerront les bases de la langue. Inscriptions ici
Tous les camps auront lieu de 9:30am à 12:30pm.

Oscars: la France, championne des co-productions

Avec six co-productions françaises nommées, ce dimanche, aux Academy Awards, le cinéma hexagonal confirme son assise internationale. Et c’est en grande partie grâce à ce système de co-production avec des pays étrangers, dont la France s’est fait une spécialité.
Parmi les élus de la course aux Oscars, « Deux jours, une nuit », des frères Dardenne, une co-production franco-belge, pour laquelle Marion Cotillard est nommée dans la catégorie « meilleure actrice ». Mais aussi « Timbuktu » une oeuvre franco-mauritanienne en lice pour l’Oscar du meilleur film étranger, « Le sel de la terre », un documentaire franco-brésilien de Wim Wenders, et le film d’animation « Le Chant de la mer », une co-production 100% européenne (France/Irlande/Luxembourg/Belgique/Danemark). Enfin pour finir, deux courts-métrages, le film franco-israélien « Aya » produit par Yaël Abecassis et « La lampe au beurre de Yak », une oeuvre franco-chinoise filmée à la frontière avec le Tibet.
Cette présence française avait déjà été très remarquée en octobre dernier, lors du dépôt des candidatures de films étrangers aux Academy Awards : sur les 83 films présentés, 13 étaient d’origine française ou franco-étrangère. Un record.
Le CNC, symbole de l’exception française
« Nous sommes très fiers de voir le cinéma français aussi fortement représenté dans la course aux Oscars. La coproduction et l’ouverture vers d’autres cinématographies nourrissent notre cinéma, inspirent nos auteurs et offrent un formidable rayonnement international », avait alors déclaré la directrice générale d’UniFrance, Isabelle Giordano.
Comment expliquer cette présence exceptionnelle des co-productions françaises ? « Il y a deux raisons à ce succès », explique François Truffart, directeur du festival de cinéma français City of Lights/City of Angels (CoLCoA), à Los Angeles. « D’abord, le fait que la France a une forte tradition de soutien au cinéma, via un système de subventions unique au monde. » Grâce au système d’avance sur recettes, créé en 1959 par André Malraux, le Centre National du Cinéma (CNC) attribue chaque année quelque 25 millions d’euros d’aides à une soixantaine de films, souvent issus du cinéma indépendant.
« L’autre raison, c’est que de manière générale, le cinéma dans la plupart des pays, ne se porte pas très bien, ajoute François Truffart. Les réalisateurs étrangers ont tout intérêt à se tourner vers la France pour produire leurs films. Ils bénéficient de cette façon d’un système de subventions très favorable aux co-productions et aux collaborations étrangères. La France a toujours et continue de manifester un grand intérêt pour les cinémas étrangers. » 
De plus, en 2012, un nouveau fond appelé « Aide aux cinémas du monde » a notamment vu le jour. Dédié intégralement aux co-productions internationales, son budget annuel s’élève à six millions d’euros.
41% des films français sont des co-productions
En 2014, les co-productions internationales représentaient 41% de la production cinématographique française, selon des chiffres du CNC publiés le 4 février. Sur 258 films agréés, 106 étaient des co-productions ou des films à majorité étrangère. Un chiffre en très légère baisse par rapport à l’année 2013 (43%) mais dans la moyenne de ces dix dernières années.
« Depuis quelques temps, on remarque un intérêt croissant  pour les co-productions franco-asiatiques, l’Asie étant un marché cinématographique en pleine expansion », souligne le directeur de ColCoa. Lui-même a présenté au sein de son festival, l’année dernière, la co-production franco-chinoise « La lampe au beurre de yak », en lice dimanche.
Hu Wei, le réalisateur, et Julien Ferret, le producteur du film, se sont liés d’amitié en France, où le réalisateur chinois, passionné de cinéma français, est venu faire ses études. « Quand Hu Wei m’a parlé de son projet de court métrage en 2009, j’ai été séduit et je me suis renseigné sur les possibilités de financement », explique Julien Ferret d’Ama Productions.
Des courts-métrages en langue étrangère chouchoutés
« Fin 2010, nous avons obtenu rapidement une aide du CNC (ndlr : 70 000 euros), puis de la chaîne Arte. Ce système est particulièrement avantageux pour les co-producteurs de courts-métrages qui souhaitent tourner à 100% dans une langue étrangère [les longs-métrages, eux, doivent obligatoirement contenir 50% de français pour pouvoir être financés]. Pour nous, cela a été une véritable aubaine car notre film devait être tourné en tibétain, avec des nomades qui habitent à la frontière avec le Tibet », ajoute le producteur.
Au-delà de l’aspect économique, Julien Ferret voit dans les co-productions, un réel intérêt artistique. « Le fait de travailler avec des étrangers permet de sortir des sentiers battus, des clichés, de confronter des points de vue. Sans parler du petit goût d’aventure qui va avec ! Au final, tout cela ne peut que stimuler la créativité. » 

Projection du film "Une place sur la Terre" à Dallas

Le Richland College de Dallas projettera le dernier film de Fabienne Godet, “Une place sur la terre”, avec Benoit Poelvoorde et Ariane Labed, le jeudi 26 février à 7pm.
La réalisatrice signe ici son troisième long-métrage après “Sauf le respect que je vous dois” (2005) – qui pointe subtilement le harcèlement au travail – et son documentaire “Ne me libérez pas, je m’en charge” (2009), véritable plongée dans la tête de l’ancien braqueur, Michel Vaujour.
Avec “Une place sur la Terre”, sorti en salle en août 2013, cette ancienne psychologue s’attarde sur un nouveau cas : Antoine, photographe cynique et désabusé, semble avoir renoncé à la carrière dont il rêvait pour gagner sa vie avec des photos de mariage. Lorsqu’il ne travaille pas, celui-ci passe le plus clair de son temps à s’occuper bénévolement du fils de sa voisine, Matéo, à qui il donne une éducation fantaisiste.
Mais un jour, il fait la rencontre de la jeune Elena, étudiante idéaliste et suicidaire, à qui il sauve la vie après quelques notes de Chopin jouées sur un piano. Dès cet instant, l’apprentie pianiste devient sa muse et le centre de son monde jusque-là sans repères. Et l’on voit ainsi évoluer à l’écran la relation que nouent ces deux figures sombres et atypiques.